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 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me

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Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Vide
MessageSujet: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 12:49


Tempérance Ariane Ackerley
But I'm already there, I'm already there,
Wherever there is you, I will be there too
Leonóra Demeter  Erzsébet Sadique ± Farouche ± Dévouée ± Violente ± Amorale ± Curieuse ± Brute ± Dépendante ± Passionnée ± Excessive ± Charmeuse ± Sentimentale ± Perdue ± Fière ± Ingénieuse ± Instinctive ± Bien que violente et sauvage, elle avait un certain raffinement dans ses missions ± Elle suivait assez religieusement le même mode opératoire ±
Née le 9 Juin 1597 ± Survivante de l'Ultime bataille, elle se cachera dans un village Autrichien jusqu'à ce qu'elle soit débusquée ± Décédée à l'âge de 26 ans, tuée vers la fin de la Grande Purge, à laquelle elle aura cru échapper. Elle aura survécu à 6 jours de traque sans interruption et attendait la pleine lune pour leur faire la peau. Ce qui n’arriva jamais. Elle fut brûlée vive avec d'autres slaves et une poignée de villageois. Dans le doute... ± Deuxième héritière des Erzsébet ± Sera mise au service de son grand-frère et mordue volontairement par un lycan  à l’âge de 16 ans dans l'unique but de lui servir et de le protéger tandis que celui-ci embrassait les idéaux de Romanov et la guerre avec énormément de conviction ± S'engagera dans la guerre avec son frère Andràs, par soif de sang, sauvagerie mais surtout pour le suivre. L'un chez les Sphinx, l'autre chez les Méduses ± N'a jamais vécu pour elle mais a toujours parfaitement bien accepté cet état de fait ± Après sa morsure, elle se considérait autant louve que sorcière et affichait sa bestialité avec un plaisir non dissimulé ± Sera tenue responsable du massacre d’un village entier une nuit de pleine lune, peu de temps avant la Purge ± Elle a eu de nombreux amants durant sa (courte) existence, n’étant plus tenue par le protocole ± Elle était provocatrice, perfectionniste, sauvage, fougueuse et fière. Très encline à répandre la violence, elle exécutait les ordres à la perfection et avait un lien plus que privilégié avec son frère. ± Elle a toujours été d’une curiosité débordante et quasi maladive concernant les mystères du corps humain et la magie, cherchant toujours à comprendre le fonctionnement des choses, y compris celui de sa propre transformation ou de son propre corps. Elle a donc poussé très loin ses recherches sur sa propre lycanthropie, allant jusqu’à mordre des moldus ou à se scarifier pour observer ses capacités de cicatrisation ± Elle n’a jamais eu honte d’être utilisée pour la prospérité de sa famille et les a toujours servi fièrement et docilement bien que le manque de reconnaissance de son frère l’ait faite souffrir ± Elle avait pour habitude d'enlever des sorciers pour les briser puis de les mordre et de les renvoyer dans leur village, juste avant la montée de la lune. Elle rejoignait ensuite le nouveau loup pour terminer le festin puis le laissant en pâture aux troupes ennemies ou le tuait de ses propres crocs. ± Elle a toujours eu une affinité naturelle avec les armes blanches, quand elle n’utilisait pas ses propres mains, oubliant bien souvent d'employer sa baguette (à part pour l'enfoncer dans l'oeil de son opposant). La subtilité n’a jamais vraiment fait partie de son vocabulaire. ± Toute sa vie, elle aura été terrifiée par l'abandon et la perte de son frère. Après l'avoir perdu lors de l'Ultime bataille, elle eut subitement peur de mourir et par-dessus (assez paradoxalement) de la torture que les vainqueur pourrait lui faire subir. Elle se terra du mieux que lui permettait sa condition, n'hésitant pas à se cacher parmi les moldus mais ayant toutefois de grandes difficultés à contrôler la louve, allant même jusqu'à redouter les dangereuses pleines lunes ± Elle contrôlait parfaitement sa louve jusqu'à ce qu'elle cesse de torturer et tuer. Elle en perdit le contrôle total lorsqu'elle commença à avoir peur.

