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 echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel.

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Ēchṓ Laertiadis
Ēchṓ Laertiadis
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SHE'S LIKE THE WIND Δ What makes life valuable is that it doesn't last forever, what makes it precious is that it ends. I know that now more than ever. And I say it today of all days to remind us that time is luck. So don't waste it living someone else's life, make yours count for something. ♥️ you were my new dream.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire au cœur brisé.
✣ METIER : stagiaire au ministère de la justice magique | vendeuse de cupcakes chez morgana's bakery.
✣ SCOLARITÉ : poufsouffle ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnière (au don endormi).
✣ EPOUVANTARD : son passé qui la rattrape.
✣ PATRONUS : un dragon.
✣ MIROIR DU RISED : trois immenses dragons et un homme blond aux traits flous.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel.   echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel. EmptyVen 9 Mai - 21:17

Insensé, insensible, tu l'aimes
mais pourtant tu la fuis
Est-ce mes rides qui m'empêchent de lui sourire? Je veux pas rester en vie jusqu'à la voir mourir. Tes larmes piquent mes plaies, j'aimerais te contenter. A jamais je maudis ce jour où on t'enterre. Et même quand tout le monde est contre toi, elle reste ta meilleure amie. T'aimerais lui dire ce qu'elle représente pour toi, avant qu'elle ne perde la vie. Mais tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire. Et tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire. CASTIEL ROSENTHAL & ECHO LAERTIADIS (chapitre un)




Ce soir, Echo était de fermeture. Il était bientôt vingt-deux heures – tous les jeudis, c'était nocturne pour les plus grands fans de sucreries et douceurs en tout genre – et la jeune fille se sentait quelque peu fatiguée de sa journée. Il faut dire qu'elle avait du enchaîner son rôle de stagiaire et son boulot de vendeuse sans pause – ni pour se reposer ni pour pouvoir manger. La fausse brune n'avait en effet pas le choix : elle avait absolument besoin d'argent pour payer son loyer et si elle perdait l'un ou l'autre de ses emplois, elle se retrouverait dans un pétrin phénoménal. Mais malgré sa vie mouvementée la jeune poufsouffle conservait en permanence le fantôme d'un sourire tendre sur les lèvres. Elle ne se plaignait jamais, Echo. Jamais. Elle accueillait la vie avec les bras ouverts et affrontait les soucis avec sa force tranquille habituelle, sans paniquer outremesure. Pourtant, depuis quelques jours, une ombre venait obscurcir son cœur fragile. Cette ombre ? Le silence des Rosenthal. Et pour cause : leur fils Asael était avec elle pendant l'attentat qui avait eu lieu sur le Chemin de Traverse. Echo s'en voulait terriblement. Elle n'aurait pas du partir avec le petit pour l'amener manger une glace. Il semblait pourtant si triste, si seul – elle avait cru bon de le sortir pour lui rendre son si joli sourire. Mais elle avait eu tort et même si l'enfant n'avait rien eu, peut être que cette expérience l'avait en tout point traumatisé. Et cela empechait la grecque de dormir la nuit, celle-ci se faisant un souci monstre pour le petit sorcier. Cependant, elle n'osait pas recontacter Castiel et pour cause : la dernière fois qu'ils s'étaient vus – ce fameux jour – il avait été dans une telle colère qu'il l'avait presque effrayée. Oh non, la vendeuse ne lui en voulait absolument pas. Elle savait qu'il avait eu raison de s'énerver, qu'elle était en tort et qu'elle méritait tout ça. Elle ne voulait juste plus le déranger – lui et sa famille. Voilà pourquoi, hormis la peluche géante d'un serpent qu'elle avait acheté avec ses economies et fait porter chez les Rosenthal, elle n'avait rien dit, de peur de faire encore plus de mal. Ce soir, elle était donc seule dans la boutique. Les derniers clients venaient tout juste de partir et la brunette nettoyait donc tranquillement les lieux. Elle savait qu'il restait encore cinq minutes avant qu'elle ne puisse officiellement fermer la boutique mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne pouvait pas commencer le rangement. D'une nature très travailleuse et perfectionniste, l'ancienne blaireau prenait vraiment le temps de bien faire les choses. Elle avait emballé les cupcakes non-mangés pour aller les donner à un organisme aidant les sans-abris, nettoyé les tables et les chaises où les clients venaient s’asseoir et désormais, et désormais, elle nettoyait tranquillement le sol de quelques coups de baguettes magiques. Théoriquement, elles auraient du être deux pour faire tout cela mais sa collègue avait du partir plus tôt pour aller s'occuper de son fils – une pensée qui avait adouci le cœur d'Echo autant qu'il l'avait profondément meurtri. Bien qu'elle le gardait toujours pour elle, la jeune sorcière était toujours autant blessée par sa séparation avec Noah Oswald et par la perte de leur enfant – qui, s'il n'avait finalement jamais existé dans la réalité, avait eu le temps de faire sa place dans le cœur de la brune. Elle en avait rêvé de cette vie à deux avec son petit ami, d'une famille, d'un bonheur qui n'appartiendrait rien qu'à eux. Noah était devenu son rêve et malheureusement avec le départ de celui-ci, tout avait tourné au cauchemar. Elle avait cru leur amour invincible et il lui avait prouvé le contraire. Elle avait cru leur amour immortel et il était tout simplement parti en laissant un mot sur une table. Elle avait cru au toujours quand il n'y avait eu qu'un instant. Et cette semaine, elle avait eu la sensation de perdre également une autre partie important de sa vie, son autre famille, la seule qu'elle avait connu. Soupirant, elle vint se pincer les joues avec force pour se forcer à sourire. Elle n'avait pas le droit de se plaindre. Si Noah était parti, c'était de sa faute. Si Asael était mal, c'était de sa faute. Si Castiel était en colère, c'était de sa faute également. Elle n'avait pas le droit de l'oublier. Inspirant longuement, elle retourna derrière le comptoir pour préparer quelques boissons chaudes à emporter. Préparer de quoi boire et manger pour les plus nécessiteux lui changer les idées. Elle oubliait quelques instants qu'elle était responsable, au final, de tous les soucis dans sa vie. Pauvre Echo. [justify]
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MessageSujet: Re: echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel.   echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel. EmptySam 10 Mai - 1:59


