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 robélia ≠ must have been a deadly kiss

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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMar 3 Juin - 15:33

only love can hurt like this
Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



"Tu es sûr que tu ne veux pas que je vienne avec toi ma puce?" Le regard incendiaire que la dite 'puce' lui lança refroidit totalement Aloysius Swan. Depuis environ trois mois, sa fille était devenue encore plus exécrable que d'habitude et s'il l'aimait de tout son coeur, il ne voulait pas risquer de la mettre en colère et de voir le beau manoir des Swan exploser sous sa fureur. S'il n'avait pas osé demandé des détails sur son état, il la connaissait suffisamment pour réussir à lire entre les lignes et à comprendre le quoi qui avait avait entrainé le comment et finalement, le résultat. Un père normal aurait été probablement heureux ou en colère face à cette nouvelle, face à ce que sa fille lui avait annoncé quelques jours plus tôt. Lui, il était inquiet. Il était inquiet car cela rapprochait une échéance qu'il ne voulait pas voir arriver, car cela le confrontait à une réalité qu'il se refusait à accepter. Pas elle, pas son enfant. Et alors qu'il la voyait disparaître dans un sombre silence, il serra douloureusement le meuble à coté de lui en priant le ciel pour qu'il leur envoie une solution. Ce jour là, Cordélia devait se rendre au chemin de traverse pour enquêter. Une banale mission de routine, un truc pour débutant qui l'avait profondément gonflée. N'était-elle pas, après tout, la meilleure auror à n'avoir jamais passé la porte du bureau de leur QG? Elle n'était pas sotte et elle était persuadée que son paternel avait parlé de son état à son oncle, ce qui expliquait pourquoi celui-ci l'avait placée sur une mission de bleu plutôt que sur une véritable affaire. Autour d'elle, seulement quelques rares privilégiés étaient au courant – notamment Cercei et Echo. Elle n'aurait jamais pu mentir à la première sur son état, quant à la seconde, elle avait su lire au travers de la rouquine et de ses mensonges. Cordélia ne voulait pas accepter son état et elle se refusait à en faire une réalité. Elle avait lutté contre, avait même tenté d'y mettre plusieurs fois un terme – seule ou avec de l'aide. Mais toujours en vain. La salle explosée de St Mungo et sa salle de bain saccagée en témoignaient – Freya Romanov ne voulait pas qu'elle avorte. Oui, Cordélia Swan était enceinte et elle qui avait toujours été persuadée d'être complémentent morte de l'intérieur se retrouvait à donner la vie à une petite chose dont elle ne voulait pas. Mais visiblement, sa colocataire de corps n'avait pas les mêmes désirs qu'elle et c'était pour cette raison que malgré ses très nombreux efforts, elle n'avait pas réussi à se débarrasser de l'enfant et qu'elle était désormais enceinte d'un peu plus de trois mois. Déjà, son ventre commençait à s'arrondir sous ses vêtements et cela avait le don de lui faire grincer les dents. Mais ce n'était pas le pire: non seulement le bébé puisait énormément dans ses forces vitales – mais en plus de cela, Freya en faisait de même pour l'affaiblir et la rendre chaque jour plus vulnérable. Elle n'était pas stupide la Swan, elle avait totalement compris le plan de feu sa mère, son désir de revenir dans ce monde à travers ce bébé et de la tuer elle par la même occasion. Mais elle ne la laisserait pas faire et si elle devait mourir, elle entraînerait la mocheté dans son ventre et celle dans son âme avec elle. Ce jour là, la rouquine ne se sentait guère bien – encore moins que d'habitude. Nauséeuse, elle avait une bouteille d'eau à la main et ne cessait de boire au goulot pour tenter de se concentrer et de rester éveillée. Elle savait que Freya et le bébé continuait leur pompage intensif mais elle ne comptait pas leur laisser le dernier mot. Seulement, entre les nuits d'insomnies et les entraînements qu'elle continuait d’enchaîner, l'auror était bien plus épuisée qu'elle ne le pensait et alors qu'elle patrouillait dans les rues de la ville, elle se sentit soudainement partir, plonger dans des ténèbres qu'elle ne connaissait que trop bien. Deux bras forts la rattrapèrent avant qu'elle ne s'écroule totalement sur le sol et c'est d'urgence qu'on la conduisit à St Mungo. Inconsciente, elle ne put réagir lorsqu'elle fut amenée en salle de soins ni même quand des médicomages lui firent tout un tas d’examens. Ce n'est qu'une fois qu'elle fut dans sa chambre, qu'elle finit par ouvrir les yeux et par grimacer en reconnaissant les murs blancs de l'endroit. "Putain, fais chier." furent les premiers mots qu'elle parvint à prononcer alors qu'elle repoussait difficilement les draps et se relevait en grimaçant. Elle détestait être en position de faiblesse, elle détestait dépendre des autres et la situation actuelle incarnait exactement tout cela. Passant rapidement sa blouse de patiente par dessus sa tête et la jetant dans un coin, elle s'apprêtait à se rhabiller et à quitter les lieux quand ses yeux pâles accrochèrent tout le matériel médical présent dans la pièce. Peut être que cette fois-ci, elle pourrait s'avorter seule et qu'avec les bons outils, cela marcherait. C'était une chance qu'elle devait prendre. Elle pourrait alors peut être se débarrasser une bonne fois pour toutes de cette chose encombrante qui résultait de sa folle – et inconsciente – nuit avec Robyn. Ne prenant même pas la peine de se rhabiller pour ce qu'elle allait faire, elle alla dans la salle de bain sans pour autant la fermer et elle commença à préparer la pièce pour ce qu'elle s'apprêtait à faire. De toutes les manières,si cela foirait, elle était déjà à l'hôpital donc elle n'avait rien à craindre non? Et puis, elle n'avait jamais été une chochotte, ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. L'instrument en main, elle était déjà prête à une nouvelle tentative, elle était prête à ressentir une nouvelle fois la douleur et cette fois-ci, à lutter contre le désir de Freya de conserver l'enfant en vie pour ses propres desseins maléfiques. Cependant, certaines personnes risquaient de ne pas avoir les mêmes projets que la jeune rouquine.
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 4 Juin - 14:15

Not even earth can hold us. Not even life controls us. Not even the ground can keep us down. The memories in my head are just as real the time we spent. You always be close to me. (…) This is not the end.

Il est d’une humeur massacrante quand il arrive à Ste Mangouste. La même humeur depuis plusieurs semaines. Trois mois plus précisément. Rose explique ses sautes d’humeur comme le stress du pré-mariage. Ils n’ont pas encore véritablement commencé les préparatifs mais elle-même est toute aussi excitée et légèrement angoissée par cette idée, alors elle laisse passer. Encore plus depuis l’épisode qui l’a obligé à rester enfermé en quarantaine. Il l’a très mal vécu, elle a eu peur pour lui. Il a besoin de se détendre, qu’elle ne cesse de lui répéter mais Robyn ne l’écoute que d’une oreille. Le mariage n’est plus sa priorité. Il n’a pas revu Cordélia depuis leurs ébats et sa manie de disparaitre après leur batifolage commence sérieusement à l’irriter. Elle n’assume rien. Il pensait pourtant que les mots qu’ils avaient échangé quelques minutes plus tôt lui auraient permis de comprendre comme il était fragile psychologiquement sans elle. Mais non. Elle n’en avait fait qu’à sa tête, ne lui laissant qu’une pauvre note perdue dans la chambre d’hôtel comme seul souvenir de ce qu’il avait imaginé comme un énième fantasme. Elle était partie, comme elle l’avait fait cinq ans plus tôt, en l’abandonnant comme un idiot. Finalement, cela n’aurait pas dû l’étonner, c’était bien son genre de le torturer, elle l’avait toujours fait, elle ne changerait jamais. Il croise en chemin Rose sans réellement la voir, perdue dans ses pensées. Il n’est pas venu pour elle, pas aujourd’hui. Elle lève un sourcil interrogateur, roule finalement des yeux et retourne à ses affaires. Elle a du mal à le comprendre parfois… surtout ces jours-ci. Jagger est en pleine conversation avec l’un de ses collègues quand Robyn arrive à sa hauteur. Il a l’air surpris de le trouver ici, alors qu’ils avaient pourtant convenus de déjeuner ensemble. Son comportement est plus étrange qu’habituellement et il est très vite interpellé par le regard un peu confus qu’il lui lance. Ce n’est que lorsqu’il lui annonce qu’une sorcière du nom de Cordélia Swan faisait partie des patients de l’hôpital que tout semble prendre sens. De nouvelles questions submergent son esprit quand Jagger lui explique qu’il n’a pas encore pris de ses nouvelles, ne faisant pas partie du personnel s’occupant de ce genre de cas, mais qu’il peut lui donner sa chambre si lui, le souhaite réellement. Evidemment qu’il le souhaite, mais quelle question ! Légèrement agacé, il acquiesce simplement de la tête sans en dire plus. La situation lui échappe complètement, mais c’est un sentiment qu’il commence à maitriser avec Cordélia. Tout est compliqué à ses côtés. Rien n’est expliqué, tout est toujours trop vague. Après quelques minutes qui lui paraissent aussi longues que l’éternité, il se précipite presque jusqu’à sa chambre, abandonnant un Jagger roulant des yeux. Il lui faut une très longue inspiration avant d’ouvrir la porte de la salle. Il ne sait pas ce qu’il lui est arrivé, ne sait pas non plus dans quel état il va la retrouver, n’ayant pas pris la peine d’en demander plus à Jagger, et l’angoisse se sent dans chaque parcelle de son corps. Sa main reste accrochée sur la poignée durant les plus longues secondes sa vie. Il hésite, décide de ne pas y aller – après tout, elle ne veut pas de lui dans sa vie, il ne peut pas éternellement lui imposer sa présence – et finalement, prend son courage à deux mains pour entrer dans la pièce. Ses yeux se perdent sur le lit fraichement défait où Cordélia n’est pas mais se détournent bien vite lorsqu’il entend de légers bruits vers la salle d’eau. Robyn se demande s’il ne serait pas plus judicieux d’attendre qu’elle en sorte mais la curiosité l’oblige à jeter quelques regards, jugeant qu’elle n’était sans doute pas dans une posture embarrassante au regard de la porte toujours ouverte. L’effroi qu’il ressent à la découverte du spectacle le force à sortir immédiatement sa baguette pour la désarmer. Y’a son cœur qui s’emballe et ses mains qui tremblent quand ses yeux glissent jusqu’à son ventre découvert qui laisse apercevoir un début de grossesse – ou alors une prise de poids sérieusement suspecte. Robyn se sent soudainement mal et se voit forcer de quitter la salle pour disparaitre dans la chambre un peu plus loin, vers la fenêtre. Il passe une main sur son visage mais il est tremblant et il ne parvient pas à arrêter la crise de panique qui lui prend aux tripes. Elle est enceinte, et Merlin seul sait ce qu’elle était sur le point de faire avec cet instrument barbare dont Robyn ne connait pas l’utilité. Y’a ses jambes qui semblent si lourdes à cet instant qu’il se tient péniblement sur le mur alors que mille et une pensées viennent l’assaillir de toute part. Il pense à ce qui aurait pu se passer s’il n’avait pas été là, ce qu’elle est malheureusement capable de faire pour un caprice sans qu’elle n’en prenne la peine de lui en parler, parce qu’il est évident qu’il est le père. Du moins, il l’espère secrètement qu’il le soit, malgré la peur qu’il ressent à l’idée de devoir assumer si vite ses responsabilités. Il n’a pas encore prononcé un seul mot quand il se retourne, un peu plus calme, son cœur ayant repris une cadence plus lente, plus régulière. L’angoisse laisse place à une colère sourde quand ses yeux croisent ceux de Cordélia. Elle le prend d’une manière si facile, elle donne l’impression de vivre une situation parfaitement normale alors qu’elle devrait être complètement morte de trouille, comme lui. « MA PAROLE, T’ES COMPLETEMENT INCONSCIENTE, T’AURAIS PU TE BLESSER, T’AURAIS PU TE TUER AVEC TES CONNERIES ! » Il s’arrête soudainement, trop bouleversé pour pouvoir continuer. On doit ménager une femme enceinte, il parait, mais Robyn est trop furieux pour pouvoir penser à ce genre de choses. Il ne prend pas de gants parce qu'elle ne réalise pas comme son geste aurait pu être le geste de trop. Il se fiche bien des motivations qui l’ont poussé à agir aussi rapidement, elle n’a pas le droit de lui imposer un tel choix sans son consentement et encore moins de se mettre en danger depuis qu'elle est enceinte. « T’aurais dû m’en parler, putain, c’était trop compliqué de m’envoyer une chouette ? QUAND EST-CE QUE TU COMPRENDRAS QUE T’ES PAS TOUTE SEULE DANS CETTE HISTOIRE ? » Et aujourd'hui, elle n'est définitivement plus seule.
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Cordélia Swan
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✣ ÂGE : vingt-trois ans.
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✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 4 Juin - 15:11

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Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



