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 jagélia ≠ a little party never killed nobody.

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Cordélia Swan
Cordélia Swan
jagélia ≠ a little party never killed nobody. Tumblr_n6wznlQ9kU1s72qbbo9_250
THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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jagélia ≠ a little party never killed nobody. Vide
MessageSujet: jagélia ≠ a little party never killed nobody.   jagélia ≠ a little party never killed nobody. EmptyJeu 15 Mai - 4:22

i'm your hell i'm your dream
i'm nothing in between
Got love for the people that have warned you. Got love, all your sentimental virtue. Eight balls with the takers that'll make you. Lay cards with the lovers that'll hate you.And you don't have to make a sound, they got what you need, what you need. Make you say, oh my, feels just like I don't try. Look so good I might die. All I know is everybody loves me. Head down, swaying to my own sound, flashes in my face now. All I know is everybody loves me. JAGELIA, chapitre I



Elle  savait que cette mission serait absolument chiante – elle l'avait pressenti dès que son patron la lui avait donné. Mais la belle rousse aurait menti si elle avait affirmé qu'elle se serait attendue à se retrouver là un samedi soir. La petite fée débauchée – autrement dit, le club de strip-tease le mieux connu de tout le monde magique. Pourquoi fallait-il qu'on ait repéré son indic ici ? Pourquoi devait-elle encore fréquenter un endroit de ce genre. L'homme faisait définitivement dans le cliché en aimant à fréquenter les jeunes femmes dénudées pour de l'argent et Cordélia lui aurait accordé un peu plus de crédit si, pour une fois, il avait été différent des autres. N'aurait-il pas pu aimer les petits chatons ou les cookies ? Non. Il fallait que ça soit les strip-teaseuses. Et ça, c'était tout bonnement consternant. Vêtue de son manteau de cuir et de son air le plus sauvage, elle n'eut aucun mal à entrer et à se glisser parmi les convives de la soirée. Il y eut bien quelques fous pour tenter de la draguer – des hommes qui la prenaient probablement pour une danseuse en tenue d'auror ou tout autre délire dans le même genre – mais quelques coups bien placés finirent par refroidir même les plus audacieux. Repérant facilement qui elle était venu chercher, la Swan se déplaça avec l'aisance d'un félin jusqu'à sa proie et sans plus de douceur qu'il n'en était nécessaire, elle l'attira jusqu'aux toilettes dans lesquels elle les enferma. Cinq minutes plus tard, le sorcier en ressortait complétement paniqué alors qu'un sourire sadique s'étalait sur les lèvres de l'ancienne serpentarde. Elle avait toujours eu un véritable don pour faire parler ses sources et les forcer à lui livrer tout ce qu'elle pouvait bien désirer. De la simple demande aux actes de tortures les plus inimaginables, Cordélia disposait d'un très grand nombre de moyens pour parvenir à ses fins et elle n'avait en aucun cas peur de les utiliser. Se rapprochant tranquillement d'un des miroirs accrochés sur le mur, la belle rouquine soupira en prenant le temps de recoiffer tranquillement du bout de ses doigts ses belles boucles. Gabriel ne dormait pas chez elle ce soir – elle l'avait, en effet, confié à son père – et elle n'avait donc aucune raison de se presser pour rentrer rapidement à l'hotel. Elle pensa un instant faire un détour par le château pour continuer les réparations qu'elle avait commencé et étudier un peu plus quelques grimoires magiques mais l'envie de travailler semblait totalement l'avoir quittée ce soir là. Elle n'avait plus qu'un seul désir : se caler et boire un bon verre d'alcool. Prenant ainsi sa décision, elle quitta tranquillement la salle d'eau pour se diriger vers le bar de la salle de strip-tease et commander tranquillement un verre de whisky. Si le barman la regarda un moment avec surprise voire même suspicion, les quelques gallions que l'auror fit rouler sur la table suffirent à ce que son verre lui soit amené dans les plus bref délai. Le faisant rouler tranquillement entre ses doigts pâles, elle ne demandait strictement rien à personne quand un gros lourd qui venait visiblement d'arriver vint la faire littéralement chier – inconscient visiblement de la personne à qui il était entrain de causer. Si pendant un instant la rouquine se contenta de l'ignorer – elle n'avait pas spécialement envie de s'énerver à cet instant précis – elle ne put que rentrer dans une colère sombre quand il osa effleurer son bras. Cordélia haïssait les contacts physiques – et plus encore, avec les étrangers. Si elle était au contraire très tactile avec ses proches, elle ne supportait pas que d'autres personnes la touchent et pouvait alors se montrer tout particulièrement violente quand une telle chose se produisait. De ce fait, ce qui devait arriver arriva. Sans prévenir, elle attrapa le magicien par la nuque et lui explosa la tête contre le comptoir du bar, le regardant s'écrouler sur le sol – inconscient après une telle attaque. Ne lui adressant pas un regard supplémentaire, la Swan se contenta de commander un autre verre alors que tous les regards se tournaient vers elle. Snobant royalement les autres personnes présentes dans le club, elle alluma tranquillement sa cigarette – se doutant bien que pas même les videurs n'oseraient venir à elle pour la forcer à l'éteindre – et commença à fumer tout en buvant tranquillement son alcool comme si de rien n'était. Si Cordélia avait toujours été une nana rebelle et insolente au possible ? Oui. Mais les cinq dernières années l'avaient encore plus endurcie et elles avaient fait de la gamine froide et difficile qu'elle était une femme dangereuse et incontrôlable. Les anglais avaient plutôt interêt à bien se tenir.
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Jagger Young
Jagger Young
LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


