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 (castiel) ⊹ shadows never die

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(castiel) ⊹ shadows never die Vide
MessageSujet: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 20:45


castiel artur rosenthal
«  LA PLUPART DES ROSENTHAL SONT À MOITIÉ FOUS, LES AUTRES SONT BIEN PIRE »
ADRIEL ROSENTHAL     Sang-pur  Faisait parti des Sombres Loups pendant la guerre, donc de la maison Fentørstig, officiant pour Igor Hristov  Très bon élément, il était surnommé « Nightingale », soit le Rossignol car il « chantait » la mort de ses victimes  Aimait le sang & les combats, la violence aussi   Empathe de renom, complètement fasciné par les pulsions les plus extrême, il aimait y pousser ses victimes   Son empathie était brutal, c'est-à-dire qu'on le sentait se glisser dans les sentiments & trifouiller, c'était même une torture horrible  Avait deux frères aînés dont l'un est Franz Rosenthal  S'est placé du côté de Durmstrang suite à la destruction de son école , Beauxbatons  S'est marié à une femme du nom d'Adaliz, dans le plus grand des secrets,  qu'il a passionnément aimé  L'a mise à l'abri à cause de sa famille mais aussi de sa jalousie & de sa possessivité, ne supportait pas que d'autres hommes l'approchent  Décédé avant la fin de la guerre  Était connu comme un véritable boucher & un soldat très doué  A fait pas mal de victime  Les histoires l'ont oubliés, lui préférant son chef Igor.  On lui préfère sa tragique histoire d'amour avec Athalie  Les Weiss ont été balayés de l'histoire en faveur des Rosenthal qui ont largement profité de la guerre pour s'enrichir & étendre leur sphère de pouvoir.   Était moins con que le suggère l'histoire, ce n'était pas qu'une brute épaisse en quête de sang & de violence, mais ça a été balayé.

CASTIEL ROSENTHAL     Sang-pur Écossais Vingt-deux ans Ex-Serpentard Possible héritier d'Eleazar Rosenthal, est en compétition avec ses frères pour désigner qui lui succédera.   A épousé NJ Weiss juste après leur ASPICS Est le père de triplés, Eliezer Judikaël, Eden Arienor Violéta & Asaël Elijah Rosenthal   Est d'une froideur apparente alors qu'en réalité c'est un volcan  ; Gère encore mal son empathie  Torturé par les sentiments des autres, mais surtout par lui-même  ; Excessif dans ses réactions, ça a toujours été tout ou rien pour lui  A peur de sombrer dans la folie.  A parfois l'impression de perdre le contrôle  Est attiré par les sentiments excessifs même si il a également tendance à les fuir  Né un 11 Septembre.  Est riche à en crever D'une violence rare, il ne jure que par sa batte quand on touche à sa famille ou à sa femme.   Très mauvais en théorie mais bon en pratique   A toujours privilégié son cynisme et son manque de tact à sa baguette A besoin d'espace & d'air ou se sent étouffé     Porte une chevalière en or frappé du R familiale sur fond d'une rose     N'est bien que sur un balais  Tient mal l'alcool Franc & cynique à l’excès, on ne comprend pas sa popularité     Fume trop & pour n'importe quoi    Est fasciné & attiré par les sentiments excessifs, cherchent à les provoquer     Sait pourtant qu'ils sont très dangereux pour sa stabilité émotionnelle    Est un bon duelliste car il a une envie farouche de survivre     Préfère les blondes, mais surtout sa blonde.    Est très loin d'être le con qu'on dit, même si on pense qu'il l'est.   A du mal a croire en son bonheur  A peur qu'NJ trouve mieux Est extrêmement possessif et jaloux  Ne supporterait pas de perdre NJ une seconde fois  Se souvient distinctement d'Adriel   Est très dangereux   Aime sa famille à l'infini Est batteur dans l'équipe d'Angleterre..
« On susurre que sur l'île, loin des regards, protégé par mille mots magiques prononcés par un père des roses à l'agonie, le corps de la reine des neiges se retrouva piégé dans la glace. Ses bras repliés sur son ventre pour ne jamais, jamais, oublié qu'en son sein est mort l'un des nôtres & en elle a vécu & a pris fin l'histoire du cobra de sang & de son rossignol pourpre. Dans son linceul sanglant, déchiré par la fureur de son père, condamné par amour, elle a soufflé qu'elle hanterait la terre, les mers & les vents pour revenir trouvé une dernière fois son aimé chantant les morts  & les batailles qui ont faits sa mémoire. Mais ...». La bourrasque avait volé dans tes cheveux & tu suivais ta grand-mère d'un pas triste pour cette vieille folle qui débitait les même légendes depuis tes trois ans. « Ce sont des inepties, mamie. », siffle-tu, pas assez fort pour que ses mots atteignent ses oreilles, mais assez pour qu'elle tourne la tête, interrogeant de ses prunelles bleutés les tiennes qui se taisent dans des illusions que tu n'ose briser. Tu sais quel est le prix d'un songe perdu, & tu ne le souhaite à personne, même pas à ta grand-mère et sa détestable fascination pour vos vieux contes familiaux. Pour toi ce n'était que de la poussière qu'on agitait en vain. Même si tu avouais que cela te plaisait. Propulsé en enfance, sans passer par le moindre subterfuge, tu te souvenais du froissement des pages quand elles tournaient, de leur couleur délicieuse, de ton imagination qui galopait bien trop, te pensant Franz Rosenthal qui fut plus malin que ses frères ou bien Ezekiel Morgenstern abattant l'homme de fer. Tu t'es pensé mille vies, milles histoires différentes mais toutes auréolées de gloire, dédaignant l'oubli, murmurant des contes fabuleux, refusant le camp des vaincus. Et tu frissonnais du sort terrible de Gabriel Peverell, tu avais peur d'Igor Hristov. Ce n'était que des fabulations de vieilles femmes, rien n'était  réel, c'était ce que tu t'étais soufflé toutes ses années. Il ne pouvait en être autrement.

Mais ta grand-mère était de ses obstinées qui tenait à te montrer l'étendue de ta bêtise. C'est ainsi que le vent te giflait les cheveux, venant déposer milles éclats de glace entre les mèches devenus rebelles. Elle ne cessait de parler de cette légende d'amants maudits aux odeurs un peu trop tragiques. Cette histoire te donnait de l’urticaire tellement elle était cliché, sans doute trop facile aussi. Et ce nightingale ne t'exprimait qu'un rictus méprisant. Il était à l'image de son nom, petit, fragile & ne savait que chanter. Il ne t'inspirait qu'un profond dégoût, une maladresse de parcours. Sans doute, était-ce ce cobra de sang qui le protégeait & non l'inverse. Ce n'était qu'un lâche & un cœur tendre. Personne ne se battait pour une femme. Personne ne cherchait l'amour aussi fort. Surtout pas toi.

