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 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.

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Jagger Young
Jagger Young
LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. Vide
MessageSujet: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 8:59


jagger flynn young
I really don’t know what ‘I love you’ means, maybe it means ‘Don’t leave me here alone.’
le petit prince ◂ nathaniel prewett, né en 1597, fils d'un grand auror et d'une médicomage morte en couche, a perdu la vie à seulement vingt-trois ans lors du mariage de gabriel peverell et sofia romanov, en 1620, assassiné par la main de natalia solberg, vice-président des gardes du sable, érudit, maladroit, adorable, ponctuel, loyal, introverti, timide, souriant, pacifiste, tolérant, tolérant, altruiste, positif, protecteur, incorruptible, prude, généreux, surprenant, à l'écoute, respectueux, juste, doux, pondéré, sage, clairvoyant, solidaire, compréhensif, pas très manuel, complexé, peu influençable, réfléchi, terre-à-terre, attentif, avait l'habitude d'arriver dans les premiers dans le grand hall, ancien poufsouffle, ignoré par son paternel, partisan de poudlard, courageux soldat, excellent médecin, très doué en potions, avait l'habitude de traîner dans les serres, se faufilait souvent dans les cuisines, ne savait jamais quoi dire à une fille, passait son temps à vérifier les points de chaque maison, un peu compétitif, adorait jouer au quidditch.

ubu roi ◂ jagger flynn young, né en france, fils d'une demi-vélane et d'un sorcier déshérité, vingt-trois ans, vieux et fier serdaigle, ancien président des cœurs en fête, surdoué, cynique, malin, manipulateur, sympathique, amusant, rancunier, libertin, capricieux, observateur, perfectionniste, colérique, loyal, volontaire, insaisissable, don juan, flemmard, espiègle, dur en affaire, fumeur, charmant, charmeur, perspicace, indifférent, réfléchi, imprévisible, plutôt serviable, moqueur, débrouillard, encyclopédie sur pattes, déteste les chats, a une peur bleue de la solitude, dort la plupart du temps, a eu beaucoup d'aventures, aime les blagues spirituelles, lit beaucoup, mange beaucoup, fume beaucoup. Il s'endormait constamment dans la salle commune, avait l'habitude de finir sa nuit la tête sur la table de la grande salle, a toujours une cigarette sur lui, est un pro dans le noeud de cravates, son cours favori était l'arithmancie, ne tient pas l'alcool, n'a jamais une plume dans son sac, exige toujours une contrepartie avec des étrangers, médico-interne à ste mangouste, aspire à devenir guérisseur sans même savoir pourquoi, animateur radio d'une émission coquine, possède un appartement dans le centre de londres.
And in the silence I suddenly understood the many ways a person can die but still be alive ◂ il ne subsiste de nathaniel rien de palpable : c'est un songe, un nom qui s'inscrit quelques fois sur les livres, mais jamais sur les lèvres. nathaniel, ce n'est rien de plus que la brise d'un souvenir qu'on ne voulait, à l'époque, ne jamais effacer, car nathaniel n'était pas fait pour être oublié. lumineux comme le soleil, il était la lueur qu'on attend dans l'obscurité, l'étoile qu'on aurait jamais soupçonné voir s'éteindre avec tant de facilité. avalé par un vent de ténèbres, écrasé par la botte de la cruauté, nathaniel ne brille plus. son aura se meurt, noyée par son nouveau némésis : il tente de danser dans la tête de cet autre, jagger. mais jagger n'est que son opposé, ni plus ni moins l'homme qu'il aurait sûrement détesté, mais aussi souhaité égaler. un némésis terrible, attiré par le nocif, penché à l'instar de narcisse sur son propre reflet, pourtant sans jamais tomber. jagger déstabilise, sa brillance est égale à celle de nathaniel, mais différente. ses deux pieds sont plantés dans un clair-obscur aussi attirant que déroutant. car jagger n'est ni blanc, ni noir, quoiqu'on en dise, quoiqu'on en pense : jagger est un cocktail alcoolisé de contradiction. curieuse transformation. avec jagger, il faudra creuser, oublier les couches de paillettes vélanes, esquiver les sarcasmes, pour enfin traquer la chaleur de nathaniel, la bonté de nathaniel, là, juste là, qui respire encore.

comment ça se passe niveau taff, t'es content de ce que tu fais ? Si Jagger n'a toujours pas la moindre idée du pourquoi il s'est retrouvé en médecine, il en est tout de même ravi. Il est médico-interne à St Mungo's, donc toujours en formation. et ta famille t'as le temps de la voir, ils te manquent pas trop? Ses deux parents sont retournés en France, récemment, il reçoit et envoie des lettres aussi souvent que possible, et compte bien se rapprocher de Moïra pour combler ce manque affectif familial. Pas sûr que ça fonctionne. et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? Jagger ne déglinguera des scroutt à pétards qu'en présence de Robyn et Emory. allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? Il n'y en a que Cordélia qui lui vient en tête, ce qui pourrait se révéler dangereux, vu qu'elle n'est plus. Les vieilles habitudes ont la vie dure. d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? C'est une fragrance à l'équilibre parfait, mêlé de vanille, de parchemin et d'une douce odeur de fumée boisée. j'y pense d'ailleurs, t'es allé où à l'école et c'était comment? Poudlard ne quitte jamais le coeur de ses anciens élèves, et c'est pareil pour Jagger. Ca lui manque terriblement, parfois, mais souvent il dit que c'est bien plus simple désormais de faire la fête, sans craindre l'arrivée d'un préfet. Mais, ça a moins de charme, sans le goût du risque, pour l'ancien Serdaigle et président des coeurs en fête qu'il était. t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? C'est un paresseux ambitieux : Jagger veut absolument devenir guérisseur. hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? Pose cette bouteille. T'as un examen, demain.
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Jagger Young le Mer 7 Mai - 19:27, édité 4 fois
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Jagger Young
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✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
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✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 8:59