Tempérance Ariane Ackerley Perdue ±  Docile ± Capricieuse ± Intelligente ± Sérieuse ± Manque flagrant d'empathie ± Méprisante ± Violente ± Ne supporte pas l'échec ± Protocolaire ± Enflammée ± Colérique ± Contradictoire ± Impulsive ± Glaciale ± Distante ± Hystérique ± Perfectionniste ± Intolérante ± Droite ± Hautaine ± Assidue ± Conformiste ± Juge rapidement ± Jalouse ± Désillusionnée
Née Huntington, d’une famille purement aristocratique franco-anglaise ± Elle compte parmi ses ancêtres des sorciers ayant combattu pour Poudlard ± Mordue par un loup-garou lorsqu’elle avait 14 ans durant un voyage en Irlande, il était bien trop tard pour faire quoi que ce soit. Les Huntington ont donc acheté à prix d’or le silence des médicomages et étouffé l’affaire. ± Elle prend sa potion tue-loup plus que religieusement et à heure fixe, cache ça sous la sacro-sainte « heure du thé » anglaise ± L’odeur et la vue du sang la mettent mal à l’aise, autant par dégoût que par attirance naturelle ± Fiancée à 16 ans et mariée à 18, elle était promise depuis son plus jeune âge au même jeune anglais issu de la nouvelle bourgeoise, de 3 ans son aîné. ± A toujours eu une phobie maladive des animaux. A Poudlard elle ne pouvait même pas aller voir son propre hibou sans être accompagnée. Maintenant c’est eux qui ont tendance à la craindre. Ironique. ± Elle n'aime pas non plus les enfants plus que ça (déjà enfant elle n'aimait pas les enfants...) ± Son mari et quelques rares amis/proches sont au courant de sa lycanthropie. Elle n'en parle à personne et n'a pas l'intention de l'ébruiter ± Elle a un goût fort prononcé pour la viande rouge (voire bleue) mais il est évident que sa position ne le permettrait pas. Alors elle se fait violence et commande sa viande bien cuite, comme toujours. ± Cloitrée les soirs de pleine lune pour éviter d’en croiser les rayons, elle ne s’est transformée que cinq fois en plus de dix ans de lycanthropie ± Souffre d’insomnie, à Poudlard elle errait souvent dans les couloirs ± Elle a honte de ce qu’elle est, autant que sa famille mais s'accrochera désespérément à eux et à toute personne en qui elle a confiance, étant terrifiée par la solitude ± Elle ne fait entièrement confiance qu'à très peu de personne et une trahison serait susceptible de la faire basculer ± Elle a été répartie à Serdaigle à Poudlard et était connue pour son tempérament glacial et réfléchi, autant que pour ses crises d’hystérie. ± Elle a toujours été décrite comme une jeune femme pondérée et souriante à la demande, aussi hautaine que distinguée. ± Si elle est un véritable caméléon social en haute société, capable de s’effacer et d’apparaitre radieuse à la demande ou de s’adapter à son interlocuteur, les frivolités la dégoûtent et elle ne porte pas grande attention à ses semblables ± Sa petite sœur la remplace peu à peu dans les cocktails mondains, particulièrement les soirs de pleine lune. Elles se méprisent mutuellement ± Elle est chercheuse en médicomagie et tente furieusement de trouver un remède à la lycanthropie, plus le temps passe, plus son intérêt semble verser dans le malsain ± Bien que cela ait toujours été le cas, Tempérance rêve de sa vie antérieure plus souvent depuis quelques temps mais n’y prête pas plus d’attention, son sommeil a toujours été agité. ± Son hystérie et ses humeurs l’effraient de plus en plus, elle y voit une manifestation de la folie qu’elle entrevoit en songe et s’efforce de s’en dégager le plus possible ±
Elle rêvait.
C’était suffisamment exceptionnel pour que cela mérite d’être signalé. D’ordinaire, quand elle laissait Morphée l’emporter, il n’était pas évident de qualifier les chimères qui peuplaient ses nuits de « rêves ». D’aucuns les appelleraient cauchemars, terreurs, songes tout ce qu’il y avait de plus terrible. Mais pas elle. Ils lui paraissaient bien trop proches, bien trop réels. Presque palpables.
Elle sentait le sang, la sueur et la fumée issue des flammes dévorant les bâtiments. Ca ne l’inquiétait pas, ça ne la rebutait pas. Bien au contraire. Il y avait cette colère qui montait du plus profond de ses entrailles, une folie furieuse lui déchirant l’esprit, quasi euphorique. C’était certainement ce qui l’effrayait le plus. Elle qui gardait le contrôle du moindre de ses mouvements, mesurant ses paroles et ses gestes comme si le moindre pas de travers risquait de provoquer une explosion se retrouvait à rêver avec ardeur du chaos. Son alter-ego se complaisait dans la fange, l’horreur et les entrailles de ses adversaires, un immense rictus béat étirant ses lèvres.
Elle avait peur. D’elle-même, de la satisfaction qu’elle tirait de chacune des scènes qu’elle semblait revivre et de cette absence totale de honte au réveil. Parce que ce n’était qu’un songe, plus elle s’en persuadait, plus elle s’en éloignait.
Mais cette fois, elle rêvait bel et bien. On la portait en triomphe dans sa famille, on l’encensait pour son travail et ce n’était plus la honte qui se lisait sur les traits mais bien une fierté sans borne. Elle rêvait de reconnaissance et d’une empathie qu’elle n’aurait jamais. Elle voulait la considération de ses pairs et surtout l’attention de sa famille. Tout n’était qu’utopie, un simple fantasme. Certains étaient plus réels que d’autres. Tout s’efface brutalement. Les rires, les sourires et les odeurs de jasmin s’envolent pour laisser place à la chair brûlée et au goût métallique du sang. Elle se déteste d'y songer encore. Les victimes prennent des visages connus. Sa soeur. Cet imbécile de journaliste qu'elle a croisé plus tôt dans la matinée et qu'elle a gratifié d'un sourire de connivence. Son époux. La masse populaire qui la regarde comme si sa mélancolie n'était pas justifiée. De colère elle s'empare de leurs corps, de leurs entrailles et se repaît de la souffrance qu'elle engendre. Un sursaut. Un cri.
L'éveil
comment ça se passe niveau taff, t'es content de ce que tu fais ? Plutôt, oui. Les objectifs de Tempérance se confondent avec ceux de son métier. Elle a toujours fait du bon boulot à Ste Mangouste en tant que médicomage et s’intéresse de très près aux recherches sur la lycanthropie. Elle peut au moins se vanter de pouvoir exercer un métier malgré la situation de son mari. C'est un point qu'elle n'aura jamais concédé, être femme au foyer ne lui va pas au teint et l'aurait probablement rendue folle. et ta famille t'as le temps de la voir, ils te manquent pas trop ? Elle les voit souvent. Et non, quand elle ne les voit pas, ils ne lui manquent pas. Ce n’est pas comme s’ils lui portaient un amour inconditionnel. Leurs relations sont cordiales mais sans plus, du moment qu’elle fait une belle plante verte derrière son époux. Sachant qu'elle ne pourra jamais donner l'héritier que toute la famille (et belle-famille) attend avec impatience, Tempérance fait tout pour les contenter et se plierait en quatre pour les satisfaire, ce qui n’est manifestement pas le cas de sa sœur qui profite de son nouveau statut de favorite depuis plus de dix ans. Tempé a bien conscience de s'être créé sa propre prison dorée mais c'est bien connu... il n'y a rien en dehors de Capoue. et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? Tempérance n’a pas énormément d’amis. Beaucoup de relation mais peu d’amis réels. Par éducation, elle n’a jamais vraiment eu d’affinités avec ses semblables et ce fossé s’est peu à peu étendu après sa morsure. Elle se compose un masque amical et cordial pour toute personne dont elle croise la route et, bien qu’une infime partie de son être soit prête à leur arracher les entrailles et les yeux au moindre faux pas, elle communiquera d’une voix mesurée, avec un vocabulaire soigné. allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? On ne peut pas dire que Tempérance ait « d’élu » et quand bien même elle en aurait eu un, elle est désormais mariée et ce n’est absolument pas une question de choix, surtout pas dans son cas. Son mari ayant accepté de l’épouser malgré sa « condition », Tempérance se contente de lui faire platement honneur malgré son comportement plus que douteux et la rage qui bouillonne en elle à chacun de ses écarts de comportement. Inutile de dire qu’elle n’a que très peu de considération pour ceux qui croient en l’amour et que de toute façon, il lui semble qu’elle ne trouvera personne pour l’accepter, elle, la louve et ses névroses. d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? Etrangement une odeur métallique de sang et de musc couplé à une surprenante odeur de jasmin en fleur. Cette senteur la dégoûterait probablement autant qu’elle l’attirerait inexorablement. j'y pense d'ailleurs, t'es allé où à l'école et c'était comment? Tempérance est allée à Poudlard, chez les Serdaigle. Elle a été préfète en chef lors de sa dernière année. Globalement sa scolarité aura été remarquablement… lisse. Excellente élève dans les matières théoriques et incroyablement mauvaise dans le reste (notamment en SACM pour des raisons qui s’expliquent d’elles-mêmes…) t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? Fuir la pleine lune, ça lui paraît plutôt un bon plan et ça a plutôt bien fonctionné ces dix dernières années. hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? Leonora ne conseillerait pas, elle ne mettrait pas en garde. Elle ricanerait probablement que la gamine ne fait que fuir son destin et que c’est purement et simplement inutile. Tous ces efforts, ça la fait bien marrer, l’humanité, c’est complètement surfait. Il faut juste qu’elle laisse aller et elle comprendra… Outre la louve, Leo sait qu'elles se ressemblent. Terriblement. Tapie dans l'ombre, elle attend l'éveil.
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Tempérance A. Ackerley le Jeu 12 Juin - 13:47, édité 24 fois
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Tempérance A. Ackerley
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✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 12:49