Pourtant sur cette île, l'eau t'attirait, te susurrait des mots enivrants, que ce serait bien de s'allonger une éternité & de ne plus jamais revenir, de ne plus se battre. Car il n'y avait plus rien pour lequel se battre. Personne ne t'attendait. Après tout, même NJ t'avait oublié. Il suffisait juste de s'oublier & de se laisser aller. Nightingale l'avait fait. Et il te semblait voir l'ombre de son corps flotter sur les flots, le lent balancement des vagues le transportant, les oiseaux n'allaient pas tarder à le dévorer. Dans ta mémoire, il n'avait rien des combattants que ton enfance aimait. Mais tu sais, tu le sens, il chantait la mort, l'apportant dans ses bras, d'un sort, d'une pression émotionnelle. Il était craint car d'un mot, d'un geste, il vous paralysait, il vous torturait, prenant en otage le reflet de votre âme. Et derrière tes yeux clos, tu savais qu'il aimait ses petits jeux mauvais, qu'il se plaisait à jouer, à foutre le bordel. Il aimait tuer lentement, dans une folie monstrueuse. Ses victimes ne s'éveillaient jamais & leurs cris transperçaient l'âme des vivants. Ce n'était pas un homme. C'était le chanteur de la mort, le siffleur de la paralysie & il est tombé amoureux. Fatale erreur.  Les cendres de sa passion court sur ta langue & tu contemple l'horizon. Non définitivement, tu ne serais jamais nightingale. Ou bien es-tu déjà lui? Un sourire dévore tes lippes.
CASTIEL,  SEIZE ANS, AVANT L'EVEIL
comment ça se passe niveau taff, t'es content de ce que tu fais ? « C'est ton rêve depuis tout gamin. Respirer l'air chaud, sentir le bois entre tes jambes, glisser le long du vent, tu as toujours crevé d'envie de faire sa toute ta vie. Tu es tombé amoureux de ce sport qui te déconnectait de tout et des autres alors tu as volé vers cette chance. Doué d'une force brutale, tu es connu pour envoyer des véritables boulets de canon sur les autres. Rapide et agile, tu as en toi toute la puissance qu'on peut avoir. Tu as réalisé ton rêve comment ne pas être satisfait de cet fin ? » et ta famille t'as le temps de la voir, ils te manquent pas trop? « Ta famille ou sans doute l'une des plus belles réussites de ta vie. Tu les vois chaque jour et tu prends soin de tes bébés. Ils ne quittent jamais ni leur mère, ni toi. Vous n'avez de cesse de les emmener soit dans un voyage de ta belle, soit à un de tes entraînements. Souvent à la maison, tu es un véritable Papa poule qui s'occupe de ses garnements. Mais toi & elle, vous savez qu'il est hors de question de les laisser seuls. » et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? « L'empathie ne te permet pas réellement de surprise. Les gens sont donc pour toi sans saveurs et sans goûts. Il y a bien la jolie Echo qui a une place particulière auprès de toi.  Mais elle a une valeur sentimentale, elle est ta mère d'une certaine manière, elle a su prendre soin de vous quand NJ était plus bas que terre. Sinon, les amis ne sont pas vraiment présents autour de toi. Tu es un garçon solitaire, un prince du haut de sa tour d'ivoire. » allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? «  Tu es amoureux fou d'une seule et unique personne : NJ. Ta fiancée, ta femme. Aujourd'hui encore le monde magique se demande comment votre mariage tient, pourquoi vous n'avez pas tuer vos enfants. Tu ris. Toi, tu sais que tu n'attendais qu'elle. Tu sais qu'elle est celle qui t'a stabilisé, rangé, que maintenant, il n'y a plus qu'elle. Tu ne vois qu'elle et seulement elle. Tu as totalement sombré dans ses yeux par amour. » d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? «  Une odeur d'herbe, de citron & une odeur indescriptible qui le ramène à elle, mais ça il ne l'avouera jamais. » j'y pense d'ailleurs, t'es allé où à l'école et c'était comment? «  Les fils Rosenthal ont tendance à soit aller à Durmstrang, soit à Poudlard. Tu as été dans cette dernière,à Serpentard. Tu y as trouvé la paix, la gloire et la douleur. Taillé dans la foule sentimentale, tu as cru tout voir s'effondrer autour de toi, comprendre l'ampleur de ta douleur, comprendre l'ampleur de la folie qui pourrait te terrasser. Néanmoins, toutes ses souffrances, toutes ses douleurs en valaient la peine. Tu y as rencontré NJ, ta NJ. Tu y as retrouvé Echo. » t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? «  Vous pensez vraiment qu'on a le temps de glander avec trois gosses et le quidditch ? » hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? «  Nous avons fusionnés, nous ne sommes plus qu'un. Cette question est donc stupide. »
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Castiel Rosenthal le Mar 6 Mai - 16:28, édité 7 fois
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(castiel) ⊹ shadows never die Vide
MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 20:45


un rossignol tomba amoureux d'un cobra
toi et moi, on se tuera.
Tu étais tombé à genoux, lourd de ton amure, le cliquetis des armes contre toi se faisant violent. Elle était là, là où tu l'avais déposé, comme une reine, comme une princesse, ta princesse. Étendue sur le marbre froid, elle hoquète, elle se meurt et tu le sens jusqu'aux tréfonds de ton âme. « Non, non, non ! », les larmes roulent, elle souffre tant et tout se crevasse en toi. Tu ne veux pas la permettre de te laisser seul. Tu avais tant donné dans cette ultime bataille. Pour elle, pour toi, pour votre bonheur, tu espérais fuir avec elle à la fin de l'affrontement. Tu l'avais même agrippé par la taille pour la tirer de cet enfer. Tu t'en étais fait le serment. Elle vivrait avec toi, pour une éternité. Un souffle, tu la frôles. Elle est déjà gelée et tu en crèves. Toi l'allemand qui a vu Beauxbatons s'effondrer. Toi le Rossignol Pourpre, l'envoyé de la mort, te voilà réduit à n'être que ruine. « Adaliz, ne me laisse pas », un murmure qu'elle n'entend pas. Un murmure déjà oublié.

Jouer des apparences, ne pas parler de ton empathie. Tu as déjoué l'évidence. Tu n'étais qu'un enfant quand cette guerre folle a sonné, tu n'étais qu'une petite chose jetée sur les rives de quelque chose que tu ne pouvais pas comprendre, que tu avais dû apprendre. Tu as gravi les échelons marche après marche, années après années, devenant le bras droit d'Igor, une ombre patiente et fidèle, un guerrier émérite, un duelliste rare qui paralysait d'un regard ses adversaires. Empathe, tu étais devenu un animal avide de sang, avide des pulsions les plus extrêmes de la guerre, tu avais sombré à bras le corps dans les ténèbres, ronronnant des fins funestes à tes ennemis. Précieux, tu étais précieux mais pas indispensable. La guerre avait ramené le pire en toi. Avaleur de peur de tes camarades, tu leur donnais la force de mourir sans peur, la force de combattre. Tu étais brillant, mais tu menaçais de sombrer dans la folie. Mais elle était là, elle, dans toute sa beauté, sa cape rouge sang de ses ennemis battant le vent. Tu l'aime à en perdre le nord, à ne désirer une paix que pour, enfin, vous reposer, oublier pour toucher enfin un maigre et petit bonheur jeté au vent. Tu veux des enfants, des tonnes d'enfants d'elle. Tu te voyais déjà l'emmener loin. Mais elle repose, froide, muette, terrassé par les doloris. On te l'enlève. On te l'arrache.