dis-lui que tu l'aimes.

(MARIA MENA) ▽ and I feel homeless
C'était un paquet très lourd. Le paquet bleu clair te rendait monstrueusement suspicieux. L'écriture élégante sur l'étiquette décrivait les courbes du prénom de ton enfant. C'était d'autant plus louche. On envoyait pas des paquets anonymes au Rosenthal. C'était en faite signé son arrêt de mort. « 'Pa, ze veux ouvrir, donne moi. », soufflait Asaël, agacé par ta protection. C'était ton bébé, ton prince qui  était passé à un cheveu d'une attaque terrible sur le chemin de traverse, ton tout petit garçon. Tu n'aurais pas supporté de le perdre. Une explosion avait surgi dans ton cœur, happé par la douleur, tu n'avais pas encaissé qu'on puisse mettre en danger ton petit dernier. Prince de rien, prince de tout, il n'avait peut-être pas hérité d'un don que le sang impose, mais il était tout aussi précieux que ses deux anisé. Téméraire et malicieux, il était sur tes genoux et tu l'observais  tirer sur le ruban blanc. Tes doigts pressent son petit corps contre le sien en grognant, mais par merlin, à quoi pensait-elle ?  Le chemin de traverse était un danger. Le chemin de traverse n'était pas un endroit pour un enfant. Tu aurais voulu être là, tu aurais voulu courir pour sauver ton garçon. Sa voix, ses yeux bleus dansent encore dans ta mémoire, elle baissait les yeux. Elle a eu mal. Tu lui as fait mal. Tu es juste un con. Tu gâches tout.