I've turned into a monster
Ever since I could remember, Everything inside of me, Just wanted to fit in


Je suis... Je suis la sauvagerie qui se perd, l'instrument sans remord ni morale. Je suis celle qu'on utilise et qui s'y complait. Je suis la rudesse slave au coeur de l'hiver. Je suis le dévouement le plus total. Je suis la louve qui vit pour la meute. Je suis le manque d'héroïsme, le coup de poignard dans le dos, le grondement dans la nuit. Je suis la souffrance, l'horreur de la guerre et les cris des autres. Je suis le sang et l'acier, tes entrailles qui se répandent sur le sol. Je suis celle que tu ignores et qui disparait. Je suis celle qui t'aura dévoré vivant. Je suis celle qui ne s'appartient pas.

Le vent fut la première chose qui la frappa. Il était fort, agaçant, aussi incisif que les regards que son père lui jetait et au moins aussi froid. Il lui dévorait le visage avec une ardeur inhabituelle pour un matin de Mai et elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour l’éviter, descendant le regard pour fixer le sol, la tête rentrée dans les épaules pour lui offrir le moins de prise. Ca ne suffisait pas, il n’y avait pas que le vent qui était froid, pas que le vent qui avait prise sur elle.
▬ Leonóra, relève la tête. La voix venait d’en-haut. Pas très amicale mais pas vraiment hostile non plus, elle n’appelait simplement nulle réponse.
L’interpelée releva les yeux pour croiser ceux du paternel, brillants d’une lueur sévère. Obtempérant en silence, elle redressa le menton et s’efforça de marcher aussi droit que possible, dans les traces de son aîné. D’ordinaire elle serrait les dents pour ne pas flancher, éviter par-dessus tout d’attirer l’attention sur elle plus que sur son frère et là, elle avait cédé à la faiblesse. Cela ne se reproduirait plus et de toute façon, son Père le savait.
Plus que toute autre chose, Leo détestait qu’on la remarque pour une posture mal tenue, un pas non cadencé. Elle suivait Andràs comme le suivait son ombre, quitte à la remplacer, imitant avec une ferveur quasi religieuse chaque geste produit par le jeune homme et ce malgré leur différence d’âge.
Elle avait 8 ans, il en avait 11 et déjà, tout le poids de leur lignée austro-hongroise reposait sur ses épaules. Leonòra le plaignait un peu pour ça, elle était certaine que si leurs places avaient été inversées par un étrange tour du destin, elle n’aurait pas rempli son rôle avec autant de prestance. Elle n’enviait certainement pas l’attention qui lui était accordée, sa position lui convenait mieux que toute autre et pour rien au monde elle n’aurait échangé.
Leo n’avait pas d’existence propre, elle agissait comme il plaisait aux autres, se pliant aux moindres exigences qui lui étaient dictées. Un soir d’Octobre, elle s’était même entaillée la main pour les beaux yeux d’Andràs et elle se serait peut-être même jetée par la fenêtre s’il en avait formulé le vœu. C’était ainsi, elle était née pour quelqu’un d’autre, tout son être n’avait pas d’autre vocation et jamais l’idée de se rebeller ne lui effleurerait l’esprit. A quoi bon ? Pour perdre la seule raison qu’elle avait de vivre ? Ca n’avait aucun sens.
Le dos raidi, elle observa Andràs la quitter pour la première fois et prendre le chemin de Durmstrang, anticipant déjà les jours où elle pourrait de nouveau se fondre dans sa silhouette.
Ils étaient fusionnels depuis sa plus tendre enfance, partageant sans distinction tout ce qui pouvait l’être et il était plus que certain que Leo souffrirait de son absence. La réciproque n’était pas vraie.
Elle se languissant déjà de ses regards, ses sourires et sa voix douce la félicitant d’avoir bien fait, il ne rêvait que de ces trois ans loin d’elle. La distance renforcerait le lien dans un sens et l’éroderait dans l’autre. Leo s’accrocherait au souvenir de ce frère qu’elle idéalisait toujours, une relation basée sur une dépendance, une reconnaissance unilatérale.

Trois mètres trente-six. La distance qui la séparait enfin de son frère, constante. Elle avait patienté trois longues années pour qu’enfin elle puisse parcourir les kilomètres qui la séparaient de celui qui semblait détenir une partie de son âme. Trois années interminables et douloureuses durant lesquels on n’avait eu de cesse de lui rabâcher combien il était important qu’elle soit à la botte d’Andràs une fois à l’Institut. Cet Andràs même qui ne rentrait que pour les vacances d’été, lui accordant une attention tout à fait sporadique. Mais elle l’aimait ainsi, démesurément. Elle savait qu’il se comportait ainsi pour oublier qu’il était loin d’elle, pour ne pas souffrir. Elle était l’instrument d’une cause qu’elle ne connaissait pas, la protectrice contre une menace qui lui était inconnue mais qu’un jour, elle se verrait peut-être affronter. Il ne fallait assurément pas faiblir, garder le front haut et le regard alerte.
Elle avait 11 ans, le même âge qu’il avait le jour où il les avait quittés pour la première fois, sans même se retourne et étrangement, elle se demanda s’il s’était senti aussi perdu qu’elle en ce jour précis. Leo ne se sentait jamais vraiment perdue. Il n’y avait pas de question qui ne puisse être réglée et quand bien même il en restait, ce n’était pas à elle de s’en préoccuper. Pas d’inconnue, que de futures certitudes.
Sa silhouette dans le sillage de son aînée, Leo secoua doucement la tête. Elle lui faisait confiance. Si elle ne comprenait pas tous les tenants et aboutissants, quelqu’un le faisait forcément pour elle. Alors marchait, à trois pas derrière Andràs, quelques centimètres sur sa gauche, ses mouvements graciles épousant les siens.
Elle n’était pas très intéressante, on ne lui parlait pas, on ne la calculait pas plus que ça. Elle était cette gosse effacée qui suivait les autres, laissait les considérations compliquées aux autres et on murmurait dans les couloirs qu’on pouvait lui demander se transpercer la main avec une fourchette pour amuser le Roi, elle le ferait certainement.
Leo était de ceux qui obéissaient parce qu’ils n’avaient jamais rien connu d’autre. La rébellion était réservé » à ceux qui savaient pourquoi ils se battaient et Leonora n’en savait rien. Alors elle ne cherchait pas plus loin, elle suivait le courant, aussi loin puisse-t-il l’emporter, aussi sombre puissent-être les contrées qu’il lui ferait visiter.
Qu’elle était fière de voir combien son frère était respecté, de voir la puissance de son nom progressivement assise entre les murs froids de Durmstrang et lorsque ce n’était pas le cas, avant même que l’on ait pu faire quoi que ce soit, une furie émergeait de l’ombre. Elle faisait taire les racontars, effaçait les sourires en coin et faisait payer physiquement tout affront verbal qui pouvait être porté avant de retourner à la place qui était la sienne. Trois pas derrière, quelques centimètres à gauche.