« Je t’aime.. » , toi aussi, tu l'aimes, trop fort, à t'en damner. Tu l'aimes de ce cœur qui ne peut supporter son absence. Tu touches son beau visage. Elle est si froide, tellement froide, ton bel amour, ton tendre amour. Tu l'aimes mal, tout est de ta faute. Tout est toujours de ta faute. Les épaules secoués, tu ne retiens pas ton chagrin, laissant une larme tombée sur ses lèvres. Tu ne veux pas vivre sans elle. Ton chagrin est immense, ne semble pas avoir de limite, de raison, il roule, déroule et coule. « Pardon.. » , elle n'a rien à se faire pardonner. C'est toi, et toi seul, qui a échoué à la protéger, elle et cette vie qui grandissait dans son ventre. Tu l'as senti, tu en étais heureux mais aujourd'hui tout fuit sous tes yeux. Et elle part sans que tu puisses la retenir. Alors il faut partir.

Les eaux s'ouvrent glacées et noires. Un frisson. Tu plonges pour ne plus jamais revenir. La mort est lente, douloureuse mais tu veux juste la retrouver. Qui peut te juger d'avoir tout sacrifié pour elle ?


Dernière édition par Castiel Rosenthal le Mar 6 Mai - 14:26, édité 12 fois
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(castiel) ⊹ shadows never die Vide
MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 20:45


en vice je suis très loin d'être novice
les histoires sont toujours les mêmes.


«  Joue mon ange, joue », sa voix douce, délicate, cristalline résonne dans ta tête, en millier d'éclat, en millier de promesses d'une tendresse infinie & d'une innocence volée. Sa chevelure de feu caresse ses épaules, sa bouche carmin s'étire & fait remonter deux pommettes pâles saupoudrées d'élégantes taches de rousseur, ses deux pupilles sont floutés, comme si un écran de fumée s'était posée sur ses deux yeux & qu'il n'était pas envisageable d'en deviner la couleur. L'image se brouille & pourtant, nulle crainte, nulle horreur, juste une sensation de curieuse sécurité.  Un geste de la main qui t'encourage,  ton cœur explose, éparpillé par des sensations qui te dépassent & creusent des crevasses sans fond où règne l'ombre d'un fantasme déjà disparu, oublié, condamné à une errance. Et dans une obéissance aveugle, tu capture l'élégant bout de bois qui ripent sur tes doigts frigorifiés venant te cingler de douloureuses entailles, mais pourtant le charme de l'instant t'empêche de pleurer & de lâcher l'archer. Tu n'as pas mal car elle est là. Tu n'as pas peur car elle te l'a promis. Et dans un mouvement souple, l'amour d'une vie se porte à ton cou, le sang rouge de l'objet caresse ta gorge pâle comme une lame dans la nuit noire s'enfoncerait dans sa victime. Tu es la victime des envies de cette femme au regard inconnu, de ses envies délirantes, de ta mémoire qui refuse de se souvenir. Et pourtant, l'archer glisse. Caresse maladroite qui fait hurler de douleur l'instrument. Une moue déforme tes traits. Un frisson roule. Tu échoue. Maman ne va pas être contente.

Une goutte de sueur glisse le long de tes trempes. Tu vas la décevoir. Elle va te haïr, te détester, en préférer un autre. Un autre de tes frères. Plus talentueux. Plus lumineux, crevant l’atmosphère de toute une expérience que tu ne possède pas. Et ça te bouffe de ne pas être le meilleur, ça te tue d'être un autre de ses fils. Tu voudrais être le seul & l'unique.  Pas noyé au milieu de la masse, pas enseveli sous le poids écrasant & insoutenable de tes aînés, tu voudrais être toi, être l'ange que cette étrange créature rousse chante dans ce prénom biblique. Tu voudrais tant la rendre fier, qu'elle n'aime que toi. Et le souffle te manque, la peur te terrasse, le chagrin creuse son siège. « Je n'y arrive pas. ». Voilà, tu jette l'éponge. Tu t'avoue faible. Tu rends les armes. Tu n'y arrive pas. Et comme Arthur, le roi avant toi, tu t'effondre. Comme l'ange que tu n'es pas, tu chute.  Un rictus glace ses lèvres. Elle se fige, statut de glace, statut de cruauté. Ton petit être geint. Maman n'est plus vraiment maman. Maman est ce monstre terrible, angoissant qui déchire ton être. De ses doigts crochus, elle s'empare de tes sentiments, d'un geste rageur, tu ploie sous une douleur qui est loin d'être imaginaire. Elle te méprise par ses griffes qui s'enfoncent. Elle te tue. Et tu pleure. Ton chagrin explose en mille éclat. Ta peur s'enlise en toi, s'écrasant sur les récifs d'une raison anéantie. Tu as beau planter tes ongles dans le joli parquet, supplier, hurler, elle reste froide, sourde à tes douleurs, caressant de sa bouche écarlate la tasse de thé. L'art de te faire souffrir sans te toucher, l'art de te réduire en miette en une ultime explosion, voilà la belle empathie de ta mère, voilà son pouvoir qui se fait attentat de ton âme, se jetant comme un avion en plein vol contre toi. Mais déjà, la douleur s'évanouit, maman n'est plus vraiment maman, t'a-t-on dit. Maman fait mal. Et toi, tu n'as plus de maman.

~ ~

Tes cheveux bruns tombent sur tes yeux vides. Il t'a tué. Blotti contre la pierre froide, tu déglutis, l'amertume des sentiments, te lèchent, te dévorent.   Tu geins, tout explose autour de toi. Lui, surtout. Avec force, avec brutalité. Il te fait déraper, perdre le nord, l'esprit, le contrôle dans une odeur de souffre et de fumées immondes. Il y a la peur sous tes doigts tremblants. Il y a l'horreur dans tes yeux. Courbé en deux, les yeux rivés vers ses chaussures luxueuses, tu contemples le cuir soigneusement lustré. Ton père a toujours eu du goût du haut du poids de sa puissance, du haut de son étrange sagesse. Il observe, froid, stoïque, l'enfant déchiré que tu es. Tu ne veux pas voir ses yeux. « Tu ne dois pas pleurer, Castiel. », tranche-t-il d'une voix que tu sais faussement douce, faussement affective. Il te déteste. Tu geins, halète, tu veux juste lui échapper. Pressant tes mains sur tes oreilles, tu as la trouille tenace, comme une vieille amante déchue, elle s'emmêle, se lie à toi, te suce tout ce que tu as. L'empathie te dévore. L'empathie t'enlace et te déchire de ses crocs acérés. Sacrifié sur l'autel d'une histoire ancienne, tu es né empathe, tu es né dans les affres d'une puissance qui te dépasse, d'une puissance qui pourrait te rendre fou.  Tu es faible, tu l'as toujours été. Ta mère plane encore comme un mauvais souvenir. Ta mère te tue aussi. Et les larmes roulent, salés, lente, brûlants tout sur leur passage. « Castiel ? », souffle ton père, tu sens une inquiétude se dessiner dans sa voix. La belle ironie, il te torture, te brise pour soi-disant t'enseigner votre don ancestrale et il s'inquiète. Tu as un rire jaune, désespéré, du haut de tes six petites années.   Tu as grandi trop vite, beaucoup trop vite, pulvérisé par la folie de l'empathie, la folie des tiens. « Il est trop tard, père. », murmures-tu d'une voix qui ne colle pas avec ses mots. L'enfance semble s’être brisée. Ou bien est-ce cet autre qui s'étire dans l'ombre à demi-mots ? Est-ce cet oiseau mort ? Trop tard, tu t'évanouis sous un énième assaut émotionnel de ton père. Trop tard, l’inconscience te happe et te dévore. Mais Il est là, Il veille. Il est porteur d'une lueur dans un monde de ténèbres. « N’ai pas peur. Je suis là. ».