Etait-elle seule dans cette histoire? Si quelqu'un avait posé cette question à Cordélia, nul doute que sa réponse aurait été un oui cinglant et agressif – mais surtout, un oui profondément sincère. Depuis toujours la jeune fille considérait qu'elle était seule sur terre, qu'elle était venue seule au monde et que ça serait comme ça qu'elle finirait par mourir. Elle n'était pas de ceux qui pensaient que l'amour ou l'amitié changeaient quoi que ce soit à la destiné d'une personne – et en particulier de la sienne. Elle n'était pas fait pour ce genre de choses, elle n'était pas faite pour le bonheur et c'était une chose que ses proches avaient encore du mal à comprendre et à accepter. Dans cette grossesse par exemple, la rousse ne voyait pas un enfant, un bonheur à venir. Elle voyait un poids, un obstacle dans les buts qu'elle s'était fixée mais surtout, elle voyait un handicap qui rapprochait un peu plus l'échéance de sa vie. Cordélia était une soldate .Elle avait grandi avec une mentalité de fer et une volonté inflexible et rien ni personne ne pourrait la détourner de sa mission – pas même l'enfant qui grandissait en ce moment même dans son ventre. Pourtant, ça aurait pu être l’enfant de l'amour, le petit garçon ou la petite fille la plus protégée et adulée par ses parents. Dans un monde parfait, c'est ce qu'il se serazit passé – mais pas dans celui-ci. Dans ce monde, Cordélia ne pouvait non seulement pas se permettre de porter un enfant et encore moins de le mettre au onde. Voilà pourquoi elle grogna de mécontentement quand l'instrument quitta ses mains et elle se retourna, prête à incendier le médicomage qui avait osé l'arrêter. Cependant, son coeur manqua un battement quand elle reconnut Robyn et elle recula d'un pas par automatisme en se demandant ce qu'il pouvait bien faire ici. Ne comprenant pas la raison de sa présence, elle le laissa partir quelques instants alors qu'elle en profitait pour enfiler rapidement un peignoir en soupirant, se doutant qu'avec ce qu'il avait du voir, elle n'allait pas pouvoir échapper à une conversation qu'elle n'avait pas envie d'avoir. Elle ne voulait pas parler avec lui, pas maintenant, jamais plus. Non seulement parce que c'était trop douloureux mais aussi car il voudrait probablement la forcer à garder l'enfant. Et ça, elle ne le voulait pas, pire encore, elle ne le pouvait pas. Comme elle ne pouvait pas lui expliquer pourquoi. Elle soutint son regard sans flancher, répondant à sa colère par un mur de glace froid et impénétrable. Elle se doutait qu'il devait déjà être en colère en raison de son départ quelques mois plus tôt – mais qu'aurait-elle pu faire d'autre hein, ce n'était pas comme si elle voulait poursuivre leur relation – mais que désormais, cela devait être encore pire. Elle ne broncha pas en l'entendant crier, alors qu'elle se contentait de croiser les bras et de rouler des yeux comme si cela ne l'atteignait pas, comme si cela ne la perturbait pas. La vérité, c'était que c'était le cas – ça avait toujours été le cas. Mais elle était une menteuse née et elle devait mettre à contribution ses talents d'actrice pour être sûre qu'il ne s'en doute pas. "Si ça ne m'a pas blessée ou tuée les... allons, disons dix-sept autres fois où j'ai tenté de tuer cette .. chose, je ne vois pas pourquoi ça le ferait aujourd'hui. Et quand bien même ça serait le cas, ça ne serait pas une grande perte, dans un cas comme dans l'autre." Elle dit, en haussant les épaules comme si de rien n'était, comme si elle n'était pas entrain de parler d'une vie humaine – de sa propre vie. Prête à mourir depuis qu'elle était enfant, c'était avec une désinvolture effrayante que la rouquine appréhendait désormais la mort qui était presque devenue une vieille amie à elle. Elle n'avait pas envie de mourir, bien sûr, mais cela ne l'effrayait plus. Elle était préparée. Dans deux ans, dans neuf mois, maintenant, qu'est ce que cela changeait au final? Elle ne put que ricaner avec méchanceté et amertume face à cette remarque alors que ses yeux venaient se poser sur la bague de mariage du jeune homme que l'éclairage de la salle de bain faisait luire tout doucement. Robyn était un hypocrite et il ne s'en rendait même pas compte. Elle était peut être une lâche, une fugueuse mais elle au moins, elle assumait qui elle était. Elle l'avait toujours fait. "Oui bien sûr, je suis sûre que ça aurait été de très bon goût d'envoyer ça chez toi. Un joli petit hibou aux futurs époux Lysaght pour annoncer non seulement l'infidélité de l'époux mais aussi la grossesse de son bâtard. Quoi que je dis ça mais c'est totalement dans les mœurs de ta famille, n'est-ce pas? Tel père, tel fils." Non, elle ne l'épargnait pas le moins du monde à cet instant précis alors qu'elle lui rejetait la pierre dans la moindre pitié, sans le moindre égard à son sujet. Il devait comprendre qu'il ne ressentirait que de la douleur en restant auprès d'elle et qu'il valait mieux pour lui qu'il ne parte vite et loin s'il voulait arrêter de souffrir. Elle n'était que douleur, promesse de mort et de malheur – il ne fallait pas qu'il s'obstine comme il le faisait. Un nouveau ricanement s'éleva de ses lèvres alors qu'elle le regardait de haut en bas comme si elle le jugeait en se rapprochant de lui, serrant fortement la ceinture de son peignoire, rendant le tout presque douloureux en compressant son ventre .Ses yeux se plantèrent dans celui du brun – et ils étaient d'un vert plus ombrageux, plus sombre qu'à l'accoutumé. Il se retrouvait face une Cordélia dans ses mauvais jours et malheureusement pour lui, il en payait le prix très fortement "Je suis seule. On vient au monde seul, on meurt seul. Et la dernière fois que j'ai vérifié ce corps ne t'appartenait pas – il est à moi. Mon corps, mes règles. Ce que j'en fais ne te regarde pas. La manière dont je le traite ne te regarde pas. A vrai dire, rien dans toute cette histoire ne te regarde. Je n'en veux pas, je m'en débarrasserai d'une manière ou d'une autre que ça te plaise ou non." Elle ne laissait même pas la possibilité à Robyn de discuter. Père ou non, ce n'était même pas la question pour elle. Elle ne lui laisserait pas le choix, elle lui imposerait sa décision. De toutes les manières, il n'aurait théoriquement même pas du savoir pour le bébé et donc pour l'avortement qu'elle tentait de réaliser. Grognant de nouveau, elle se rapprocha de lui, si proche que leurs corps s'effleuraient presque, envoyant des décharges sur la peau, en direction du cœur de la jeune fille. Si cela la perturbait intimement, elle n'en montrait rien et se contentait de garder ce masque froid de reine des glaces qu'il lui connaissait bien. L'éclat verdâtre et dangereux dans le regard en plus. "Maintenant dégage. Tu m'empêches de sortir et d'aller me rhabiller pour partir." Elle ne souhaitait pas approfondir la conversation et elle le lui faisait comprendre par cette simple phrase. Ce n'était pas demain la veille qu'ils arriveraient à avoir une discussion aimable.
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 4 Juin - 22:03

Elle roule des yeux, elle croise les bras. Elle est désabusée, irritée, un peu fatigué, un peu lassée quand elle lui annonce les nombreuses tentatives d’avortement qui ont toutes échouées. Robyn, il est exaspéré, furieux, acharné, un peu aigri, aussi. Dans l’émotion, il ne cherche pas à comprendre ce qui la pousse à agir aussi violemment. Son comportement est impulsif, mais selon lui, il est étrangement normal de la part d’une femme comme Cordélia. Elle ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes, elle agit sans réfléchir aux cœurs qu’elle brise aux alentours. Elle en a brisé des cœurs. Mais aujourd’hui, c’est différent, elle brise aussi une vie. Une future vie qui compte déjà beaucoup pour Robyn. Ce n’est pas n’importe qui. C’est un futur gosse, le sien sans aucun doute. C’est sa moitié qu’elle tente d’assassiner, son sang qu’elle cherche à éradiquer. Elle ne peut pas en prendre la décision seule ou alors, elle ne peut pas le faire dans de telles conditions. Robyn ne compte pas la laisser faire, quel que soit ses manières pour l’arrêter, elle ne pourra pas éternellement fuir ses responsabilités. Il est furieux parce qu’elle se montre sévère avec ce futur bébé, qu’elle considère comme une simple chose, pratiquement comme un monstre, une vermine, un cafard. Il ne le comprend pas comme elle peut rejeter la plus belle chose qui puisse exister sur Terre, même s’il comprend qu’ils sont sans doute un peu jeunes pour de telles charges en plus. Pourtant, Robyn, lui, il est prêt à assumer son rôle. Financièrement, ce n’est ni un problème pour elle – en tout cas, cela ne semble pas l’être – ni un problème pour lui. A côté, le bébé a la chance d’avoir un père prêt à faire de grandes concessions. Il ne sera pas seul, il ne sera pas abandonné comme certains, il peut avoir une famille, il en aura une. Robyn passe une main tremblante sur son visage. Il est un peu pâle depuis la découverte, un peu nauséeux aussi, comme si c’était lui qui portait leur gosse. Il se sent mal, se demande même si la fièvre n’est pas revenue à cause de ce trop plein d’émotions qu’il ne parvient pas à maitriser. A moins que la maladie qu’il ait attrapé quelques semaines plus tôt n’ait pas été totalement éliminée. Il n’en sait trop rien, il est un peu perdu. « T’es vraiment lâche. » Qu’il prononce péniblement, sans pouvoir ajouter un mot de plus. Il n’est pas sûr de pouvoir continuer cette conversation sans faire un malaise tant il est en colère, tant il est terriblement mal. Il sent son sang bouillonner en lui, ses nerfs qui s’agitent sous sa peau et qui le rendent presque incontrôlable. Il a la désagréable impression d’être sur le point de partir sans retour possible. Y’a le rire de la patiente qui résonne dans la salle et qui ne fait qu’enfoncer le mal être qu’il ressent à cet instant. Malaise qui ne fait qu’accentuer un peu plus chaque seconde quand soudain, elle fait référence à sa fiancée. Rose. Merde. Merde, merde, merde… Il l’avait complètement oublié. Il fait très mauvaise figure. Quel fils exemplaire. Elijah s’en réjouirait de le voir aussi bas. Sa vie est un joyeux bordel depuis la fin de Poudlard. La vie adulte ne lui réussit définitivement pas. Si elle l’apprend, il n’est pas certain qu’elle le prenne aussi bien que sa mauvaise humeur quotidienne. Sa patience a des limites et cette histoire sera la goutte d’eau qui fera exploser le vase déjà bien rempli. Il culpabilise pour elle, qui est tellement gentille, tellement attentive et patiente avec lui. Elle en a tellement fait, et elle est si mal remerciée. Il ne la mérite pas. « Laisse mon père en dehors de ça. » Rétorque-t-il, amer. Son père n’a rien à faire dans cette histoire. Ses erreurs ne sont pas les siennes. Sa remarque est totalement déplacée. Elle ne peut pas le blâmer pour quelque chose qu’ils ont tous les deux fait, parce qu’elle aussi, savait qu’il était fiancé. Elle savait qu’il était engagé à une autre mais cela ne l’a pas empêché de coucher avec lui, et ce, plusieurs fois la même nuit. Elle se remet à rire, mais Robyn l’entend comme une chanson d’arrière-fond, un son lointain qui ressemble à un rêve. Plus Robyn s’agite dans la chambre, plus le trouble grandit en lui. Il repasse une main dans ses cheveux quand finalement, son regard s’accroche au sien et qu’elle annonce gravement le constat. La décision qu’elle a prise, seule, n’est pas révocable. Rien ne changera à son choix. Encore moins lui. « Le destin lui-même ne veut pas que tu t’en débarrasses sinon tu l’aurais fait depuis longtemps. » C’est peut-être ça. Le destin les veut ensemble, le destin veut qu’ils aient cet enfant pour leur ouvrir les yeux sur le potentiel de leur relation. Ils sont faits pour être ensemble et puis c’est tout. Ce sont des âmes sœurs qui ne peuvent s’empêcher de s’attirer même alors que l’une d’entre elles tente par tous les moyens de les séparer. Elle lâche un grognement mécontent avant de s’approcher de lui, effleurant presque leur corps à la proximité qu’elle leur accorde. Ils sont si proches qu’elle est sans doute capable de sentir comme sa peau brûle à cet instant, comme la fièvre semble avoir pris possession de son corps. Il sue tant il a l’impression de cramer sur place. Pourtant, ce n’est pas la saison. Ses jambes tremblent quand il décide à contrecœur d’abandonner la partie pour aujourd’hui. « Vaut mieux… » Qu’il marmonne dans sa barbe. Y’a un truc qui cloche dans l’air. Son cœur est toujours aussi affolé depuis la révélation. Il tambourine contre sa poitrine, si fort que c’en est douloureux. Sa respiration est plus saccadée qu’à l’ordinaire et il a de véritables difficultés à inspirer. Ses poumons semblent s’être refermés, et Robyn suffoque dans cette petite salle beaucoup trop blanche à ses yeux. Il déteste les hôpitaux. Y’a la pièce qui commence à tourner autour de lui, y’a un son désagréable qui siffle dans ses oreilles, y’a ce voile blanc qui l’empêche de pouvoir clairement distinguer les choses. Il s’échauffe, décide d’un coup de colère d’ouvrir violemment la fenêtre avant de s’affaler sur le rebord, la tête perdue dans le vide. Ses jambes l’abandonnent mais il se rattrape péniblement grâce à ses bras accrochés au bord. Il ferme les yeux alors qu’il n’entend plus rien autour de lui, seulement les battements de son cœur qui sont toujours aussi douloureux et son souffle qui tente désespérément d’inspirer de l’oxygène. Il reconnait cette terrible sensation de mourir, de tomber dans le vide et de se noyer sans que rien ne puisse changer. Les crises de panique ne sont plus quelque chose qui l’étonnent depuis la disparition de Cordélia et pourtant, elles sont toujours aussi terrifiantes.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 4 Juin - 22:47

only love can hurt like this
Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