a walk to remember
After a while you learn, that even sunshine burns if you get too much.
Il y eut un éclair vert flamboyant. Pas de ceux qu'on voit de loin, ou de ceux qui jaillissent de notre propre baguette. Celui-ci semblait particulièrement puissant. Une puissance sombre et terrible. D'un vert qui brûle les yeux, d'un vert qui les fait s'écarquiller et qui fait oublier tout ce qui se trouve autour de nous. Il n'y avait rien d'autre dans son champ de vision qu'une vague émeraude brûlante, qui se dirigeait sur lui pour l'avaler. Il avait vaguement conscience du vacarme, des cris, des sortilèges qui fusaient, du sifflement des baguettes dans l'air, du crépitement du feu et de ses flammes, de la chaleur qu'elles diffusaient. Mais rien d'autre ne comptait véritablement que le combat auquel il assistait. Ses pensées se noyaient dans des incantations depuis de longues minutes. Ses jambes avançaient, reculaient, prenaient part dans la danse endiablée qu'il partageait avec Natalia Leyhan. Et il y eut ce fameux éclair vert flamboyant, illuminant les longs cheveux noirs de sa créatrice. Illuminant ses yeux, son visage, sa robe abîmée, son entière silhouette comme diluée dans la noirceur de la nuit. Il y eut un éclair vert flamboyant, de ceux qu'on ne peut éviter. De ceux qui vont plus vite que le vent et qui fende la poitrine en deux, comme un couteau de pierre qu'on aurait passé sa vie à aiguiser. De ceux qui ne laisse de chance à personne, qui traverse tout le corps avec la force du bourreau et qui le cloue au sol.
Un éclair jade horizontal frappa le cœur de plein fouet. Il n'eut pas le temps de faire jaillir ne serait-ce le moindre bouclier.
Le souffle s'était arrêté bien avant le choc en fait, il croit du moins, comme si le corps avait compris bien avant l'esprit que la fin était proche. Essoufflé, tiraillé, fatigué, le combat avait duré de longues minutes, et semblait vouloir perdurer. Mais la fin était proche, si proche qu'il avait senti son souffle froid se déposer sur sa joue, commencer à posséder ses membres. Si proche que ses réflexes eux-même n'avaient pas été assez rapides, comme conscients déjà du destin qui l'attendait. Sa main pâle avait pourtant voulu lever sa baguette à temps. Ses lèvres s'étaient entrouvertes pour hurler un contre-sort. Sa voix cassée aurait pu formuler quelque chose. Il en connaissait des tas, après tout. Lu des centaines dans des livres, étudié des milliers dans des articles. Il avait la liste des meilleurs sortilèges qui défilait dans son esprit. Il n'aurait eu qu'à choisir l'un d'entre eux. Mais l'autre s'était montré plus forte. Il n'eut pas le temps de former une seule pensée concrète avant le coup. Rien que des images furtives d'un temps révolu, flottant dans sa tête, pour lequel il s'était battu. Pour le quel il était en train de se battre.
Le corps de Nathaniel Prewett heurta le sol avec la lourdeur que la mort seule dépose sur les épaules, avec la lenteur qu'a toujours une triste fin. Il y eut un instant où il crut entendre son nom, mais il fut noyé par le silence. Sa baguette gisant à ses côtés, les yeux éteints, vitreux, fixés vers le ciel remplit d'une épaisse fumée. Nathaniel Prewett était parti. Nathaniel Prewett n'était plus qu'un souvenir. Nathaniel n'était plus que l'ombre de lui-même.
Il y eut une main qui s'attarda sur ses cheveux blonds clairs, sur son front transpirant. Il y eut quelqu'un non loin de lui, une présence. Des yeux pour s'attarder sur sa dépouille et des larmes pour s'écraser sur ses joues. Des cheveux longs pour frôler son visage. Une douceur semblable à la sienne. Le cri d'un ami au loin parvint jusqu'où il était étendu.
Et arrivèrent les ténèbres.


Avant cela pourtant, il y eut la lumière. Nathaniel n'aimait pas l'obscurité. Il y avait quelque chose de terrible dans la noirceur et le sombre, un détail qu'il n'aimait pas, qui le révulsait. Comme si quelque chose en lui brillait trop fort pour vouloir même accepter l'existence d'une quelconque nébulosité. Rien en lui ne se référait au moindre assombrissement. Ses cheveux blonds clairs, ses yeux candides brillant, son sourire immaculé, sa peau pâle... Nathaniel ne penchait pas vers l'obscur:  tout en lui se tournait vers la clarté. Un véritable soleil de gentillesse. On lisait en lui comme dans un livre ouvert. On lisait sa bonté, sa générosité, sa bienveillance, sa douceur. On le voyait rougir et gentiment, on riait.
Dans le bureau de son père, il y avait justement ce quelque chose qui le révulsait. La fragrance de la mélancolie même, la couleur de la tristesse. Le divan sur le côté n'affichait aucun confort, et la bibliothèque poussiéreuse n'en menait pas non plus large. Constamment flanqué derrière un bureau en bois de saule cogneur, verni à la main, où trônait de multiples portraits animés de sa mère, son paternel s'asseyait. Son visage était marqué par le temps, les cheveux lui manquaient. Et son regard, terrible, ne se levait jamais vraiment vers lui, vers quiconque qui ne possédait pas les longs cheveux blonds de son épouse, depuis longtemps partie.
C'était un drôle de contraste, tout de même, et il était dur de ne pas le remarquer. Nathaniel debout, lumineux comme un soleil, frêle comme un oiseau, et son père, Gallon Prewett, assis dans l'obscurité, les yeux fatigués, rien de plus que le reflet de l'étoile qu'il fut, son ombre plus grande que la pièce. Père. Une hésitation. Puis la gorge qui s'éclaircit. Nathaniel avait ce drôle de tic qui consistait à racler le fond de sa gorge comme si les mots devaient être détachés pour finalement arriver. Je m'en vais pour la gare, je suis venu vous dire au revoir. Il se souvient des échanges polis et courts qu'il entretenait avec lui. De la froideur et de la distance. Bien. Je te souhaite une bonne rentrée, fils. Rends la fière. Pas un regard. Juste la main, à la lueur des bougies, qui se porte vers le portrait de sa défunte épouse, et le silence qui s'installe de nouveau. Ce fut les seuls mots qu'il put tirer le jour de sa première rentrée à Poudlard. Il ne vint pas à la gare avec lui, ni ne lui adressa un au revoir de la main. Cela faisait bien longtemps que l'auror ne se déplaçait plus. Il ne quittait plus l'enceinte de leur grande maison depuis que sa mère y avait laissé son dernier souffle, comme s'il était mort avec elle à l'intérieur. Mais la nourrice le faisait à sa place.
A Poudlard, au dessus de toutes les formes de magie, au dessus de la répartition, au dessus de toutes formes de reconnaissance scolaire, il y avait quelque chose d'incroyable pour Nathaniel. C'était d'être reconnu au détour d'un couloir, de ne pas être ignoré. Pour Nathaniel, il y avait quelque chose de magique à exister vraiment au travers des autres, de voir leurs regards chaleureux se poser sur lui, de sentir des mains lui frapper fraternellement le dos. Il y avait quelque chose d'exceptionnel, même, d'avoir une famille. A Poudlard, il n'y avait aucune solitude. Aucune noirceur. Aucune ombre pour se profiler derrière lui. Rien que des rayons de soleil d'affection, et les plus beaux venaient très certainement de Gabriel et Killian.

*

Il en était persuadé. Pas plus belle amitié que celle qui s'était formée entre eux n'avait jamais existé. Un trio inséparable. Trois têtes constamment flanquées ensemble. Si vous aperceviez la tête blonde de Nathaniel au loin, sous les lumières faiblardes de la grande salle, ou des couloirs, vous pouviez être pratiquement sûr de rencontrer Killian et Gabriel, juste derrière ou à côté. Ils gravitaient ensemble autour d'une amitié solide ponctuée de promesses, de rires qui éclataient sans arrêt. Il y avait une magie qui planait dans l'air, au-dessus de leurs silhouettes, comme si Merlin lui-même avait béni cette petite fraternité.
C'était ses frères. Sa vraie famille.

