Donner cours à des élèves, une joie pour James, qui était maintenant professeur de Défense Contre les Forces du Mal depuis quelques temps. Les habitudes de professeur s’étaient installées et le jeune homme se demandait même s’il ne commençait pas à agir comme les personnes âgées qui restent ancrées dans leurs mœurs et qui ne veulent plus en bouger. Pour dire vrai, malgré les tensions qui pouvaient régner dans le monde magique à cette époque, le jeune professeur restait serein mais tout de même à la page et à l’affût d’une quelconque menace. Ayant connu des atrocités indescriptibles auparavant, il ne souhaitait pas que de mêmes évènements se reproduisent dans cette vie-là, même s’il se doutait très bien du fait que le calme et la tranquillité ne régnerait plus pour très longtemps dans le monde magique. Néanmoins, il laissait certains espérer que ces attaques terroristes dont ils entendaient parler n’étaient qu’éphémères. Car ce sentiment qu’est l’espoir maintenait la tête des individus hors de l’eau sombre et glaciale. Il était huit du matin lorsque James, quant à lui, ne sortit pas la tête hors de l’eau mais plutôt hors de sa couette. Il se considérait chanceux de commencer plus tard aujourd’hui étant donné qu’il n’avait pas eu l’opportunité de se coucher bien tôt la veille. Encore des élèves qui se promenaient dans les couloirs à des heures interdites, qui partaient à l’aventure et à l’encontre des règles imposées dans l’établissement. Bien qu’étant seulement professeur, James devait tout de même faire respecter les consignes diverses et variées du château. Autrefois, il aurait pu faire partie de ces groupes juste pour s’amuser et voir ce que cela faisait de se balader dans les couloirs sombres du château, mais maintenant, il préférait dormir. Et il aurait bien aimé trouvé la paix et la tranquillité rapidement. Malheureusement, il a dû remettre des gamins à leur place, soit dans les dortoirs. Et leur remonter les bretelles d’une manière tout à faire exquise dans les alentours de deux heures du matin. Un pauvre James ébouriffé et complètement à côté de la plaque, mais qui faisait tout de même froid dans le dos. Tout le monde le connaissait comme étant un bon professeur, mais aussi un bon garçon qui savait utiliser ses poings, bien qu’il n’ait jamais eu à frapper un élève. Sous peine d’être renvoyé, ce qu’il ne souhaitait pas pour le moins du monde. Seulement le fait de serrer rapidement les poings faisaient frissonner les plus jeunes qui étaient bien au courant de sa réputation et qui étaient un peu trouillards sur les bords.

Ce matin-là, James mis ses habits rapidement, se coiffa d’un coup de peigne nonchalant et s’en alla d’un pas décidé pour aller prendre le petit-déjeuner dans la grande salle. C’était le rendez-vous matinal à ne pas manquer, il aimait tellement prendre ce repas et disait que c’est ce qui lui permettait de tenir toute la journée. Il ne grignotait que quelques bricoles le midi et avalait tout ce qu’il pouvait le soir pour ne pas se réveiller dans la nuit et se balader illégalement dans les cuisines… bien qu’il l’ait déjà fait. Rarement, certes, mais tout de même ! Installé sur une chaise de la table des professeurs, James regarda ses collègues rapidement avec un bâillement, suivi d’un signe de la tête pour les saluer avec un petit sourire aux coins des lèvres. Il observait les quelques individus qui se trouvaient encore dans la grande salle. Beaucoup avait cette tête de personne fatiguée, les cernes bien soulignés sous les yeux et des bâillements répétitifs. Si ces élèves avaient cours avec lui juste après, James allait les réveiller comme il le fallait. Un bon cours de pratique ne faisait pas de mal et amusait bien plus les élèves que des cours théoriques. Puis, avec ce professeur, c’était assez drôle à voir. Lorsqu’il eut « terminé » ce qui semblait être une tarte vu qu’il laissa tout de même le bord croustillant dans son assiette, James se leva et traversa l’immense pièce avant d’en sortir. Il se passa une main dans les cheveux en soupirant puis se dirigea vers son bureau. Ah, son bureau. Un petit espace convivial où très peu de personnes avaient accès. C’était en quelque sorte son endroit rien qu’à lui. Il l’avait aménagé comme si c’était son appartement, bien que cela ne le fût pas absolument pas vu la petite taille. Et pour dire vrai, c’était le bazar. Ce fut la première chose qu’il vit lorsqu’il passa la porte. Son bureau vraiment très mal rangé, des feuilles par terre et des articles de journal qui traînaient par-ci par-là. Il lui restait une bonne heure et demie avant de devoir se diriger vers la salle de classe pour martyriser de pauvres élèves. Un temps raisonnable pour faire le rangement, même si personne ne rentrait dans son bureau et qu’il pouvait y faire ce qu’il voulait. Mais c’est quand il fut à moitié avachit sur le sol pour ramasser une pauvre feuille coincée sous son étagère, que la porte s’ouvrit. Et dans une position étrange, il tourna la tête vers l’entrée, d’un air un peu gêné, afin de voir qui se permettait de le déranger…