« Reste calme » Lui avait-on intimé. Leo portait haut cet étendard de pureté du sang et la fierté slave qui était la sienne. Si bien que lorsque vint l’heure de l’engagement aux côtés d’Andras, elle s'était jetée dans la mêlée sans hésitation. Mais maintenant elle regrettait légèrement ses choix. Pour la première fois en seize ans, Leonóra Demeter Erzsébet douta de son jugement. Cela ne dura pas longtemps.
▬ Reste calme, Leo. Répéta la voix avec une assurance qui aurait pu calmer une chèvre allant à l’abattoir. Leo ne se sentit pourtant pas plus rassurée tandis que la nuit l’enveloppait progressivement. Elle accueillit la fraîcheur de l’ombre avec un certain soulagement tant le climat estival hongrois était étouffant. Prise d’une ardeur folle, probablement encouragée par la soudaine chute des températures, elle interrogea son paternel du regard, cherchant une réponse qu’elle ne trouverait certainement jamais. Il fixa brièvement ses iris dans les siens et elle ouvrit vaguement la bouche avant de la refermer aussitôt. Toutes les réponses qu’elle voulait se trouvaient là. Et dans les pupilles d’Andràs, déjà parti rallier les troupes de Romanov. Mais elle, elle était jeune, elle était faible. Ses talents de sorcière n’étaient rien comparés à ceux des jeunes étudiants de son âge. Il lui fallait plus, pour les Slaves, pour son frère et pour la gloire de leur famille. Ils feraient des héros de guerre, acclamés dans toute la Hongrie sorcière (laquelle sortait tout juste de la Grande Guerre de Hongrie et avait bien besoin de personnalités à inonder de louanges) et ce n’était pas à coup de poings qu’elle gagnerait ses galons. Bien que sa réputation de bretteuse de talent à qui il ne valait mieux pas chercher des noises ait été assise depuis sa première année, la magie faisait défaut à Leonóra. A seize ans, elle devait encore se battre pour lancer deux pauvres sorts et sa faiblesse n’aurait été d’aucune utilité. A peine la guerre déclarée, l’idée avait germé dans l’esprit de Loukian, déterminé à se servir de sa progéniture pour protéger son héritage.
▬ Tout ira bien. C’était probablement un mensonge. Ca l’était même très certainement. Mais c’était suffisant pour que Leo cesse de le fixer bêtement. Toujours aussi peu convaincue par la sécurité du dispositif mais docile et surtout entièrement dévouée à sa cause, Leo inspira profondément et détendit ses épaules avant d’attendre. Des heures, une éternité, peut-être deux avant que la pleine lune ne nimbe les alentours d’un léger halo argenté. Elle avait peur, plus que jamais. Peur de mourir ou pire, de ne plus revoir Andràs. Ce qui, au fond, équivalait plus ou moins à la même chose.

Un grondement déchira la nuit. Bêtement et assez désespérément, Leo s’était accrochée à sa baguette avec l’énergie du désespoir. Au mieux elle pourrait toujours l’inonder de petites étincelles vertes jusqu’à ce que mort s’ensuive…
Ses souvenirs furent flous, comme pour toutes les attaques de loup. Mais elle savait qu’à son réveil, le lycan serait mort, elle n’aurait pas de meute à laquelle prêter allégeance, juste sa famille.
C’est la douleur qui l’éveilla en premier. Son flanc déchiré arborant la mâchoire du loup, son cou léché par des griffures et ce sentiment de n’être plus elle-même. Elle ne s’appartenait déjà pas mais désormais, elle était autant la propriété de la lune que celle de ses parents.
Les premières transformations furent douloureuses, effrayantes et incontrôlables alors que sa silhouette humaine gagnait en résistance et en puissance. Leonóra apprit à apprivoiser la souffrance jusqu’à l’aimer, en faisant la preuve de ce qu’elle était. Elle souffrait donc elle existait.
Elle rallia finalement Durmstrang et Andràs uniquement pour apprendre que ce dernier avait infiltré Poudlard. L’unité des Méduses acheva de lui faire embrasser ses penchants les plus bestiaux. La louve réveilla un tempérament à fleur de peau, belliqueux et enclin à torturer sous n’importe quel prétexte. Torturer des prisonniers sous l’apparence de sa famille et son frère apposa la dernière pierre à l’édifice bancal qui constitua la louve jusqu’à sa mort. Désinhibée, elle laissa mort et désolation dans son sillage, suivant aveuglément les instructions laissées par Andràs et celles données par les généraux.
Son affection la fascinait, la douleur que le corps pouvait éprouver sans s’éteindre, la force des loups, sa force demeurait parmi les plus grands mystères qu’elle ait pu rencontrer. Le Doloris ne lui servait qu’à observer les corps se tordre et si elle l’avait pu, elle aurait mordu n’importe qui pour en observer la métamorphose. Cruel destin que celui d’une louve curieuse de sa malédiction, condamnée à la vivre et dans l’impossibilité de l’observer. Leo avait bien tenté de fonder une meute bancale mais ça ne l’avait satisfaite en rien. Elle voulait des semblables, ceux qui comprenaient que la brutalité venait de l’intérieur, qu’elle lui collait à la peau, rampant dans ses veines comme le plus mauvais des poisons. Elle voulait partager sa fièvre. Malheureusement, elle décréta que seul Andràs était en mesure de comprendre. Il portait sur elle ce regard froid et sévère, désintéressé mais elle savait. Elle savait qu’il l’estimait. Elle savait qu’il l’estimait n’est-ce pas ? Que le dégoût qu’elle lisait au fond de ses prunelles n’était qu’une illusion pour l’enjoindre à se dépasser.
Elle ne participa à la Bataille de Poudlard début 1620 pour cause de pleine lune tout juste achevée mais se fit un plaisir de torturer les prisonniers jusqu’à ce que l’alerte de l’Ultime bataille soit donnée. Avec ses camarades et Andràs, elle défendit jusqu’à la fin les murs de Durmstrang, jusqu’à ce que son frère y laisse la vie et que la peur prenne le dessus. Leo n’avait jamais eu peur, que des certitudes. Un cocon empoisonné tissé d’horreur et de mensonges, d’une confiance aveugle qui venait de s’écrouler, touché par un faisceau vert annonciateur de mort.
Ils avaient combattu vaillamment, épée contre baguette, l’acier ouvragé de Leo faisait son œuvre mieux que jamais, tranchant la chair avec une virtuosité malsaine.
▬ Andràs ! A gauche ! Le cri avait accompagné la course de sa vie, elle avait tenté d’intercepter le sort, de dévier sa course mais Andràs était mort avant même d’avoir atteint le marbre froid. Et Leo avait plongé son acier nu dans la poitrine de l’assassin.
Elle était devenue incontrôlable. Son couteau dans une main, son frère moribond dans l’autre, elle avait trainé son corps dans tout l’Institut, déchirant son chemin à la force du sang et de la chair meurtrie, sans plus aucune distinction de camp. Elle avait fui, sans se retourner, sans honneur aucun, mue par le plus vieux mal du monde.
Leo avait fait tout ce qu’il fallait et pourtant, elle avait échoué. Toute louve qu’elle était, elle avait été incapable de protéger le seul membre de sa meute, le seul à qui elle avait juré une fidélité sans faille.
Andràs avait été enterrée non loin de l’école de sorcellerie, Leo l’avait laissé là, le vague à l’âme et l’horreur au bord des lèvres, avant de quitter la Bulgarie et de rallier l’Autriche pour s’y cacher pendant trois ans avant que la réalité ne la rattrape.
Créature de guerre, n’existant que dans un seul but qui avait soudainement disparu, Leo n’avait plus nécessairement de raison de vivre et pourtant, la peur de mourir, la peur de souffrir de la main d’un autre l’avait peu à peu envahie. Elle comprenait la douleur choisie, elle avait apprivoisée la sienne mais s’était mise à redouter la traque et l’immense Purge qui avait succédé à la victoire de Poudlard.
Il ne faisait pas bon être du camp des vaincus, elle ne le savait que trop bien.

