-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 Léo & Celynnen ± In the flesh

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh EmptySam 31 Mai - 0:26

Son cœur battait à tout rompre, prêt à exploser sa poitrine pour en sortir, à son grand étonnement. Elle n’aurait jamais cru qu’elle puisse encore avoir un cœur… Elle avait couru, de tout son être et de toute son âme ou du moins de toute l’âme qui lui restait depuis qu’Andràs était mort. La fuite durait depuis si longtemps qu’elle n’était plus certaine de vouloir la poursuivre.  Des jours, des mois, des semaines. Des pleines lunes incontrôlables dont elle ne se souvenait plus.
Voilà des mois que Léo essayait d’abreuver la louve du sang qui lui manquait tant, elle sentait son agitation croître en suivant la course de la lune, tentant vainement d’échapper à la colère de la bête. Mais quels que soient ses efforts, ils étaient toujours plus dérisoires. Même les transformations lui semblaient plus douloureuses, l’animal déchirait tout sur son passage, ses muscles, son esprit… Léo se retrouvait piégée sans pouvoir agir, prises dans les brumes ensanglantées de la louve, craignant chaque pleine lune comme la peste.
Tout massacre laissait des traces, tout sang versé menait inexorablement sur ses pas. Chaque corps massacré apportait dans son sillage des cris de haine et de vengeance. La louve tissait son propre piège, la toile même de ce qui causait sa perte. La colère du peuple la rattrapait et elle en avait peur, Merlin qu’elle avait peur de leur courroux dévastateur. Elle savait ce que la fureur déclenchait chez les Hommes pour tenter de la réprimer tous les jours. Tout lâcher aurait été synonyme de défaite.
Elle leva le nez vers la nuit qui venait de s’abattre, scrutant les étoiles d’un regard amer. Il lui restait trois jours. Trois jours à tenir et Léo les dévorerait jusqu’au dernier. Elle se débarrasserait de cette traque qui n’en finissait plus et fêterait probablement sa victoire en se repaissant des entrailles de ses ennemis. Peut-être même irait-elle traquer à son tour la famille des défunts, cela satisferait certainement la Louve qui la laisserait un peu en paix. Elle disparaitrait enfin, ne laissant que cendres sur son passage et plus personne pour demander vengeance. Toute lignée sur ses traces s’éteindrait de ses mains, elle en avait décidé ainsi. Mais en attendant, elle était faible tant retenir la louve lui prenait toute son énergie. Trois jours.
Cessant de respirer quelques secondes pour s’assurer que ses poursuivants étaient encore bien loin, Léo s’accorda une pause qu’elle jugea méritée. Elle tomba au sol plus qu’elle ne s’y glissa, ses jambes se dérobant sous son poids pourtant si léger. Trois ans plus tôt ou presque, l’adrénaline de la traque l’aurait fait sourire. Son corps n’aurait pas fléchi aussi tôt et sous ses veines, le poison de la lycanthropie n’en aurait certainement pas grogné d’indignation.
Elle se serait retournée, un sourire carnassier sur les lèvres, pour affronter les troupes ennemies. Son glaive aurait tranché des gorges et transpercé des cœurs, la mort s’abattrait avant qu’aucun n’ai pu hurler et, bien vite, le sol de l’immense forêt autrichienne se serait rougi du sang de la défaite. Elle aurait ri de la témérité du dernier adversaire qui l’aurait bombardé d’Avada Kedavra à tour de bras et, dans une provocation finale, sa baguette se serait enfoncée dans l’œil de l’ultime brave. Peut-être qu’elle aurait même laissé quelques survivants, de quoi véhiculer une terrible légende.
Mais il ne subsistait plus grand-chose de Léo et ses actes grandiloquents. La respiration sifflante, la slave posa les yeux sur un coin d’ombre, reniflant l’odeur du sang. Instinctivement, sa main se porta à sa baguette et son épée pendues à son côté. Un sourire, pourtant, vint étirer ses lèvres fines.
▬ J’ai cru que tu ne viendrais jamais. Grogna-t-elle en sautant sur ses pieds, toute vitalité retrouvée.
Elle ne devait se regain d’espoir et de vie qu’à la présence d’une seule personne. Une des seules personne sur ces fichues terres qui pouvait se vanter d’être élevée au même rang que celui de feu son frère.
Rares étaient ceux qui pouvaient se fondre dans l’obscurité sans que la louve ne les repère. Plus rares encore étaient ceux qui en avait l’ardeur.
Léo lui faisait une confiance presque aveugle, elle était son ultime recours pour passer les derniers jours qu’il lui restait avant la pleine lune et tous ses espoirs s’étaient incarnés dans une seule lettre, envoyée à la hâte une semaine plus tôt.
Un simple mot en Hongrois. Farkas, le Loup. Elle avait espéré que la destinataire comprendrait et le plus compliqué serait fait. Pour elle, traquer la louve ne devrait pas poser de problème et dans l’état actuel des choses, Léo se réjouissait de faire partie du même camp.