L'impitoyable – voilà le surnom qu'un grand nombre d'élèves avaient donné à Cordélia du temps de Poudlard et autant avouer qu'elle ne l'avait pas volé. Elle était dure, pour une jeune femme de son âge. Elle était difficile, intransigeante et exigeante avec les autres aussi bien qu'elle-même. Cordélia n'avait jamais été tendre et naïve – du moins, plus depuis ses six ans. Elle s'était transformée en une poupée de fer que rien ni personne ne pouvait atteindre et les balles lancées contre elle ne faisaient que ricocher sur l'armure qu'elle s'était construite. Personne ne pouvait lui faire du mal. Elle ne laissait personne l'approcher d'assez prêt pour cela. Mais Robyn ne pouvait pas comprendre. A bien des égards, il était toujours un enfant, un gamin qui ne connaissait rien à la vie, à la réalité des choses. Il ne savait pas qui il était réellement, il vivait avec les épaules légéres quand celles de la rouquine pliaient sous le poids du devoir et d'une mort chaque jour de plus en plus présente dans son existence. Si une chose comme le destin existait bel et bien, le brun avait tort de croire qu'il désirait les rassembler. Tout au contraire se mettait en place pour séparer pour toujours les deux jeunes gens mais cela, une nouvelle fois, il l'ignorait. Il ne voyait que la partie immergée de l'iceberg – à savoir, une peste enceinte qui ne voulait pas d'un bébé pour des raisons obscures et probablement futiles. Comment lui expliquer qu'avec cet enfant dans le bide elle ne pouvait pas le protéger lui ainsi que tout le reste de la communauté magique? Comment lui expliquer que sa mère d'un autre temps voulait l'utiliser pour revenir à la vie et diriger le monde sorcier? Comment, enfin, lui faire entrer dans le crane qu'apporter dans ce monde cet enfant, c'était l'en chasser elle pour toujours? Non. Comme d'habitude, il ne comprenait rien mais cela ne l'empêchait pas de trop parler pour autant. Contrairement à ce qu'il devait croire, son insulte effleura à peine la jeune fille. Pensait-il réellement être le premier à lui faire cette remarque? Dans aucune de ses vies la jeune fille n'avait fini dans la maison de la hardiesse et du courage. Ses traits étaient l'intelligence et la ruse et elle était très satisfaite de cela. Elle n'était pas de ces imbéciles qui courraient avec leurs coeurs en bannières et leurs idéaux stupides vers une mort certaine. Elle, elle était plus subtile, plus mesquine. Elle, elle était une survivante – peu importe ce que cela devait lui couter. "Lâche, monstre, menteuse, sans coeur – appelle-moi comme tu le désires, ça ne me fait rien. Penses-tu sincèrement être le premier à penser une telle chose de moi et me le dire?" Non, bien sûr. Elle avait entendu ça toute sa vie par des sorciers qu'elle connaissait plus ou moins – par des alliés autant que par des ennemis. Ils étaient peu nombreux à pouvoir prétendre comprendre la subtilité de la psyché de Cordélia. Peut être, d'ailleurs, que personne hormis Cercei ne le pouvait complétement. Semblable à un oignon, elle avait tellement de couches composant sa personnalité qu'il était probablement difficile d'en arriver à bout. Et ce n'était surement pas du ressort d'un garçon comme Robyn. Une nouvelle fois la jeune fille ricana alors que le jeune homme semblait piqué sur sa remarque vis à vis de son père. La rousse n'aimait pas les parents du Lysaght, ce que celui-ci devait ignorer. Amie très proche d'Elijah, elle n'avait jamais supporté la manière dont ceux-ci avaient traité le blondinet et elle avait ruminé sa colère dans un coin, évitant de croiser les adultes pour ne pas la laisser s'abattre sur eux. Cependant, maintenant qu'elle n'était qu'avec Robyn, elle pouvait faire étalage de son mépris à leur égard sans la moindre gêne. Et elle ne s'en privait pas. "Il serait probablement fier de toi, tu lui ressembles tellement sur ce coup. Mais après tout, c'est ce que tu as toujours désiré n'est-ce pas? Ressembler à ton papounet. Comme c'est attendrissant." Elle dit, moqueuse au possible. La meilleure des défenses était pour Cordélia l'attaque et à ce niveau là, personne ne pouvait oser prétendre l'égaler. Elle n'était plus une humaine, pas même un soldat: elle était une machine de guerre, élevée pour blesser et faire du mal sans éprouver la moindre pitié. Elle attaquait sans relâche jusqu'à atteindre le K.O et puis s'en allait vers sa victime suivante sans regarder en arrière. Les remords, la culpabilité, c'était bon pour les humains – mais pas pour elle. Elle n'avait pas le temps pour ça. Pas plus qu'elle ne l'avait pour l'amour. Voilà pourquoi, elle ne put s'empêcher de rouler des yeux en l'entendant parler de son fichu destin. Il s'arrochait Robyn, vraiment. Si une part d'elle vibrait à cela, elle ne pouvait que l'étouffer sous la peur et la détermination qui l'habitaient et la poussaient à partir loin de lui, loin de la souffrance que la vérité leur imposerait en plus. Il n'était pas prête, ne le serait jamais. Et elle ne pouvait pas l'entraîner dans les ténèbres avec lui. Ils n'avaient pas besoin de sombrer à deux – comme elle le lui avait dit, elle était seule et elle comptait bien le rester. Pour toujours. "Oh crois-moi, ça n'a strictement rien à voir avec ton fichu destin ou n'importe quelle connerie dans le même genre." A moins bien sûr, que le destin ne soit blond et ne se prénomme Freya Romanov. Quand finalement il sembla sur le point d'abandonner, la rousse pensa un instant qu'elle allait réussir à s'enfuir – à partir loin de lui. Elle s'était d'ailleurs déjà jetée sur ses vêtements, prête à les enfiler, quand elle commit l'exacte même erreur que ce fameux soir chez elle. Elle se retourna et elle le vit. Elle se retourna et se fut sa perte. Il était là, une nouvelle fois à moitié mourant et elle n'hésite pas une seule seconde à se rapprocher de lui. Il ne doit pas s'en rendre compte, d'à quel point le simple fait qu'elle ne prenne pas le temps de réfléchir indique à quel point il est important pour elle. Lentement, silencieusement, elle vient passer ses bras autour de sa taille pour poser ses mains sur son torse, alors qu'elle le presse avec douceur contre elle. Son ventre légèrement rebondi de future mère vient presque tendrement caresser son dos de son arrondi alors qu'elle tente de l'apaiser avec gentillesse, comme elle le ferait avec un enfant. Voyant bien sa difficulté à respirer, elle remonte l'une de ses mains pour attraper son visage et le tourner dans sa direction, avant de poser une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. A plusieurs reprises, elle fait ainsi passer à travers ses baisers de l'oxygène de sa bouche à la sienne pour l'aider à respirer et à retrouver son calme, laissant sa main libre et son ventre portant leur enfant l'apaiser dans un même temps de leur présence et chaleur. Quand finalement il s'évanouit presque serein dans ses bras, elle le traîne jusqu'au lit et l'allonge sur celui-ci. Allant humidifier une serviette dans la salle de bain, elle soupira en revenant en le regardant longuement. "Idiot." Se rapprochant finalement de lui, elle alluma une cigarette qu'elle commença à fumer en la tenant d'une main alors que de l'autre, elle commença à éponger tout doucement la sueur sur les front, visage et cou du brun avec une douceur toute particulière pour ne pas le réveiller. Elle était cruelle, Cordélia. Mais contrairement à ce que l'on racontait partout, elle pouvait être douce aussi par moment.  
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyJeu 5 Juin - 23:16

Robyn hausse des épaules sans grande conviction. Evidemment que non, ce n’est pas le premier à la traiter de lâche. Il se rappelle de leurs années à Poudlard. Là-bas déjà, sa réputation n’était pas des plus glorieuses. A côté, lui, c’était un peu la star de sa maison. Il était le clown durant les cours, il n’écoutait que d’une oreille son professeur, préférait faire rire les autres. On l’aimait bien, Robyn, parce qu’il ne se prend pas au sérieux, qu’il voit la vie en rose. Il aime la vie, et elle le lui rend bien – ou presque. Et même quand ça n’allait pas, on l’aimait bien, ce p’tit gars. Il remontait le moral avec son sourire un peu niais et ses remarques qui n’avaient parfois aucun sens. Il était d’une oreille attentive quand on avait besoin de lui, et même si on savait que ses conseils n’étaient pas souvent les mieux adaptés aux situations, on appréciait quand même l’écouter. Il a du charme, Robyn, certaines s’en souviennent encore. Son sourire enjôleur, sa bonne humeur, son rire cristallin. Derrière ce trop-plein d’amour, y’avait Cordélia et son aura. Elle était glaciale avec les autres, distante avec le monde. On l’évitait comme la peste mais on ne pouvait s’empêcher des regards vers elle. Elle était aussi fascinante qu’effrayante. On la trouvait belle, on la trouvait dangereuse, on cherchait à la connaitre, mais on avait peur d’elle. On en connaissait déjà l’issu quand on s’en approchait d’un peu trop près. Il en a entendu, des choses sur la Swan. Certains disaient qu’elle avait déjà tué et qu’elle avait adoré ça. D’autres disaient qu’elle se prostituait et qu’elle le faisait par choix. On a dit qu’elle s’amusait à briser les cœurs parce que ça la faisait rire. On a dit qu’elle avait déjà humilié un gryffondor parce qu’il l’avait fixé un peu trop longtemps. Robyn, il entendait parfois des élèves parler d’elle dans les couloirs. Il connaissait des serdaigles qui l’appelaient la mythomane. Alors non, il n’est pas le premier à la traiter ainsi et surement pas le dernier. Ils ont tous crachés sur elle, ils continueront à cracher sur elle jusqu’à la fin. Avec le temps, elle s’est surement faite à cette idée. Elle n’a jamais protesté, n’a jamais tenté de prouver le contraire. Mais Robyn, il ne cherche pas à la blesser, il cherche seulement à la faire réagir. « Bien sûr que non, je comptais pas là-dessus. » Qu’il rétorque en roulant des yeux. Ce n’était pas le but recherché d’en être le premier. Il s’en fout, Robyn, d’être le premier ou le dernier. Est-ce réellement important ? Elle ricane quand elle s’attaque à son père, elle se moque de lui. Elle cherche à l’atteindre, et ça marche tristement bien. Elle le pique dans sa fierté, elle touche la corde sensible. Sa famille, on n’y touche pas. Est-ce qu’il lui reproche d’être aussi proche de son frère quand bien même il ne peut lui-même plus le supporter ? Bien sûr que non. Alors de quel droit ose-t-elle s’en prendre à ses parents ? Fait-il des remarques sur ses propres parents qu’il ne connait pas ? Bien sûr que non, il ne se le permettrait pas. Mais Cordélia, elle pense avoir tous les droits. Ca le fatigue. Sous prétexte qu’il s’intéresse à elle, elle se pense intouchable. Il croise les bras, sur les nerfs, beaucoup trop. Il entend presque la voix de son médicomage le réprimander et lui demander de se calmer, de prendre du recul. Ce n’est pas bon pour sa santé. Il est encore trop fragile pour de telles émotions. « Ton avis ne m’intéresse pas. Je suis très fier d’être un Lysaght, que tu le veuilles ou non. » Il n’approuve pas toutes les décisions de ses parents, mais il les aime quand même. Son père, c’est son héros, et ça le restera toujours. Il n’est pas parfait, mais c’est ce qu’il aime chez lui. Après tout, la perfection en elle-même est un défaut. Et c’est tellement ennuyeux. Evidemment qu’il lui arrive de se disputer avec lui, comme tout le monde, mais cela ne dure jamais véritablement longtemps. Le jour où son père sera fier de lui sera le jour où sa vie sera complète. Avec une femme comme Cordélia à ses côtés, ses plans risquent d’être plus compliqués à réaliser. Mais si le destin le veut, alors il le faudra. Elle roule des yeux en entendant ces mots, n’y croit pas une seule seconde face à la détermination de Robyn de les voir encore et toujours ensemble dans un futur plus ou moins proche. Et pourtant, elle ne peut nier plus longtemps l’évidence qui se joue sous leurs yeux. Elle reste vague sur les véritables raisons de cette grossesse qui semble décider à se terminer sous ses meilleurs jours. Il ne prend même pas la peine de tenter de comprendre le sens de ses mots, ni même de lui poser des questions sur ce sous-entendu évident et cette perche qu’elle lui lance, parce qu’il n’est plus dupe, elle ne lui répondra pas. Elle lui trouvera des excuses, lui demandera d’ouvrir les yeux, de chercher à lire plus loin que ce qu’il a l’impression de comprendre, mais cela ne le mènera nulle part et ne fera que lui taper un peu plus lui taper sur ses nerfs. « Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai, » qu’il prononce d’un ton amer, un peu moqueur. Après tout, miss-je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde a toujours raison, cela devrait également être le cas encore aujourd’hui. Robyn, il lui dit ça, mais il ne le pense même pas et reste fermement persuadé que le destin y est sans doute pour quelque chose dans toute cette histoire rocambolesque. Et le destin n’en a pas fini avec eux quand, à regret, il décide de quitter cette chambre qu’il ne supporte plus. Tout ce blanc lui donne des nausées mais il ne parvient pas même pas à se retourner quand soudain, le monde semble s’écrouler autour de lui. Perdu dans ses souvenirs des dernières séances de thérapie, cherchant à reprendre les exercices de respiration qu’on lui avait appris, il ne remarque même pas Cordélia qui s’est soudainement approchée de lui pour encercler ses bras autour de sa taille. Il en oublie presque sa présence, et la pression qu’elle effectue pour le serrer contre elle ne lui semble qu’être une sensation de plus dans cette crise de panique qui lui prend aux tripes et qui lui presse désagréablement la poitrine. Pour le soulager, elle approche son visage du sien après l’avoir tourné vers elle pour l’embrasser, comme la dernière fois, avec toute la douceur et la tendresse qu’elle peut faire preuve. Son baiser ressemblant plus à une tentative de bouche-à-bouche qu’à un véritable baiser finit par calmer Robyn, qui, à bout de souffle, finit par tomber dans ses bras, inconscient. Le Gabriel en lui se félicite de voir son alter-ego aussi fragile psychologiquement, lui permettant ainsi de se rapprocher un peu plus de sa Sofia d’antan. C’est le trou noir durant plusieurs minutes. Le néant. Tout a disparu autour de lui. Ca dure longtemps. Une éternité peut-être ? Il n’en sait trop rien. Comme s’il était mort, comme s’il disparaissait de la surface de la Terre sans qu’il ne puisse rien faire pour arrêter la fatalité qui s’abat sur lui. Les battements de son cœur se calment, autant que sa respiration qui semble reprendre une cadence régulière, mais il est toujours aussi pâle. Quand il reprend connaissance, clignant plusieurs fois péniblement des yeux, il lui faut quelques secondes pour comprendre la situation dans laquelle il se trouve. Les souvenirs reviennent difficilement assaillir son esprit en reconnaissant ses éternels murs blancs et cette chevelure rousse près de lui. Y’a un chiffon trempé qui passe sur son front, qui l’apaise d’une certaine manière. Sa main agrippe immédiatement la sienne posée sur son visage. Ses yeux s’accrochent au visage de l’auror, sur son bras vers lui. Il s’étonne de la voir s’occuper de lui alors qu’elle aurait tout aussi bien pu l’abandonner aux médicomages et en profiter pour disparaitre. Mais non, elle est restée auprès de lui. Elle est là, et y’a qu’elle dans cette pièce. Ses yeux bleus brillent dans cette salle triste. Y’a un sourire qui pourrait apparaitre sur son visage si seulement il n’avait pas vu cette cigarette entre ses lèvres. Aussitôt, il se redresse, malgré la douloureuse impression d’être à côté de la plaque. Ca lui rappelle les soirées trop arrosées et quelques expérimentations un peu ratées de drogues magiques que Jagger lui avait refilées, pour essayer. Complètement stone. Et en plus, il a un sale gout dans la bouche. La fumée de la cigarette n’aide pas. « T’es pas croyable, t’es enceinte. » Il prononce difficilement, et il réalise les mots qu’il vient de lui dire. Il va être père. Et c’est même pas sa fiancée qui attend le bébé. Oh, malheur. C’est tellement soudain. C’est tellement… étrange. Ils ne sont pas prêts mais il ne peut se résoudre à abandonner la partie si facilement. « Et c’est pas bon de fumer dans ces moments-là. » Mais elle s’en fout, sans grande surprise, alors dans un excès de colère, sa main se lève, s’abat comme un courant d’air sur la cigarette pour qu’elle quitte ses lèvres, s’envole et tombe sur le sol. Le geste est brutal, elle ne l’a sans doute pas vu venir celle-là. « J’crois que tu m’as mal compris. C’est pas bon pour le bébé, » il ajoute pour justifier son geste brusque. Il ne crie pas, il est trop fatigué pour le faire, il n'a pas la force d'élever la voix, mais c’est comme s’il le faisait. Son ton est tranchant, sans négociation possible. Lui aussi peut se montrer dur quand on touche un point sensible.
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Cordélia Swan
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✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyVen 6 Juin - 0:07