Two sides of the same coin

❝I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff. JAMELIA, chapitre I❞

Poudlard. Cela était définitivement très étrange pour Cordélia de revenir ici. Elle avait quitté l'école il y a de cela cinq ans et elle ne pensait pas une seule seconde qu'elle aurait à remettre ses pieds dans le bâtiment avant un bon bout de temps. Mais lorsqu'elle avait appris que James était devenu professeur, cela lui avait semblé comme une évidence de le rejoindre sur place. Elle n'était pas étonnée du choix du jeune homme et trouvait que ce métier lui allait comme un gant. Et les élèves devraient se sentir honorer de l'avoir comme mentor : après tout, n'avait-il pas été le grand Ezekiel Morgenstern dans le passé ? C'était sur cette pensée un brin amusante qu'elle s'était tranquillement infiltrée dans l'école ce jour là, en passant par un des passages secrets dont seuls les membres des Dark Phenix avaient connaissance. Elle fut quelque peu boudeuse de voir que personne ne l'empêcha de parvenir dans l'enceinte du bâtiment et elle se promit de tirer les oreilles de l'ancien Gryffondor à ce sujet. James devenait laxiste et ce n'était pas une bonne chose. Tranquillement, elle se mit à marcher dans les couloirs du château, attirant chuchotements et regards intrigués sur son passage. Veste en cuir et pantalon noir, il était vrai que la rouquin ne passait pas inaperçue dans sa tenue d'Auror et que beaucoup devaient se demander ce qu'elle pouvait bien faire ici. Elle ne put s'empêcher de ricaner à la pensée que le directeur allait peut être entendre parler de son arrivée et comprendre qu'elle était enfin de retour. Entre la Swan et lui, les choses n'avaient jamais bien fonctionné et elles n'étaient pas prêtes à s'améliorer. Mais la belle sorcière n'était as là aujourd'hui pour lui – du moins, pas encore. C'est d'un pas léger que la jeune fille se rendit en direction du bureau de son meilleur ami, bien décidé à lui faire une surprise. James n'était pas encore au courant de son retour mais elle était persuadée qu'il faisait partie de ceux et celles qui n'avaient jamais cherché à l'enterrer. Elle le connaissait bien, son James. Et lui aussi, il la connaissait. Il devait se douter qu'elle n'aurait pas pu mourir, juste comme ça. Pas elle. Lorsqu'elle fut arrivée à destination, elle ne prit pas la peine de taper – l'avait-elle seulement fait un jour ? - et elle ouvrit grand la porte pour tomber sur la vision la plus drôle à laquelle elle n'avait jamais pu assister de la part de son camarade. Ricanant gentiment en le regardant, elle s'appuya un petit moment contre la porte qu'elle avait refermé derrière elle en le regardant de haut en bas. « Ne t'arrête pas surtout, la vue est on ne peut plus agréable. » Taquine, elle finit par se rapprocher rapidement de lui pour lui donner une petite claque sur le fessier avant de l'aider à se relever pour venir le serrer étroitement dans ses bras. Si beaucoup prenait Cordélia pour la reine des glaces, celle-ci pouvait se montrer tout particulièrement tactile quand il s'agissait de montrer son affection à ses amis les plus proches. Et Merlin seul savait à quel point le brun pouvait compter pour elle. Certes, ils n'avaient rien en commun et ils auraient pu se détester pour cela. Mais c'était tout le contraire. Cordélia adorait littéralement le Maslyn et ce sentiment n'était pas près de changer. « Je suis rentrée... » Elle lui sourit avec un air complice alors que gentiment, elle se détachait légèrement de leur étreinte pour le regarder dans les yeux. Il avait bien vieilli James. Il ressemblait de plus en plus à Ezekiel et elle se demandait sincèrement comment les historiens n'avaient pas pu au niveau des physiques faire le rapprochement entre les deux. Venant caresser sa joue avec toute la tendresse du monde, elle finit par se mettre à lui tirer l'oreille, comme une mère grondant son enfant. « Et je suis mécontente, Jamesie ! J'ai pu m'infiltrer ici sans le moindre souci ! Comment ça se fait, hein ? Et si j'avais été un membre de obligation. En parlant de ses  connards, pourquoi tu n'as pas continué les dard phenix, hein ? Va falloir se remettre au boulot ! » Continuant de le gronder, elle finit par le relâcher en laissant ses mains venir se reposer sur ses propres hanches, alors qu'elle faisait rapidement un tour de la pièce de ses yeux d'émeraudes. Alors qu'une petite moue boudeuse naissait sur ses lèvres carmins, elle glissa de nouveau un regard dans la direction du garçon à ses côtés, venant appuyer du bout de ses doigts sur son ventre. « Et tu es toujours aussi bordélique. » Taquine, une légère lueur brillait dans le fond de ses yeux clairs alors que sortant sa baguette, elle rangeait absolument tout autour d'eux d'un simple petit mouvement du poignet. Ils n'avaient pas beaucoup de temps et un espace propre et organisé aidait toujours à la réflexion. Se tournant finalement avec plus de sérieux vers son partenaire de toujours, elle vint poser une de ses mains sur son bras qu'elle pressa tout doucement « Il faut qu'on parle. » Oui, ils devaient parler. Ils devaient parler du futur, de la guerre et des décisions qu'ils devaient prendre. Ils devaient de nouveau se comporter comme des leaders et des magiciens hors pair de l'ombre pour protéger la population. C'était leur devoir. Leur mission. 