~ ~

« Mon fils est mort. », souffle la voix de la rousse. Elle arrose une plante avec froideur. La main dans celle de ton père, tu observes celle qui t'a engendré. Ses cheveux ont poussés, mais tu perçois sa folie. Tu n'existes plus. A-t-elle même un souvenir de toi ? « Cesse de m'amener ce garçon, Eleazar. Cesse de m'enfermer. », gronde-t-elle, se faisant assassine, bête sauvage, elle tue l'amour, elle envenime le reste. Elle ne t'a jamais aimé. « Galadrielle », souffle ton père, comme si il cherchait à l'atteindre derrière cette montagne de froideur qu'elle est devenue.  Les yeux dans le vide, elle te regarde passer. Tu es insignifiant, tu trébuches. Elle était si belle, autrefois, dans ta mémoire. Elle flottait entre les odeurs de cannelle et du sang. Elle était amour. Elle était si belle cette poupée que les anges avaient délaissés. Et sa belle gueule s'est fracassé en même temps que le reste de ton enfance. Maman ne sera plus jamais Maman. Et là, tout au fond, quelque chose se brise plus profondément. Les crevasses s'installent. Boum, tu exploses, dans un frisson d'horreur. Alors tu t'élances en travers les couloirs, tu vas loin de cette mère qui t'a balayé. Impuissant, ton père appelle mais tu t'en vas. Tourner à droite, à gauche n'a plus guère d'importance. Et elle est là, ses grand yeux verts posés sur toi, réfléchissant ton cœur. Elle a les cheveux blancs, long, vision étrange d'une déesse qui se mêle à une enfant. Et tu t'écroules, tu te brises en larmes sur les récifs d'une douleur trop grande pour toi. Les larmes roulent, décrochent ce qu'il reste de toi. De ses mains blanches et pâle, elle caresse tes joues, tremblantes, penche la tête, ne dit mot mais, hélas, elle est sensations & émotions à fleur de peau. Elle t'enveloppe d'une tendresse inconnue, glisse un peu d'amour. Elle te console. Et elle se pose sur toi comme un papillon sur ton cœur. « Dis ? », tu renifles un peu, frotte tes yeux souillés de larmes. « Tu veux être ma maman ? ». Si tu n'as plus de maman, tu en choisiras une autre. Tu laisseras ton cœur s'amouracher d'un autre. Tu laisseras cette princesse irréelle te blottir. Et elle sourit, de ce petit sourire tendre, elle passe ses doigts dans tes cheveux. Tu as pour elle un amour infini. Tu as pour elle quelque chose de renversant, de bouleversant.  « P-Pourquoi tu pleures... T-tu es triste, Αηδόνι ? ». Le mot roule, tombe. Il est trop tard, la fille aux cheveux blanc s'envole déjà. On l'appelle Echo dans tes rêves.  Tu crois que tu l'aimes.

~ ~

« Et le rossignol pourpre tendit sa main vers le cobra de sang. », la page tourne lentement, la voix de ta grand-mère te transportant à des années lumières de cette chambre trop grande pour un môme de ton âge. Ton enfance est morte dans l’œuf du dragon et pourtant il y a cette lueur d'espoir dans sa voix. Elle te conte une histoire mille fois conté. Elle te conte les mésaventures d'un amour, d'un autre temps. Et tes yeux mordorés se plantent dans les siens, froids, durs, cruels. «  Et qu'arrive-t-il ensuite ? », souffles-tu d'une voix excédée. L'histoire t'ennuie, ne te faisant comprendre ce rossignol pourpre et ce cobra que comme des enfants, des enfants qui jouaient à la guerre et à l'amour. D'un enfant doux et passif, ton apprentissage de l'empathie t'avait forgé dans la force et le contrôle. Le contrôle quoiqu'il en coûte, quoiqu'il advienne. Ses mains fripés se posent sur le livre, tu n'as jamais été patient. De ses yeux petits et espiègles, elle t'observe, détaillant l'enfant que tu es. Tu as neuf ans, tu as enduré le prix de trop de souffrance. Elle souffle, penchant la tête, ses cheveux d'argent glissant de son épaule jusqu'à sa poitrine : « Ils sont morts. ». Tu claques ta langue, mécontent de cette fin. Elle n'avait pas tout raconté. Quelque chose hurlait en toi cette vérité. Quelque chose gronde avec ce goût d'inachevé. Tu relèves ta tête, plonge tes yeux noir dans les siens. «  Tu mens. », tranches-tu avec une étrange froideur dans la voix, comme si tu la poignardais, simplement, purement. «  Tu as oublié comme ils tuaient, comme ils aimaient le sang, comme elle était doué à parler avec ses compagnons reptiliens. Tu ne parles pas de sa maîtrise des émotions. Il les paralysait, imposait la peur, la panique, il en a tué beaucoup. Ils en ont tués tellement. Hélas, il n'y avait pas de place pour leur amour. ». Tu te stoppes, tu divagues ou bien est-ce un autre que toi qui se glisse dans ton corps pour parler ? «  C'est bien connu, on a pas le droit à l'amour. Encore moins pendant la guerre. ». Tes yeux se voilent, un mirage passe.  Ta grand-mère te borde avec amour, tu t'endors.

« Eleazar ? », souffle-t-elle à l'homme en costume blanc. Il est assis dans son fauteuil, il lit un parchemin, ne semblant pas s'intéresser à elle. « Je crois qu'Adriel se réveille, mon garçon. », il relève ses yeux bruns, l'interroge du regard. Adriel ? Pourquoi maintenant ?

~ ~

Rien ne t'avait préparé à ça. Pas même ton père. Tu n'avais pas voulu croire Nathanaël. Tu n'avais pas trouvé d'échos en Asriel, tu aurais du t'en douter. Mais Poudlard était une véritable épreuve du feu, qui te donnait l'impression d'être Ycare s'approchant trop du soleil. Et tu es un pantin trop libre & trop fragile qui se noient au grès de leurs émotions. Peur, douleur, lassitude, joie, excitation, tout cognent, dérapent, s'envolent, crissent contre ton crane. Et tu te laisse guider, emporter, supporter, tu t'oublie sur le fil des émois adolescents. Tu as quatorze ans & tu es broyé par les autres, si fort que tu suffoque, si fort que tu supplie ton père une énième fois dans une lettre que tu n'enverras pas, de venir t'enlever. Et tu pleure, tu t'effondre, seul, gamin trop bizarre qui fuit les autres. Personne ne te comprend. Personne ne s'arrête. Tu es une ombre. Rien de moins, rien de plus. Et il y a elle, sous sa tresse de cheveux blonds soignés, dans ses grands yeux clairs. Tu t'es assis ce matin de septembre à ses côtés, le même blason signait sa poitrine que la tienne. Il n'y avait rien. Juste ce grand, ce vide fou qui t'inspirait une grandeur & une noblesse inavouable.