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Est-ce que Cordélia se souciait des racontars à son sujet lorsqu'elle était encore élève à Poudlard? Bien sûr que non. La reine se souciait-elle des jacassements des paysans? Non. Alors pourquoi devrait-elle, elle le faire? Dès le départ, elle s'était éloignée un maximum de ses camarades pour des raisons qui lui semblaient à elle évidentes. Elle ne pouvait malheureusement pas se permettre de tisser des liens forts avec les autres, se sachant destinée à une mort précoce et horrible. Elle ne voulait pas qu'on pleure sa disparition. Elle ne voulait pas laisser de la tristesse dans des coeurs qui auraient suffisament de toute une vie pour en ressentir. Voilà pourquoi, elle n'avait gardé que le strict minimum vital question relations humaines. Mais bien sûr, cela personne ne pouvait le comprendre et on avait souvent taxé la rousse de snobisme et de méchanceté. Oh bien sûr, la Swan n'était pas non plus un ange et elle avait ses mauvais moments – mais quand on grattait bien, il y avait tout de même du bon derrière le mur de glace et de sarcasmes. Mais cela, Robyn n'avait jamais eu la chance de le voir. Plus encore que n'importe quel autre étudiant, Cordélia s'était acharnée contre lui, elel avait toujours fait en sorte que rien de solide ne puisse se construire entre eux et qu'il ne gravite pas dans sa sphère – sous peine d'en payer le prix. Certes, elle avait connu quelques débordements pour le moins délicieux dont elle devait malheureusement payer le prix aujourd'hui mais sa volonté n'avait pas faibli pour autant: ils ne suivraient jamais le même chemin et leurs destinés se dirigeraient toujours dans des directions contraires. Le fait que le joueur de quidditch puisse l'insulter était pour elle la preuve qu'ils avaient fait un nouveau pas loin l'un de l'autre et que ce fil qui reliait leurs coeurs abîmés était bel et bien sur le point de se casser pour toujours. La vie de la rouquine arrivant à son terme, elle se disait que c'était probablement le meilleur timing pour tirer sa révérence et disparaître pour toujours de son existence. Bien sûr, tout cela était fort douloureux et elle n'appréciait guère la situation. Mais une fois encore – et bien qu'il n'en avait absolument pas conscience – elle le faisait passer avant elle. Avant tout. Et ça, il ne le saurait probablement jamais. "Au moins tu es lucide sur une chose." Elle pouvait lui reconnaître cela. Beaucoup pensaient encore – à tort – pouvoir l'atteindre mais ce n'était plus le cas. Elle avait perdu ce qu'il restait de son coeur lorsqu'elle était enfant et elle ne l'avait jamais complètement retrouvé. Robyn, pourtant, aurait pu la toucher, lui faire du mal. Pas sur ce sujet bien sûr, mais sur d'autres qu'il ne soupçonnait absolument pas. Sur des sujets que la rouquine était résolue à ne jamais aborder avec lui et à lui dissimuler pour toujours. Et elle était têtue, Cordélia. Pire qu'une mule, pire qu'un dragon enragé. Et ce n'était pas à vingt-trois ans qu'elle envisageait de changer quoi que ce soit chez elle ou dans les décisions qu'elle avait bien pu prendre dans le passé. Elle ricane de nouveau en l'entendant alors qu'elle lève ses yeux au ciel, regardant un petit moment le plafond – comme si elle le trouvait plus intéressant que lui. Elle avait ce don, Cordélia. Ce don de faire se sentir mal les gens, de leur donner la sensation qu'ils n'étaient que de vulgaires insectes sans interêt. Un petit cadeau de Freya, sans le moindre doute. Quelque chose qu'elle n'avait pas cherché pour une fois à rejeter car, après tout, si ça éloignait les autres, c'était toujours bon à prendre, non? "C'est sûr qu'en comparaison du reste que tu as accompli, ça peut être vu comme une fierté oui." Elle se moque, encore et toujours – elle semble être née pour ne faire que ça. Si son père l'a entraînée à toutes les formes de combats magiques et moldus possibles, c'est auprès de feu sa mère qu'elle a fini par acérer son esprit et sa langue. Comment aurait-il pu en être autrement? A force d'entendre ses horreurs et menaces en tout genre, elle a du apprendre à se blinder et à répondre aux coups qu'elle lui donnait au quotidien. Un combat permanent, un duel qui ne peut se terminer que dans la mort des deux protagonistes. Elle se contente de rouler des yeux en l'entendant, le jugeant encore trop immature et ignorant pour pouvoir comprendre la réalité de sa situation. De toutes les manières, elle ne compte pas la lui expliquer – elle le laisse dans les ténèbres réconfortantes et protectrices. Tant pis s'il la déteste, tant pis s'il pense qu'elle est bizarre et égoïste. C'est comme ça. Elle s'apprête à partir mais finalement, elle ne peut rester insensible face à sa crise. Elle revient alors vers lui, protectrice et maternelle, le couche et prend soin de lui comme Sofia aurait pris soin de Gabriel – comme quoi, les bonnes vieilles habitudes ne changent pas après quatre cent années. La clope au bec, elle lui éponge le front quand il finit par se réveiller et par attraper son poignet, provoquant un froncement de sourcils chez la jeune femme. Elle n'aime pas qu'on la touche sans son consentement et nul doute que si cela n'avait pas été le Lysaght, son autre poing serait parti automatiquement dans son nez. Il peut remercier le ciel qu'elle ait une certaine maîtrise. En fait, il peut même le remercier doublement car alors qu'il envoie sa cigarette plus loin, elle est à deux doigts d'exploser et de l'étouffer elle-même avec ses propres mains. Elle le fusille du regard, lui lance des avada kedavra de ses prunelles vertes et elle semble sur le point de perdre tout contrôle. Elle est terrifiante à cet instant, Cordélia. Il y a comme une aura sombre qui se forme, comme le temps qui se suspend autour d'elle. Mais elle prend sur elle, elle inspire longuement puis elle expire. Elle plante profondément ses yeux dans les siens, l'empêche de se dérober à son regard et lui impose sa sentence irrévocable qu'il n'a pas d'autre choix que d'accepter. "Nous n'aurons pas ce... bébé." Le dernier mot est douloureux et pendant un bref instant, le regard de la rousse se fissure, la tristesse décolore l'émeraude de son regard qui redevient rapidement de glace. C'est horrible pour elle, tout autant que pour lui mais elle doit rester ferme. Ce n'est pas que sa survie qui est en cause – c'est celle de tout le monde magique. Et Robyn doit s'y plier. "Nous n'en discuterons pas. J'ai pris ma décision. C'est comme ça, tu n'as pas le choix. Tu dois l'accepter. Point final." Elle retire d'un geste sec son poignet de sa main alors qu'elle se redresse pour l'abandonner là, ramassant ses habits qu'elle emmène dans un coin de la pièce et qu'elle dépose sur une chaise. Elle est de dos à lui, elle regarde le mur et c'est tout de suite plus facile pour elle. Sa voix redevient froide, distante – elle redevient une reine des neiges que personne ne peut atteindre, et surtout pas lui. Ils ne sont déjà plus dans le même monde. "Si tu tiens tant que ça à avoir un enfant, tu n'as qu'à baiser ta fiancée pour l'engrosser. J'ai vu ta bague, je suppose donc que soit elle t'a pardonné, soit tu ne lui as rien dit. L'un ou l'autre, je m'en fous. Mais si tu veux un enfant, ça sera avec elle – pas avec moi." Elle dit, implacable alors que d'un claquement de doigts elle fait apparaître tout le matériel nécessaire à la préparation d'une potion calmante. Une mixture crée par la grande Briséis Peyredragon elle-même pour lutter contre les effets secondaires des crises de paniques qui animaient souvent les soldats effrayés par le champs de batailles. Elle ne regarde toujours pas Robyn alors qu'elle allume d'un claquement de doigts le feu sous le chaudron et qu'elle commence déjà à prendre un couteau à la larme énorme pour découper les ingrédients. Ca fait bien longtemps qu'elle n'a plus besoin de baguette magique pour ce genre de sortilèges, contrairement aux autres sorciers. Si elle ne fait pas étalage de ses dons habituellement devant les autres, hormis les membres des Dark Phénix, elle est trop lasse aujourd'hui pour prétendre. Alors, elle se donne à corps perdu dans la préparation de la potion. Elle est concentrée, méthodique. Elle est de nouveau elle-même. "Les potions que les internes de St Mungo préparent sont de la merde en fiole, je t'en prépare une pour le contre-coup de ta crise et je m'en vais." Elle précise tranquillement, l'ignorant toujours alors qu'elle jette ses petits cubes absolument parfaits dans le grand récipient qui dégage une douce odeur épicée, une odeur rappelant la rouquine. ( What a Face) Elle ne veut pas le regarder – cette fois-ci, elle ne veut pas craquer. Et elle veut établir les règles de manière définitive. "Je m'en vais pour toujours. C'est compris? N'essaye pas de me revoir après. Deviens riche, deviens célèbre, épouse qui tu veux, aies des gosses, sois heureux – mais ne me cherche pas. C'est fini. Aujourd'hui." Elle dit, implacable de nouveau en continuant à découper avec son couteau. Ses mains tremblaient légérement, elle se mordait fortement sa lèvre inférieure alors qu'elle laissait le couteau s'abattre avec plus de force sur le plan de travail, toujours de dos à lui. Elle était vraiment concentrée, décidée à terminer au plus vite. Plus tôt cette potion serait prête, plutôt elle pourrait le fuir, lui et cette vie.  
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Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyVen 6 Juin - 23:22