And it keeps getting stronger
If I told you what I was, Would you turn your back on me ? Everything I touch isn't dark enough


Je suis... Je suis la justesse, la perdition. Je suis la terreur au fond d'un regard et celle au creux des reins. Je suis la peur, de soi-même ou celle de l'autre, peu importe. Je suis ce sourire de connivence qui se dessine sur toutes les lèvres. Je suis le regard désolé des autres. Je suis la mélancolie qui suinte par tous les pores de la peau. Je suis la mesure, l'équilibre parfait entre le calme et la tempête. Je suis les murs de Capoue qui s'écroulent et la première vague dévastatrice. Je suis la colère sourde qui bat au plus profond de l'être jusqu'à l'étouffement. Je suis celle que le peuple regarde de loin. Je suis celle qui ment. Je suis la louve qui dévore l'agneau.

Tempérance n’aimait pas souffrir. Le fait est que sa famille avait tout fait pour lui éviter cette terrible torture qu’était la douleur irradiant dans le petit orteil quand on percutait une commode Louis XVI. Dès son plus jeune âge, elle était inondée de chocolat réconfortant à la moindre contusion et il était même fort probable qu’elle se soit faussement mise à pleurer dans sa tendre enfance pour en avoir encore un peu. Comme toutes les choses chez les Huntington, le mensonge ne durait pas et on ne jouait assurément pas avec les perceptions de son entourage, la manipulation étant affaire de bandits et non d’aristocrates.
Elevée pour suivre la ligne la plus droit possible, Tempérance n’en avait jamais dévié, même après cet immense fiasco qu’avait été le cocktail de ses 12 ans (une sombre histoire de chute dans la fontaine et la colère la plus mémorable qui ait jamais ébranlé le manoir Huntington depuis 40 ans)… Violente et mélancolique sous cette apparente mesure aristocratique, Tempérance avait toujours été hautaine par habitude et fière par éducation. Sans aucune agressivité tant qu'on ne lui posait pas de problème particulier, elle s'avérait instinctivement méprisante et par conséquent presque carrément imbuvable avec tout ce qui lui est inconnu, être vivant comme loisir.
C’est avec le même mépris qu’elle avait décliné l’invitation du jeune bourgeois Irlandais du coin qui consistait à aller batifoler bêtement dans les champs à la nuit tombée. Se refusant toute fantaisie, elle n'avait nul besoin des divertissements des jeunes adolescents de son âge et se laissait habituellement entraîner dans les bals ou toute autre forme de fête sans y prêter d'intérêt particulier. Sauf qu’évidemment, quand on l’enjoignait à rejoindre la jeunesse dorée et décadente de l’Irlande du Nord pour les bienfaits de la fortune familiale, Tempérance ne pouvait que s’exécuter de bonne grâce avec une docilité qui n’appartenait qu’à elle. Après tout, sa sœur n’était pas en âge de la remplacer, elle irait donc faire les beaux yeux au jeune Irlandais qui irait probablement faire remonter à tout son arbre généalogique que les Huntington avait une fille charmante.
Sortie dans le froid estival, elle avait tenté de retrouver son chemin, battant la campagne d’un faible lumos et tressaillant de terreur au moindre lapin surgissant des fougères, étouffant de justesse un cri hystérique. Elle se demandait encore ce qui l’avait poussée à accepter, maudissant sa docilité naturelle qui la plaçait dans les plus mauvaises des postures et maudissant plus encore sa curiosité. Une petite partie d’elle se réjouissait presque d’avoir été invitée, Tempérance n’aspirait pas naturellement aux frivolités mais il était certain qu’elle n’était pas contre y poser un orteil frileux, ne serait-ce que pour se sortir de sa propre prison.
Puis un hurlement avait déchiré les ténèbres et une ombre massive s’était jetée sur elle, lui labourant les flancs avec une violence rare. Elle ne hurla pas.
En chutant, alors que son sang s’épanchait sur sa robe hors de prix, Tempérance songea qu’effectivement, elle n’aimait pas souffrir et qu’au fond, elle avait plutôt bien fait de s’éviter cette sensation plus que désagréable. A ceci près que, peut-être, le destin lui renvoyait en pleine face tous ces instants de souffrance évités. Des centaines de secondes de douleurs d’orteil écrasé, de petit doigt entaillé soudainement incarné par des mâchoires ouvrant des plaies béantes dans sa chair. La deuxième pensée de Tempérance fut pour cette vision qui se superposa à son existence, une vague odeur de sang, un décor différent, la même cicatrice sur les reins, la terreur et la même douleur.
Avant même de s’interroger sur la provenance de ses flash, elle se laissa sombrer dans une inconscience salvatrice.
Des pleurs lointains, perdus dans le flou bestial. Le plaisir d’une liberté sauvage. Les cris d’une femmes, l’odeur d’une forêt qui s’embrase.
Le trajet la rapatriant à Ste Mangouste avait été émaillé de bribes de souvenirs qui n’étaient pas les siens, qu’elle mettrait plus tard sur le compte du délire dû aux calmants, alternant entre phase de conscience douloureuses et songes agités.
Une pièce froide, une unique fenêtre. Un homme au centre. Ou du moins ce qu’il en restait. Elle se tenait devant, lui assenant des coups jusqu’à ce qu’il supplie de cesser. Alors elle s’arrêtait, comptait jusqu’à dix et recommençait.
On avait rapporté des attaques de lycans entourant la date de l’incident mais les Huntington avaient tout fait pour ne pas être mêlés à l’affaire. Ils avaient prétexté une soudaine crise pour leur ainée et avait quitté l’Irlande avec précipitation. Personne ne les avait vraiment questionné et les témoins encore présentes recevaient encore de quoi acheter leur silence une fois par an.