Et elle est là, dans sa chevelure bien ordonné, portant ses lèvres à une tasse chaude, bouillante. Elle te fascine autant qu'elle te dérange. Comment peut-elle … ? Elle accomplit avec brio ce qui te fait défaut, elle terrasse dans un souffle le moindre trouble, renversant les règles du jeu, se permettant d'être cette fille qui ne ressent rien, cet être que rien n'émeut. Tu en as le souffle coupé, une admiration vive que tu ne sais communiquer au bord des lèvres. Il y a aussi cette autre chose en toi qui tord ton ventre, te compresse & tu te sens mal comme si tu savais que quelque chose de terrible allait lui arriver, comme si une part de toi te suppliait déjà de ne pas la laisser s'en aller loin de tes yeux. Et une peur te déshabille, ta voix se bloque emporté sous les assauts, tu n'ose pas son prénom, tu as peur d'en enlever toute la beauté. Au fond, c'est ridicule, mais tu as peur de briser ce silence qui te permet de respirer. Tu as peur de l'enlever à ses instants tant chéris. Fixe, ton regard est braqué sur elle, l'esprit cherchant une solution pour la retenir. Une seconde, il te reste une seconde avant qu'elle s'envole à tire d'ailes. « Weiss ? ». Elle tourne la tête, posant des yeux vairons sur toi. «  Tu sais que tu es moche ? », c'est sorti plus vite que toi, plus vite que tout. Tu enfonce tes dents dans tes lèvres. Mais elle ne bouge pas, ne s'émeut pas. Tu t'attends pourtant à une tempête écrasante & brutale. On ne touche pas à la beauté d'une fille. Mais tu oublis toutes formes de bonnes manières, elle n'est pas une fille. Elle est mieux que ça. « J'sais. ». Elle affiche un air totalement détaché, complètement déconnecté, tu ne l'ébranle pas, tu ne la touche pas. Tu n'es rien. Ou peut-être es-tu tout ?

~ ~

«  Je t'en prie … Pars. », ses larmes coulent, rivière brutale, assaut terrible, tu en as le souffle coupé.  Ta raison se déchire, tes chaînes te freinent un instant. Bordel, elle ressent  & tu te prends en pleine gueule la profondeur sans fond de son mal-être, de ses sentiments qui explosent. Sans défense, tu es exposé cruellement à ses assauts, mais tu n'as pas peur, tu n'as pas à avoir peur. Le désir, la douleur, la tendresse t'aveuglent, se confondant en toi dans un mélange explosif & sans fond.  Et tu t'approche «  Castiel … Je. ». Pas de peur, pas de raison de fuir, juste un puissant désir d'elle, une envie inégalable de faire fuir ses démons, en même temps que les siens. Ils disent tous qu'elle est toxique, sans cœur que c'est une reine des neiges, mais toi, tu sais, tu le sens, ça vibre jusqu'au fond de tes tripes, au fond de toi, elle n'a jamais autant ressenti qu'à présent. Elle n'a jamais été aussi dangereuse & tu auras beau traverser une mer de serpent, tu ne vois qu'elle. Et là, l'évidence s'impose, il n'y a jamais eu qu'elle.  Dans tous ses corps qui s'entrelacent & se délassent, ses plaisirs éphémères, ses instants volés, tu n'as vécu que pour elle, que pour ce moment où elle se crevasserait de tous les côtés, emportant dans une terrible tempête toutes les futilités pour ne garder que vous dans la force & le fracas du vent de vos émotions sauvages. Tu veux l'aimer. Tu veux tout perdre encore & encore pour elle, pour ses émotions, pour ce feu ardent qui te tue.  Et tu t'écrase, monstre de brutalité qui peine à contenir son émoi. Tu l'embrasse. Parce que ta vie, cette heure, ce jour, tout dépend de cet unique baiser & vos destins se nouent plus fort, plus vite, plus aveuglant. Tu l'aime une fois, une seule & unique fois & c'est comme si c'était des milliers de fois. Des milliers d'instants où tu te perds dans son corps, où vous ne faites qu'un, où elle enfonce ses ongles dans ta peau, où vos souffles rauques s'écrasent. Et il y a les caresses désordonnées, les suppliques, les murmures, vos cœurs à l'unissons. Ton âme entière, soulagée, pleine. Elle, tout simplement elle.

~ ~

«  Hors de mon chemin, la bâtarde. », tu jauges ta sœur, ta demi-soeur.  Ces cheveux roux caressent ses épaules, elle penche la tête, s'interroge. Ta demi-soeur, cette injure que fait ton père à ta mère, accrochant votre nom dans une souillure infâme. Un rictus apparaît. «  Dégage, la morveuse. », craches-tu.  Poudlard et elle a beau être d'un an ta cadette, tu lui rends la vie impossible, invivable. Tu l'aimes, mais mal. Mal car elle t'a remplacé. Ton père ne te regarde plus. Princesse rousse, princesse lumineuse, ces doigts s'emmêlent à ces cheveux, un sourire doux ou taquin. « La jalousie te va mal, grand frère. ». Petite peste, elle sait jouer, elle a beau ne pas être empathe, elle connaît des ficelles que seuls elle ou ton père peuvent tirer. Elle a bien appris. «  Tais-toi. ». Elle rit de ce rire cristallin qui ferait fondre n'importe qui, sauf toi. Tu sais qu'elle est un putain de monstre, qu'elle est loin d'être si gentille, si douce. Elle te rafle tout. Et la haine explose, gicle, amer, dégueulasse, immonde, ferreuse. Tu as juste envie de lui cracher à la tronche combien tu hais partager le même sang qu'elle. Tu voudrais juste  qu'elle disparaisse, que ton père n'ait pas déserté le lit conjugal. Il ne l'a jamais aimé, elle. Il n'aime personne. Sauf elle. Encore elle. Il n'en a jamais eu que pour elle. Et la rage éclatante, incendiaire te prend, te chevauche. « Et comment va ta Weiss ? », souffle-t-elle sur le ton de la confidence. Marissa a, au fond, toujours été la plus dangereuse des roses.   Un masque de tendresse et de douceur comme son apparence douce et délicate, qui ne souffle qu'innocence et beauté, comme les pétales qui s'envole au grès du vent, mais les épines sont là, tranchantes, amères, empoisonnées.  Marissa n'avait d'innocence que le nom. Marissa n'était pas cet être sensible et doux, Marissa était un poison, lent, mortel qui se glisse dans vos veines. «  Ferme ta putain de gueule. », siffles-tu entre tes dents, tu te sens glisser, abandonner par ta meilleure amie. L'absence est cruelle. L'absence est douloureuse, l'absence te fait perdre la tête. Et elle redresse ses yeux clairs. « Tu as toujours été faible, frangin. ». Elle tourne les talons dans une robe insolente, glissant jusqu'à son petit ami du moment. Ouai, tu le sais. Mais c'est elle qui aura ta peau, c'est elle qui te donnera le coup de grâce, c'est elle la belle, l'énergique, la pétillante qui est ton assassin. Marissa, cette rose effrontée et calculatrice. Ma-ris-sa, trois bonds sur ta langue, elle t'écorche les lèvres et le cœur. Bon dieu que vous vous aimez mais qu'est-ce que c'est mal.