S’il avait su qu’il allait avoir la visite d’une vieille amie, James aurait pris les choses en main bien avant au lieu de se tortiller sur le sol devant la jeune femme qui venait de rentrer. L’endroit n’était même pas présentable, mais qu’importe. Après tout, Cordélia connaissait bien James et sa nature bordélique. Rien n’avait changé, et il n’était pas prêt à prendre de bonnes résolutions concernant certaines tâches ménagères alors que le monde magique pouvait flancher à tout moment. La jeune femme s’approcha de James, l’aida à se relever et le prit dans ses bras. Il était rare de voir Cordélia aussi affectueuse. Du moins, c’est ce que pensaient les autres individus. Les personnes qui ne la connaissaient que de nom, et qui n’avaient pas appris à la connaître, soit parce qu’ils ne le souhaitaient pas, soit parce qu’elle ne le voulait pas. Alors qu’elle semblait si gentille en cet instant, Cordélia reprit ses esprits et attrapa l’oreille de James gentiment, qui le fit sortir de ce moment de douceur et d’affection. Il fronça légèrement les sourcils avec un demi-sourire sur les lèvres face à cette action, et ne put s’empêcher de lâcher un petit rire lorsqu’il entendit ce qu’elle avait à dire. Les Dark Phenix… C’est vrai qu’il n’avait pas continué ce projet. Il était seulement devenu un professeur qui s’occupait des élèves en tous genres mais qui ne faisait pas spécialement plus que ce qu’il fallait. Il était rouillé le pauvre vieux. « Tu ne sais pas ce que c’est d’être professeur, hein… C’est horrible, tous ces gosses qui ne savent pas se tenir. De mon temps, on était beaucoup plus sage ! » De son temps… Quand il était Ezekiel, évidemment. Les comportements, les attitudes, les mœurs, avaient énormément évolué depuis quatre siècles. Certaines étaient avantageuses, d’autres ne l’étaient absolument pas. Enfin, il était difficile de comparer deux époques différentes sachant que dans l’une, la guerre a été grandement présente et marquée sur tous les territoires magiques du sol européen. La vie semblait plus facile pour James, que pour Ezekiel. Cependant, James n’était pas à l’abri de voir une nouvelle guerre éclater. A croire que la malchance allait le suivre jusqu’à sa mort, et qu’il allait devoir subir une deuxième catastrophe. Rien que d’y penser, il se disait qu’il n’avait vraiment pas eu de chance de renaître pour revivre, peut-être, la même histoire. « Il faut qu'on parle. »  Parler pour trouver des solutions. Des solutions pour quoi ? Pour un futur désastre, évidemment. James ne souhaitait pas que l’histoire se répète encore une fois, mais seul, il ne pouvait rien y faire, à part subir. Encore et encore. Cordélia et le professeur avaient besoin de renforts s’ils souhaitaient faire quelque chose, agir. Parler, c’est bien beau, mais quand les actions ne suivent pas, c’est légèrement inutile. Alors qu’elle venait de lui presser doucement le bras en lui disant cela avec un air quelque peu grave, James soupira légèrement et s’installa sur la chaise derrière son bureau. Il s’adossa à celle-ci et croisa les bras, affichant un air penseur sur son visage fatigué. Il reporta son regard sur la jeune femme, et prit cet air sérieux qu’il avait lorsque la situation s’y prêtait. « Tu as de quelconques informations… ? Qui pourrait nous aider à ce niveau-là. Déjà, c’est vrai qu’il faudrait renforcer la sécurité de Poudlard. Mais petit à petit, ou alors, sans que personne ne le remarque vraiment. Sinon, ça va attirer les plus suspicieux, et le but n’est pas de semer un semblant de panique dans l’école. » Il regarda par la fenêtre qui donnait une vue magnifique sur le parc de l'établissement. « Et on doit faire en sorte de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'auparavant. »