Il hausse des épaules aux paroles de Cordélia. C’est bien la première fois qu’elle ne semble pas chercher à retourner ses mots contre lui-même. Elle ne le rabaisse même pas, elle acquiescerait presque. « J’imagine qu’il le faut bien. » Mais elle se trompe, parce qu’il n’est pas lucide du tout. S’il l’était réellement, il abandonnerait cette quête folle de vouloir la convaincre qu’ils sont faits pour être ensemble, parce qu’ils ne le sont pas, qu’ils ne seront jamais véritablement ensemble. Il serait lucide, il l’écouterait et disparaitrait de sa vie, se marierait avec Rose, aurait des enfants avec elle, et vivrait heureux jusqu’à la fin de sa vie. S’il l’était, il réussirait à comprendre ce qu’elle essaie de lui dire depuis tant d’années, il verrait comme ils sont plus que deux simples inconnus qui couchent ensemble, il lirait dans ses yeux tout l’amour qu’elle ressent pour elle, toute la peur qu’elle cherche constamment à cacher entre deux piques bien placées. Il sentirait chaque parcelle de son corps le demander, même alors qu’elle est tournée vers son total opposé. Mais Robyn, il ne voit que ce qu’il veut voir, et d’une certaine manière, il ressemble bien plus à Cordélia qu’elle ne le pense. Il ne cherche pas plus loin que le bout de son nez, se persuade qu’elle ne cessera jamais de le rejeter alors que c’est tellement plus simple s’il ouvrait tout simplement les yeux. Il n’en a pas envie, Robyn, parce qu’être dans l’ignorance, finalement, ça le protège de tout. Il se renfrogne à chacune de ses remarques, encore plus quand elle lui parle de son très cher père. Son père, c’est comme sa mère, ce sont les personnes les plus importantes dans sa vie. Si Elijah n’avait pas été là, sa famille aurait été parfaite. Malheureusement, il arrive de faire des erreurs, et même son héros n’est qu’un être humain. Il pourrait lui en vouloir pour Elijah, mais il ne le fait pas, parce qu’il est plus tolérant que certains peuvent le penser. Elle dénigre ce qu’il est devenu, ce qu’il a accompli tout le long de sa vie, mais ce n’est que de la méchanceté gratuite non justifiée. Lui, il est fier de pouvoir montrer ses talents de quidditch aux autres, de voler et faire rêver certains qui ne pourront jamais entrer dans ce cercle privé. Il sait que d’une certaine manière, il en aide certains, et qu’il est le modèle de plus jeunes qui se voient faire la même chose que lui plus tard, comme lui avait longtemps idolâtré d’autres joueurs et ça lui plait. Elle devrait être fière elle aussi, de le voir si heureux, même si ce n’est que superficiel. Dans sa vie privée, c’est le chaos total, mais au moins sa carrière, elle, est au beau fixe. On ne peut pas tout avoir. « J’ai accompli bien plus de choses que certains n’accompliront jamais dans leur vie. » Et ce n’est même pas un sous-entendu la concernant. Après tout, qu’a-t-elle bien fait durant ces cinq dernières années ? Probablement pas grand-chose. Mais Robyn, il n’en dit rien, parce qu’il a beau le penser, il n’en sait en réalité pas assez pour pouvoir se le permettre. Contrairement à elle qui juge toujours sans savoir, lui, ne se permet pas de telles remarques – ou en tout cas, pas à quelqu’un qu’il ne considérait pas comme son amie – il a du savoir-vivre. Elle ne doit même pas connaitre le sens de ces mots, tant ses manières sont parfois vulgaires. Dans cette remarque, il pense aussi aux autres, qui finissent derrière un barman malgré leurs rêves pleins la tête, ceux qui ambitionnaient d’aller tellement loin mais qui se retrouvent à la traine et à devoir suivre malheureusement une voie plus simple, moins demandé. La conversation s’interrompe sur un soudain besoin d’air qui force à Robyn à abandonner la bataille plus trop que prévu. Et lui qui n’aurait jamais cru la voir aussi maternelle, il ouvre les yeux sur une Cordélia en train de prendre soin de lui comme elle l’aurait fait avec un gosse. Il ne peut s’empêcher d’attraper son poignet, et dans son geste, la remercier d’être auprès de lui, d’être juste là alors qu’elle pourrait être déjà loin. Le geste est sans doute plus symbolique que les mots eux-mêmes. L’inverse se serait produit, il aurait accouru pour l’aider, mais la situation était plus évidente de son côté. Mais son agacement revient l’assaillir quand il remarque la cigarette, qu’il envoie de l’autre côté de la salle d’un geste de la main. Elle le fusille du regard, et si cela pouvait tuer, nul doute qu’il serait déjà enterré, mais Robyn n’y fait guère attention. Sa santé est plus importante que son consentement et qu’elle le veuille ou non, il fera toujours en sorte d’autant la protéger que le bébé qui se forme en elle. Ses yeux pourtant, en disent longs sur ses intentions, mais Robyn ne s’intéresse aux mots qu’elle lui prononce et surtout au « nous » qu’il voit naitre entre ses lèvres. Alors il y a bien un « nous » qui existe enfin entre eux, ils ont dépassé un nouveau stade dans leur relation lui semble-t-il. Il ouvre la bouche, prêt à répliquer mais elle lui assène qu’ils n’en parleront définitivement pas et que rien ce qu’il pourra dire ne changera quelque chose à la décision qu’elle a prise, sans lui. Ferme, elle ôte sa main de la sienne pour se retourner et retourner le couteau dans la plaie. Elle le retire pour le planter encore et encore dans son cœur, jusqu’à le lui arracher. Ca lui fait mal, parce que Rose, elle est importante, mais pas autant qu’elle. Rose, elle est gentille, mais il ne se voit déjà plus avec elle. Le mariage devient impensable dans ses yeux, et encore plus quand il pense aux enfants qu’ils pourraient faire ensemble. C’est impossible pour lui, c’est comme s’il trompait Cordélia – et qu’il l’avait trompé le jour où il avait embrassé la Rosenthal - alors que la situation est belle et bien inversée. « Tu t’en fous pas, t’en parlerais pas sinon. » Qu’il rétorque, en espérant secrètement que cela soit le cas. Mais c’est le cas, elle ne serait pas aussi amère en le lui disant de tels mots, elle serait plus distante, plus froide. Il a l’impression que c’est presque une crise de jalousie qu’elle lui fait et c’est comme si toutes ses années portaient enfin ses fruits. Robyn se redresse lorsqu’il la voit s’affairer à préparer une potion, qu’elle lui explique comme plus efficace que ce qu’il s’est procuré. Elle est consciencieuse dans ses gestes, elle a repris son sérieux et une certaine attention. Il la découvre d’une autre manière, une femme plus accomplie, plus rigoureuse. Il esquisse un sourire alors que les premiers effluves caressent ses narines. Ca sent terriblement bon et cette odeur l’amène presque à le détendre, malgré ses paroles sévères. Concentrée dans sa tâche, elle ne réagit pas – ne le voit même pas - quand il pose doucement ses pieds sur le carrelage blanc et qu’il se lève péniblement du lit, encore un peu étourdi. Il passe une main dans ses cheveux, s’approche de Cordélia, toujours de dos, alors que ses mains se posent et caressent avec tendresse ses épaules découvertes. « D’accord. Tout ce que tu veux, mais finissons ça de la meilleure manière qui soit. » Qu’il dit, mais il n’en pense pas un mot. Il ne veut pas qu’elle disparaisse si vite, même s’il sait qu’elle le fera encore et toujours. Alors il profite de l’instant avant que ça s’arrête une nouvelle fois. Ses mains glissent et s’enroulent autour de son cou pour la presser contre lui. Ses lèvres se posent sur son épaule pour l’embrasser tendrement. Il reste un instant accroché à elle, juste comme ça, sans bouger. Ils sont bien là. Il manquerait presque la petite musique de fond et il danserait contre elle, comme deux amoureux, comme un couple normal, deux gens qui s’aiment. « On pourrait être heureux, tu sais. » Ou on pourrait juste faire semblant, le temps d’un instant. « Regarde, ça marcherait presque entre nous. » On est beaux tous les deux, on ressemblerait presque à une famille enfin réunie.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptySam 7 Juin - 0:23

only love can hurt like this
Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



«Mais c'est que tu grandirais. Presque. » Elle nuança cependant, en faisant un vague geste de la main avant de se mettre à soupirer. Parfois, c'est difficile pour elle de communiquer avec le brun tant ils semblent évoluer dans des mondes différents. Il lui semble parfois immature et gamin - comme un enfant qui n'aurait pas encore quitté l'école alors qu'elle, elle porte le poids du monde sur ses épaules et qu'elle est forcée à être forte et sérieuse depuis ses six ans. Robyn, il a la chance de n'avoir jamais du se battre pour survivre, d'avoir la responsabilité de la vie d'autrui entre ses mains et de devoir porter ses fautes et échecs sur un cœur déjà bien trop abîmé. Les secondes vies n'avaient pas été des secondes chances ou des nouveaux départs pour tout le monde et malheureusement pour les amants, ils évoluaient désormais à des rythmes différents. Quand Robyn rêvait d'amour et d'enfants, elle, elle recherchait la paix et la fin de sa mission sur Terre. Ils ne se comprenaient pas et Cordélia doutait sincèrement tout au fond d'elle qu'ils le feraient un jour. Ils étaient devenus presque de parfaits étrangers qui étaient incapables de faire un pas sincère l'un envers l'autre, d'essayer d'abaisser leurs murs pour laisser l'autre s'approcher. Cordélia respectait le choix de carrière du brun mais ne le voyait pas pour le moment comme un aboutissement en soit. Qu'avait-il concrètement fait de sa célébrité – à part se pavaner et donner des interviews à tout va ? Il aurait pu faire plus, il aurait pu se servir de sa notoriété pour servir de grandes causes, plutôt que de se regarder le nombril. Et au fond d'elle, elle était persuadée que si Gabriel était conscient tout au fond de Robyn, il devait très probablement penser la même chose qu'elle. « Si ça t'aide à mieux dormir le soir de croire ça. » Elle haussa tranquillement les épaules, se contentant d'un vague geste de la main pour lui faire comprendre à quel point ses petites victoires au quidditch lui semblaient bien dérisoires. Mais il a tort, Robyn. En cinq ans, Cordélia, elle en a accompli des choses – des plus incroyables aux plus terribles. Par amour, elle s'était privée de liberté. Puis elle avait adopté un enfant dépourvu de parents dignes de ce nom. Et puis elle avait fait le tour du monde, elle avait torturé, tué. Elle s'était salie les mains pour la communauté magique, elle avait souillé son âme pour toujours pour que d'autres puissent vivre vieux et heureux. Elle n'avait pas pris une seule pause, jamais. Elle n'avait jamais pu prendre le temps de penser à elle, à ce qu'elle désirait vraiment. Mais à quoi bon de toutes les manières : elle n'aurait jamais le temps de faire ce qu'il lui plaisait et d'être heureuse, y penser ne serait donc qu'une nouvelle manière de souffrir. Et elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Comme elle n'a pas besoin d'un Robyn à moitié mourant pour se faire du souci pour lui. C'est tout naturellement que la jeune rouquine s'est occupée de l'homme qu'elle était avant de fuir face aux remarques et au comportement de celui-ci. Ils ne parleront ni enfant, ni avenir, il n'y aura jamais de nous et elle partirait dès qu'elle serait sûre qu'il irait mieux. Elle ne voulait pas trop tarder mais elle ne pouvait se résoudre pour autant à partir en sachant que le brun ne se portait pas bien. C'était plus fort qu'elle, plus fort que toutes les règles qu'elles s'étaient toujours imposées : quand Robyn était au plus mal, il fallait que de près ou de loin, elle veille sur lui. Et ce jour là ne faisait pas exception à la règle. Soupirant, elle ne put que claquer sa langue contre son palais en entendant la remarque du jeune homme. A vrai dire, ce n'était pas qu'une question de jalousie comme il le pensait – c'était en vérité bien pire que cela. Si pour des raisons évidentes elle ne voulait toujours pas qu'il se sépare de sa pute, elle considérait que le fait qu'il décide de maintenir leurs fiançailles prouvaient bien que c'était d'elle dont il était amoureux et que finalement, Cordélia n'était qu'une vulgaire traînée avec qui il avait eu envie de coucher. Rien de plus. Il ne l'aimait pas ou plus contrairement à ce qu'il pouvait bien lui raconter et cela la blessait bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. Si son visage était de marbre, son cœur lui, était devenue une fine poussière à force d'être réduits en petits, tout petits, morceaux au fur et à mesure que ces pensées tournaient en boucle dans sa tête. « Tu la prends pour une idiote et moi, pour une pute – ce que je suis visiblement à tes yeux. Bien sûr que cela me dérange. » Sa voix est sèche, cassante et montre bien à quel point elle n'a pas envie de rentrer dans ce débat avec lui, à quel point il est pour elle hors de question qu'ils discutent de tout cela. Elle est en colère, mais elle se contient. Elle prend sur elle. Elle canalise et elle explosera plus tard – lorsqu'elle sera enfin seule. Concentrée sur sa tâche, elle ne l'entendit pas venir et elle ne put retenir le long frisson qui la parcourut en sentant les doigts du jeune homme sur sa peau sensible. Se mordant les lèvres en sentant ses lèvres chaudes sur sa peau, elle finit par se tendre nettement face à cette embrassade imprévue, ne sachant pas comment réagir. Reposant le couteau au loin de peur de blesser le brun, elle resta stoïque comme une statue de marbre, ne lui rendant pas son étreinte – mais ne le repoussant pas pour autant. Elle reste là, figée, regardant le mur en face d'elle comme si elle espérait y voir apparaître les réponses dont elle a tant besoin, la bonne marche à suivre. Au bout d'un petit moment, elle finit par soupirer longuement alors que sa voix finit par s'élever dans la pièce, à peine plus élevée qu'un doux murmure. « Ça ne marche pas. Ça ne marchera pas. On ne sera jamais heureux ensemble, Robyn. Jamais. Il n'y a pas de nous et il n'y en aura jamais. » Elle dit alors qu'elle serre tout doucement le coin de la table face à elle, qu'elle y planta ses ongles et qu'elle y laisse sa marque. Elle inspira longuement, retrouva cette force qui la caractérisait depuis toujours alors qu'elle restait de dos à lui. Elle ne chercha à défaire leur étreinte cependant, malgré la froideur et la distance qu'elle remet de nouveau entre eux à travers ses mots. Elle était paradoxale, à la fois oui et à la fois non. Elle était elle. « Tu es fiancé, tu as fait ton choix. On ne se fiance à une personne quand on en aime une autre. Tu as choisi de rester avec elle et ça veut tout dire. Ne gâche pas ton histoire d'amour pour une histoire sans lendemain. Elle t'aime, tu l'aimes – c'est parfait. » Elle dit, et c'était affreusement douloureux pour elle, plus douloureux qu'il ne pouvait probablement l'imaginer. Son propre souffle lui manqua quand elle établit ce constat mais elle n'en démordit pas alors que finalement, elle cassait leur étreinte pour se retourner. Elle ne le regardait toujours pas, le regard au loin, l'air froid d'une statue antique sur le visage. Elle ne devait pas le regarder. Elle ne devait pas se laisser happer par ses yeux, tomber dans leurs pièges. Pas cette fois. « Et puis moi, je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé et je ne t'aimerai jamais. Et devenir ta putain, ça ne m'intéresse pas. » Elle conclut, crûment avant de finalement le contourner pour attraper ses vêtements. Restant de dos à lui et allant près du lit, elle retira le peignoir qu'elle jeta négligemment dans un coin pour commencer à enfiler de nouveau ses sous-vêtements, prête à partir. Elle devait fuir le plus vite possible, elle ne devait pas lui laisser le temps de rebondir et de revenir vers elle. Merlin seul savait ce qu'il pourrait tenter. « La potion est prête, sers toi. » Elle dit, un peu fébrile, alors qu'elle enfilait tranquillement son shorty, ses longues boucles rousses rebondissant sur ses seins nus et son ventre légèrement arrondi. Il n'avait plus besoin d'elle aujourd'hui. Pas juste vis à vis de cette mixture qu'elle lui avait préparé, non. De manière générale. Il était à l'abri, il avait un métier qu'il aimait et une femme qu'il aimait encore plus. Elle n'était plus qu'une réminiscence d'un passé lointain – trop lointain – et l'heure était venue pour elle de tirer sa révérence une bonne fois pour toutes.  
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Robyn Lysaght
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✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
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✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyDim 8 Juin - 23:54