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MessageSujet: Re: jagélia ≠ a little party never killed nobody.   jagélia ≠ a little party never killed nobody. EmptyVen 16 Mai - 21:34

 
WHO ARE YOU, REALLY?  
because i can't make you love me if you don't, you can't make your heart feel something it won't. here in the dark, these final hours i will lay down my heart. i feel the power but you don't because i can't make you love me if you don't, no you won't. i close my eyes, i won't see, the love you don't feel

En se levant ce matin, Jagger était loin de s'imaginer qu'il finirait la tête en face d'une paire de fesses le soir même.
Non pas que l'idée ne lui ait, un seul instant, effleuré l'esprit ; Jagger s'imagine toujours (ou tout du moins, espère très très très fort) finir la tête devant une paire de fesses en fin de journée. Et il faut avouer qu'il lui arrive souvent, de finir la tête en face de n'importe quelle paire de fesses. Mais ce matin là, aujourd'hui même, il ne pensait pas que cette possibilité allait s'offrir à lui, et Merlin qu'il remerciait le ciel de ce cadeau. Non, vraiment, il n'avait pas même pensé que ça pourrait arriver. Pas lorsque durant tout le jour, des dizaines et des dizaines de dossiers s'entassaient devant lui au fur et à mesure des minutes, lui rappelant que trop bien la montagne de devoirs qu'il laissait grandir sur son bureau à Poudlard. Sauf qu'à l'hôpital, il n'y avait pas la possibilité d'ignorer les responsabilités, ni de jouer les je-m'en-foutiste ; et bizarrement pour Jagger, l'idée même de laisser tomber ne lui avait pas effleuré l'esprit. Même lors de ces journées particulièrement chargées du plus bénin accident domestique au plus grave des sortilèges impardonnables l'épuisaient.
En sortant vers huit heures du soir, il s'estima heureux. La journée avait été harassante, certes, mais il n'avait pas à se rendre à la radio ce soir là, ni à rejoindre qui que ce soit en fait. Triste bilan à tirer lorsqu'on se retrouve en plein milieu du centre de Londres, les mains dans les poches, tout seul. Il allait juste se pieuter vite fait bien fait, et la même journée épuisante mais à la fois, revigorante ? allait se répéter le lendemain même. C'était ça, le plan de Jagger. Sauf qu'il avait eu le malheur de recroiser deux vieux potes de Poudlard au détour d'une ruelle et qu'ils l'avaient embarqué sans même lui demander son avis dans une boîte de strip-tease.
Ca lui apprendrait à ne pas transplaner comme tout sorcier qui se respecte.