«  'Pa ! Regaaaaarde. », il hurle, te brisant les tympans, riant aux éclats. Tes yeux scrutent l'énorme monstre jaune à la longueur impressionnante. «  A moi ! ». Il était clair que tu n'allais pas lui voler ce … truc. Les cookies, oui, mais pas monsieur Boa. Tu tombes sur une carte à l'intérieur de la boite. Echo. Tes vices te rattraperaient-ils donc toujours ? Il serait peut-être temps de faire la paix. Il serait peut-être de pardonner, de te faire pardonner. Tu déglutis. Tu crois bien que tu trembles.

~  ~

Une mauvaise et une stupide idée. Ton fils est blotti dans tes bras, endormi dans le serpent en peluche jaune. Tu n'aurais pas dû venir. Tu ne devrais pas t'accrocher ainsi à elle. Ce n'est qu'un caprice d'enfance, elle est ton caprice d'enfant. Cette mère que tu as longtemps cherché, qui t'a abandonné & qui aujourd'hui repose dans un cercueil qu'elle ne mérite pas. Tu aimes Echo comme celle qui aurait dû demeurer à sa place. Tu l'aimes à en faire tanguer des montagnes, à en faire valser des étoiles. Tu l'aimes comme un fils attaché à une mère. Tu hais vos disputes, piétine vos chagrins, tu as horreur de la détester, de sentir la colère, dure et dérangeante contre lui. Mais c'était une mauvaise idée. Tu ne pouvais pas apparaître & tout faire disparaître d'un coup de baguette magique. Tu ne pouvais assécher la sécheresse du désert de tes mots, tu ne pouvais consoler.

Tu serres ton prince. Tu voudrais avoir un peu de son courage, un peu de sa tendresse. Tu ne te vois plus à son âge, tu étais ombrageux, ton enfance avait déjà fini dans le cendrier de la folie de ta mère. Tu tangues légèrement sur tes pieds, hésite un instant, te perd un instant de trop dans le visage endormi de ton Asaël. Tu glisses un regard à droite, puis à gauche. La honte va te tuer. Tu prends une grande inspiration comme si elle pouvait te libérer de l'énormité qu'un Rosenthal allait faire. Pourquoi Echo ? Pourquoi tant de haine ? Dans un mouvement lent, mal assuré, tu décris une danse un peu pataude, embarrassé par la situation, geignant un « cupcake & dragons », puis un autre et encore un avant de voir le paradis s'ouvrir. Tu maintiens ton fils contre toi. Humilié, dévasté par un raz-de-marée de supplices, tu as l'air d'un idiot, mais ne l'es-tu pas ? Tu le roi des cons, après tout. Poudlard n'avait rien changé.

Pas après pas, tu te glisses dans la jolie boutique, peu à l'aise dans ce décor étrange. Toi qui n'est familier qu'avec un luxe capricieux ou la boue et la suer des terrains de quidditch. « Echo ? », souffles-tu d'une petite voix, intimidé, gêné, comme un enfant qui n'a rien à faire là. En vérité, tu n'as absolument rien à faire ici. Tu n'es plus le type guindé et froid, la rose de givre que ton père à montrer au monde, que le monde sorcier découvre dans l'éclat des matchs. « Echo ? », répètes-tu avec plus de force,  retrouvant un peu du masque qui te définit si bien. Masque de société, masque de maintient que tu n'arrivais plus à maîtriser, qui te glissait entre les doigts. Nom de dieu, pas avec elle, jamais avec elle, tu ne peux pas jouer à ce jeu là. Elle a vu tes failles les plus profondes, elle a apprivoisé des démons qui se taisent et crachent leur haine dans le tréfonds de tes entrailles. « Echo, par le cul de ce vieux schnock de Rosier, ramène tes fesses ! », râles-tu dans l'entrée, tu n'aimes pas attendre, tu n'as jamais aimé attendre. La patience n'était absolument pas ton fort qu'elle soit en amour ou en compétition. Sur tous les plans, tu exigeais tout, tout de suite.