Presque. Le mot presque qui sort des lèvres de Cordélia nargue Robyn et son humeur déjà massacrante. Elle se joue de lui alors même qu’il croyait presque à une possible conversation aimable avec elle. Après le raz-de-marée des premières minutes de retrouvailles, le calme s’était enfin installé entre eux. Il avait presque cru qu’elle était possible de le voir autrement que comme un éternel enfant. Mais non, elle continuait à nier le contraire. Pourtant, Robyn sait qu’elle a en partie raison. Lui, il n’a jamais voulu grandir. Il aurait entendu parler de l’histoire de Peter Pan, il se serait très certainement comparé à lui. C’est tellement ennuyeux de devenir adulte. Y’a toutes ses responsabilités qui s’écrasent sur nos épaules du jour au lendemain. On doit quitter les bancs de l’école, son confortable cocon pour se trouver un boulot, faire quelque chose de sa vie, penser à avoir son propre appartement. On doit payer les impôts, penser au budget pour la nourriture et le reste alors qu’on voudrait simplement sortir avec ses amis. Robyn, il n’a pas envie de terminer comme certains mecs qu’il rencontre dans les bars. Ils ont la trentaine mais on dirait qu’ils en ont cinquante. Il les regarde et il ne voit que des ratés qui cherchent à oublier leur peine dans l’alcool. Y’a plus rien dans leur regard, plus rien qui brille, comme si la fin du monde était imminente, comme si la Mort les attendait au tournant. Robyn, il n’en veut pas de tout ça. Ils sont tellement jeunes, ils sont tellement beaux, ils ont tout le temps d’être aigri et de cracher sur le monde. Aujourd’hui, le monde est à leurs pieds, parce qu’aujourd’hui, ils ont toute une vie pour réaliser leurs rêves. Alors Cordélia, elle a raison quand elle se moque de lui. Grandir, c’est un truc de vieux. Et il l’assume complètement. Tant pis si elle ne se rend pas compte de la chance qu’elle a. Certains ont vécu la guerre, certains n’ont jamais pu vivre ce qu’ils vivent, certains ne verront jamais la couleur du ciel et rien que pour cette raison, Robyn compte bien profiter de chaque instant que lui offre sa vie. Il ne répond rien, il hausse simplement des épaules avec un sourire énigmatique qui en dit sur ses pensées. Cordélia ne change pas de registre. Ils ne partagent aucune même opinion mais cela ne surprend qu’à moitié le jeune homme. Faut dire que c’est difficile d’intéresser une fille qui tire la gueule toute la journée en prenant la vie comme un fardeau. Elle balaye d’un geste les paroles de Robyn, comme elle balaye toutes ses convictions. « J’ai pas besoin de ça pour bien dormir le soir, mais merci de t’en soucier. » Qu’il rétorque dans un sourire narquois, mais il ment comme il respire, le jeune homme. Dormir, c’est devenu une tâche bien plus compliquée que de gagner une coupe de quidditch. Une fois sur deux, les cauchemars viennent l’assaillir. Si sanglants, si réels au point qu’il se voit obligé de rester éveillé toute la nuit jusqu’à n’en plus pouvoir. Même après le retour de Cordélia, ils continuent de venir le déranger en fin de soirée. Il ne saurait les expliquer, c’est comme s’ils faisaient partie de sa vie. C’est comme des flashs, des bribes de souvenirs d’une autre vie. Ca ne peut pas être la sienne, il le saurait quand même. Et même avec le temps, même alors que c’est constant, ça l’effraie toujours autant. Ca lui arrache les tripes, ça lui fait si mal que Rose s’est plusieurs fois demandée s’il ne valait pas mieux pour lui de consulter. Elle n’avait jamais eu affaire à ce genre de situations si intenses, elle était désarmée et lui, il était épuisé. Epuisé, c’est bien le mot pour le décrire. Epuisé, à bout de nerfs, à bout de souffle. Ses jambes ne le tiennent même plus. On l’a abandonné et il se retrouve à nouveau seul. Du moins, le pense-t-il, jusqu’à ce qu’il se rende compte de la présence de Cordélia, toujours à ses côtés. Leur relation est compliquée, la discussion encore plus, mais elle est toujours là, et il regrette presque de s’être emporté. Presque, parce qu’il pense tout ce qu’il lui a dit. A propos d’eux et puis du bébé. C’est aussi le sien après tout. Le bébé, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Que deviendra-t-il, lui, l’enfant illégitime ? Il ne pourra être épanoui avec une mère qui se bat pour sauver le monde et un joueur de quidditch célèbre, et qui plus est, fiancé à une autre. Cette autre, qui est dans l’ignorance, qui ne se rend pas compte de toute cette mascarade. Par Merlin ce qu’il est idiot. « Tu penses vraiment que je te considère comme une pute ? » Une pute. C’est un bien grand mot. Cordélia, c’est juste l’amour de sa vie, celle pour qui il est destiné et rien d’autre. Ce n’est que ça, mais elle ne peut pas le comprendre, elle ne le comprend pas parce qu’elle est butée et surtout, parce qu’elle ne voit pas ce qui se trouve sous ses yeux. Robyn, il aurait voulu ne pas être fiancé à cet instant, mais elle ne peut pas non le blâmer d’avoir voulu tourner la page. C’est normal après cinq ans, de décider qu’il est temps d’avancer. On ne peut pas éternellement vivre dans le passé. Il l’aurait fait, elle l’aurait très certainement blâmé pour cette raison. C’est son truc de râler et de mépriser chacune de ses actions. La tension pourtant palpable, se calme alors qu’elle se concentre sur la confection de sa potion. Il en profite pour se jouer d’elle et lui montrer comme il tient à elle, malgré ce qu’elle peut penser. Elle n’est pas qu’une pute. Elle est tout. Elle est celle qui parvient à le briser aussi vite qu’elle parvient à le redresser sur ses pieds. Malgré son étreinte, elle ne reste figée. Elle ne répond pas à son désir de la sentir contre lui. Et pour seule réponse, un soupir s’échappe de ses lèvres. Robyn la presse un peu plus contre elle alors qu’elle lui affirme qu’il n’y aura jamais entre eux. C’est faux, parce qu’il y a déjà un « nous » qui existe. Dès l’instant où leurs lèvres se sont unis, où leurs corps se sont mélangés, ils n’étaient déjà plus qu’un. Aujourd’hui, c’est trop tard. Elle ne peut plus faire marche arrière, et qu’importe ce qu’elle pense, Robyn ne peut véritablement y croire. Elle se retourne enfin, mais elle ne le regarde pas. Pas même alors qu’il cherche cruellement son regard, un point d’accroche pour pouvoir lui démontrer qu’elle se trompe, pour pouvoir y lire ce qu’il cherche depuis tant d’années. Ses yeux restent tristement froids, d’un froid polaire quand elle lui annonce ses sentiments à son égard. Ca s’écrase sur Robyn comme une météorite tombée sur ciel. Ca l’explose en pleine figure, et il a beau se persuader du contraire, il n’est plus véritablement sûr de la réalité. Il est confus quand elle quitte ses bras pour s’habiller. Lui, il ne bouge pas de sa place, il reste figé et il entend ses derniers mots se répéter dans sa tête à l’infini, sans que cela ne cesse. « J’aimerai pour deux, ça m’est égal. » C’est des conneries ce qu’il raconte, lui-même en est conscient, mais c’est la première chose qui lui traverse l’esprit quand il réalise qu’elle est sur le point de partir. Encore une fois. Et peut-être aussi longtemps que la dernière fois. Son regard tombe quelques instants sur la potion à ses mots mais il remonte bien vite vers Cordélia. L’angoisse de la voir à nouveau disparaitre vient le hanter. Il cherche misérablement une chose pour la retenir, une chose qui pourrait lui faire gagner du temps, et la seule chose qui lui vient en tête est si stupide qu’elle lui fait lui-même sourire. Il se rapproche d’elle, lui attrape le bras pour l’arrêter dans son mouvement alors que d’une voix innocente, il lui demande : « Tu ne peux pas partir sans m’avoir appris cette potion, à moins que tu ne veuilles que je vienne taper chez toi pour en avoir une nouvelle portion, ce que je doute. » Il n’est même pas sûr d’être dans un assez bon état pour pouvoir mémoriser cette potion qui lui semble bien compliqué mais à vrai dire, ce n’est pas réellement sa priorité. Tant qu’ils passeront du temps ensemble, il acceptera absolument n’importe quelle activité, même la plus horrible lui semblera presque douce à ses côtés.
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Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


robélia ≠ must have been a deadly kiss Vide
MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyLun 9 Juin - 0:43

only love can hurt like this
Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



Cordélia n'a contrairement a Robyn jamais eu la chance d'être une enfant. Elle était condamnée dès la naissance à devoir être une adulte, à devoir affronter les horreurs de la vie et à devoir assumer toutes les choses qui l’étouffaient littéralement aujourd'hui. Même avant le retour de ses souvenirs, sa vie n'était que pur chaos : enfermée dans une tour telle une Raiponce des temps modernes, elle n'avait ni jouet pour s'amuser, ni lumière pour égayer un peu ses tristes pensées enfantines. Non, la jolie rousse n'avait jamais été douce et candide et contrairement au joueur de quidditch, elle n'avait pas conservé un cœur d'enfant. Elle se demandait comment les choses auraient pu tourner si elle était venue au monde dans une autre famille – plus saine, plus normale. Aurait-elle grandi dans l'ignorance la plus totale, sa personnalité aurait-elle fini par ressembler à celle de feu Sofia et aurait-elle accepté de sortir avec le Lysaght la première fois où il le lui avait demandé ? Probablement. Mais malheureusement, les choses ne s'étaient pas passées comme cela et de princesse pure et innocente, la jeune fille était devenue une sorcière dangereuse et destructrice. Être mère n'avait fait que la rendre plus farouche et plus sauvage qu'elle ne l'était auparavant : elle avait désormais une vie de plus à protéger, celle d'un petit enfant qui comptait sur elle – pire encore, qui n'avait que elle. Et elle ferait tout son possible pour que tant qu'elle était en vie, rien ni personne ne lui fasse de mal. Cordélia faisait partie de ses vieux que le brun dénigrait tant : elle avait la main légère sur la bouteille, les doigts agiles sur les drogues douces et les cigarettes. Elle n'avait pas le choix : être consciente en permanence était bien trop douloureux, plus encore que pour toutes les personnes qui se souvenaient du passé. Elle, elle s'en souvenait aussi certes mais elle connaissait également le futur – le sien, et il n'était guère joyeux. Il n'y avait aucun échappatoire possible, aucune autre voie. Et même si elle était prête à mourir, même si elle l'acceptait, ce n'était pas pour autant qu'elle le vivait bien. Mais elle ne se plaignait pas pour autant – au final, qu'est ce que cela changerait ? « Je ne suis pas étonnée. Après tout, il paraît que les simples d'esprits sont ceux qui dorment le mieux. » Elle dit, méchante, piquante au possible. S'il pensait réussir à la battre un jour à un duel verbal, c'était que vraiment, il ne la connaissait pas. Elle pouvait rebondir sur n'importe quelle discussion et toujours réussir à la tourner à son avantage. Sa langue acérée était son arme de prédilection au même titre que sa baguette ou ses poings. Il n'était pas assez entraîné pour pouvoir prétendre l'affronter sur ce terrain là – comme sur beaucoup d'autres. Il n'était qu'un gamin, qu'un enfant évoluant dans un monde d'adultes. Et c'était pour cela que, à ses yeux, ils n'arrivaient pas à s'entendre un minimum. Ça, et bien sûr, le fait qu'elle avait toujours tenté de le fuir comme la peste bubonique. Elle soupira en l'entendant parler de nouveau ne pouvant s'empêcher pour autant de rouler des yeux en les levant au ciel alors qu'elle finissait par les planter tranquillement dans ceux de son vis à vis. Ambre contre émeraude, lumière contre ténèbres. Tout semblait les opposer à cet instant et Cordélia ne pouvait pas s'empêcher de se demander si lui aussi il remarquait – ou s'il restait aveugle au point de croire que ce foutu destin faisait tout pour les rassembler. Même sur ça ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord : si pour Robyn, les astres, les dieux, la lune – tout ce que vous voulez – faisaient tout son possible pour les réunir, pour Cordélia, tout semblait vouloir les séparer pour toujours l'un de l'autre. A commencer, bien sûr, par le récent comportement de l'irlandais à son égard. « Tu me traites comme telle, en tout cas. » Elle dit, presque trop calmement – avec une certaine distance et froideur. Il ne se rendait même pas compte d'à quel point son comportement était hypocrite non seulement vis à vis de sa fiancée mais aussi, vis à vis d'elle. Cordélia avait toujours été – au moins sur ce point – honnête avec lui. Il n'y aurait jamais de futur possible entre eux. Mais lui, il couchait avec elle, restait avec sa fiancée et venait roucouler auprès d'elle comme si de rien n'était. Pensait-il vraiment qu'elle allait écarter les cuisses pour lui aux vues de ces circonstances ? Non. Non, elle n'était pas une catin – elle n'était pas sa catin. Et elle était presque blessée qu'il puisse imaginer que cela était le cas. Tournant court à ce moment qu'ils allaient partageaient, à cette atmosphère que le brun voulait instaurer, elle n'eut aucune honte à lui mentir sur la réalité de ses sentiments à son égard, souhaitant mettre un terme à cette discussion qui les amenait lentement mais sûrement sur une pente dangereuse qu'elle ne voulait pas prendre. Soupirant en l'entendant, elle sentit son cœur se serrer mais son visage, lui, restait de marbre. Elle ne pouvait pas se laisser en permanence attendrir par l'irlandais – elle n'y arriverait jamais si c'était le cas. Elle n'arriverait jamais à aller à de l'avant et à se focaliser sur sa mission et sauver le monde. Et ça, elle ne pouvait pas se le permettre. Il n'était pas question que d'elle dans cette histoire et c'était pour cette raison qu'elle ne pouvait pas faire n'importe quoi. « L'amour, ça ne fonctionne pas comme ça Robyn. » Elle commença en soupirant longuement, visiblement lassée par cette conversation. Non, une relation ne pouvait définitivement pas marcher si les sentiments ne venaient que d'un seul côté et il fallait qu'il comprenne cela. Alors certes, elle aussi l'aimait mais cela, il l'ignorait et il n'était absolument pas près de l'apprendre. « Tu ignores vraiment tout de l'amour. » Elle commenta en le regardant alors qu'elle finissait de rattacher tranquillement son pantalon et qu'elle commençait à attacher son soutien-gorge, devenu un peu trop petit pour elle. Comme quoi, même dans les détails les plus insignifiants, cette foutue grossesse n'avait que des aspects négatifs aux yeux de la rouquine qui avait hâte de pouvoir s'en débarrasser. Cela devrait malheureusement attendre qu'elle soit seule pour qu'elle tente une nouvelle démarche d'avortement – mais visiblement, le brun n'était pas prête à la laisser partir aussi facilement. Elle fronça les sourcils en le sentant la toucher, prête à l'incendier, mais elle adopta finalement une mine boudeuse et réfléchie en entendant ses propos. Bien qu'elle avait conscience qu'il tentait de trouver une excuse pour la retenir, il avait raison sur un point : il ne pouvait probablement pas réaliser cette potion seul et il fallait qu'elle lui apprenne comment la préparer. « Tu ne pourras pas. J'ai rendu magiquement ma maison introuvable – mais je suppose que tu es déjà au courant. » Oui, nul doute qu'il avait du tenter de la retrouver et qu'il avait du finir plus que frustré en voyant que c'était impossible de revenir au château où ils s'étaient retrouvés. Soupirant, elle se détacha de lui et sans même prendre la peine d'enfiler son tshirt, elle retourna auprès du chaudron alors qu'elle claquait avec impatience des doigts en direction du garçon pour le forcer à approcher. « Viens. Je vais te montrer. Et sois attentif : je n'ai pas de temps à perdre. » Reclaquant des doigts pour nettoyer le plan de travail et faire apparaître de nouveaux ingrédients, elle restait de dos à Robyn et commençait déjà à noter sur un parchemin la marche à suivre pour réaliser au mieux cette fameuse potion magique. 
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 11 Juin - 0:36