Mais en vérité, on ne demande pas à Jagger Young s'il a envie d'aller dans une boîte de strip-tease. On savait qu'il dirait oui. Le oui est gravé dans son regard de dragueur invétéré, planté dans sa tignasse blonde et encré dans ses faux airs d'ange, et ce même s'il avait deux poches sombres sous les yeux et le dos courbé par la fatigue. Jagger avait l'avantage de rester toujours prêt à se laisser porter par les doux plaisirs de la vie. A l'image de son boulot, la boîte de strip-tease était une sorte de mal éreintant qui se révélait finalement être un antidote vivifiant. Ce qui nous ramène finalement, à la paire de fesses qui s'agitait sous ses yeux comme deux anges envoyés par les dieux en ce moment même. A sa droite, il peut presque voir ses deux potes lancer des gallions à tout va et les entendre gueuler des idioties. Lui, il se tait. C'est un maître de contrôle : tout est dans le regard avec ce genre de dames. Sauf qu'il n'y a pas grand chose à échanger dans le regard avec une paire de fesses, il l'avouera. Ca va ? Elle lui susurre en se retournant, ses deux jambes interminables encadrant joliement ses genoux. Jagger se contente juste de hocher la tête, lui donnant presque l'impression qu'il s'ennuie, et il peut sentir dès les minutes suivantes qu'elle redouble d'effort.
Oubliez le paradis et toutes ces conneries. C'est ici, le septième ciel, mais même au septième ciel, on a soif. Jagger a la gorge qui le démange, et la chaleur ici est étouffante. Ca va ma belle, je vais aller me chercher un verre maintenant. Elle se contente de lui sourire de toutes ses dents et de se retirer, fonçant sur les deux idiots qui l'avait fait venir ici, sûrement attirée par le brillant des gallions qu'ils dépensaient à tout va, et pour rien en plus.

Jagger a un peu la tête qui lui tourne, mais c'est agréable. C'est cette sensation qu'il adore : celle qui arrive avant d'être complètement déchiré. Il a l'impression de flotter dans l'air, et que ses jambes le portent toutes seules vers un comptoir. Il y en a des tas, dans cette boîte, alors il ne risquait pas de se perdre. Une autre jolie fée lui apporte presque immédiatement le cocktail qu'il commande, et Jagger se laisse doucement couler sur une chaise, pour se retourner sur la foule qui se presse de tous les côtés.
Dans l'angle vers la droite, son oeil clair est tout de suite attiré par l'allure un peu pataude d'un gars qui, à son plus grand plaisir, s'approche déjà d'une autre femme. C'est peut-être un peu cruel, mais voir un gars se faire rembarrer par une nana, ça le fait marrer. Et quand il voit son sourire s'affaisser après l'avoir à peine abordé, il sait déjà que c'est cuit pour lui : pas besoin d'un long prognostic, et ce même s'il ne peut pas voir le visage de la femme ni l'entendre. Ses longs cheveux roux et sa silhouette mettent directement Jagger sur la voie : ce mec n'a aucune chance, et si Jagger a ressenti son petit amusement au début, c'est désormais de l'agacement, encore plus prononcé quand il le voit s'asseoir à côté d'elle. Burke essaie encore d'amadouer une jeunette, entend il à sa droite, deux gars se marrer et se foutre littéralement de la gueule de la naïveté des minettes qu'il piège. Il n'en faut pas plus pour Jagger : il s'entend poser son verre avec un peu trop de violence sur le comptoir et se diriger vers le dénommé Burke, gros lourd en chef du y'a-pas-d'espoir-mais-je-force-quand-même.
Il n'était qu'à quelques pas à peine d'elle et de cet idiot. Jagger aime se sentir utile, parfois. Il n'avait dans l'idée que de s'asseoir, ou de lui dire de déguerpir avec un grand sourire. Mais il n'avait pas prévu que la demoiselle allait littéralement exploser la gueule de Burke.
Son petit corps pataud de désespéré coule lentement sur le sol, le nez encore rouge du whisky pur-feu ingéré quelques minutes avant sûrement. Au début, Jagger pense qu'il a rêvé : lui-même est un peu saoûl. Pas beaucoup, bien entendu, mais il n'est pas exclu dans ce genre d'endroit que quelqu'un vous lance pour s'amuser un sort de confusion, vous savez, "juste pour voir" ce que vous allez faire avec trois grammes d'alcool dans le sang et un petit coup de pouce d'un sortilège. Mais à part faire de la merde, comme Burke, il n'y a pas beaucoup d'autres résultats. Bien que pour son cas, ce ne soit que sa débilité qui soit en cause. Jagger regarde, encore choqué, les potes de Burke le trainer sur le sol, l'entraînant aussi loin que possible de son aggresseur.. ? D'ailleurs, c'est très drôle de voir l'espèce de cercle qui se forme au fur et à mesure des gens qui s'éloigne le plus d'elle. A part Jagger, il n'y a personne : tout le monde s'est recroquevillé dans l'autre coin de la boîte et reprend tranquillement leur petite affaire avec leurs fées débauchées.