Two sides of the same coin

❝I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff. JAMELIA, chapitre I❞

Si Sofia était vraiment proche d'Ezekiel, Cordélia, elle, adorait littéralement James. Ils n'avaient pourtant pas grand chose en commun mais elle savait qu'elle pouvait lui faire aveuglément confiance sur absolument tout. Non pas juste à cause de son passé, mais aussi car il avait su avec les années lui prouver sa valeur. Le fait qu'il ne la pense pas foncièrement diabolique avait également joué et elle devait admettre que même si elle ne l'avait jamais dit de vive voix, elle avait énormément apprécié le fait qu'il ait eu suffisamment confiance en elle pour croire qu'elle n'était pas et n'avait jamais été du côté de Durmstrang. Le jeune homme était devenu avec le temps une partie importante – capitale même – de son existence et Merlin qu'il lui avait manqué ces dernières années. Inutile de le retrouver dans une position aussi comique avait fait naître un sourire amusé et presque tendre sur ses lèvres carmins. Elle ne put d'ailleurs que rire à sa remarque, roulant des yeux alors qu'elle venait lui pincer la joue comme une mère l'aurait fait avec son enfant alors qu'elle le grondait presque avec douceur. Il était adorable mais sur ce coup là, il était un peu de mauvaise foi. Et elle comptait bien le lui rappeler. « Pas à moi, Maslyn. On passait toutes nos nuits hors de nos lits et on n'était pas forcément les élèves les plus sages du château. Je pensais qu'avec toutes nos combines, tu serais capable de gérer un petit troupeau d'innocents petits enfants. Mais visiblement, j'avais tooooort. » Elle dit, taquine, en exagérant volontairement sur le dernier mot pour l'embêter un peu plus. Elle n'était pas tellement étonnée du fait que le brun soit devenu professeur et que ce crétin de Melwyn l'ait accepté – probablement les bras grands ouverts – dans son équipe. James avait un don pour l'enseignement et il avait réussi à enseigner énormément de choses à leurs recrues des dark phoenix – et visiblement, il avait pris goût à cela. Il aurait pu en faire des choses, James. Il aurait pu devenir un puissant Auror ou même conquérir tout le ministère, mais non. Et ça, c'était une chose qu'elle aimait chez lui. Il n'avait pas besoin des lauriers, des honneurs pour être confiant et bien dans sa peau. Il faisait ce qu'il aimait et c'était tout ce qui comptait pour lui. Ça, et bien sûr, le bien être de toute la communauté magique. Voilà pourquoi elle alla directement au vif du sujet avec lui, considérant qu'ils n'avaient pas de temps à perdre. Alors qu'il s'assoit sur une chaise, elle vient s’asseoir sur son bureau en croisant tranquillement ses jambes en ne le quittant pas des yeux alors qu'elle finit lentement par soupirer, passant sa main dans ses cheveux roux alors qu'elle l'écoute attentivement avant de lui répondre. « Des informations ? Tu n'as pas idée – je n'ai pas chaumé ces cinq dernières années et inutile de te dire que les choses ne vont pas être faciles. Cependant, on pourra toujours compter sur mon père et rassembler les membres des Dark Phoenix. A commencer par Daegan, Moïra et Mateus. Je m'occuperai de la première moi-même. Quand à la sécurité de Poudlard, j'en fais mon affaire. J'irai voir ce crétin de Melwyn. On va passer par les fondations du château – je suis sûre que les fondateurs ont du laisser quelque chose. » James n'ignorait pas l'aversion qu'elle pouvait ressentir pour le directeur de Poudlard, ce héros, et il ne devait pas être étonné de l'entendre parler de la sorte au sujet de son patron. Prenant un petit rappeltout qui traînait sur le bureau, elle commença à le faire tourner rapidement entre ses doigts agiles alors qu'elle semblait un peu plus pensive qu'auparavant « Je sais. » Elle dit juste, alors qu'elle finit par reposer l'objet précieux derrière elle, se penchant pour venir effleurer du bout des doigts la joue de son ami de toujours avec un visage presque mélancolique mais également un peu tendre. « Je sais. » Elle répéta tout doucement avant de retirer sa main en se relevant et en s'étirant, finissant par se rapprocher de la fenêtre pour s'y accouder et regarder à l'extérieur. Ils avaient beaucoup de pain sur la planche. Cela n’allait pas être des jours faciles pour eux.