Il hausse des sourcils, et puis soudain, il se met à rire, sans prévenir, sans même le vouloir. C’est nerveux, c’est stupide, il n’en comprend lui-même pas véritablement la raison. Simple d’esprit. On ne le lui avait jamais fait, celle-là. On lui avait dit qu’il était idiot, que c’était un crétin, un gamin, un bébé, et parfois même un salaud, mais on ne lui avait jamais dit qu’il était « simple d’esprit ». C’est une jolie expression pour lui remarquer qu’il est tout simplement con. Ce mot lui plait plus que les autres. Sorti de la bouche de Cordélia, c’est presque un compliment. Les attaques ne lui manquent pas, mais il n’aurait cru l’entendre dire de tels mots à son égard. Il aurait pensé qu’elle aurait été plus… piquante, sans doute. Plus cruelle, plus blessante. Même pas. Ca le touche même plus, parce qu’il sait, lui, que ce n’est pas le cas. Qu’elle est dans le faux. Il ne dort pas la nuit, il survit. Qu’elle pense le contraire est une bonne chose, ça lui persuade un peu plus qu’il en est capable. « Il parait, oui. » Qu’il rétorque, simplement, pensif, un peu vague. Il repense à leur dernière conversation qui remonte à trois mois, celle où elle lui avait promis qu’il aurait une vie meilleure s’il lui permettait de lui jeter le sort d’oubliettes. Il n’aurait plus aucun problème, il dormirait à nouveau comme un bébé, comme il ne l’a plus fait depuis trop longtemps. Et s’il lui avait autorisé ? Si cela avait marché, où en serait-il aujourd’hui ? Ses cauchemars le hanteraient-ils comme ils le hantent tous les soirs ? Son inconscient aurait-il pu lui aussi jeter toutes ces étranges scènes à l’oubli ? Il n’en savait rien. Certains rêves étaient incompréhensibles, trop flous pour comprendre, trop fouillis. Il n’y avait que des formes qui volaient autour des lui, le son d’une robe qui se déchirait, la sensation des baisers sur son torse, glissant langoureusement jusqu’à son nombril et l’éternel goût du sang dans sa bouche qui dégoulinait jusqu’à sa gorge et qui parfois, finissait par l’engloutir. Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Elle ne pouvait pas comprendre. Elle ne saurait jamais comme elle le tue à petit feu, comme elle le fait souffrir alors même que son but premier est de le protéger. Elle ne parviendra qu’à le détruire en le fuyant comme elle le fait. Et Robyn, il ne peut que subir. Chaque soir, il retourne vers ses bourreaux. Les ténèbres ne l’ont jamais aussi bien accueilli que depuis la fin de Poudlard. Elles vivent en lui comme Freya vit en Cordélia. Même Rose ne pourra rien y changer. Rose. Son prénom est comme une douce caresse sur ses lèvres. Elle n’est jamais parvenue à faire ce que Cordélia a fait en si peu de temps. Lui faire tourner la tête. Pourtant, il ne peut se résoudre à la quitter si facilement. Sa gentillesse le perdra. Sa reconnaissance aussi. Secrètement, il espère que ce soit elle qui finisse par le faire. Ca ne saurait tarder. Cela fait trois mois que leur relation semble se dégrader. Ils n’échangent plus que de simples baisers, plus que des banalités. Rose voit la vie en rose, elle pense sans doute que c’est normal, que c’est la routine d’un couple heureux mais Robyn, il la voit en gris. « Je ne te paie pas. » Qu’il annonce d’un ton catégorique, ferme. Ses mots sont sortis plus vite que ses pensées. Il aurait peut-être dû tourner sa langue sept fois avant de l’ouvrir pour dire de telles âneries, mais d’une certaine manière, il cherche à lui dire qu’elle se trompe. Elle ne sera jamais sa pute puisqu’elle a toujours été sa reine à ses yeux. La reine de son cœur. Elle possède la chose la plus importante qui puisse exister pour un être humain. Elle a tout ce que désirerait une femme dans une relation et plus encore. Il lui appartient tout entier. Chaque parcelle de son corps, chaque morceau de sa peau, tout est à elle, et pour toujours. Elle ne pouvait pas le nier aussi facilement. Et même son amour tout entier lui appartient. Il divague, Robyn, il pense qu’il peut simplement l’aimer et que ça marcherait entre eux alors qu’elle-même lui annonce qu’il ne représente rien pour elle. Il divague, il parait que c’est l’amour qui fait ça. Il est fou d’elle, si fou qu’il accepterait tout. « Non, c’est vrai, j’sais rien de l’amour. » Qu’il commence, doucement, lentement. Il baisse la tête, il réfléchit, et puis il la relève, il la regarde, la détaille. « Je sais juste que tu me fais perdre la tête. C’est peut-être pas de l’amour, mais c’est fort. Ca tape contre mon cœur, j’ai l’impression de le perdre à chaque fois que je te regarde. Je saurais pas l’expliquer, c’est comme si on était connectés. Et je sais qu’à l’instant même où tu franchiras cette porte, tu vas me manquer comme tu m’as manqué ces trois derniers mois. » C’est inutile de lui raconter tout ça, elle ne l’aime pas, ne l’aimera jamais, mais pour Robyn, c’est comme un poids qui se déloge de ses épaules. Il a besoin de lui dire comme il tient à elle, comme il aimerait être avec elle, même si, ses mots ne sont pas à la hauteur des sentiments qu’il ressent à son égard. C’est trop fort pour être descriptible. C’est impossible à comprendre quand on n’a jamais vécu une telle histoire. « Mais c’est peut-être pas de l’amour, qu’est ce que j’y connais après tout ? Et toi, tu t’y connais peut-être en amour ? » Il espère qu’elle lui réponde par l’affirmatif et qu’elle lui prouve qu’elle a bien aimé un jour, parce qu’il en serait profondément attristé dans le cas contraire. On aime tous quelqu’un. On a besoin de l’amour pour se sentir exister, pour pouvoir vivre. C’est comme l’espoir. On n’est rien sans ça. On est que du vide, et Cordélia, elle ne peut pas être que ça. Elle le contourne, commence à s’habiller, puis il l’arrête, et elle se retourne pour retourner à son plan de travail, non sans lui asséner de ne pas lui faire perdre de temps. Le temps, ils ont déjà trop perdus. Ce n’est pas vingt minutes qui changeront sa vie, même si Robyn, il espère quand même que cela puisse changer quelque chose. « Ah bon ? J’avais pas remarqué. » Il ment, mais elle le sait. Elle a dû l’entendre hurler dans les rues à s’en arracher les cordes vocales. Elle a dû le voir rôder dans le quartier, tourner en rond sans qu’il ne puisse retrouver cette foutue demeure qu’elle avait acheté. Un château, ça se perd pas comme ça, qu’il n’avait cessé de se répéter alors qu’il était conscient qu’elle avait anticipé son retour en disparaissant de la circulation. La bougresse ! « A vos ordres, mon capitaine, » qu’il dit, un léger sourire timide sur ses lèvres. Il essaie de détendre l’atmosphère, ravi de voir que sa technique un peu ratée lui permet de profiter encore d’elle quelques instants. Il l’observe écrire les étapes sur le parchemin et se surprend à descendre jusqu’à son ventre rond. Ça lui donne du charme. Il parait que les femmes enceintes sont les plus belles. Ça doit être vrai. L’idée d’élever un enfant l’effraie toujours autant, mais celle d’en perdre un l’est encore plus. Il doit trouver un moyen de la persuader de le garder. Coûte que coûte.
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✣ EPOUVANTARD : elle-même.
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyMer 11 Juin - 1:34

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Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



Son nez se plisse tout doucement alors qu'elle entend le jeune homme rire sans aucune raison apparente. Pendant une seconde, elle se demande s'il n'a finalement pas pété définitivement son câble ou s'il n'est pas totalement soigné de la maladie qu'il avait attrapé récemment. Nul doute que le brun ne s'en souvenait pas mais c'était elle qui avait réussi à le maîtriser à la fin – stoppant son délire absolument ridicule de divinité suprême. Pour une fois dans sa vie, elle avait été heureuse que cette parasite de Freya ait décidé de s'installer en elle – cela lui avait empêché de finir dans le même état que son vis à vis et donc de se ridiculiser auprès de toute la communauté magique. Elle devait reconnaître que les médias n'en avaient pas trop parlé et elle ne pouvait s'empêcher de penser que l'agent de Robyn ou les parents de la courge qui lui servait de fiancé devaient avoir pas mal de contacts haut placés pour avoir réussis à empêcher que le Lysaght ne devienne la risée de tout l'univers sportifs du monde magique. Pendant une seconde, elle fut tentée de le laisser là, seul, à rire comme un con. Elle ramasserait ses affaires, se rhabillerait et repartirait aussi sec vu que, visiblement, il n'avait pas besoin d'elle pour se distraire tout seul. Le regardant clairement comme s'il était un demeuré, elle finit par soupirer longuement en l'entendant, parler, se demandant sincèrement où était parti le cerveau de Gabriel au moment de sa réincarnation « Tu es pas croyable. » Elle se mit à rouler des yeux en regardant quelques secondes par la fenêtre. Nul doute que son père devait être au courant désormais du malaise qu'elle avait eu et qu'elle ferait mieux d'aller le voir pour le rassurer. La rousse ne supportait pas d'inquiéter outre mesure l'homme qui se faisait déjà suffisamment de souci à son égard. Malgré le fait qu'il n'avait aucun lien de sang, Cordélia l'avait toujours vraiment considéré comme son père, son vrai père et elle l'avait toujours traité de cette manière. Un lien fort, indestructible les unissait l'un à l'autre et elle savait qu'il la considérait tout autant comme une Swan qu'il ne le faisait pour Emory. Mais visiblement, s'il y avait bien une personne qui la voyait autrement – et d'une manière peu flatteuse – c'était ce cher Robyn. Cordélia resta atterrée – choquée même – par les propos qu'il osa lui dire et avant même qu'elle ne s'en aperçoive, sa main s'était déjà levée et abattue avec une violence telle sur la joue du jeune homme qu'elle le projeta au sol – lui démontrant ainsi, en partie, la force herculéenne de la petite rouquine. Mais dans cette gifle, ce n'était pas seulement Cordélia qui frappait Robyn, non. C'était également Sofia. C'était elle qui avait prit momentanément le contrôle, faisant pour la première fois écho de sa colère envers Gabriel pour avoir osé laissé Robyn dire une chose pareille. Elle savait qu'il était là, comme lui aussi pouvait la ressentir, et par cette gifle, elle lui faisait comprendre toute sa fureur - si commune pour Cordélia mais si inattendue pour elle. Cordélia, elle, fulminait d'une colère glaciale. Elle était d'ailleurs dans un pétard tel que plusieurs objets dans la pièce – vases, fioles, tubes, a peu près tout ce qui était en verre – se mit à exploser les uns après les autres, la rouquine ne faisant pourtant aucun geste – trop occupée à fusiller du regard celui qu'elle avait envoyé au tapis. « Comment oses-tu ? Comment oses-tu sous-entendre que je suis encore pire qu'une pute, une sorte de salope qui ouvre les cuisses juste pour ton bon plaisir ? » Elle était en furie – et il ne l'avait jamais vu comme ça. S'éloignant de lui, elle ferma les yeux pour tenter de reprendre le contrôle d'elle même alors que d'un geste ennuyé de la main, elle réparait les fenêtres qui avaient fini elles aussi par exploser sous le coup de sa contrariété. Se pinçant fortement le nez, elle se força à inspirer et expirer longuement pour retrouver son calme, finissant par glisser un regard en coin au garçon qui était toujours là. Non content de l'avoir énervée quelques minutes auparavant, il l'avait désormais emmenée sur un terrain glissant – sur un sujet qu'elle ne souhaitait pas aborder et encore moins avec lui. Cordélia, elle ne parlait pas de l'amour. Elle l'évitait, le tournait en ridicule et faisait tout pour ne jamais, jamais avoir a en débattre. Du coin de l’œil, elle continue de le regarder alors qu'il lui expliquer ses sentiments à son égard et elle sent son propre cœur se serrer dans sa poitrine. Si son visage n'exprime rien au début, sa mâchoire finit par se serrer et ses lèvres se pincer. C'est bien trop douloureux à entendre pour elle – bien plus qu'elle ne peut le supporter, surtout aujourd'hui alors qu'elle est si proche de la fin. Il ne peut pas lui faire ça, il ne peut pas se déclarer alors qu'elle sait qu'elle va bientôt mourir, alors que tout n'est plus qu'une affaire de mois – de jours même peut être. Elle se détourne, pose une main sur son front avant de secouer rapidement sa tête comme pour en chasser les mots du jeune homme qui s'accrochent pourtant vaillemment à sa mémoire et à son cœur. Elle n'en veut pas, elle ne veut pas de ce flot de sentiments. Elle n'est plus Sofia, elle, elle n'a plus de cœur. Elle l'a perdu il y a longtemps et à la vérité, il n'est jamais vraiment revenu. Et c'est mieux comme ça. « Ça suffit maintenant. Tais-toi. » Elle commence alors qu'il continue à parler et qu'elle finit par se retourner vers lui, coléreuse et glaciale, bouleversée et malmenée par ce cœur en carton qui bat dans sa poitrine. « J'ai dit – TAIS TOI. » Elle dit, avec plus de véhémence qu'elle n'aurait voulu, reprenant son souffle en le regardant intensément – et encore plus quand il finit par poser sa fausse question. Son regard se transforma alors en quelque chose de plus intense, de plus douloureux. Elle avait de ces putains de yeux Cordélia. Des émeraudes qui pouvaient vous transpercer de part en part – mais jamais, ô grand jamais, elle n'avait regardé quelqu'un comme elle regardait Robyn à cet instant précis. Espoirs passés, cœur brisé, amour infini, souffrance éternelle, peur viscérale, passé tourmenté – tant de choses qui se mélangeaient dans ses prunelles claires et qui hurlaient à la face du brun que oui, elle, elle connaissait l'amour. Elle avait ces yeux des gens que l'amour a écrasé de tout son poids, elle avait le regard de ces amoureux perdus et brisés, de ceux qui ont aimé trop fort et qui se sont consumés comme un feu de paille – et qui pourtant, malgré tout, continuent à avoir ce sentiment si nocif pour eux coulant dans leurs veines, faisant bouillir leur sang et battre leurs cœurs à toute rompre. Elle lui offre une porte ouverte sur son âme que l'amour a noirci, sur laquelle l'amour a laissé une trace indélébile que même quatre cent ans n'ont su effacer. Elle a aimé, trop, trop fort, trop intensément – et elle aime toujours. Et pour la première fois, nul doute que Robyn devait pouvoir le lire en elle. Elle ne répondit pas, se contentant de se détourner pour retourner à la concoction de la potion comme pour se forcer à retrouver un peu de calme. Dans le découpage des aliments, elle trouve un moyen de se vider la tête, d'oublier toute la souffrance qui vient de l'envahir. Ses mains tremblent, mais sa voix est ferme et décidée quand elle lui répond. Elle ne peut pas avoir l'air faible. « Alors pourquoi tu criais comme une pucelle mon nom dans toute la rue ? Tu sais, je ne suis pas comme Satan, il suffit pas de me conjurer pour que j'apparaisse. » Le cynisme était le meilleur moyen qu'elle avait trouvé pour tenter de dissiper toutes les choses qui pouvaient l'atteindre et une nouvelle fois, elle en faisait usage à un moment critique pour tenter de tourner la page. Serrant le couteau plus fermement dans sa main malgré les tremblements, elle continua de préparer la potion et de l’annoter, accélérant la cadence pour partir au plus vite.
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Robyn Lysaght
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✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyJeu 12 Juin - 0:18