Jagger reste un instant debout, à quelques centimères à peine de la demoiselle à la grosse poigne. Elle sirote tranquillement son verre, sereine. Jagger racle sa gorge, comme pour lui prévenir de sa présence, et même si c'est bête (Jagger est idiot, c'est un génie, mais c'est un idiot) il se surprend à parler. Quel putain de lourd. Bizarre de poser cette question mais, ça va ? Il le pense vraiment, ce qu'il dit, mais sa sincérité est presque diluée dans la putain de curiosité qui lui bouffe les entrailles, et avec son esprit embrumé par l'alcool, il semble perdre toutes traces d'instinct basique de survie en osant lui adresser la parole. Alors Jagger s'approche encore un peu plus, prenant presque la place de Burke, sans s'asseoir pourtant. Juste pour voir à quoi elle ressemble.

Il y avait un truc dans les cheveux roux. Le reflet peut-être, la posture de la silhouette.
Ca lui a effleuré l'esprit, un court instant, mais Jagger s'est interdit de comparer qui que ce soit à elle.
Parce que c'est idiot, et que ça fait un peu mal, parfois.
Finalement, dans la pénombre et le jeu de lumière, le visage de l'inconnue se dessine. C'est Cordélia.
Les yeux clairs de Jagger s'arrondissent comme des souafles, et il s'entend marmonner un "bordel de bordel de bordel de merde" bien senti, qui vient du coeur, mais à peine murmuré, si bien qu'il n'est pas sûr que Cor... qu'elle l'a entendu. Et ses fesses s'écrasent contre le fauteuil précédemment occupé par Burke.


Dernière édition par Jagger Young le Dim 18 Mai - 13:04, édité 1 fois
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Cordélia Swan
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✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
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MessageSujet: Re: jagélia ≠ a little party never killed nobody.   jagélia ≠ a little party never killed nobody. EmptySam 17 Mai - 9:42

i'm your hell i'm your dream
i'm nothing in between
Got love for the people that have warned you. Got love, all your sentimental virtue. Eight balls with the takers that'll make you. Lay cards with the lovers that'll hate you.And you don't have to make a sound, they got what you need, what you need. Make you say, oh my, feels just like I don't try. Look so good I might die. All I know is everybody loves me. Head down, swaying to my own sound, flashes in my face now. All I know is everybody loves me. JAGELIA, chapitre I