Dernière édition par Tempérance A. Ackerley le Mer 18 Juin - 1:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sinan C. Ó Broin
Sinan C. Ó Broin
Léo & Celynnen ± In the flesh Tumblr_m954is9Mf81r4umwzo6_r2_250 I can see your eyes, staring into mine, but it's a battlefield and I'm on the other side.
You can throw your words sharper than a knife and leave me cold in another house on fire.

✣ ÂGE : Vingt-huit ans.
✣ STATUT : Mère célibataire.
✣ METIER : Ancienne Auror, devenue Garde-Chasse à Poudlard.
✣ SCOLARITÉ : Elle était élève à Durmstrang, maison Fentørstig.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Semi-Vampire, Auror à la retraite et mère de famille.
✣ EPOUVANTARD : Le corps sans vie de son fils.
✣ PATRONUS : Agkistrodon piscivorusm soit un mocassin d'eau (serpent).
✣ MIROIR DU RISED : Elle même riant aux éclats en toute sécurité, son fils courant librement.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Re: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh EmptyDim 1 Juin - 2:19

Exhaustion
Disparaît, jusqu'à ce que les mémoires s'amenuise. Pour survivre, c'est ton seul choix.

Citation :

Son souffle, sa peau, sa chaire. Le goût de sa sueur sur ses lèvres et de son sang sur sa langue. Elle adorait cet instant où le rêve lui faisait revivre une autre réalité. Un souvenir n'appartenant qu'à son passé et qu'elle éviterait de provoquer à nouveau. Sa vie était tout autre depuis qu'elle avait abandonné ce corps chaud aux bons soins d'une autre femme. Une qu'il n'aimerait pas, mais qui lui donnerait une progéniture pure. Qui affermirait son pouvoir et l'influence qu'il cherchait tant à stabiliser. Une autre, qui serait sa femme à la lumière du jour. Mais la douleur ne venait pas de l'idée qu'il consomme l'innocence d'une autre. Ni même de cette relation qu'elle n'aurait jamais. La douleur était tout autre. Même endormie, elle préféra se concentrer sur cette extase qu'ils avaient partagée. S'efforçant de ne voir que lui et de ne ressentir que sa respiration saccader par la chevaucher. Elle s’y raccrocha jusqu’à ce que le sommeil la quitte, l’obligeant à revenir auprès du moment présent. La révélant la présence de sa chouette qui piétinait, silencieuse, mais non moins active. Ses yeux la fixant à travers la seule lueur d’une chandelle, elle remarqua le second oiseau. Installé à sa fenêtre, baignant dans la lumière lunaire.
Se redressant à même son matelas de paille, la créature observait le nouveau venu d'un œil de prédateur. Guettant ses mouvements. Seule dans cette chambre emprunter à sa dernière victime, soit un homme aux manières peu ragoutante et bedonnant, elle se demandait qui avait pu la retrouver. Elle, qui se terrait depuis ce regard que son ancien amant lui avait lancé. Elle le connaissait trop bien pour ne pas comprendre ce qu'il mijotait. La mort de centaines de sorciers ne suffisait pas. Celynnen le comprenait plus qu'elle ne l'aurait avoué. Se déplaçant sans se soucier de sa vitesse inhumaine, elle alla rejoindre son envahisseur et le soulage du rouleau de parchemin qui tenait à sa patte. Avant, de le laisser repartir, certaine que de toute façon, il ne la trahirait pas. Puisqu’elle ne serait plus là dans une simple petite heure. La nuit était son royaume et la sang-mêlée comptait s’en servir.