Et là, tu la vois. Les cernes creusent sa peau claire, ses cheveux d'ébènes glissent dans son dos en une queue de cheval, le tablier caresse son épaisse robe. Tu te détends en la voyant. Mais tu devines, en silence, qu'elle ne dort pas beaucoup, qu'elle travaille trop. Pourquoi devait-elle tout subir en silence ? Pourquoi avait-elle la vie plus dure que toi ? Ton cœur se serre, crépite d'une haine envers toi-même. Tu n'as jamais rien fait pour atteindre les sommets, tu n'as jamais rien fait pour avoir de l'argent, tu n'as jamais manqué de rien. Alors pourquoi ne devrait-elle pas avoir la même chose ? Un soupire, tu t'avances vers elle. Tu as enfilé ton plus beau masque de glace. « Je vais te prendre tous les cupcake qu'il te reste. », souffles-tu soudainement. « On aime les cupcake. ». Tu mens, vous ne les aimiez pas, pas plus qu'autre chose, mais tu ne veux qu'elle manque de rien ta princesse aux yeux malheureux, à la douleur glacée. NJ allait sans doute te tuer. Tu sors ta bourse, lui tend. « Prends tout. ». Tu ne veux rien si ce n'est elle, son bonheur. Tu cales Asaël contre ta hanche, la tête du monstre en peluche s'échappant de tes bras. « Il l'aime beaucoup. ». Tu as la gorge nouée. Tu n'as pas l'habitude de parler de sentiments, de ces choses là. Au final c'est sans doute ironique. Mais à quoi bon mettre des mots sur ce que vous comprenez, à quoi bon sombrer ? « Il l'aime plus qu'il ne m'aime. », une pointe de jalousie meurt dans un sourire au fond de tes yeux. Tu l'aimes mais tu ne sais pas le dire. Tu ne sais pas parler d'amour. « Echo, pardonne-moi. ». Pardonne-moi d'être un con.
(c) AMIANTE

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Ēchṓ Laertiadis
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✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire au cœur brisé.
✣ METIER : stagiaire au ministère de la justice magique | vendeuse de cupcakes chez morgana's bakery.
✣ SCOLARITÉ : poufsouffle ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnière (au don endormi).
✣ EPOUVANTARD : son passé qui la rattrape.
✣ PATRONUS : un dragon.
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MessageSujet: Re: echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel.   echiel ± dis-lui que tu l'aimes, que tu regrettes ta manière d'être conflictuel. EmptyJeu 15 Mai - 2:12

Insensé, insensible, tu l'aimes
mais pourtant tu la fuis
Est-ce mes rides qui m'empêchent de lui sourire? Je veux pas rester en vie jusqu'à la voir mourir. Tes larmes piquent mes plaies, j'aimerais te contenter. A jamais je maudis ce jour où on t'enterre. Et même quand tout le monde est contre toi, elle reste ta meilleure amie. T'aimerais lui dire ce qu'elle représente pour toi, avant qu'elle ne perde la vie. Mais tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire. Et tu n'oses pas, tu n'oses pas, tu n'oses pas lui dire. CASTIEL ROSENTHAL & ECHO LAERTIADIS (chapitre un)