Un verre à la main, Cordélia se demandait finalement si elle avait eu raison de rester là ce soir. Après tout, elle se trouvait dans un véritable nid à pervers et cela avait tendance à la dégoûter plus qu'elle ne voulait bien l'admettre. Féministe dans l'âme, elle n'avait jamais éprouvé pour ce genre d’endroits qu'une forme de mépris – non pas pour les pauvres filles qui étaient obligées de danser ici pour se faire un peu d'argent, mais pour les hommes qui profitaient de leur détresse pour parvenir à leurs fins. Elle était rassurée de voir qu'aucune de ses amies proches n'avaient fini ici. Elle aurait remué alors terre et ciel pour la faire sortir de cet enfer – protectrice comme pas deux. Mais non, elle n'avait pas cela a géré en plus – ce qui n'était pas plus mal. La jeune femme était concentrée sur la boisson ambrée tout au fond de son verre et elle ne faisait plus réellement attention à tout ce qui pouvait bien se passer à côté d'elle. Elle savait qu'elle avait envoyé un message clair à tous ceux assez fous pour venir la draguer et qu'elle serait tranquille encore un petit moment avant qu'un boulet ne se décide à venir l'enquiquiner. Du moins, le croyait-elle sincèrement jusqu'à ce qu'elle entende une voix s'élever juste derrière elle, la faisant soupirer longuement. Pendant un moment, elle fut tentée de réserver le même sort que son précédent voisin de bar au nouvel arrivant mais visiblement, celui-ci semblait pour le moment plus concerné par son état que par un besoin urgent de la draguer et elle pouvait bien lui offrir le bénéfice du doute et des bonnes attentions avant de l'éclater comme une grosse merde. « Du moment qu'on me laisse picoler en paix, ça ira, merci. » Elle dit tranquillement, avant de glisser un regard vers le nouveau venu. Et là, elle ne peut s'empêcher de hausser tranquillement un sourcil – surprise et presque amusée. C'est tellement cliché de le trouver ici qu'elle est à deux doigts de lui mettre une claque pour voir s'il est bien réel. Jagger Young, teubeur en folie et fêtard sans limite. Visiblement, il semble bien plus choqué qu'elle de la retrouver ici et elle ne peut pas l'en blâmer. Elle a disparu depuis cinq longues années et on peut dire que cette rencontre imprévue est en tout point déstabilisante pour l'un comme pour l'autre. Laissant un sourire moqueur et amusé venir arrondir la courbe de ses lèvres à sa réaction de choc, elle porte son verre à ses lèvres – non sans avoir commenté auparavant les rares propos du blond face à elle. « Bar à strip-teaseuse, bordel, c'est un peu du pareil au même oui. » Elle joue, comme toujours. En apparence, elle n'a pas vraiment changé Cordélia, elle est toujours aussi épineuse, aussi venimeuse. Elle est bien plus sombre et plus dangereuse également mais ça, un homme comme Jagger ne peut pas le sentir, ne peut pas le deviner. Si elle est complètement maîtresse d'elle-même et de ses émotions, ce n'est visiblement pas le cas de l'ancien serdaigle à ses côtés, ce qui ne fait que redoubler l'amusement perceptible chez la rousse. C'est définitivement très plaisant de le voir aussi pris au dépourvu. « Et bien, tu es bien silencieux, cela ne te ressemble pas. On dirait que tu viens de voir un fantôme. » Sadique la Cordélia ? Oui un peu. Elle aimait jouer avec les nerfs des autres et spécialement avec ceux de Jagger Young. Il agissait toujours comme s'il était au dessus des autres, comme s'il contrôlait absolument tout et le voir aussi démuni face à elle avait quelque chose de gratifiant. Cependant, la jeune fille n'était pas profondément cruelle et adressant un claquement de doigt au barman, elle lui fit signe de servir un verre à son camarade qui en avait visiblement grand besoin. Se resservant seule de son côté, elle recommença à faire tranquillement tourner le verre entre ses doigts pâles alors qu'elle regardait avec un air toujours un brin moqueur le futur guérisseur à ses côtés, se demandant comment il allait réagir à son retour. Pour le moment, elle envisageait clairement le malaise comme probable suite des événements. Il était blanc comme un linge et elle fut tenter de demander de l'aide à quelqu'un pour le ramener chez lui. « Te retrouver dans un bar à strip-teaseuses, Merlin seul sait à quel point cela peut être cliché. Tu n'as vraiment pas changer. » Haussant tranquillement les épaules, elle reporta à ses lèvres son verre de whisky avec l'aisance de ceux à qui l'alcool ne fait strictement plus rien. Espérons pour Jagger que cela l'aidera à survivre à ces retrouvailles inattendues.
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Jagger Young
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✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
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MessageSujet: Re: jagélia ≠ a little party never killed nobody.   jagélia ≠ a little party never killed nobody. EmptyMar 20 Mai - 12:51