Déroulant la note, elle se figea. L'écriture, elle la reconnaissait. Son cœur aussi glacé que son sang n'en tressauta que plus durement. Une seule femme pouvait provoquer une telle réaction auprès de cet assassin professionnel, ce monstre qui se plaisait à être la cause de douleurs inimaginables. Sur cette feuille au grain vieillot, un seul mot y était inscrit : « Farkas ». Son origine Hongroise suffisait à lui seul. La femme savait qui lui avait envoyé cet appel à l'aide muet et tout en subtilité.
Il ne lui fallut que dix minutes pour rassembler ses affaires et se recouvrir de cette robe blanche qui la démarquait de tous les autres. Une pour enjamber le cadavre déjà refroidi du propriétaire des lieux et trente secondes pour inciter son hibou à la suivre. Elle se trouvait devant la maison si peu entretenue, une seule idée en tête... Retrouver Leonora. Seulement, il était là. Attendant patiemment qu’elle vienne le rejoindre. Lui, l’homme qui l’avait séduite. Vladislav. Baguette en main, son expression trahissait sa froideur. Il voulait sa mort, pour se délivrer de cet attachement pour une atrocité comme elle. Une sorcière, une fille de vampire. Une femme qui aurait pu détruire tout ce qu’ils s’étaient construis. Bien, qu’il lui doive plus qu’il ne saurait le raconter.

Laissant sa dernière respiration se terminer en soupir délicat, Celynnen ne s'arrêta point. Marchant la tête haute, le regard fixer au sien. Il ne pourrait pas. Pas aujourd'hui. Elle était incrustée dans sa chaire et n'en sortirait que si, elle le poussait à bout. Une fois à sa hauteur, elle l'attira férocement entre ses bras pour mieux se perdre dans un dernier baiser. Une étreinte qu'il lui rendit sans une fraction d'hésitation. Lorsqu'elle le quitta, tout aussi brutalement, elle savait qu'à leur prochaine rencontre, il aurait trouvé assez de force pour la combattre.
Désireuse de savoir qui entre eux serait le survivant, Celynnen n’en remis pas moins à plus tard cette fin. Leonora avait besoin de son aide et si elle devait mourir, ce n’était pas le cas pour la louve. S’élançant dans l’obscurité et s’y engouffrant jusqu’à ce que Vlad ne puisse plus la discerner. Elle trouva le réconfort de la noirceur d’une forêt plus obscure en cette nuit, que son âme.

...

Trois jours sans manger, ni dormir. Mais, son corps tenait le coup. Traquer l’animal et l’amie ne lui était pas difficile, elle avait des années de pratique. Seulement, sa propre existence devait rester dans l’obscurité et la chasseresse se retrouva aussi une proie. Celynnen n’en était pas moins rempli de ressource et savait comment faire disparaître celle qui l’avait appelé. Il leur suffirait de se cacher encore quelques jours et un bateau les emmènerait loin. Car, oui… Le semi-vampire ne souhaitait plus rester ici. Elle ressentait l’envie de nouveauté, Leonora en aurait tout autant besoin.
Calmement installé dans l’ombre. Invisible à l’œil de quiconque, savourant la quiétude qu’apportait sa nature presque démoniaque, elle attendait. Jusqu’à ce qu’elle perçoive la silhouette familière. Amaigrie par les supplices, Leonora ne semblait pas au meilleur de sa forme. « J’ai cru que tu ne viendrais jamais. » Quittant son refuge, Celynnen avait attendu en silence qu’on la remarque. Souriant tristement, elle prit le temps de lui répondre avant de frapper du pied un sorcier à qui elle avait brisé la nuque. « Ta lettre ne m’est parvenue qu’il y a trois jours. Je suis venue dès que j’ai su. D’ailleurs… Je suis arrivée plus vite que lui. » Abandonnant celui qui avait dû être engagé pour retrouver quelques fugitifs, Celynnen s'approcha de sa seule amie. « Dis-moi que tu n'es pas blessé. » Son bras se tendit instinctivement vers elle, à la recherche d'un endroit où le sang l'interpellerait.