*

Je crois que je me suis vraiment bien coupée pendant le cours. Fichue plante. Il ne fallut à Nathaniel qu'une fraction de seconde pour ranger ses livres sous son bras gauche et d'arracher naturellement une petite feuille d'une pousse. Il s'était approché timidement, juste derrière la jeune fille au doigt encore ensanglanté. Tiens, appuie ça dessus et ça... hm ça te soulagera le temps de te rendre à l'infirmerie. Un sourire discret, rassurant, planté sur son visage lunaire déjà rougi. Elle ne prit pas la peine de réfléchir un seul instant et s'exécuta, consciente de ses talents. Merci Nathaniel. Ça fait déjà du bien. Elle avait posé doucement sa main valide sur son épaule et était repartie, laissant le Poufsouffle aussi écarlate que le sang qu'elle avait du laisser sur son plan de travail. Un coup de coude dans les côtes de la part d'un camarade le permit de reprendre ses esprits. Reste tranquille, Prewett. Ce n'est qu'une fille.
Ce n'est pas vraiment les filles, le problème. Il y avait chez elles toutes une beauté que Nathaniel leur concédait très volontiers, une douceur et une sympathie, une force aussi. Non, les filles n'étaient pas le problème. C'était les autres garçons. Gravitant autour d'elles, éclipsant sans effort Nathaniel le timide. Nathaniel, l'éternel simple ami. Il suffisait qu'un autre soit là pour masquer sa lueur.

MAIS ENTRE TEMPS, IL Y EUT LA GUERRE. Et quand Sofia vint à Poudlard, que ses pieds eurent foulé la pierre froide du grand hall jusqu'à celle des escaliers mouvants, la guerre était déjà installée depuis un bon moment.
Il n'eut fallu pas bien longtemps à Nathaniel pour lui accorder son entière confiance. Douce, aimable, forte et fragile à la fois. Un véritable diamant d'innocence et de gentillesse. Il se souvient encore du regard qu'elle avait eu lors de leur première rencontre, et de celui de Gabriel sur elle. Fou amoureux, pétri d'affection. Et jamais Gabriel n'aurait pu s'éprendre de l'ennemi, cela, Nathaniel en était persuadé. Tellement différente de tout ce que l'on disait des autres, de ceux qui attaquaient et tuaient les leurs. Tellement plus pacifique. Il y avait dans son regard quelque chose de doux. Quelque chose qui ne trahissait aucune méchanceté.
Il n'eut fallu pas bien longtemps à Nathaniel pour l'aimer à son tour. D'une façon si naturelle, si fraternelle, qu'il la voyait comme sa petite sœur. Alors lorsqu'il eut été question de sauver celle qu'elle considérait à son tour comme sa famille, Nathaniel n'hésita pas.
Il se souvient avoir du rendre visite à son père avant de s'en aller pour cette mission. Comme autrefois, il avait toqué quatre fois à la porte. Lentement, distinctement, pour permettre à Gallon de reprendre ses esprits. De se reconnecter tranquillement, doucement, à la vie qui vit là, au dehors, de reprendre contact avec elle, de s'en empreindre. De quitter le monde des morts et des fantômes, d'une vie qui est depuis longtemps partie. Enfin, à la suite de ce qu'il lui parut une éternité, il avait poussé la porte, après avoir laissé sa main gauche vagabonder derrière son oreille, là où le sablier tatoué se tenait. Puis il était entré dans les ténèbres, toujours aussi lumineux qu'il l'était à ses onze ans.
Rien dans cette pièce n'était vivant.
Je m'en vais. Il n'y avait que pour des adieux qu'il osait pénétrer ici. Je suis juste passé prendre quelques livres pour les Soldats du Sable. Il se souvient alors que le regard de son père s'était finalement porté sur lui. Il avait oublié leur terrible transparence, leur gris transperçant, leur beauté, à la fois hypnotisante et terrifiante. Il avait oublié la sensation que ces yeux là provoquaient sur lui, à défaut de ne plus avoir croisé le sien depuis bien longtemps. Ne fais pas ça. Sa voix, elle-même, semblait plus vivante. Dure aussi, comme si soudain, quelque chose, un ressenti peut-être, une inquiétude, était apparue au fond de sa gorge, au creux de son estomac. Comme si brusquement, Gallon Prewett était revenu à la vie.

Il portait de l'importance à un vivant finalement, que lorsqu'il allait peut-être se confronter à la mort.

Ne fais pas ça, Nathaniel. Concentre toi sur la médicomagie. Ne prends pas part à ce combat là. C'est dangereux. Ses jambes s'étaient levées, dirigées vers son fils. Il avait foulé le tapis poussiéreux et fait vaciller les bougies autour d'eux. Ses mains ridées s'étaient posées sur ses épaules. Je veux aider, père. Il n'y eut pas d'hésitation pour les mots qui suivirent. Ce n'est pas en restant enfermé que je serais d'une quelconque utilité. Ezekiel compte sur moi. Il savait qu'il avait été dur, pour la première fois. Que sa propre voix s'étaient montrée sans douceur et dénuée de toute gentillesse. Que d'une certaine manière, la rancœur et le regret avaient eu raison de sa lumière dans cette pièce baignée dans l'ombre. Le reproche avait atteint les oreilles de son paternel, et ses yeux gris redevinrent sombres. Le silence s'installa de nouveau. Les bougies cessèrent de s'affoler, les mains se détachèrent de Nathaniel. Et la distance revint.

C'est triste à dire, dur à comprendre aussi. Mais ce fut la dernière fois qu'il vit son père. Il n'y avait plus aucune véritable raison à rester attaché à des gens déjà morts, lorsqu'il fallait se battre pour des gens qui souhaitaient rester en vie. Lorsque dehors, des gens périssaient alors qu'ils avaient prié pour survivre, pour continuer à exister. Il n'y avait plus aucune véritable raison à vouloir s'occuper de quelqu'un qui, de toute évidence, s'était déjà lui-même condamné.