 
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because i can't make you love me if you don't, you can't make your heart feel something it won't. here in the dark, these final hours i will lay down my heart. i feel the power but you don't because i can't make you love me if you don't, no you won't. i close my eyes, i won't see, the love you don't feel

Jagger a vu des tas de fantômes, dans sa vie.
Il en a vu flotter des centaines ; leurs yeux blancs, leurs corps transparents, leurs voix atteignant ses oreilles comme une chanson. Il sait à quoi il ressemble, ce qu'ils font de leurs journées. Ils traversent les murs et les gens en errant, l'âme en peine, perdu dans un monde qui, de toute évidence, n'est désormais plus le leur. Evoluant sans changer dans un environnement qui ne leur laisse pas l'occasion de toucher, effleurer, sentir ou ressentir. Cette chance, on leur a déjà donné, et elle s'est échappé en même temps que leur dernier souffle. Jagger avait souvent pensé, après la disparition de Cordélia, qu'elle aurait pu demeurer, comme les autres. Elle aurait pu rester avec eux et caqueter comme de son vivant, avec la seule différence qu'on entendrait plus le claquement de ses chaussures sur le sol et qu'on ne sentirait plus son parfum flotter derrière elle. Elle n'aurait été qu'un mirage. Mais elle aurait été là. C'était un espoir qu'il avait vite laissé derrière lui, naissant au beau milieu de la nuit et chassé dès la première lueur du jour. Au final, il avait réussi à se faire une raison ; Cordélia ne reviendrait pas. Et il avait aidé Robyn à en venir à la même conclusion.