Revenir en haut Aller en bas
Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Re: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh EmptyDim 1 Juin - 19:32

Elle était fatiguée. Plus qu’après une pleine lune éprouvante, plus qu’après sa première transformation. La sensation de faiblesse l’avait surprise la première fois, elle n’était plus habituée à être cette gamine qui jouait de ses poings jusqu’à l’épuisement, celle qui poussait ses limites jusqu’au bord du vide. La petite Leonòra dévouée était loin, bien loin. La louve en aurait peut-être rêvé si elle avait eu le temps de dormir, ça n’était plus le cas depuis longtemps, son corps et son esprit flirtaient avec l’abîme, ses yeux s’ornaient de cernes aussi grands que ceux de la demie-vampire qui venait d’émerger de l’ombre.
Faiblement éclairée par la lueur de la lune, Celynnen lui parut plus terrible encore que la dernière fois que leurs routes s’étaient croisées. Léo ne chercha pas à analyser si les épreuves et les blessures creusées dans sa propre chair lui donnaient cette désagréable impression d’infériorité mais une nouvelle fois, elle ne put que se féliciter d’avoir tissé une étrange amitié avec la terrible slave.
▬ Ta lettre ne m’est parvenue qu’il y a trois jours. Je suis venue dès que j’ai su. D’ailleurs… Je suis arrivée plus vite que lui. Lui répondit-elle avant de pousser du pied un cadavre, un de plus venant s’ajouter à ceux qui avaient péri de leurs mains et seraient pleurés dans les chaumières. Un rire s’échappa néanmoins de la gorge de la louve, sincèrement soulagée par la présence de Celynnen à ses côtés.
▬ Je savais bien que ce hibou était pourri, j’aurais dû le dévorer tout cru... Souffla la louve avec un faible sourire. Son regard descendit sur l’homme qui gisait à ses pieds, la nuque brisée. C’est marrant, je trouve que ton exécution manque de sang. Constata-t-elle platement, une pointe de raillerie accompagnant la déclaration tandis que l’image d’Andràs gisant au sol se superposa à celle du chasseur.
Léo cligna doucement des yeux pour chasser la vision et toutes les questions qu’elle amenait. L’homme avait probablement une famille, une sœur dévouée, peut-être même qu’elle les avait tous tué, sans remord ni regret. Un instant, la Hongroise songea qu’elle était effectivement fatiguée, autant physiquement que psychologiquement. La guerre l’avait amusé mais elle avait fait son temps et surtout, sans plus aucune raison de vivre, la louve ne faisait qu’errer sans but. Elle avait besoin de trouver autre chose, n’importe quoi. Elle voulait vivre, mais pas dans le chaos. Ce n’était pas la culpabilité qui l’assaillait et assombrissait son regard mais le manque. Elle avait toujours suivi Andràs, comme son ombre, comme une deuxième partie de son âme. Sans lumière, pas d’ombre. Elle n’était plus.
▬ Dis-moi que tu n'es pas blessée. La louve fut surprise par Celynnen qui s’était imperceptiblement approchée et d’instinct, Léo eut un violent mouvement de recul qui lui fit percuter l’arbre qui se trouvait derrière elle. Un grondement sourd monta de sa gorge, prêt à exploser et la louve ferma les yeux un instant avant de les rouvrir pour fixer d’un regard belliqueux la lune gibbeuse qui ne montait, pour une fois depuis trois ans, pas assez vite à son goût.
Elle adressa un vague sourire désolé à l’attention du vampire, sa déchéance physique était déjà suffisamment visible, inutile d’en rajouter une couche en se confondant en se confondant en excuses stériles. Celynnen savait déjà qu’elle était son dernier recours, elle n’avait pas besoin de s’enfoncer encore plus. Elle examina attentivement ses bras, passa une main à la base de son cou pour n’y trouver que de vieilles cicatrices.
▬ Ca va, je pense. Il en faut bien plus pour faire la peau à une louve. Se vanta la Hongroise en esquissant un sourire crâne.
Elle n’avait pas tort, elle savait très bien qu’elle tiendrait encore la distance, les combats et la paranoïa mieux que n’importe qui, mais combien de temps encore ? Et surtout pour quelle raison ?
Si elle n’avait pas été assaillie par la peur de mourir ou certaine que ses traqueurs feraient en sorte de l’attraper vivante pour lui faire payer au centuples les horreurs qu’elle avait commise, Léonora en aurait déjà terminé depuis longtemps.
Détendant ses épaules endolories, Léo laissa à son amie, ou du moins ce qui s’en rapprochait le plus, le soin d’examiner le reste, par précaution.
▬ Tu ne vas pas me planter tes crocs dans les veines, n’est-ce pas ? Se hasarda-t-elle à plaisanter, légèrement mal à l’aise d’être en mauvaise posture, une pointe de provocation transparaissant dans sa voix. C'était ainsi, leurs natures antagonistes et leur collaboration occasionnait toujours un certain amusement chez la louve.
L’examen terminé, la louve se redressa gracieusement et s’étira longuement. Elle accrocha ensuite ses prunelles à celles de Celynnen, attendant sans doute que cette dernière ne lui expose le plan mais avant de la laisser s’exprimer, elle se mit en route. Bouger sans arrêt était la seule chose qui pourrait conserver la distance entre elle et ses traqueurs et elle était déjà restée sur place bien trop longtemps.