*

Ce jour là, il neigeait.
Il y avait une fine couche de blanc qui s'était déposé sur tous les toits, à Pré-au-Lard. Il faisait froid, mais pas trop, et Nathaniel se dirigeait avec hâte vers les Trois Balais. Il ne sait pas si c'est la neige ou la guerre, mais les deux avaient forcément une ascendance directe sur le silence qui régnait dans les ruelles. On n'entendait que le simple craquement de ses bottes contre le sol, le crissement de la neige qui s'écrasait sous ses semelles, et son souffle un peu saccadé. Sa longue cape noire était rabattue sur sa tête blonde, et traînait presque à terre.
Il se souvient qu'il venait tout juste de laisser Ros, à la bibliothèque, et même s'il n'osait pas vraiment se l'avouer, son visage flottait encore un peu dans son esprit, encadré du doux rideau blond que produisait ses longs cheveux. Si Nathaniel avait vu beaucoup de filles, il n'en avait jamais vu des plus ravissantes qu'elle. En fait, dès l'instant où Gabriel, Killian et lui, l'avait sorti de son enfer, il avait trouvé ça complètement fou qu'on puisse faire subir à une telle douceur une si grande cruauté. Il se souvient encore de son regard perdu, de son visage sale et de ses gestes tremblants. Mais plus encore, du rire qu'elle avait laissé échappé quelques minutes plus tôt, un rire qui avait éclaté dans l'air, qui s'était écrasé contre les murs de la bibliothèque. Et de son accent, qui se faisait de plus en plus discret chaque jour. Il s'en voulait presque de lui avoir proposé d'améliorer son anglais, car rien au monde ne sonnait aussi joliment que cet accent là.
Ros était vraiment, vraiment... Mais avant qu'il put formuler dans sa tête un adjectif qui collerait à son ressenti, il se trouvait déjà devant les Trois Balais.
Quand il poussa la porte, le silence était toujours aussi lourd. Il n'y avait personne, jusqu'à ce qu'il se dirige vers l'arrière salle et que des voix se fassent enfin entendre. Où était Ezekiel ? Il était entré sans sommer de s'annoncer, marmonnant simplement le mot de passe de la semaine, et à peine avait-il franchi la porte enchanté que ses yeux le cherchaient déjà.
Il était là, bien évidemment. Juste au fond, à droite, penché sur des parchemins et des bouquins, debout devant un bureau mangé par les mites. Dans la salle, d'autres Soldats du Sable conversaient, notamment sur des plans en commun avec les Guerriers de l'Ecarlate. Mais c'était Ezekiel qu'il était venu voir. Bonjour, vieux. Avec Ezekiel, c'était presque aussi naturel qu'avec Killian et Gabriel. Il avait beau avoir une grande réputation, une force impressionnante, Nathaniel ne se sentait pas petit à côté de lui. Bien avant même qu'il fut nommé vice-président de leur force. Il avait toujours senti cette équité entre eux, et tous les autres. La façon dont il les traitait avec respect, loyauté. Il était l'égal de lui, tout en étant son subordonné. Mais plus encore en fait qu'un simple camarade, Ezekiel était son ami.
Il avait contourné le bureau pour venir l'étreindre. Comment tout se déroule ? A merveille jusqu'ici. S'il devait décrire Ezekiel, ce serait par la lumière. Aussi positif que Nathaniel, reflétant la même clarté, la même volonté. Il y avait l'espoir qui résidait et rayonnait par tous les pores de sa peau, par la moindre de ses paroles. Mais viens, nous t'attendions. La réunion vient à peine de commencer. Et Nathaniel avait déjà défait sa cape.


Et ce fut la fin. A dire vrai, elle prit son temps pour venir. Mais Nathaniel commença à la goûter lorsque Killian décida de partir.
En fait, cela ne le surprit pas un instant. Lorsqu'il vit son visage se tordre de douleur à l'annonce de la nouvelle de la mort de son frère, il sut qu'il partirait. Qu'il supplierait qu'on lui accorde une mission à Dumstrang. Qu'il supplierait qu'on lui laisse la moindre chance de venger sa perte, de soulager sa peine rien qu'un tout petit peu. Il n'y avait pas plus juste raison, pas plus noble cause. Killian ne manquait pas de courage, ni de talent, on savait qu'il pouvait le faire, qu'il y arriverait. Et Sofia l'aiderait à se préparer. Enfin, lorsqu'il fut finalement question d'adieux tangibles, de départ décisif, de date définitive, il eut l'impression que le froid de la guerre gagnait lentement la moindre parcelle de bonheur qui existait. Lorsqu'il l'étreignit pour la dernière fois, sous la lune, le regard décidé, le sourire aux lèvres, il y avait cette chaleur encore, qui résidait. Les Trois Mousquetaires ne se disaient qu'un au revoir, ou du moins ils le pensaient.

En le voyant en partir dans la nuit, Nathaniel songea qu'elle pouvait bien essayer, de les déchirer.
Elle n'y arriverait pas. Ils se l'étaient jurés.

Mais elle avait réussi à les séparer, tous les trois, pour ce court instant qui allait finalement s'éterniser.
La fin se fit plus prononcée lorsque Gabriel vint le voir, un soir, au coin du feu. Il se souvient qu'il lisait un énorme bouquin, un truc bien ennuyant, et ses yeux fatigués ne tenaient plus ouverts. Lorsqu'il sentit la main de son meilleur ami se poser sur son épaule, il avait fait un bon, et l'autre avait ricané. Un ricanement presque vrai, qu'il lui rendit avec bon coeur, mais le sien était teinté d'une nervosité qu'il ne lui connaissait pas tout à fait. Je vais me marier, Nath. Sofia et moi, vieux, nous allons nous marier. Le bouquin avait heurté le sol, mais le bruit ne réveilla pas les autres qui somnolaient autour d'eux. Pendant quelques secondes, il n'eut rien d'autre que le bruit du crépitement des flammes, et les yeux de Nathaniel, ronds comme des soucoupes. Et finalement le fleurissement d'un sourire, là, sur ses lèvres, et un cri de joie que Gabriel couvrit rapidement avec sa main gauche.
Ils avaient été alors pris d'un fou rire qu'ils s'étaient forcés tous deux à étouffer, à étouffer comme ceux qui les prenaient lors des cours de métamorphose, ou de leurs sorties nocturnes parfois, quand ils craignaient d'être vu. Et malgré la bonne nouvelle, la joie d'un heureux événement s'épanouissant au milieu de l'horreur, le manque.
Le manque de Killian, de son rire à lui aussi, le moins bien étouffé. Félicitations. Je crois que nous faisons bien, pas vrai ? Il s'était tourné vers lui, un peu hésitant, le questionnant du regard. Et la main pâle de Nathaniel s'était écrasé jovialement sur son dos. Je crois que vous faites merveilleusement bien, de vous marier maintenant.

Ce jour là, le ciel était clair.
Il n'y avait pas plus belle journée pour célébrer une union comme celle de Sofia et Gabriel. Quand il s'était levé, il y avait une sorte de légèreté et un bonheur incommensurable à se dire qu'il ne se pressait pas pour aller parfaire des plans et la guerre, mais pour quelque chose de plus pur et de plus beau. Il y avait un costume là, dressé contre une armoire, et il soupçonna Gabriel de lui avoir fait emmené.
Il mit une heure au moins à se préparer, et il entendait déjà Gabriel le railler. Qui donc se marie aujourd'hui ? Toi ou moi ? Et rien que de l'imaginer, ça le faisait doucement rire.
En fermant la porte de sa chambre, il se demanda si Ros serait là. Récemment, sa présence se faisait rare.
En descendant dans le parc, il fut surpris par le nombre de convives, et finalement plus tant que cela. Personne n'aurait pu renier une pareille invitation. On appréciait trop Gabriel, et Sofia avait rapidement gagné la confiance de la majorité d'entre eux. Elle était là, belle comme le jour, et lui, radieux. Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes avant de se tenir non loin de lui, et pour que ses pensées vagabondent un instant vers Killian, toujours absent.

Il y eut le silence, puis un vacarme assourdissant.

Il y eut des cris, des sortilèges qui commencèrent à fuser, et Nathaniel dégaina sa baguette. Il ne put croiser le regard de Gabriel qu'un court instant, jusqu'à ce qu'un jet de lumière lui brûle terriblement le flan gauche et le fasse perdre l'équilibre. Il se releva très vite, conscient que ce n'était pas le moment de rester à terre. Là, devant lui, pas loin du buffet qui s'était renversé, une silhouette fine et plutôt élégante se dirigeait vers lui.
Elle avait des yeux clairs et des cheveux aussi sombre que la nuit au dessus d'eux. Une robe qui lui tombait jusqu'à ses pieds et une cape voletante derrière elle.