Pourtant, il ne rêve pas. Cordélia est là. Sa peau est certes, un peu pâle, mais elle n'a pas la teinte blanchâtre et immaculée des fantômes du château. Ses yeux brillent moins qu'avant, il a l'impression, ou tout du moins, en comparaison de l'image qu'il se faisait d'elle lorsqu'il tentait de se rappeler son visage, mais ils sont vivants, d'une couleur plus tranchée. Et ses cheveux, loin de flotter dans les airs de la même manière mystique de ceux des esprits féminins avec qui il s'amusait à flirter à l'école, ont toujours la couleur flamboyante d'autrefois, qui donnait au feu de la cheminée de la grande salle, à l'époque, presque une mauvaise mine. Bar à strip-teaseuse, bordel, c'est un peu du pareil au même, oui. Jagger, qui est étalé comme une loque sur la chaise, se redresse subitement à l'entente de ces paroles. Cordélia n'a rien perdu de sa superbe. Elle est là, en face de lui, à siroter tranquillement un cocktail alors que tout le monde la croît six pieds sous terre, à se faire dévorer par les vers de terre. Ou en tout cas, c'est l'image qu'avait Jagger dans son esprit. Et quelle charmante image. Et bien, tu es bien silencieux, cela ne te ressemble pas. On dirait que tu viens de voir un fantôme. D'ordinaire, Jagger aurait certainement ricané devant une telle réponse. Mais là, c'est comme si l'ensemble de son corps s'était mis en pause, comme la fois où il avait appris la disparition de Cordélia. Son cerveau ne fonctionne plus, son coeur manque des battements, et ses yeux tout écarquillés. Il s'était habitué à son absence, et désormais, il devait réapprendre sa présence en moins de quelques secondes, le balançant d'une réalité à une autre. Il l'entend dire quelque chose à propos de lui et de clichés ; ce qui est ridicule, pense-t-il, je ne prends pas de photos. A dire vrai, Jagger ne comprend rien de ce qu'on lui raconte, en ce moment même. Ses neurones sont bousculés par la présence de l'ancienne Serpentard. Finalement, il arrive à bredouiller quelques mots, juste après avoir pris le verre des mains de Cordélia pour le siffler goulûment, et le reposer un peu trop violemment. Je dois être bourré, c'est pas possible. Ses yeux finalement, se détachent de Cordélia et sa tête se tourne de droite à gauche, comme incapable de croire ce qui se passe en ce moment même. Lui qui ne panique que rarement, il a une boule au fond de son ventre qui s'est formée depuis qu'il la reconnut. Enfin, son regard se repose sur Cordélia et on peut lire dans ses prunelles toute l'incompréhension du monde, mais aussi, une sorte de soulagement, de bonheur discret qu'il ne parvient pas à ressentir complètement. Jagger est sous le choc. Je dois être putain de bourré. T'étais morte, bordel, il y a même pas dix minutes ! Il se souvient soudainement qu'elle lui a fait remarqué qu'il n'a pas changé, et dieu sait qu'il aimerait lui dire la même chose. Mais Jagger ne connaît pas Cordélia ; il ne sait d'elle que sa répartie, son absurde indifférence à son charme de demi-vélan et ce que Robyn avait bien voulu lui raconter à son propos... Et soudain, dans sa tête, il y a comme un déclic. Oh putain, Robyn... Robyn, putain, Robyn ! Jagger a la voix presque tremblante ; quelques personnes non loin d'eux font volte-face, alertés par ses cris, et le regarde en fronçant les sourcils. Ses mains se plaquent sur les épaules de Cordélia, et c'est bizarre de la sentir. Elle est vraiment vivante là, devant lui. Ce n'est pas le fruit d'une de ses hallucinations, ou le résultat d'un cocktail un peu trop arrosé. Cordélia est en vie. Il faut que tu le dises à Robyn. Sa voix est comme paniquée, et désormais, il murmure. Jagger Young est paniqué. Puis sa voix se fait soudainement plus forte. Oh mon dieu, il va crever en te voyant. Attends... son regard se fait subitement suspicieux, comme tentant de sonder l'âme de Cordélia. Il le sait déjà... Il le sait déjà ? Puis, il se tait, conscient de son flot de paroles un peu hystérique. Et, surtout, il y a une question qui le turlupine soudainement, et sa voix se fait plus posée, plus sérieuse, pour sortir la dernière question qu'on pourrait poser à une nouvellement ressuscitée. Mais d'ailleurs, qu'est-ce que toi, tu fous dans un bar à strip-tease ? Enfin, je veux dire, je comprends, si moi j'étais mort et que je revenais à la vie, ce serait le premier endroit où je me rendrais mais, mais toi..?
Jagger Young est perdu. S'il ne s'attendait pas à avoir des fesses dansantes devant lui ce soir, il s'attendait encore moins à rencontrer le visage de Cordélia Swan.
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MessageSujet: Re: jagélia ≠ a little party never killed nobody.   jagélia ≠ a little party never killed nobody. EmptySam 24 Mai - 12:35

i'm your hell i'm your dream
i'm nothing in between
Got love for the people that have warned you. Got love, all your sentimental virtue. Eight balls with the takers that'll make you. Lay cards with the lovers that'll hate you.And you don't have to make a sound, they got what you need, what you need. Make you say, oh my, feels just like I don't try. Look so good I might die. All I know is everybody loves me. Head down, swaying to my own sound, flashes in my face now. All I know is everybody loves me. JAGELIA, chapitre I