~ ~

Un miroir, vous êtes miroir l'un de l'autre. Il est toi, tu es lui. C'est une autre époque, une autre vie. Il n'était qu'éternelle guerre, éternel conflit, homme dévasté par la mer, les vagues, homme aimant passionnément peu de choses mais d'un amour inconditionnel. Il était le Rossignol Pourpre. Il n'a jamais souhaité prendre ce qui te revenait. Il ne tenait pas à te terrasser. Ses yeux n'expriment nulle haine. Il n'est qu'affection comme un père devant son enfant. Il te jauge et souffle : « Nous n'avons pas à nous battre, Castiel. Tu es une part de moi. ». Il a les cheveux plus long que toi, une épée à la hanche. C'est un guerrier, il a conquis des terres, il n'a jamais plié le genoux. Il y a son empathie, tu la sens comme un couteau, comme une envie cruelle de revanche. Mais il y a aussi cette étrange complicité. Il a toujours été là. Il a toujours veillé sur toi. Précieux & indéfectible ami, il est cette main bienveillante qui te guette. «  Pourquoi, maintenant ? ». Il ferme les yeux, soupire en silence. Tu as tellement à apprendre. « Puisque nous sommes prêt. ». Tu as la gorge nouée par l'émoi. Tu trembles, cela fait si longtemps que vous vous attendez. Vous vous êtes toujours croisés, il a longtemps cherché à t'apprivoiser, à ce que tu le laisses entrer. « Ne me crains pas, j'ai toujours été là. », souffle-t-il dans un sourire. Il connaît ta peur, il connaît cette sensation de folie qui t'habite. Il l'a, lui-même, cent fois vécu, cent fois expérimenté. La folie douce, la folie amère. « N'aie pas peur, j'ai toujours été là. Il faut juste que tu me laisses entrer. ». ses mots roulent, véritable appel à la douceur, il peut te donner ce qui te manque, ployer à ce vide qui s'installe comme un trou béant dans ton cœur.

« Réveille nous, Castiel. », et tu chutes brutalement. Tu tombes à travers les ténèbres, tu glisses de la lumière à l'ombre ou bien le contraire. Tu ne sais plus, tu virevoltes, tombes, tu n'as pourtant pas de peur accroché au ventre. Non, juste une plénitude étrange, une douceur dans le cœur. Tu plonges pour mieux rejaillir, pour mieux épouser le rossignol pourpre. Et tu le sens, partout, sur ta peau, ta langue, ton âme, ton cœur, il se glisse sur toutes les couches de ta vie de ton existence sans pour autant te noyer. Cet étrange ami semble faire de la courbe de ses yeux, le tour de ton cœur. Et tes yeux s'ouvrent, la lumière jaillit dans le dortoir des serpentards, mais tu n'en as que faire. Le souffle court, le regard lointain, enfin, tu vois. Tu t'éveilles d'un long, très long sommeil.

~ ~

L'angoisse, terrible et sucrée, glisse dans ton ventre. Toi, le bourreau des cœurs, le prince des glaces, te voilà dévorée par la peur, anéanti sous les secousses de ton myocarde avec  une seule et unique question en tête. Et si elle te disait non … ? La bague tourne entre tes doigts, tu as la trouille au ventre. Un serpent qui se mord la queue, vieux symbole du monde qui tire sur sa fin, la promesse de ne plus jamais être seule, de l'avoir pour toi, pour une éternité de bonheur. Est-ce une bonne idée ? Tu l'as toujours désiré. Tu as toujours voulu qu'elle soit à toi, seulement à toi. Tu n'as pour elle, son regard, sa bouche, sa personne un amour étrange, infini,  coupable, trop gros pour toi. C'est lui qui te l'a fait comprendre, c'est lui qui t'a glissé que ton cœur n'avait attendu qu'elle. Elle danse avec finesse dans tes yeux, glisse dans une promesse. Tu la veux en entier pour tout le reste de ta vie. Tu glisse l'anneau dans sa boite, remet ta cravate. Il fallait être présentable selon ton père. Tu n'étais plus un gamin. Une moue désapprobatrice te fixe dans le miroir, les cheveux en arrière, le regard brillant d'émotion, tu te jauges. Tu n'es plus un gamin, tu ne veux plus jamais en être un. Pas pour elle, pas à ses yeux. Tu glisses la boite dans ta veste de costume et sort de ton lieu de repos. Il te faut juste un peu de courage, juste un peu de temps.

« Veux-tu m'épouser ? », les mots étaient sortis de ta bouche à une vitesse folle, un genoux à terre, tu ouvres le boîtier noire, la bague repose, attendant sa légitime propriétaire, celle que ton cœur a choisi, celle que tu attends depuis une éternité. Elle cligne des yeux, semble hésiter. Ton cœur dérape. C'était absurde. Comment une fille comme elle pourrait désirer un garçon comme toi? Mais tu as la folie d’espérer, tu sens son regard te flatter, tu n'es pas immunisé, tu ne l'as jamais autant aimé. Ta douleur n'est que synonyme de ses absences. Elle fut la gardienne de ta scolarité, l'amie dans l'ombre, cette part immortelle, éternelle de toi. Elle fut celle qui se fit dévorer dans tes bras engourdis, dans un souffle, un baiser, vous êtes tomber dans les yeux de l'un et de l'autre. Tu veux juste y croire encore. «  T-Tu.. es sérieux ? », tu l'as toujours été pour elle, tu l'es depuis quatre cents ans. Tu as peur. Elle est trop bien pour toi, tu le sais. Elle te bouffe, te bousille, mais tu as encore rêvé d'elle, de ses grands yeux clairs, de ses cheveux blonds. Putain, tu es raide dingue d'elle. Tu as peur de retourner en hiver sans elle. Tu as peur de ne plus avoir le droit à ses lèvres, à son regard, à son corps. Tout en douceur, comme une grâce étrange, coupable, elle te tend sa main. Et tes doigts glissent, caressent. Elle est tienne, enfin.

~ ~

Tes lèvres s'accrochent aux siennes, pressent pour avoir un peu plus. Tu la serres contre toi, tes envies faisant tanguer le reste. «  Ma femme », souffles-tu dans un soupire de bien-être, d'amour pur. Tes sentiments ne sont que chaleur, lave en fusion. Tu fonds comme glace au soleil pour elle. Elle est belle dans sa robe, dans son regard, dans son bonheur. Tu l'aimes à en faire tanguer les étoiles. Tu l'aimes à en faire trembler le monde. Tes lèvres s'accrochent encore aux siennes. Tu oses, tu rêves. Jamais ton existence ne t'a semblé aussi éclatante, fulgurante. Ton bonheur implose et tu n'oses pas, tu as peur qu'il te file entre les doigts comme durant ces années. Tu frissonnes, voudrais encore la retenir. Mais elle s'esquive en riant. Ta femme, tu enfonces tes mains dans les poches de ton costume blanc en la suivant du regard. Le plus beau jour de ta vie, hein ? Sans aucun doute.