Dernière édition par Tempérance A. Ackerley le Mer 18 Juin - 1:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sinan C. Ó Broin
Sinan C. Ó Broin
Léo & Celynnen ± In the flesh Tumblr_m954is9Mf81r4umwzo6_r2_250 I can see your eyes, staring into mine, but it's a battlefield and I'm on the other side.
You can throw your words sharper than a knife and leave me cold in another house on fire.

✣ ÂGE : Vingt-huit ans.
✣ STATUT : Mère célibataire.
✣ METIER : Ancienne Auror, devenue Garde-Chasse à Poudlard.
✣ SCOLARITÉ : Elle était élève à Durmstrang, maison Fentørstig.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Semi-Vampire, Auror à la retraite et mère de famille.
✣ EPOUVANTARD : Le corps sans vie de son fils.
✣ PATRONUS : Agkistrodon piscivorusm soit un mocassin d'eau (serpent).
✣ MIROIR DU RISED : Elle même riant aux éclats en toute sécurité, son fils courant librement.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Re: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh EmptyJeu 5 Juin - 14:16

Exhaustion
Disparaît, jusqu'à ce que les mémoires s'amenuise. Pour survivre, c'est ton seul choix.

Citation :

Le son avait été sec et la mort presque immédiate. Il n'avait pas souffert, si ce n'est de peur. Ayant devancé Léonora, elle voulait seulement se tapir dans l'ombre et l'attendre. Le cœur lourd des derniers événements, l'estomac affamé par les privations et la bouche desséché, Celynnen ne regrettait pas cette chasse à la louve. Une seule personne sur ce monde, pouvait la convoquer ainsi. Une seule, qui ne l'ait jamais blessé. Une seule qui pouvait être certaine à tout instant, qu'elle répondrait toujours présente. Silencieuse, ses pas revenant doucement là où les traces devraient aboutir, la femme avait regardé le sorcier trembler en se cachant derrière un arbre. Il n'avait aucune chance d'obtenir la louve comme trophée. Elle était brillante et rusé, son instinct de survie devait être en alerte de surcroît. Le pauvre restait tout de même persuader qu'il l'aurait depuis sa cachette précaire devant les sens d'une telle créature. Un sourire énigmatique décora les lèvres de la sangsue, qui choisit de déambuler quelques secondes à l'observer. Était-il vraiment une menace?
L'attente poussa la femme à moitié sorcière à s'approcher de plus près de l'homme. Une faim sans nom s'empara d'elle, tandis qu'une odeur de sang lui parvenait. L'idiot était blessé à la jambe, réveillant une seconde nature plutôt monstrueuse chez sa chasseresse. La saleté qui recouvrait son corps, sûrement dans le but de camoufler son odeur, la répugna. Elle choisit de ne pas étancher sa soif. Préférant produire un son d'énervement avec sa langue et attendre. Attendre qu'il se retourne sans l'apercevoir, qu'il se sente encore plus nerveux tandis qu'elle riait depuis les ombres. Sa vitesse comme seule arme, Celynnen lui agrippa le cou avant de lui adresser un sourire innocent et de laisser sa force prendre le contrôle, faisant craquer les vertèbres du sorcier qui ne respira plus.

Il ne fallut pas plus de trois minutes pour que la louve apparaisse. Laissant à peine le temps au cadavre de refroidir d'un ou deux degrés. Quitta le confort de la noirceur, pour mieux se révéler sous l'astre lunaire, elle savait ce que les gens percevaient d'elle une fois la nuit tombée. Sa peau presque luminescente de pâleur et ses cernes violets accentué. Il leur suffisait de percevoir les crocs dans sa bouche pour prendre la fuite, persuader qu'un vampire allait les attaquer. Mais, Léonora était aussi un hybride. Mi-femme, mi-autre chose. Il n'y avait aucun moyen pour qu'elle lui reproche sa nature. Enjambant le sorcier qu’elle venait de tuer, elle s’approcha de son amie, préférant ne pas dire à voix haute, l’état dans laquelle elle se trouvait. « Je savais bien que ce hibou était pourri, j’aurais dû le dévorer tout cru... » Un sourire amusé étira ses lèvres craquelé par le froid et le manque d’eau. « Il finira bien par te retrouver et là, tu pourras le faire cuire à la broche. Ou le déchiqueter sans préparation. La viande crue à des avantages parfois. » Le parfois soulignait l’ironie de la chose, elle qui préférait se servir à même la veine de ses victimes. Elle n’était pas en bonne position pour exiger qu’on ne dévore pas cru un oiseau.

« C'est marrant, je trouve que ton exécution manque de sang. » Son propre regard se porta sur la chose inerte qu'elle venait d'enjamber. Lui envoyant de nouveau un coup de pied irrespectueux, elle plongea son regard dans celui de la louve. « Il était crotté. Je n'allais tout de même pas me laisser un arrière-goût de crasse sur la langue. » L'instant suivant, elle voulait s'assurer que Léo' allait bien. Se servant autant de son nez que de sa vue pour en être certaine. Enfin, elle aurait été plus rapide si Léonora n'avait pas eu un mouvement de recul. Un réflexe qu'une poursuite inculquait à quiconque. Elle était bien placée pour le savoir, la moitié de sa famille était pourchassée par des chasseurs de vampires. Une idiotie autant moldu que sorcier.