Il y eut de longues minutes où elle hurla des sortilèges, où il riposta avec la même hardiesse. Du coin de l'oeil parfois, il inspectait les alentours. Au début, surtout. Des corps jonchant le sol, dont les blessures semblaient déjà avoir eu raison d'eux. Et Gabriel, introuvable.
Et surtout Sofia ? Où était-elle ? S'étaient-ils tous trompés à ce point là ?
Endoloris ! Il esquiva magnifiquement le sortilège, si bien qu'il se surprit lui-même. Il n'avait jamais été bon, en duel. Jamais aussi rapide que Gabriel, ni aussi doué que Killian, pas aussi adroit que Ezekiel. Il étouffait, suffoquait, mais il continuait. Il devait tenir bon.
Il devait le faire. Pour tous ceux là, qui mourrait lentement sur le sol. Pour la promesse qu'ils s'étaient faites, pour les soldats du sable, pour la guerre qui faisait rage là au dehors. Pour son père, même. Pour le nom qu'il portait,
pour Gabriel,
pour Killian. Pour Poudlard.

Mais il y eut un éclair vert flamboyant.

Et enfin, les ténèbres, qui noyèrent un soleil. Qui avalèrent sa lumière.


Dernière édition par Jagger Young le Jeu 8 Mai - 18:54, édité 2 fois
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Jagger Young
Jagger Young
LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 8:59


the metamorphosis
Life is for the living, death is for the dead. Let life be like music, and death a note unsaid.
Jagger n'oublie rien. Jagger n'oublie jamais rien. Qu'importe le sujet, l'endroit, la personne, il se souvient. De ce qu'il entend, sent, apprend, lit, voit, mange. A votre grand immense, voir terrible regret, Jagger Young n'oublie rien. Véritable encyclopédie chronologique, il n'a pas oublié la fois où vous aviez foiré votre sortilège en classe de métamorphose en troisième année, ni la fois où vous étiez délicatement en train de fourrer votre doigt dans le nez. Il se souvient que vous aviez lamentablement tenté de lui voler une de ses conquêtes un soir de match de Quidditch, et pourra vous en donner le prénom de la fille et le score exact du tournoi. Il n'oubliera pas non plus que vous aviez un bout de plume en sucre coincé entre les dents, l'année de votre première sortie à Pré-au-Lard, ni de quelle façon vous formez les lettres avec l'encre noire. D'un seul coup d'oeil, il enmagasine des tas d'informations. Vos cheveux bouclent à l'arrière de votre nuque, il y a un petit grain de beauté dans le creux de votre pommette droite. Il n'oubliera rien, pas même l'ascendance de son propre charme, ou le vôtre. A l'évidence, c'est une vérité qui vous faudra rapidement intégrer lorsque vous rencontrerez Jagger, et également un fait dont il faudra vous méfier. Car Jagger n'oublie rien. Il n'oublie pas un service rendu ou un affront tendu. La plupart du temps, il ne choisit pas de se souvenir ; les faits lui reviennent en tête automatiquement, comme des vagues qui déposent sur la plage des millions de réminiscence qui ne devraient pas lui appartenir.  
Il y a peu de choses dont Jagger n'a pas souvenance. Mais il ne se souvient pas du Poufsouffle qu'il fut, de la personne si différente qu'il a été, de la bonté qu'il affichait au monde entier. Sa mémoire lui fait défaut, comme si elle tentait de préserver Jagger et son présent d'un passé à la fois plein de ténèbres, mais aussi de lumière.

Jagger n'oubliera jamais le jour où il rencontra Emory. Assis dans un coin de la grande salle, sa petite main n'est plus plantée dans celle de sa mère, ce jour là : il lui avait arraché dès l'entrée, inquiet qu'on le pense trop petit pour arriver à gagner ce foutu balai volant. Ses yeux clairs de demi-vélan balaie la salle, et s'il avait été un peu sur la réserve quant à la compétition qu'il allait survenir pendant le concours, son appréhension s'éteint très vite. Il pouffe un peu, à chaque petit visage croisé, et il sait qu'il n'aura aucun mal à remporter le concours.
Il n'avait pas souhaité s'y rendre, au début : il était assis sur la table de leur toute nouvelle maison à Londres, beaucoup plus petite que l'ancienne, par contre. Entouré de quatre murs, il avait vu la façon dont sa mère le traitait, avec trop de douceur, comme si elle se sentait coupable du rejet familial dont lui, elle et son père étaient victimes. Aujourd'hui, Jagger sait : les chaussures usées de son père, les cheveux mal coiffés de sa mère, l'aspect défraichi de ses propres vêtements... tout ceci était la preuve physique de leur nouvelle pauvreté, du déshéritage que l'amour de ses parents avait provoqué. Alors dès que l'occasion de gagner quelque chose survenait dans un rayon de moins de vingt kilomètres autour du quartier, sa mère le tirait là bas avec une joie non dissimulée. C'était une routine qui les occupait. Je vais gagner, c'est certain. Jagger croise les bras, du haut de ses huit ans, comme pour se donner une importance. Son père ricane, s'accroupit à ses côtés, et pointe son doigt vers la droite. Tu devrais faire attention, il y a quand même quelques sérieux concurrents. Jagger pouffe, mais jette tout de même un oeil vers l'endroit que lui montrait son père. Dans un autre coin, il a l'impression de voir comme un reflet de lui même : un petit garçon tout aussi confiant, assis sur une banquette, balance ses pieds dans le vide et ne parle à personne. Leurs regards se croisent et bizarrement, aucun des deux ne rompt le contact jusqu'à ce qu'une petite fille vienne parler au petit garçon.
Il se souvient des défis médiocres qu'on leur demandait de réaliser, des questions stupides auxquelles il fallait répondre pendant le concours, et de la façon presque naturelle qu'ils avaient eu finalement de s'entraider, au lieu de laisser la compétition les empoisonner. Jagger se souvient aussi, d'une pause entre deux questions, du regard d'Emory et sa petite voix qui avait claqué dans l'air. Je m'appelle Jagger. Il lui avait tendu la main, comme font les grands, et Emory l'avait serré avec vigueur. Ca te dit qu'on leur botte tous les fesses ensemble ? Il sent une hésitation chez Emory, minime. Bizarrement, pendant l'espace d'un instant, Jagger se sent un peu honteux de l'aspect abîmé de ses propres vêtements, mais ce sentiment est balayé par le sourire d'Emory. Ca marche. Au fait, moi, c'est Emory.