~ ~

Eden n'est qu'une petite chose. Et doucement, sans un bruit, sans même un son, elle agite ses petits bras. Légère et fragile, c'est ta petite et jolie princesse. Ses grands yeux te fixent. Tu la berces, tendre et doux. Ils dorment tous autour de toi, sauf elle. Elle est curieuse de ce monde, de toi. Tu la sens dans toute ses émotions primaires et jolies. « Bonjour mon bébé », murmures-tu, elle a les yeux rivés vers toi, vers ta voix. Tu la sens dans chaque fibre de ton âme, de ton corps. Elle n'est que boule d'amour, bulle d'incertitude. Elle n'est que quelque chose qui grandi et qui continuera encore et encore, longtemps après toi, après que ta vie est touchée sa fin. Bébé du silence, elle a dans le cœur quelque chose qui te bouleverse, elle a dans les yeux quelque chose qui te terrasse. Personne ne touche à tes bébés. Est-ce donc cela être père ? Ne ressentir que de l'amour, ne vouloir que son bonheur. Elle te touche, elle t'agrippe. Tu l'aimes dés le premier regard. Elle brûle ta peau, tu es capable de tellement pour elle. « Ça va, ma princesse ? », elle ne peut te répondre. Elle a eu du mal à pleurer, tu ne voulais pas qu'elle meurt. Ni toi, ni NJ ne l'auriez supporter. Elle observe tes lèvres, sent la chaleur de ta voix. Et tu ne cesses de la bercer, de l’apaiser.

« Tu connais déjà Maman, mon cœur ? », tu lui montres NJ, plongée dans un coma. Tu ne veux pas qu'elle te laisse alors tes doigts ne cessent de caresser les siens, tu l'appelles dans son sommeil, frotte le début de barbe qui te dévore les joues. Ne me laisse pas seul, implores-tu en silence. Tu ne saurais pas t'occuper d'eux. Tu ne saurais pas faire face sans elle. Tu n'as jamais su faire face. C'est juste trop difficile de la laisser s'en aller. Pas sans elle, jamais plus sans elle. Tu ne veux plus d'amour si ce n'est plus elle qui te le donne. Tu passes tes nuits, tes jours, auprès d'elle, tu la retiens. Tu voudrais tellement la retenir. Adriel hurle en toi. Tout te dépasse. Tu ne veux plus jamais vivre sans elle. Alors le souffle coupé, tu murmures à ton bébé « Dis-moi que Maman reviendra, mon ange. Dis-moi qu'elle nous entend. Dis-moi qu'on sera bien, ensemble. ». Elle ne te comprend pas cette boule d'amour. D'un souffle, tu la guides vers le berceau de ses frères, «  Regards, ils dorment bien. Je suis sure qu'il y a encore plein de jeux que Maman peut vous apprendre. ». Elle gazouille, ne perçoit pas l'ampleur de ta détresse. Ton petit bébé ne peut ramener ta belle au bois dormant, alors en douceur, tu la mets dans le berceau.

« Je t'en supplie, ne me laisse pas. », tu craques, anéanti par la perspective de la perdre. Tu n'as jamais aimé si fort. Tu n'as jamais souffert autant. « Réveilles-toi. », le trouble est terrible dans tes yeux ténèbres. « Allez, je t'en prie, mon amour, ouvre les yeux. », tu geins, tremblant. La souffrance crève ton cœur, déchire l'espace. Tu ne veux pas vivre ça, plus jamais. N'y avait-il que du vent dans vos promesses ? Le vent vous mènera-t-il vers la même fin ? Et une main délicate se pose sur ton épaule, tranquille et douce, comme un papillon. « E-elle ne te laissera pas, Castiel. ». Echo, ta douce Echo, celle qui est ta véritable mère, celle que ton cœur ne saurait pas décrire si ce n'est qu'ainsi. Tendre et gentille Echo, toujours là, elle te prend dans ses bras, caresse tes cheveux, te rassure. Tu ne dors plus, tu ne veux pas dormir sans elle.

~ ~

La patience ne t'a jamais intéressé. Il paraît que c'est le lot des gosses de riche. A trop avoir tout, tout de suite, vous devenez méprisants avec certaines vertus. Tu n'as jamais aimé la patience. Homme d'action, de passion, tu accroches tes yeux mordorés à l'homme. L'esprit au garde à vous, tu détailles ce père retardataire, ce père à mille lieux de toute tendresse. Il a échoué. Ta sentence est irrévocable, brutal et irrévocable. Tes désirs de vengeance te damnent et te condamnent, bien plus que cet homme célèbre pour trifouiller deux/trois trucs.   Tu ne lui accordes que ta haine, ta violence dans toute la force de ton empathie. Et la batte tourne mécaniquement entre tes doigts. Tu essayes, tu échoues. Lamentable pantin de tes désirs, tu le scrutes. Comment a-t-il osé … ?

Ton cœur en vrac tombe à tes pieds, alors que tu te défais du métal froid de ta montre trop chère. Hors de question de la briser pour lui, c'est un cadeau de ton père. Tu le vrilles, électrique. Au diable, les leçons de ton père. Au diable, le contrôle, tu ne peux pas accepter, tu ne peux pas l'accepter. Les jeux sont, au final, déjà faits. Il l'a détruit, anéanti, refuser de l'assumer.  Il n'a jamais été là & il pulvérise vos vies en revenant tel un putain de météore. Tu lui jettes le journal d'aujourd'hui, froissé sous tes mains, déchiré à plusieurs endroits. « Ça vous amuse, Weiss ? », grondes-tu, le gros titre dansant dans tes  yeux ; Les secrets de Lazlo Weiss dévoilés. Les photos mouvantes surgissent, une putain de photo de ta femme  & de tes enfants. Il a osé ce salopard. Tu vois la bouille d'Eden, ces boucles brunes et le regard tendre d'NJ. Ta NJ. « Vous n'êtes peut-être qu'un père sur le papier, mais je vous interdis, Weiss, d'éclabousser ma famille avec vos conneries. », et la batte part, s'enfonce comme un rien contre son ventre. Tu contemples, amer, ta rage, ta colère. Tu es fait du feu des sentiments, du feu d'un père. Tu en as marre qu'ils soient exposés sans prudence par cet imbécile. Tu cognes, habité par une puissance inconnue, les mots se sont déposés sur ton cœur et l'a écorché. «  Vous êtes un égoïste, Lazlo Weiss. ». Parfaitement, il l'est autant que toi, en vérité. Tu te caches derrière ta lâcheté, ta peur qu'elle ne veuille plus de toi, qu'elle emporte votre amour avec elle, avec eux. Le souffle court, tu lui donnes un dernier coup, admire l'homme courbé en deux, sous le joug de ta violence. Il aurait pu se défendre, te briser, tu le sais. Mais il n'a rien fait. Il sait le silence, il sait que tu ne peux pas te contrôler quand elle est en jeu, quand ils sont en jeu. Les images défilent, s'entrechoquent. Tu le hais. Tu le hais si fort, à en perdre le nord, à en avoir le vertige. T'as fait le tour de tout, tu remets ta montre. Le regard au loin, tu glisses à ses côtés une fiole de potion de soin. Tu n'es pas un enfoiré total.