Ne faisant pas attention au sourire désolé de son amie, la sangsue reprit sa recherche de la moindre blessure. Elle ne voulait pas qu'une infection ait raison de cette femme. « Ca va, je pense. Il en faut bien plus pour faire la peau à une louve. » Pour toute réponse, elle soupira d'aise. Inspectant tout ce qu'elle pouvait, le plus rapidement possible. Son instinct lui disait que de rester ici ne serait pas une idée très brillante. « Tu ne vas pas me planter tes crocs dans les veines, n'est-ce pas ? » Le silence accueilli cette question qui amusait Celynnen. Elle ne mordrait jamais Léonora, encore moins une louve. Leur sang était peut-être délicieux, seulement, elle préférait de loin s'attaquer à ceux qui voulaient sa mort. C'était plus thérapeutique. Frôlant le cou de la louve avec ses lèvres, elle laissa filer un léger rire avant de s'éloigner. « Tu me sembles en bon état pour une louve en cavale depuis aussi longtemps. Oh... Je garde mes crocs pour tes poursuivants... En passant. » Son propre regard brillait d'envie de défier, peut-être d'une envie de tuer. Mais, l'important n'était pas là. Celynnen était une meurtrière, mais une amie dévouée. Elle laisserait ses instincts sur leur faim tant qu'elle le pourrait. « Viens, nous changeons de direction. » Sur ce, elle entreprit de se mettre à courir. Sachant qu'elle serait suivie. Son rythme ce maintenant à celui de sa compagne de route.
Revenir en haut Aller en bas
Tempérance A. Ackerley
Tempérance A. Ackerley
Somewhere deep in the dark
A howling beast hears us talk.

✣ ÂGE : 25 ans
✣ STATUT : Hopeless
✣ METIER : Chercheuse en pathologie magique à Ste Mungo's - spécialité blessures par créatures
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle. Sagesse et compagnie.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope non assumée
✣ EPOUVANTARD : Une pièce ensanglantée, une silhouette qui lui ressemble en son centre, à ses pieds s'étire l'ombre d'un loup.
✣ PATRONUS : Une autruche. C'est super distingué, eukay ?
✣ MIROIR DU RISED : Sa famille lui donnant toute la reconnaissance dont elle rêve. La pleine lune illumine la scène et rien ne change, surtout pas elle.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Re: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh EmptyMar 10 Juin - 0:47