S'il devait se rappeler d'une chose aussi, ce serait leur entrée à Poudlard, et le trio qu'ils formèrent alors avec Robyn, avant même d'être réparti. Une évidence qui avait traversé le temps, bravé les obstacles, balayé d'un revers de manche la mort elle-même. Comme si, au fond d'eux, quelque chose de plus fort encore les avait uni ce jour là à cette époque, et n'avait cessé d'agir sur eux depuis. Inconsciemment, il n'était pas question de rencontres fabuleuses, mais de retrouvailles. YOUNG ! LYSAGHT ! SWAN ! La voix tonitruante d'un professeur résonne dans l'ensemble du couloir en pierre. On aurait presque cru voir les murs trembler, une énième fois. C'était des noms qui éclataient dans l'air presque quatre fois par jour. Oh bordel, bordel de gros bordel de bordel. Je dirais même plus, Jagger... Ouais, cassons nous vite fait. Et d'un seul mouvement coordonné, dans une danse faite de bleus et de jaune, tout trois reprirent leur course. Leurs pas claquent contre les dalles blanches, capes volantes derrière leurs silhouettes déjà bien grandes. Abandonnant leur rude travail consistant à embêter quelques troisième années innocentes sortant de cours de métamorphoses, ils firent tomber au passage une de ces vieilles et hideuses armures de fer, augmentant le vacarme ambiant qu'ils avaient provoqué. Quelques têtes curieuses tentèrent de les apercevoir, filant comme le vent, comme trois héros tentant de s'échapper des griffes exacerbées de l'enseignant. Un duo de couleur traverse les allées depuis quelques années maintenant, et c'est presque sans surprise quand on dit qu'il s'agit de Jagger, Emory et Robyn. Emory prend finalement l'initiative de changer de chemin, et s'engrouffe vers la droite, où une porte les attend. Par on ne sait quel miracle, la salle sur laquelle elle s'ouvre est vide, plongée dans une pénombre épaisse, et il referme la pièce au passage de Jagger et Robyn, essoufflés. Leurs souffles saccadés brisent à peine le silence qui s'installe et finalement, leurs voix finissent par se faire entendre, le mutisme devenant trop opressant. La vieille a failli nous coincer. Trop bête, ce plan était parfait. Ce plan EST parfait, on en parle depuis plus d'une semaine. On s'y remet dès demain. Et Jagger tend la main, et Robyn et Emory laisse la leur taper dans la sienne.

*

En marchant dans le hall à cette heure si tardive, il était presque persuadé qu'il y avait approximativement cinquante six pour cent de chances de se faire coincer. Cela si, à son plus grand malheur, les tableaux se l'ouvraient un peu trop. S'ils se la bouclaient comme il était à l'origine convenu, les chances de se faire prendre tombaient à seulement vingt pour cent, ce qui représentait un pourcentage tout à fait convenable. C'était un calcul très simple qu'il avait apprit à faire mentalement dès les premières heures de la vie de son petit marché illégal, de même que ces petites règles qui faisaient que ce trafic était parfait. Premièrement, il fallait TOUJOURS donner rendez vous à une date bien précise ou du moins de la façon dont vous souhaitez être livré, environ deux semaines à l'avance. D'abord, parce qu'il lui fallait souvent s’approvisionner convenablement, et être certain de pouvoir se procurer les dits objets. Il ne faut JAMAIS demander à Young quelque chose pour le lendemain. Déjà, parce que c'est un putain de paresseux. Et parce qu'il aime bien vous faire poireauter. Il ne se dépêche que si on lui graisse la patte (à bon entendeur). Heureusement pour lui, les commandes concernent généralement des objets très, très classiques (les cigarettes étant son produit fard) et de ce fait, il n'était jamais vraiment emmené à être confronté à de réelles difficultés.
Sauf la fois où ce crétin de Boatborn lui avait supplié  de lui ramener un stylo bic quatre couleurs moldu édition limitée, avec les couleurs pastels dégueulasses. Une belle connerie qui lui avait rapporté tout de même une dizaine de gallions. Quel bouffon. Ça n'en valait que six, tout au plus.
Deuxièmement, on ne décidait officiellement du lieu de livraison que deux jours avant seulement. Parce qu'il fallait d'abord s'arranger avec les tableaux, ces gros salopiots de vendus, sauf si on leur offrait, en contrepartie de leur silence, des ragots croustillants qu'ils pouvaient s'amuser à colporter jusqu'aux tableaux du Ministère de la Magie, ou des tableaux de Merlin sait où. Le plus simple étant tout de même de se rejoindre dans le parc de manière tout à fait naturelle, mais c'est uniquement pour des petites livraisons. Tout dépend de votre attente, en vérité. Et du prix, que vous y mettez.
Et enfin, troisièmement, le paiement se fait avant, pendant, mais jamais après. Car Jagger n'est pas un con que vous pouvez plumer aussi facilement. Pour tout vous dire, c'est un véritable génie.

Jagger avait toujours été un enfant très intelligent. Il a compris qu'il savait faire des déductions plus rapidement que les autres, parfois plus tôt que les autres. Il avait la sensation que, dans son cerveau, tournait à plein régime une sorte de machine de savoir et de mémoire considérable. Ce qui lui permettait d'être un parfait petit connard prétentieux cynique et moqueur le reste du temps.
Rectification. Jagger n'est pas un connard. Il joue les connards, parle comme un connard, mais il est, lorsqu'on creuse un peu, quelqu'un de bien. Vous avez du le remarquer lors d'une des nombreuses fêtes auxquelles il participe, lorsqu'il avait six grammes d'alcool dans le sang et qu'il vous a prit pour la huitième merveille du monde, qu'il vous a offert des cigarettes gratuites et qu'il vous a déclaré sa flamme. Et, qu'il avait l'air d'un crétin. Amusant comme un garçon aussi intelligent peut être doué d'une crétinerie pareille.

Souvenez vous de cela : Jagger Désiré Young est un vrai paradoxe.
Définition d'un paradoxe ? C'est une antinomie, une illusion, un contresens, une encontre terrible contre le sens commun. Jagger agit comme un paradoxe : son cerveau est intelligent, mais ses actions prouvent l'exact contraire.
Parfois, il se déteste.