~ ~

« Qu'elle repose en paix. », les roses tombent sur le cercueil blanc. Tu la revois ces cheveux roux étendues comme une couronne de roses rouges sous sa tête, les traits du visage bouffée comme une vieille pomme ridée, elle n'avait pas cette beauté dont ton enfance l'avait enrobé. Non, elle n'était pas belle, absolument pas. Dans une douleur incontrôlable, elle avait été figée. Dans une moue de supplice délectable, son corps rachitique et vieux s'était courbé. Elle ne ressemblait qu'à une vieille chose chiffonnée, tuée par les années. Le rouge lui va bien au teint. On t'a vaguement murmuré qu'elle était morte à cause d'une dose trop forte de potion. Vous n'aviez pas souhaité porté plainte. La vérité toute nue c'était qu'on vous arrachait une épine du pied. On ne supportait pas les empathes fous chez les Rosenthal, on acceptait mal l'échec. Ta mère en était un. Ta stupide et folle mère était l'échec et une honte amère de cette famille. Ton père n'était pas homme de cœur, il ne l'avait jamais aimé. Et tu observes le cercueil descendre. Tu n'as pas pleuré. Elle ne t'a jamais attiré aucune sympathie. Ce n'était pas ta mère. Ta mère est morte depuis des années. Tu presses l'épaule d'NJ. « Rentrons, les enfants nous attendent. ». C'est une autre ère, une autre époque. Tu es un joueur de quidditch, tu es un des héritiers potentiels de ton père, le monde se tourne vers toi, frissonne, se demandant comment une femme comme NJ a pu accrocher ces yeux sur toi, te ranger. Il semblerait que le mariage du ciel & de la terre déplaise. Qu'importe, tu l'aimes, tu les aimes. Empathe ou Fourchelangue, peu importe, ils sont de ta famille.



Dernière édition par Castiel Rosenthal le Mar 6 Mai - 11:57, édité 1 fois
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Primrose Lehane
Primrose Lehane
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THE WICKED WITCH Δ Things we lost to the flames. Things we'll never see again. All that we've amassed sits before us, shattered into ash. These are the things, the things we lost. The things we lost in the fire.

✣ ÂGE : vingt-trois-ans.
✣ STATUT : fiancée en fuite de son cher et tendre.
✣ METIER : a arrêté ses études de médicomage.
✣ SCOLARITÉ : gryffondor ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : les dons des lehane.
✣ EPOUVANTARD : le garçon de ses rêves.
✣ PATRONUS : un sinistros.
✣ MIROIR DU RISED : elle, débarrassée de sa famille et de ses cauchemars.



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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 20:48

j'aiiiiiiime ton avataaaaaar.  (castiel) ⊹ shadows never die 3814815974 (castiel) ⊹ shadows never die 3814815974 (castiel) ⊹ shadows never die 3814815974 
aww arthur c'était le nom du papa à briséis  (castiel) ⊹ shadows never die 486413524 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 
(re)bienvenue ici ma belle  (castiel) ⊹ shadows never die 2293232596 (castiel) ⊹ shadows never die 2293232596 (castiel) ⊹ shadows never die 2293232596 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 
bon tu sais qu'au moindre souci, tu hurles et on rapplique hein.  (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 
hâte de lire cette fiche héhéhéhé.  (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 
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Neveirlys-J.
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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 21:00

Amour de ma vie, ombre de mes nuits, lumière de mon éternité, moitié de ma moitié I love you  (castiel) ⊹ shadows never die 476596770  (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760  (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 
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Rohan Garrigan
Rohan Garrigan
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SOMETIMES QUIET IS VIOLENT ☩ I find it hard to hide it. My pride is no longer inside, it's on my sleeve. My skin will scream reminding me of who I killed inside my dream. There's no hiding for me I'm forced to deal with what I feel. There is no distraction to mask what is real.

✣ ÂGE : 23ans
✣ STATUT : Célibataire
✣ METIER : Chercheur spécialisé dans la faune magique
✣ SCOLARITÉ : Serpentard, Poudlard
✣ PARTICULARITÉ(S) : Irlandais débauché qui dort sur le canapé de deux sorcières tarées et fauchées
✣ EPOUVANTARD : Une masse sombre et informe. Sans visage, sans traits, rien que l'obscurité, l'absence de tout, l'oubli. Il ne sait pas pourquoi mais ça lui retourne les tripes.
✣ PATRONUS : Un ours
✣ MIROIR DU RISED : Lui même, un sourire aux lèvres tenant la main d'une jeune femme qu'il connait que trop bien.


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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 21:26

Castou, t'es beau  (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 2963037382 (castiel) ⊹ shadows never die 3638840318 (castiel) ⊹ shadows never die 3638840318 (castiel) ⊹ shadows never die 3638840318 (castiel) ⊹ shadows never die 3638840318 Après faut pas se demander pourquoi on se pince les fesses sur la cb What a Face What a Face What a Face

J'ai hâte de voir quel fiche de dingo tu vas encore nous pondre  (castiel) ⊹ shadows never die 1069641483 (castiel) ⊹ shadows never die 1069641483 (castiel) ⊹ shadows never die 1069641483 
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Daegan Greengrass
Daegan Greengrass
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chasing. always chasing dreams. why’d you stick around, why’d you stay with me ? why’d you fake it ? hesitation, is killing me too. but i couldn’t save it, i couldn’t save it. i wish you could be honest, could be honest with me.

✣ ÂGE : vingt-trois ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : auror
✣ SCOLARITÉ : ancienne élève de la maison serpentard à poudlard
✣ PARTICULARITÉ(S) : membre des sombres phénix, espionne pour leur compte et auror réputé
✣ EPOUVANTARD : elle, abandonnée
✣ PATRONUS : un renard
✣ MIROIR DU RISED : un monde pacifié


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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyLun 28 Avr - 21:35

ton personnage gérait déjà avant mais là  (castiel) ⊹ shadows never die 486413524 (castiel) ⊹ shadows never die 1987734431 j'ai hâte de lire ta fiche et qu'on se fasse des rps comme on en a parlé  (castiel) ⊹ shadows never die 2209425919 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 
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Invité
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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyMar 6 Mai - 16:30

merci à tous, ça me fait tellement plaisir de vous retrouver ♥
j'annonce que ma fiche est finie ♥
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Neveirlys-J.
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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyMar 6 Mai - 16:53

T'as réussi à me faire pleurer, mari indigne ! Je l'aime ta fiche, elle est belle (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760

Je valide, pour ton plus grand plaisir  (castiel) ⊹ shadows never die 2648442573 

bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  (castiel) ⊹ shadows never die 3221580998 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  (castiel) ⊹ shadows never die 253734868
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.   (castiel) ⊹ shadows never die 2430712914 ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton logement, ton travail et puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760   (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 
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MessageSujet: Re: (castiel) ⊹ shadows never die   (castiel) ⊹ shadows never die EmptyMar 6 Mai - 17:26

(castiel) ⊹ shadows never die 3746116319 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 476596770 (castiel) ⊹ shadows never die 486413524 (castiel) ⊹ shadows never die 486413524 (castiel) ⊹ shadows never die 486413524 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 (castiel) ⊹ shadows never die 1419458760 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 (castiel) ⊹ shadows never die 87406897 
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