Aussi étrange que cela puisse paraître, entre Celynnen et Leo, il y avait une confiance totale. Evidemment, Rome ne s’était pas faite en un jour et la route avait été plus ou moins semée d’embûches jusqu’à ce que la jeune louve estime la demi-vampire totalement digne de la confiance qu’elle lui accordait. Arguons que si elle en avait réellement connu le sens, elle aurait probablement qualifié cela d’amitié tout ce qu’il y avait de plus pur. Certes, le terme de pureté n’était pas vraiment le premier terme qui venait à l’esprit pour qualifier les deux terribles ombres meurtrières mais nulle tromperie ne couvait sous chaque mot. Leurs échanges s’émaillaient d’une sincérité désarmante bien loin de ce que la guerre leur avait imposé. Leurs balbutiements avaient été houleux, flirtant avec le cataclysmique mais chacune avait trouvé chez l’autre un miroir respectable et presque… appréciable. Parfois, la Hongrois avait espéré pouvoir présenter la jeune femme à son frère, peut-être pour le rassurer, pour lui dire qu’elle n’était pas seule, pas toujours perdue. Bien entendu, il s’en serait certainement foutu comme s’il s’était agi d’une vieille limace gluante mais Léo aimait à penser qu’il aurait été plutôt fier. Peut-être même lui aurait-il décoché un sourire.
▬ Il finira bien par te retrouver et là, tu pourras le faire cuire à la broche. Ou le déchiqueter sans préparation. La viande crue à des avantages parfois. L’idée fit rire la louve autant qu’elle la fit saliver. Nul doute que si l’animal en question était apparu, Léo ne se serait pas fait prier pour l’égorger sans autre forme de procès. La faim la rendait irritable, prompte à toutes les folies. Elle aurait probablement dévoré un homme s’il s’était présenté à elle.
Son regard glissa sur le corps à ses pieds que Celynnen honorait de quelques coups de pieds amicaux. Peut-être pas celui-ci, toute réflexion faite, la louve était du même avis que sa camarade, l’odeur imprégnait très certainement jusqu’à ses organes internes, pas étonnant qu’elle n’ait pas senti sa présence. Le défaut de son odorat la fit un instant douter et craindre qu’autour, d’autres hommes crottés l’attendent, tapis dans la pénombre. La crainte était stupide, la vampire les aurait probablement tous égorgés avant qu’ils n’aient pu battre un cil.
Les lèvres de Celynnen effleurant sa nuque firent tressaillir la louve qui interpréta le message comme un non catégorique à sa question. L’étrange sensation qu’elle éprouva la poussa à se questionner sur ce que cela entrainerait si l’une venait à croquer l’autre, aussi bien dans un sens que l’inverse. La colère ancestrale de milliers de loups s’abattrait-elle sur la vampire ? Les sangsues se mettraient-elle à traquer les meutes ?
▬ Tu me sembles en bon état pour une louve en cavale depuis aussi longtemps. Oh... Je garde mes crocs pour tes poursuivants... En passant.