*

Tout le monde adore Jagger, ce soir. C'est normal. Dernière année à Poudlard, et c'est la vingtième soirée, au moins, qu'il organise. En tant que président des coeurs en fête, il se doit d'être au top de sa forme, et de les émerveiller. Il n'a rien fait de spécial pourtant : mais Jagger a cette capacité de rameuter du monde, de s'entourer d'une foule de visages qui lui sourit. Il n'a eu finalement qu'à souhaiter très fort une pièce assez grande pour tous les rassembler, d'une pièce assez insonorisée pour qu'on entende pas leurs explosions de joie, ni la musique battante à leurs oreilles. Il avait souhaité une pièce rien que pour eux, le temps d'une soirée. La Salle sur Demande avait réalisé son rêve le plus dingue.
Dans le coin, il a les fesses enfoncées dans un fauteuil digne d'un roi, et il peut voir Emory complètement bourré dans un autre, et ça le fait rire de le voir comme ça. Jagger peut sentir sur sa tête la lourdeur d'une couronne qu'un des membres de la guilde a du lui mettre sur le crâne. Sur ses genoux, il y a une énième jeune fille, très belle, qui rigole à tout ce qu'il dit, même les choses les plus bêtes. Elle a des cheveux roux un peu, très longs, et s'il plisse les yeux
juste un peu
juste assez...
elle ressemble presque à Cordélia.
Voilà ce qu'est Jagger : un putain de génie qui enchaîne les bétises. Ses actes sont des bétises la plupart du temps, et ses sentiments sont de terribles gaffes. Il n'aime pas Cordélia, pas autant que Robyn, tout du moins, mais il est exécrablement attiré par elle. Il la veut. C'est comme ça. Et si son coeur se pince en pensant à Robyn, il n'y peut rien. C'est plus fort que lui. Quand il la regarde, c'est un terrible cocktail aigre doux qu'il goûte au fond de sa gorge : il y a une sorte de bile de culpabilité qui s'élève, mais qui est aussitôt ravalée. J'ai très envie de toi. Avec le vacarme de la musique, Jagger peine presque à entendre ce que la fille lui dit, mais elle a eu la douce attention de se pencher sur son oreille et d'embrasser avec une étrange timidité le creux de sa nuque. Sa main descend dans le creux de son dos, et il lui sourit. On ne résiste pas vraiment à Jagger. A Jagger et son gène de demi-vélan, à Jagger et ses manières de roi désabusé, à Jagger et son charme de génie paresseux. Elle se penche et il l'embrasse avec douceur, une lenteur qu'elle ne semble pas apprécier. Au final, elle entreprend de se mettre à califourchon sur ses genoux, entourant ses deux jambes avec les siennes. Ses longs cheveux lui chatouille les bras, et sa nouvelle conquête se remet à dévorer son cou.
C'est là qu'il les voit.
Robyn danse avec Cordélia. Cordélia et Robyn s'embrassent. Il sait qu'il ne devrait pas, mais il y a une petite pointe au coeur qui s'éveille dans la poitrine de Jagger. Il est à la fois content et terriblement déçu. Et quand ils les voient se diriger vers une des chambres, il est tétanisé, La jeune fille s'arrête soudainement, et ses yeux se plongent dans les siens, comme inquiète du manque de réaction de Jagger. Ca va, Jagger ? Il hoche un peu la tête, reprend contenance en moins d'une minute, et il l'embrasse avec un sourire forcé. Elle est hésitante, comme déstabilisée, et finalement, reprend sa besogne avec motivation.
Il la laisse lui noyer sa propre peine.

*

Dehors, il fait beau.
Le soleil est haut dans le ciel, et c'est son seul jour de congé. Travailler à Ste Mangouste est plus qu'il n'avait espéré, et c'est sans se vanter qu'il sait pertinemment qu'il est l'un des meilleurs de sa promotion. Il traine toujours avec sa blouse dans son sac, et il peut sentir le poids de quelques livres qu'il dévore sur le chemin, un café moldu de Londres dans sa main droite. Londres est une ville parfaite : elle regorge de filles en tout genre et Jagger ne s'y ennuie pas. Il aurait pu, se rendre en France avec ses parents. Il aurait pu quitter le pays et avoir un vrai nouveau départ, changer d'air, définitivement. Mais il n'avait pas pu s'y résoudre. Retourner dans son pays natal n'était pas son voeu le plus cher. Ca l'avait été, un temps, lorsque du haut de ses sept ans il avait souhaité retrouver ses amis français, retourner se balader dans les rues pavées de la capitale et charmer les françaises. Mais il n'avait pas bougé. Emory et Robyn étaient ici. Sa vie était ici.
C'est un automatisme maintenant, de se rendre chez Robyn. Il n'habite pas très loin de son propre appartement, et même s'il pouvait s'y rendre en transplanant comme la plupart des sorciers, se balader à pied dans la ville a un certain charme. Il peut respirer l'air frais et apprécier le ciel bleu qui trône au-dessus de leurs tête depuis déjà maintenant quelques semaines. Il n'y en a qu'un, qui ne profite pas de tout ça. C'est Robyn. Il se noie dans la pénombre. Arrivé devant l'immeuble de l'appartement de son meilleur ami, il prend les escaliers, les monte quatre à quatre. S'il devait être honnête, il n'est pas pressé du tout de voir Robyn. Il n'est pas particulièrement avide de voir son visage pâle, ses yeux tristes et sa carcasse allongé sur son lit, d'entendre sa voix brisée le supplier de déguerpir. Mais il doit le faire, parce que c'est son ami. Et que le vide qu'elle a provoqué après sa mort, c'est à lui et à Emory de le remplir, et à l'aider à se relever.
Quand il pousse la porte, il y a une odeur terrible de renfermé. Jagger pose ses affaires, sans prendre la peine de ne pas faire de bruit. Il est neuf heures passé, et si Robyn dort, il est grand temps de se lever. Il se dirige vers les fenêtres, tire les rideaux, pousse les volets, laisse le soleil baigner la pièce principale. Quand il se retourne, il voit avec déception que Robyn n'a pas touché au plat que Jagger lui avait apporté. En fait, la cuisine est immaculée, et lorsque Jagger prendre l'initiative d'aller se servir un verre, il est littéralement coupé dans son élan. En fait, Robyn vient de crier.
Jagger accourt, pousse la porte de sa chambre. Robyn est transpirant, enchevêtré dans ses draps. C'est terrible, de le voir comme ça. Ecoute je te l'ai déjà dit, j'ai pas envie de sortir, lâche moi. C'est la façon qu'à Robyn de dire bonjour. Avant, il laissait le temps à Emory et lui de lui poser la question, maintenant, il se contente de balayer leurs propositions avec un ton sec. Arrête ton cinéma. Jagger a presque la voix nouée, mais sa voix reste calme, et ferme. Va prendre une douche, habille toi. Emory est allé chercher le petit déjeuner, et après ça, on sort. Casse-toi. Jagger se met à rire. C'est bizarre parce que, la situation n'a rien de drôle. Mais voir Robyn croiser les bras et de lui marmonner de se barrer, ça lui fait penser à Robyn plus jeune, lorsqu'il boudait parfois. Il n'est pas mort, lui. Il est toujours là. Tu fais peine à voir. Regarde toi, regarde comme t'as foutu tout ton potentiel en l'air. Jagger hésite un instant, mais il arrive quand même à prononcer son nom. Swan ne reviendra peut-être pas mais crois moi. C'est pas comme ça qu'elle aurait voulu te voir. Il croise le regard de Robyn, noir comme les ténèbres, et il sait qu'il ne devrait pas, mais il y a comme une colère étouffé dans sa poitrine. Jagger lui ment constamment. Jagger est comme en colère, parce que tandis que Robyn se laisse mourir depuis qu'elle est partie, Jagger doit faire comme si rien de tout ça ne l'atteignait.
Il a eu mal lui aussi. Mais il a du se forcer à aller voir Robyn et à faire comme si Cordélia n'avait pas compté.
Ses pensées sont stoppées par le coup de poing que lui assigne Robyn. Il tord un peu la bouche, parce que, ce bougre a perdu beaucoup de force, mais ça fait mal quand même, mais il sourit. Tu m'impressionnes, tu tapes presque comme une fille, c'est un bon début. Dégage, putain, qu'est-ce que tu comprends pas dans ce mot bordel ? Il la fait reculer de quelques pas à peine. C'est terrible de se sentir à la fois coupable, fatigué, en colère, et triste. T'es conscient que tu peux pas continuer éternellement à te cacher ? C'est fini Robyn. Il sait que c'est terrible de lui dire ça, mais il faut qu'il l'entende. Elle est morte. Elle ne reviendra pas, elle ne reviendra plus. Je sais que c'était l'amour de ta vie, que que tu venais de la sauter, bla bla bla. Mais tu peux rien changer et t'aurais rien pu faire. Robyn ne bouge pas. Il y a un silence de plomb qui s'installe. On n'aurait rien pu faire.
Ils se retrouvent assis par terre, comme dans le temps à Poudlard. Avec beaucoup d'imagination, il pouvait, lui et Robyn, se revoir au bord du lac, sous le soleil de mai, les filles pas loin, à rigoler. Jagger se souvient de tout. Jagger n'oublie rien. Tu te souviens comme t'étais toujours le premier à faire des conneries ? Moi je me souviens. Et ça me manque. Tu dois continuer à vivre, pour elle. Et pour nous.