Cris et fracas l’avaient éveillée. On marmonnait qu’il était trop tard, que la lycanthropie se déclarait sur neuf cas sur dix et que tout l’argent du monde ne pouvait malheureusement pas acheter la chance. Tempérance ne se sentit pas concernée dans un premier temps et pas vraiment connectée au monde dans lequel elle se trouvait. Respirer lui arrachait un sifflement pénible et aucun mouvement n’était possible sans gémir. Elle savait bien qu’elle avait toujours eut raison de craindre les animaux… On s’approcha d’elle à peine son réveil constaté, des larmes sur les joues, du dégoût dans les pupilles.
▬ Eh bien, je dois vous avouer que vous êtes en pleine forme... Malgré les circonstances… Lui lança l’infirmier de passage, sur le ton de la plaisanterie la plus morbide du monde. Tempérance n’y connaissait pas grand-chose en matière de blague mais elle imaginait que « Hééé, vous avez une super tête…pour quelqu’un qui a été décapité ! » devait à peu près avoir la même sonorité.
Ses yeux encore embués croisèrent le regard grave du médicomage et les mines endeuillées de sa famille, manifestement ravis de voir qu’elle avait survécu et qu’elle était en parfaite santé.
Elle hocha brièvement la tête et ce même mouvement lui arracha une grimace contrariée accompagné d'un gémissement plus bestial qu'elle ne l'aurait voulu. Vinrent les explications et la grimace se mua en masque de froideur, calculant déjà la meilleure façon de se tirer d’une telle situation, compte tenu des atouts à sa disposition.
Chance d’échapper à Ste Mangouste et au joug de ses parents : 0%. Chance de survivre seule, lycanthrope et déshonorée : -80%. Elle avait déjà déçu, déjà tout perdu pour une stupide sortie et elle le savait. Elle allait devoir vivre avec à défaut de faire face dignement. Ca n’était pas quelque chose dont elle était fière, cette souillure venant entacher un sang pur qui ne demandait qu’à être perpétué, si proche de ses fiançailles…
Si Tempérance avait hérité son physique de sa mère, elle aura tiré de son père ce mépris évident pour les personnes de basse caste, n'affichant pas à outrance sa fortune mais signifiant bien qu'elle n'est pas du même monde. Sa généalogie prestigieuse lui avait enseigné qu'en effet, elle n'était pas semblable aux autres. Issue d'une lignée pure et sans faille, l'adolescente ne pouvait qu'estimer sa famille et, par extension, elle-même, plus proches de la perfection que la multitude ne le serait jamais.
Sans le savoir, elle s’est laissée envahir par ce mépris, ces valeurs d'un autre âge, qui font partie de ses ravages intérieurs qui la rongent sans trêves. Ce n'est que la nuit qu'elle s'accordait un retour, bien involontaire, sur sa propre personne. Insomniaque, quelques songes la happaient parfois et la happeront encore, lui rappelant qu'elle n’était rien d'autre qu'une gamine, prise dans les filets d'un protocole dont elle ne sortirait jamais. L'adolescente se retrouvait donc à errer dans les couloirs de Poudlard pendant plusieurs heures et pourtant, le matin venu, tout semblait effacé.
C'est ce même mépris qu'elle voyait à présent dans le regard de sa propre famille. Cette indicible colère mêlée d'aversion qui enflammait les iris de chacun. Elle ne comprit que trop bien qu'il était dans son intérêt de faire comme si tout était parfaitement normal, ne pas laisser la louve prendre le dessus, ne pas fléchir, jamais.
Les dispositions furent rapidement prises, la potion Tue-Loup immédiatement commandée rempli les placards et les malles de Tempérance avant même qu'elle ne sois totalement sortie de Ste Mangouste. Elle retourna à Poudlard dans les meilleures conditions possibles et acheva son cursus sans heurt, prenant sa potion quasi religieusement et s’enfermant dans les coins les plus sombres des cachots les soirs de pleine lune.
Et comme une ardoise qu'on efface au fil des jours, comme Pénélope, défaisant inlassablement son ouvrage pour échapper au mariage, Tempérance effacera toujours de son esprit les prises de conscience fugitives et elle fera de même avec sa condition de Lycanthrope, étant parfaitement dans le déni. Tant qu’il n’y avait pas de transformation, cela n’existait pas vraiment. Elle ignora avec un soin particulier tous les signes qui la rendaient différente, l’odeur du sang plus entêtante qu’avant, les cicatrices sur ses côtes et son cou, les rêves un peu décousus d’une existence passée et surtout cette rage qu’elle avait sous la peau plus qu’avant, l'incendie qui consumait tout et demandait à être éteint par tous les moyens possibles. Elle retenait, s'enfermait à double tour pour contenir l'explosion, jusqu'à ce que ce soit trop tard.