Léo décocha un sourire radieux, amusée par l’idée et reconnaissant à la Bulgare un self-control bien meilleur que le sien. Si elle avait été à sa place, un jour de pleine lune et tout aussi affamée, elle n’aurait probablement pas hésité, la Louve se serait emparée de n’importe quel muscle pour le déchirer et y planter ses crocs. Au moins, Celynnen était nettement plus civilisée qu’elle. Elle n’ignorait pas la lueur sauvage qui scintillait au fond des prunelles de sa camarade mais plaçait en elle toute la confiance du monde. Puis au fond, mourir des mains d’une amie n’était peut-être pas aussi terrible que cela semblait paraître.
▬ Que veux-tu, la fuite semble autant conserver que la chasse. Concéda-t-elle amèrement avant de reprendre la route d’un pas mesuré, tous les sens en alerte. Être chassé déplaisait plus que tout à la louve, c’était elle la prédatrice, celle qui, sans honte aucune, laissait parler l’animal en elle, tout crocs dehors.
▬ Viens, nous changeons de direction. Lui intima soudainement Celynnen avant de se mettre à courir.
Léo émit un grognement contrarié, de ceux qui montaient quand elle savait qu’elle n’était pas la dirigeante de la meute, ceux qui s’échappaient rarement de ses lèvres tant elle gardait tout sous controle mais elle n’exprima aucune autre contestation qu’un léger regard en biais à l’égard de la silhouette de la sangsue.
Quelques petites foulées suffirent à la louve pour se porter à la hauteur de son amie, un sourire légèrement forcé au coin des lèvres. S’il lui fallait courir ainsi toute la nuit, elle le ferait et elle avait bien l’intention de montrer qu’elle ne se laisserait pas abattre aussi facilement.
Tout en conservant un rythme soutenu, sachant parfaitement que la moindre baisse de régime les mettrait en danger, elle et sa camarade, Leonora questionna la jeune femme du regard avant de se décider à ouvrir la bouche, quelques mètres plus loin.
▬ Tu sais où on va ou on court juste sans but ? Elle se mordit doucement la lèvre inférieure. La peur de ne pas pouvoir échapper à son destin avait peut-être parlé pour elle et en aucun cas elle ne voulait laisser penser qu’elle perdait confiance. Pour une fois, une seule, la crainte ne fut pas masquée et passa furtivement dans le regard de la louve avant de se fondre dans la colère de l’animal traqué. Ce n’est pas que je ne te fais pas confiance mais… enfin… Se reprit-elle maladroitement avant d’allonger sa foulée d’un air déterminé. J’espère juste que t’as un plan jusqu’à la Pleine Lune. Le respect de la lune encore ancré en elle, Léo leva brièvement les yeux vers l’astre sélène, un petit sourire nostalgique égayant ses lèvres. Ce s’rait con que la Louve te prenne pour un gigot, tu vois… Un gloussement vaguement amusé et une bourrade amicale dans le creux des reins conclurent la boutade, entre deux respirations.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Léo & Celynnen ± In the flesh Vide
MessageSujet: Re: Léo & Celynnen ± In the flesh   Léo & Celynnen ± In the flesh Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Léo & Celynnen ± In the flesh

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

AMORTENTIA ::  :: le retourneur de temps-