*

Quand il rentre, Jagger se sent très fier, un esprit de conquête se reflétant sur l'ensemble de sa personne. Le dos droit, le sourire aux lèvres, il balance sa veste sur le porte manteau et ses bouquins sur la table dans l'entrée. Il vient de quitter Rose au boulot, qui lui a affiché fièrement la bague que Robyn lui a offert quelques jours auparavant. Il l'avait serré dans ses bras, son parfum embaumant ses narines, il lui avait offert ses félicitations, et un merci un peu étouffé par ses cheveux. Merci de rendre son meilleur ami heureux, de lui avoir rendu le sourire comme personne d'autre n'aurait pu le faire. Et elle lui avait dit merci aussi. Merci de lui avoir présenté, d'avoir eu cet éclair de génie.
Son appartement est plongé dans la pénombre la plus totale. Dans l'angle, il peut voir la cuisine et la vaisselle qui se termine. Ouvrant le frigo, il en sort une petite bière bien méritée, après une journée encore bien remplie de patients. Jagger s'étale sur son canapé, le dos endolori, la tête un peu douloureuse, le ventre qui gargouille.
Il n'y a personne pour lui masser doucement le dos, ni pour le soulager de quoique ce soit. S'il veut ne plus avoir mal, il faudra qu'il se débrouille, et s'il veut ne plus avoir faim, il faudra qu'il se lève, et tant pis s'il est épuisé.
Il n'y a personne qui l'attende ici.

Peut-être qu'il devrait appeler Cercei.



Dernière édition par Jagger Young le Jeu 8 Mai - 18:55, édité 4 fois
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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 9:26

J'te fais des bébés Jaggy Popole What a Face
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Jagger Young
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LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
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✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 14:08

non viens juste on baise, les enfants c'est chiant What a Face
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. Tumblr_inline_mq3spoVIWy1qz4rgp
TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 14:16

t'étais déjà canon avec peters mais là, j'ai plus les mots  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 122859829 
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Ciaràn Maxwell
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✣ ÂGE : 23 ans
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✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 15:05

What a Face Deal ! *l'entraîne dans un coin sombre*
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 17:45

BYBYYYNE  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 476596770 moi c'est pareil pour toi mon tout beau What a Face jotem What a Face
cia', je préfère dans la lumière What a Face
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 17:57

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Jagger Young
Jagger Young
LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyMer 7 Mai - 22:31

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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 10:08

Jagger ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3746116319 Rebienvenue ici ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3746116319 Hâte de voir l'évolution de ton persos !
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Jagger Young
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LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 10:13

KATHOU MA POULE  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3067500956  merci I love you  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 476596770 
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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 10:15

Rebienvenue toi  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1621697217 
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A.V. Diederick
A.V. Diederick
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PÉNÉTRER TA MAISON. RODER A L’INTÉRIEUR. ATTENDRE QUE TU RENTRES. SENTIR TON ODEUR TE PRÉCÉDER. ÊTRE PLONGE DANS L’OBSCURITÉ. T'OBSERVER. TE HUMER. IMAGINER TON GOÛT. M'AVANCER. SORTIR DE LA PÉNOMBRE & ARRACHER TES ARTÈRES DE TON CORPS.
◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1512441786 LA DERNIÈRE FOIS QUE L'ON M'A TUÉ, JE N'AI PAS TROP RIGOLÉ.

✣ ÂGE : 23 ANS MAIS COMPTE BIEN ARRANGER CA
✣ STATUT : ÉTERNEL CÉLIBATAIRE. TRADITIONNEL AMOUREUX ÉCONDUIT.
✣ METIER : SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE LA MAGIE
✣ SCOLARITÉ : ECOLE POUDLARD, ANCIEN SERDAIGLE ET PRÉFET DE SA MAISON. ECHAPPA DE PEU A L'EXCLUSION DURANT SA SEPTIÈME ANNEE
✣ PARTICULARITÉ(S) : LOUP-GAROU, MEMBRE DE L'OBLIVION, BRUTALITÉ ET SAUVAGERIE MALADIVE. GOÛT PRONONCÉ POUR LE THÉÂTRAL.
✣ EPOUVANTARD : UNE FOULE BRANDISSANT DES FAUX, TORCHES ET BAGUETTES EN SA DIRECTION, VENUE LE LAPIDER 
✣ PATRONUS : CHIEN DE RACE LABRADOR QU'IL IMAGINE COULEUR SABLE
✣ MIROIR DU RISED : SON PROPRE REFLET : IL SE CONSIDÈRE COMME PARFAITEMENT ABOUTI


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 11:54

RAHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1987734431 Jaggy I love you
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Jagger Young
Jagger Young
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✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 12:05

merci Ary, t'es belle ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 476596770
AV CHOUUU ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1987734431
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Ēchṓ Laertiadis
Ēchṓ Laertiadis
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SHE'S LIKE THE WIND Δ What makes life valuable is that it doesn't last forever, what makes it precious is that it ends. I know that now more than ever. And I say it today of all days to remind us that time is luck. So don't waste it living someone else's life, make yours count for something. ♥️ you were my new dream.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire au cœur brisé.
✣ METIER : stagiaire au ministère de la justice magique | vendeuse de cupcakes chez morgana's bakery.
✣ SCOLARITÉ : poufsouffle ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnière (au don endormi).
✣ EPOUVANTARD : son passé qui la rattrape.
✣ PATRONUS : un dragon.
✣ MIROIR DU RISED : trois immenses dragons et un homme blond aux traits flous.


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MessageSujet: Re: ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. EmptyJeu 8 Mai - 19:13

cette tepu. What a Face

non mais jagger était fait pour toi j'en reste intimement convaincue.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3482860849 j'aime déjà ta plume tu le sais mais comme je te l'ai dit, ce que j'aime c'est qu'elle est intelligente, que tu prends le temps de voir ce que les autres ont fait pour donner un autre point de vue à leurs anecdotes et ça rend ta fiche donc très forte émotionnellement parlant  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3482860849 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3482860849 genre le lien avec robyn est trop ugh là dedans.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 87406897 et laaaa finnnnn.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3067500956 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3067500956 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3067500956  il va prendre cher un jour jaggy mais cher  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1639372532 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1639372532 ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1639372532 

je te valide donc avec plaisir.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 2293232596 


bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 3221580998 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 253734868 
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 2430712914  ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton logement, ton travail et puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 1419458760   ◂ DEADLINES JUST AREN’T REAL TO ME UNTIL I’M STARING ONE IN THE FACE. 476596770  
FICHE PAR LOKIDDLES
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