L’insouciance l’avait menée là. C’était parfaitement, complètement, terriblement idiot, elle le savait. Elle avait joué et elle avait perdu. Avec l’euphorie de la fin de son diplôme, les réussites successives de ses potions, bêtement, Tempérance avait cru réussir, à tout juste 22 ans, engagée à Ste Mangouste, là où d’autres plus expérimentés avaient échoué. Puérilement, elle rejeta la faute sur la louve, toujours plus impulsive, qu’elle essayait de repousser mais qui tendait parfois à l’emporter. Comme cette belle soirée de Janvier où elle avait jeté son grimoire de six kilos à la face d’un étudiant trop bruyant à la bibliothèque. Régulièrement, la louve gagnait la partie dans ce jeu malsain qu’elles avaient instaurée depuis plus de huit ans, les conséquences étaient minimes. Depuis longtemps, l’Anglaise avait constaté qu’il fallait parfois relâcher la pression pour ne pas exploser et reprendre le contrôle. Concéder un point pour en gagner dix, en somme. Mais pas cette fois. Cette fois, Tempérance le paierait cher.
Sa potion Tue-Loup améliorée n’avait absolument pas fonctionné et elle avait, par orgueil et curiosité malsaine, cessé de prendre celle de base, consciente que cela fausserait toute expérimentation. Mais elle le sentait au plus profond de ses os, de sa mâchoire contractée à son envie de hurler, elle avait échoué. La colère de ne pas avoir obtenu de résultat concluant viendrait certainement plus tard mais pour l’heure, elle devait s’échapper.
Aucune transformation ne s’était opérée sans l’intervention d’un médicomage. Les trois premières s’étaient faites à Ste Mangouste, sous l’œil vigilant de l’équipe médicale et d’un agent du ministère qui lui avait conseillé de laisser le loup venir pour en connaître la forme et pouvoir la répertorier. La douleur avait rapidement effacé le sentiment d’humiliation que Tempérance avait ressenti.
Elle n’oubliait pas les signes de transformation et pour autant, elle ne souhaitait pas qu’ils lui deviennent familiers. La quatrième transformation, dans les sous-sols de la maison familiale, avait achevé de lui passer l’envie de réitérer l’opération et scellé le sort de la louve aussi bien que ses ambitions professionnelles. Elle s’était consacrée corps et âme à la recherche médicomagique concernant les créatures et les hybrides… Tout cela la menant à la très embarrassante situation dans laquelle elle se trouvait à présent. Tout ça par péché d’orgueil.
▬ … Erwan ? Elle adressa un sourire constipé à son charmant mari, passant une main discrète sur sa hanche et s’efforçant de conserver un minimum de contenance malgré la douleur qui lui vrillait chaque centimètre de peau et la nausée qui lui montait à la gorge.
▬ La lune ne se lève-t-elle pas dans trois heures ? Lui chuchota-t-il vaguement en retour, peu intéressé par les caprices de sa femme-plante-verte qu’il fallait malheureusement arroser de Tue–Loup tous les jours. Erwan (et surtout sa famille) n’avaient accepté l’union après l’incident qu’au prix fort. Les Huntington avaient cédé de nombreuses actions aux Ackerley pour que le jeune homme accepte d’épouser la louve et promette de s’en occuper, évitant ainsi un scandale dans les familles et quelques rumeurs peu agréables. Mais toujours est-il que lycan ou pas, Erwan s’en foutait. Il était riche, sa femme était distinguée, elle faisait un magnifique chien à promener au bout d’une laisse dorée dans les cocktails mondains et elle n’avait rien à redire sur son mode de vie plutôt volage, bien qu’il sache pertinemment qu’elle serrait les dents jusqu’à s’en faire péter l’émail. Cela lui suffisait amplement.
Tempérance lui broya soudainement l’épaule pour le ramener à la réalité, lui arrachant un râle indigné. Il n’était pas certain d’aimer ce qui était en train de se jouer mais il lui donna congé d’un signe bref, l’excusant auprès des convives avec un sourire désolé et entendu. Il était connu que la santé de sa femme n’était pas des plus solides…
Sans attendre qu’il change d’avis, l’Anglaise se précipita hors de l’appartement pour rallier en courant de toute son âme la forêt la plus proche, incapable de tenir jusqu’à la propriété familiale. Une certaine euphorie avait accompagné la fin du processus, une euphorie dont Tempérance n’avait jamais vraiment fait cas, comme si son corps avait répondu aux modifications et anticipait déjà pleinement ce qu’il allait vivre jusqu’au petit matin. Etrangement, la douleur l'avait grisée. Ses muscles s'étaient déliés jusqu'à se déchirer. Elle n'avait émit aucun son, tremblant de tout son être face à ce qui allait s'échapper d'elle, la gorge nouée. Elle n'exprima rien d'autre qu'un râle de douleur mêlé d'impatience. Le seul hurlement qu'elle poussa fut celui de la louve, avide de sang autant qu'elle l'était de liberté. La Bête n'avait jamais vraiment galopé en toute liberté et cette perspective la fit piaffer d'impatience. A la croisée des chemins, Tempérance croisa le regard sauvage de la louve au pelage fauve. Le reste se perdit dans un brouillard épais d’instinct animal et de faim insatiable.

Les lendemains étaient les plus durs. C’était aussi certainement vrai pour les cuites, mais Tempérance n’avait jamais vraiment participé à ce genre de pratique, cependant, une chose était certaine : Tous les lendemains, quels qu’ils soient, étaient difficiles.
Elle avait ouvert l’œil sur le bord de la route, nue et à deux pas d’un village moldu. Sa voix rauque avait simplement pu murmurer un accio baguette, tout ce qu’il fallait pour qu’elle puisse voler des vêtements trop grands pendus aux fenêtres. Le goût du sang et quelques éclats de souvenirs dispersés lui broyèrent le cerveau. Au moins elle était certaine de n’avoir attaqué personne et la seule chose qui avait fait les frais de la louve était un malheureux lapin. Le Ministère ne se mettrait pas à hurler à l’hérésie… La honte pris le pas sur la douleur des muscles ankylosés et Tempérance se retrouva seule à ruminer sa stupidité au nom de la science tout le long du trajet la menant à leur appartement londonien.
Une longue douche avait effacé les dernières traces physiques du crime et Tempérance dû affronter le regard affuté de son époux qui avait parfaitement conscience des raisons pour lesquelles elle n’était pas rentrée la veille et avait débarqué en fin de matinée, habillée d’un pull trop grand et d’un jean troué, le visage autant maculé de terre que de sang.
A cet instant précis, il n'avait éprouvé qu'un profond dégoût à son égard (ce qui tombait bien, pour une fois, le sentiment était parfaitement réciproque) mais il n’avait émit aucun reproche. Les recherches de sa femme ne regardait qu’elle et si un beau jour on lui rapportait qu’elle avait été tuée par un groupe de chasseurs, il le vivrait probablement plutôt bien.
Quatre mois plus tard, une cage était montée dans les sous-sols, renforcés par une porte blindée, en cas d’urgence.
Erwan ne fit aucun commentaire et il est certain que Tempérance l’aurait fusillé du regard si tel avait été le cas. L’attentat de l’Oblivion et l’horreur qui guette sont dans l’esprit de tous les sorciers. Même une désintéressée aussi totale que Tempérance peut le voir. Elle sait pour la guerre, elle connaît les enjeux. Ses rêves l’effraient plus encore quand elle pense aux atrocités auxquels ils font référence. Mais comme d’habitude, elle se dit que ça n’est qu’une horreur de plus créée par le climat actuel, que ça lui passera. Sa priorité est de faire profil bas. Elle ne sait que trop bien quelle utilité pourraient avoir les loups en temps de guerre.