Cordélia n'était pas étonnée que le blond l'ait enterrée rapidement. Entre eux, les choses avaient toujours été très compliquée et nul doute que cela avait du être plus simple pour lui de la voir disparaître pour de bon. La rouquine n'avait jamais trouvé d'explication à la drôle d'attirance que le serdaigle avait pu ressentir à son égard. Elle était persuadée que cela n'avait rien à voir avec Nathaniel et que le meilleur ami de Gabriel n'éprouvait rien à son égard si ce n'est une profonde et sincère amitié. Il fallait croire que le destin était comique et qu'il s'était décidé à compliquer encore un peu plus les choses – comme pour rajouter un peu de piment. Il était presque drôle comme ça, Jagger. Il avait l'air complètement perdu et Cordélia s'attendait à ce qu'il tombe dans les pommes d'une minute à les autres. Elle se retenait de lui souffler dessus, juste pour voir si cela suffirait à le faire trébucher en raison du choc qu'il éprouvait à cet instant précis. Sadique, la rouquine ? Un tout petit peu. Elle ne put que ricaner en le voyant descendre rapidement son verre alors qu'elle faisait tranquillement tourner le sien entre ses doigts pâles et elle ne put que laisser un sourire moqueur venir arrondir la courbe de ses lèvres alors qu'elle ne le quittait pas des yeux. «La vrai question à se poser, c'est quand tu l'es pas. » C'était bien connu qu'à Poudlard il était un véritable fêtard et elle ne se doutait pas une seule seconde qu'il avait du continuer sur cette voie en quittant l'école. Elle ne put que ricaner de plus belle en l'entendant, se disant qu'elle avait finalement eu raison de penser que le blond faisait partie de ceux qui l'avaient enterrée. Elle se demanda d'ailleurs comment il avait du prendre la nouvelle – elle ignorait que c'était lui qui avait aidé Robyn à aller de l'avant et surtout, que c'était lui qui l'avait présenté à sa nouvelle fiancé. Cependant, si elle l'avait su, cela ne l'aurait pas étonné : il aurait tout fait pour son ami et elle devait bien lui reconnaître ça. Elle roula des yeux et finit par boire tranquillement son verre avant de le reposer sur le bar et d'en commander un autre. Contrairement visiblement au blond face à elle, la belle tenait très bien l'alcool et pouvait enchainer les verres sans que cela ne soit un souci pour elle. « Que veux-tu, je suis la Jésus des temps modernes, je meurs et je reviens à la vie quand bon me semble. » Elle avait de l'humour parfois, Cordélia. Elle avait ce genre d'humour noir et grinçant qui ne faisait rire que les gens comme elle. Elle le regardait tranquillement à travers son verre, paisible et amusée. Contrairement à ses retrouvailles avec Robyn qui avaient été on ne peut plus mouvementées, elle arrivait plutôt bien à gérer celles-ci et cela ne l'étonnait pas plus que ça : il fallait reconnaître que ses sentiments n'étaient pas du tout les mêmes pour les deux garçons et que donc elle ne réagissait pas de la même manière à leur présence. Elle ne put retenir cependant un pincement au cœur et un roulement d'yeux alors qu'il venait à parler du brun. Si elle l'avait vu ? Oh oui, et sous toutes les coutures d'ailleurs et elle l'avait abandonné pas plus tard que ce matin. Elle était d'ailleurs surprise que Jagger ne soit pas encore au courant – comme quoi, l'irlandais avait enfin appris à tenir sa langue, du moins quand cela concernait la parlotte. Pour le reste, elle pouvait assurer que non. Reposant son verre avec plus de force qu'auparavant sur la table, elle darda d'un regard sombre et farouche Jagger, comme pour le menacer, lui faire comprendre qu'il n'avait pas intérêt à continuer à parler du Lysaght. « De un, tu parles définitivement trop, de deux, ouais le lutin aux grandes oreilles sait déjà que je suis là. » Au moins elle était claire dans ses propos. Elle n'aimait pas parler de Robyn et elle fut agacée de voir qu'il avait besoin de le ramener sur le sujet alors qu'elle tentait de l'oublier, lui et la nuit quelque peu torride qu'ils avaient passé ensemble. Secouant légèrement la tête, elle finit par retrouver un semblant de maîtrise et de confiance en elle en entendant la dernière remarque du jeune homme alors qu'elle croisait tranquillement une de ses jambes sur l'autre. Parfois, le blond disait vraiment des trucs stupides mais elle devait reconnaître qu'au vu de la situation, cette question l'amusait énormément. Elle n'était pas dénuée d'intelligence mais son timing pour la poser était tout bonnement horrible. C'était digne du grand Jagger Young, en somme. « Et bien, peut être que tu es tout simplement mort, Young. » Elle haussa tranquillement les épaules avec un sourire moqueur alors qu'elle reprenait tranquillement son verre entre ses doigts. Il était tellement alcoolisé qu'elle ne doutait pas une seule seconde qu'il puisse prendre sa remarque au sérieux. Mais cela ne la dérangeait pas, non. Cela l'amusait au contraire énormément.
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