Fatiguée. Echo était en tout point fatiguée. Elle courait d'un coin à l'autre du magasin pour absolument tout ranger, ne désirant qu'une seule chose : rentrer chez elle. Elle pourrait alors retrouver ses colocataires et surtout, son lit. Elle ne prendrait même pas le temps de manger : elle avait bien trop besoin de s'allonger quelques instants. La brune partit dans l'arrière boutique pour commencer à magiquement parlant nettoyer les tables. Elle tentait de se rappeler si elle avait prévenu Cercei et Rohan du fait qu'elle rentrait tard ou si elle devait de nouveau leur envoyer un message quelconque. Soupirant, elle sursauta et manqua de faire tomber un bol de cookies en entendant quelqu'un crier dans l'autre salle, alors qu'elle se retournait avec appréhension en direction de ceelle-ci. La seule raison qui expliquait pourquoi la grecque ne paniquait pas était le fait qu'elle avait reconnu cette voix et qu'elle savait qui venait d'arriver. Essuyant timidement ses mains sur son tablier, elle revint en rougissant légérement vers Castiel, ses yeux regardant le sol avec une gêne évidente. Alors qu'elle arrive auprès de lui, elle sursaute de nouveau en entendant sa remarque, penchant légérement la tête sur le côté avec une gêne évident. « J-Je... Il n'en reste plus que p-pour les s-sans abris mais j-je... j'ai to-toujours une boîte prévue pour les t-triplés a-au cas où v-vous passeriez par l-là... » Elle dit, embêtée, persuadée qu'il va la détester encore plus à cause de cela. Disparissant quelques secondes, elle revient avec une jolie boîte enballée d'un beau ruban qu'elle dépose sur le comptoir avec douceur, alors qu'elle finit par écarquiller lentement ses yeux pâles. Beaucoup trop. Il y a vraiment beaucoup trop d'argent. Secouant rapidement la tête, elle ne prend pas la bourse tendue alors qu'elle finit par caresser timidement les cheveux du petit endormi, ne pouvant retenir le geste tendre qui lui ronge la main depuis son arrivée avec son père. Ils lui ont tellement manqué. « J-Je ne peux pas accepter. C-C'est un cadeau. M-Ma patronne m'a dit que je pouvais p-prendre des cupcakes p-pour moi a-alors j'en prends p-pour les triplés. E-Enfin je les fais p-pour eux... » Elle chuchote tout doucement, peut être même encore plus que d'habitude pour ne pas risquer de réveiller le petit qui dort comme un loir. Ses yeux s'accrochent tout naturellement à la peluche qu'elle a acheté avec le peu d'économie qu'elle avait et elle repense à Cercei, à son sourire et à sa compréhension quand elle lui a dit que finalement non, elles ne pourraient pas réparer le toit qui fuit ce mois-ci. Ce n'était pas grave Echo, ça nous fait une seconde douche comme ça – voilà ce qu'elle lui avait dit. Cercei était trop bonne avec elle, elle l'avait toujours été. « J-Je suis c-contente que ça l-lui plaise. » Elle dit timidement en se redressant pour affronter le regard de Castiel, ses mains revenant se poser avec timidité sur son propre tablier. Elle l'écoute avec appréhension, avec attention mais elle finit par secouer gentiment sa tête. Avec douceur – comme une mère – elle vint poser sa main sur l'avant-bras de l'ancien serpentard, douce et conciliante. Elle veut l'apaiser, lui faire comprendre qu'il a tort, que son fils l'aime bien plus qu'il ne le pense, bien plus qu'il ne le ressent. Elle le connaît son petit Asael, son petit prince sans don. Elle le connaît son fils au cœur d'or et au rire angélique. «N-Non. Il l'aime p-pour la même raison que je le lui ai acheté. I-Il me rappelait s-son père et s-sa mère. » Oui, cet énorme serpent avait rappelé à Echo les époux Rosenthal. Fort et important, presque protecteur dans sa taille, comme l'était un bon père, un père comme Castiel, il restait un reptile et avait donc une touche de NJ que personne ne pouvait nier. Echo avait toujours voulu offrir à Asael un doudou qui lui rappelait ses parents car elle sentait bien que comme ceux-ci étaient souvent occupé avec les deux autres triplés, Asael pouvait avoir besoin d'un petit quelque chose pour se sentir, lui aussi, protégé par ses parents – ce qui, à voir la manière dont Castiel s'était énervé quelques jours plus tôt, n'était pas à remettre en question. Elle sursauta de nouveau, se cogne contre le coin d'une table et elle commença tout doucement à masser sa hanche douloureuse, encore surprise de la remarque de Castiel. Elle ne comprenait pas vraiment. « P-Pourquoi t-tu t'excuses ? » Oui, pourquoi ? Pour Echo, le brun n'avait strictement rien à se faire pardonner et elle se demandait donc bien pourquoi il pensait le contraire. Pauvre petite soricère : elle continuait à se blâmer totalement de sa sortie avec Asael à Diagon Alley.
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