Dernière édition par Tempérance A. Ackerley le Dim 15 Juin - 1:06, édité 18 fois
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Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 13:36

j'adore ce prénom depuis bones Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868
tempé ça a trop la classe Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3221580998
bienvenuuuuuuuuue ici ma belle si tu as besoin de quoi que ce soit on est là pour toi Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868
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Sinan C. Ó Broin
Sinan C. Ó Broin
Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Tumblr_m954is9Mf81r4umwzo6_r2_250 I can see your eyes, staring into mine, but it's a battlefield and I'm on the other side.
You can throw your words sharper than a knife and leave me cold in another house on fire.

✣ ÂGE : Vingt-huit ans.
✣ STATUT : Mère célibataire.
✣ METIER : Ancienne Auror, devenue Garde-Chasse à Poudlard.
✣ SCOLARITÉ : Elle était élève à Durmstrang, maison Fentørstig.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Semi-Vampire, Auror à la retraite et mère de famille.
✣ EPOUVANTARD : Le corps sans vie de son fils.
✣ PATRONUS : Agkistrodon piscivorusm soit un mocassin d'eau (serpent).
✣ MIROIR DU RISED : Elle même riant aux éclats en toute sécurité, son fils courant librement.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 13:43

Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 87406897 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1987734431 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3482860849  Bienvenue officiellement ma jolie louve!
En espérant qu'on trouvera une réponse à ton dilemme! (retourne à la cb pour aider)  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1621697217 
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Daegan Greengrass
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Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Tumblr_n2p70lyprb1qf732eo8_250
chasing. always chasing dreams. why’d you stick around, why’d you stay with me ? why’d you fake it ? hesitation, is killing me too. but i couldn’t save it, i couldn’t save it. i wish you could be honest, could be honest with me.

✣ ÂGE : vingt-trois ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : auror
✣ SCOLARITÉ : ancienne élève de la maison serpentard à poudlard
✣ PARTICULARITÉ(S) : membre des sombres phénix, espionne pour leur compte et auror réputé
✣ EPOUVANTARD : elle, abandonnée
✣ PATRONUS : un renard
✣ MIROIR DU RISED : un monde pacifié


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 15:55

bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 486413524
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Freya C. Greengrass
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Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Tumblr_inline_mm6lbbyosk1qh79i9 ✣ ÂGE : 22 ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : journaliste à la gazette du sorcier
✣ SCOLARITÉ : Poudlard - Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : don de voyance
✣ EPOUVANTARD : Un loup garou prêt à l'attaquer
✣ PATRONUS : un border collie


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyMer 28 Mai - 17:44

Emmy Rossum est teeeellement belle  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3746116319 
Bienvenue ici, et bon courage !
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Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 8:22

Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 605543584 Merci à tous !

Cordélia > Jte l'accorde, c'est du pompé, mais cey la classe  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3221580998 

Sinan > Merci pour ton aide, toussah  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3278600014 

Daegan > Oh Crystaaaaaaal

Freya > Natalie  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 2648442573 
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Avalon Klein
Avalon Klein
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✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 9:20

EMMY ROSSUM excellent choix Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868
bienvenue ici ma jolie Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 476596770
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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 9:40

Comme elle est belleeeeeee Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1419458760
Bienvenue ici jolie demoiselle !
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Tumblr_inline_mq3spoVIWy1qz4rgp
TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 18:18

emmy est sublime Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1419458760
bienvenuuue & bon courage Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 2086912272
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Tempérance A. Ackerley
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✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 18:52

Merci les loulous, z'êtes choux Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 2086912272 
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Rohan Garrigan
Rohan Garrigan
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SOMETIMES QUIET IS VIOLENT ☩ I find it hard to hide it. My pride is no longer inside, it's on my sleeve. My skin will scream reminding me of who I killed inside my dream. There's no hiding for me I'm forced to deal with what I feel. There is no distraction to mask what is real.

✣ ÂGE : 23ans
✣ STATUT : Célibataire
✣ METIER : Chercheur spécialisé dans la faune magique
✣ SCOLARITÉ : Serpentard, Poudlard
✣ PARTICULARITÉ(S) : Irlandais débauché qui dort sur le canapé de deux sorcières tarées et fauchées
✣ EPOUVANTARD : Une masse sombre et informe. Sans visage, sans traits, rien que l'obscurité, l'absence de tout, l'oubli. Il ne sait pas pourquoi mais ça lui retourne les tripes.
✣ PATRONUS : Un ours
✣ MIROIR DU RISED : Lui même, un sourire aux lèvres tenant la main d'une jeune femme qu'il connait que trop bien.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 21:51

Alors alors  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868 Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868  Lire ta fiche a été un réel plaisir. L'ambiance qui plane dans l'histoire de Léo aussi bien que Tempérance est presque insoutenable tellement elle est bien dosée. J'ai adoré lire le passé aussi bien que le présent de ton personnage et je n'ai rien à rajouter si ce n'est que j'ai vraiment apprécié  I love you  (puis que vu que mon Rohan a fait une étude sur une meute de lycanthrope vivant dans a forêt en Amazonie et qu'il faisait partie de l'aristocratie irlandaise... il nous faut un lien What a Face).
Suite à ces quelques mots, c'est avec plaisir que je te valide

bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3221580998 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 2430712914 ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton logement, ton travail et puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 1419458760   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 476596770 
FICHE PAR LOKIDDLES


Dernière édition par Rohan Garrigan le Jeu 29 Mai - 22:08, édité 1 fois
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Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me EmptyJeu 29 Mai - 22:06

Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 2086912272 Aaawwwwh, merci ! C'est trop bien, c'est la fête du slip, faisons des bébés (mais pas trop Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 3815210401) Un lien it is, avec grand plaisir *o*
Merci d'avoir pris le temps de lire, sur ce je file remplir tout ce qui doit l'être  Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me 253734868 
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MessageSujet: Re: Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me   Tempé ± There's nothing I can see, Darkness becomes me Empty

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