Son rire la rend perplexe, ce qui ne gâche en rien à sa soudaine bonne humeur. C’est bien la première fois qu’il parvient à la rendre chèvre et ça lui va bien mieux que sa moue boudeuse qu’elle affiche constamment sur le visage. Elle plisse du nez, elle fronce des sourcils et puis elle finit par le regarder d’une manière étrange. Il a l’impression de lire ce qu’il lisait sur les médicomages qui l’avaient pris en charge durant sa folie. De la pitié mélangée à un certain malaise. Et puis de la compassion, un peu, mais pas trop. Ses souvenirs sont un peu flous, mais il se souvient très bien du regard qu’on leur lançait. Ils étaient devenus des bêtes de foire qu’on enfermait dans des cages dorées. On les épiait comme des animaux. Il n’avait jamais été aussi humilié que durant ces instants. Par chance, le bruit n’avait pas couru assez longtemps pour que la presse en entende parler. Son agent avait fait en sorte de les taire avec une belle bourse de gallions, assez pour nourrir un couple pour quelques mois. Ce qu’on ne faisait pas pour protéger le Robyn de nos jours. Il ne réalise pas comme il est cocooné depuis sa tendre enfance. Chacun de ses proches ont toujours pris un soin particulier à le préserver. Et pourtant, il finissait toujours par se jeter de lui-même dans les ennuis. Ils n’avaient fait que retarder l’échéance. Son destin, lui, en a assez d’attendre. « Toi c’est pareil. Faut croire qu’on est faits pour s’entendre. » Qu’il annonce le plus naturellement possible, en haussant des épaules. Il a fini de rire, du moins, en apparence. Au fond de lui, il rit encore, parce qu’il est fier de sa réplique. De sa connerie et de sa logique imparable. Tout porte à croire qu’ils ne peuvent nier l’évidence qui se joue entre eux. Même la plus belle des raisons est assez suffisante pour Robyn, qui cherche cruellement depuis des années à lui montrer comme ils sont parfaits ensemble. Ils pourraient être tellement plus qu’une bande de chacals à se mordre le bout du nez au moindre regard de travers. Ensemble, ils auraient les moyens de régner sur le monde. Leur monde. Ils seraient splendides sous les feux des projecteurs, sous les étoiles. Le problème de Robyn, ce n’est pas sa vision de leur relation, c’est la manière dont il l’exprime envers elle. Pour lui, l’amour semble une évidence. Tout coule de source. Il n’a pas besoin de lui montrer ce qu’il ressent pour elle, c’est tellement fort, tellement ancré en lui qu’il ne réalise sans doute pas que Cordélia aussi, a besoin d’être rassurée. Elle a besoin d’en être convaincue. Mais lui, il ne fait que jouer avec les mots, comme elle ne cesse de le faire quand elle s’adresse à lui. Il préfère s’en moquer plutôt que d’en pleurer. Il ne se rend pas compte du mal qui la ronge un peu plus quand ses mots sortent de sa bouche si facilement. A peine a-t-il prononcé la terrible sentence qu’il se retrouve sur le sol, la joue en feu. La gifle est si forte qu’une marque rouge ne tarde pas à colorer sa peau. Sa main se pose instinctivement sur celle-ci alors que la douleur est toujours aussi vive. Ses yeux sont toujours ronds, sa bouche entrouverte lorsque certains objets explosent autour d’eux et se brisent par terre comme chacun brise le cœur de l’autre. Y’a un bout de verre qui écorche sa paume posée pour s’appuyer et se redresser et un léger filet de sang qui tâche le plancher, mais ce n’est pas réellement ce qui le préoccupe. Il n’en ressent rien, son esprit trop captiver par cette joue qui brûle encore. Robyn ne dit plus rien. Il ne répond plus, il se perd dans la contemplation d’une Cordélia à bout de nerfs. Ce n’est pas lui qui se relève, c’est Gabriel qui prend pour la première fois le contrôle de son corps. Il a fini de suivre la vie de cet idiot sans pouvoir réagir. Il a fini de jouer, de sourire, de bouder dans son coin quand son alter-ego se fait violence. Il est furieux de l’entendre déblatérer de telles horreurs, de telles âneries. Elle ne réalise pas la violence de ses mots, la violence de ses accusations qui n’ont pas lieu d’être, pas avec lui ! Sa colère est telle que ses yeux la fusilleraient presque. Il se retrouve à sa hauteur, sa taille n’a pas changé, mais c’est comme s’il avait grandi. Il a l’air plus imposant, plus menaçant quand son doigt se lève pour le pointer vers Cordélia. Ses yeux brûlent d’une flamme qu’elle doit reconnaitre, la même qui brûlait dans leurs cœurs des siècles plus tôt, qui les a mené à leur perte. Cette flamme qui brillait dans ses yeux lorsqu’il combattait pour leur amour encore et toujours. A jamais. « Tu m’accuses de te considérer comme une salope ? Moi ? Je ne suis pas sûr que tu ais réellement conscience de tes propos à mon égard. Tu dois dérailler, tu dois souffrir d’une horrible maladie pour penser une telle chose. » Qu’il commence, en tentant vainement de contenir la colère qui lui prend aux tripes. Il est calme, en apparence seulement, parce qu’au fond de lui, il est exaspéré. Il aimerait lui attraper les épaules et la secouer pour qu’elle ouvre enfin ses fichus yeux. Il passe une main tremblante sur son visage, détournant son regard quelques instant vers un point plus lointain. Il aimerait se calmer, il aimerait pouvoir contrôler cette rage mais il en est incapable. Il soupire, las, avant que ses yeux ne reviennent se plonger dans les siens. « Mais Sofia, réveille-toi ! Où est ce que t’es passée, Sofia ? Je ne t’ai jamais considéré ainsi, je ne le ferai jamais, j’ai toujours été correct avec toi alors pourquoi es-tu tant sur la défensive ? Pourquoi as-tu donc besoin de te cacher derrière cet être cruel et mesquin ? Je t’aime, Sofia, je t’ai toujours aimé, je t’aimerais toujours. Pourquoi es-tu incapable de voir ce qui est une évidence pour tout le monde ? Tu ne pourras pas éternellement te cacher derrière tes faux-semblants. Tu devras affronter la réalité tôt ou tard. » Robyn reprend le dessus après avoir cligné nerveusement des yeux. Confus, son mal de crâne revient le hanter, alors que les mots qu’il vient de prononcer le font hausser des sourcils. Sofia. Ce prénom coule sur ses lèvres, glisse entre ses doigts sans qu’il ne puisse en comprendre le sens véritable. Pourtant, il sait, au fond de lui, que ce prénom est cher à son cœur. Il suffit de l’entendre battre contre sa cage thoracique, il ne peut pas taper plus fort sans qu’il ne le fasse terriblement souffrir. Ses yeux sont toujours accrochés à ceux de la rousse, mais Robyn finit par les détourner, soudainement mal à l’aise. Ca ne lui était jamais arrivé. La seule fois où il s’était trompé de prénom, il avait prononcé celui de Cordélia lors de ses ébats et cela n’avait pas été glorieux. Wendy s’en souviendra encore longtemps. La Swan, elle, se souviendra de ses déclarations enflammées qu’il ne cesse de lui déclarer à tout bout de champs, comme si, finalement, elles finiraient par atteindre son cœur. Peut-être qu’un jour, lasse, elle abdiquera et elle tombera dans ses bras. Ce jour-là n’est pas encore arrivé. Elle lui assène de se taire alors que son regard lui lance des éclairs. S’il pouvait tuer, nul doute qu’il ne serait plus de ce monde. Robyn fronce des sourcils, blessé par sa réaction. Il n’aurait pas dû en entendre plus d’elle, mais il ne peut s’empêcher d’espérer chaque jour qu’un miracle se produise entre eux. Le miracle, il est dans ses yeux. Il est si douloureux qu’il lui brise le cœur. Il l’entend dégringoler tout au fond de lui, se perdre dans les profondeurs. Il y lit tout ce qu’il n’a jamais lu chez un autre. Il y voit cette impression d’avoir vécu les mêmes choses, les mêmes douleurs, les même souffrances, en mille fois pire. Elle lui montre ce qu’elle ne montre jamais, ce qu’elle cache au monde, ce qu’elle préserve tout contre elle. Le masque explose en une fraction de seconde, et c’en est beaucoup trop pour le joueur de quidditch. C’est trop lourd à porter pour une personne comme lui. Y’a Gabriel qui se meurt en lui, qui comprend instantanément ce qu’elle ressentira toujours pour lui, ce qu’elle a vécu. Et à travers elle, Sofia se mélange aux espoirs brisés de Cordélia. Un ange passe. L’éternité passe entre eux. Incapable de prononcer un seul mot, il ferme les yeux quand elle se détourne de lui. Toute une vie passe devant lui. Des flashs de sa vie passée, de cet amour fissuré, ses rêves, ses espoirs, sans qu’il ne parvienne pour autant en comprendre le sens. La barrière tient toujours, mais elle ne tient plus qu’à un simple fil. Robyn rouvre des yeux, mais ses traits sont plus tirés qu’à l’ordinaire. La fatigue se lit sur son visage. Son esprit est encore ailleurs, les mots de la demoiselle ne font que rebondir sur lui malgré le sarcasme et la distance qu’elle met entre eux. « Cordélia, je… » Ses mots n’ont pour but que d’attirer son attention. Le temps qu’elle lève les yeux, le jeune homme est déjà face à elle, plus proche que jamais. Leurs corps se touchent, leurs lèvres s’effleurent. Sa main se glisse douloureusement dans ses cheveux, leur souffle se mélange. « J’aurai essayé au moins. » Qu’il dit en haussant des épaules. Il ne lui laisse pas le temps de répondre, elle serait capable de tout gâcher, de s’éloigner encore de lui alors qu’ils sont si proches. Il esquisse un sourire, mordille sa lèvre inférieure, joueur, habile, avant de les dévorer toute entière. Sa main glisse jusqu’à la sienne, ôte ce couteau pour le laisser retomber sur le plan de travail, alors que ses baisers s’amusent avec elle et retrouvent ses âmes sœurs. Il n’en perd pas une miette. Il est fougueux et maladroit, ne fait plus attention à ses gestes, renverse quelques ingrédients, en vienne même à faire tomber la potion qu’il n’a pas pensé à boire malgré l’ordre de la rousse. Il se fiche bien de toutes ses conneries, elles n’avaient d’autres but que de simplement la retenir pour pouvoir profiter de son corps, qu’il caresse un peu gourmand, après l’avoir poussé vers le mur blanc, qu’il tâche avec sa main encore un peu ensanglantée. Il marque leur relation dans l'Histoire.
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Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyJeu 12 Juin - 1:23

only love can hurt like this
Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II



Ils n'ont définitivement pas connu la même enfance. Cordélia n'a absolument pas été chouchoutée les premières années de sa vie et elle a même été une gamine abusée. Nul doute que si Freya n'avait pas été en elle, les choses auraient encore pu être pires mais malgré tout, les sévices qu'elle avait vécu l'avait marquée pour toujours. Elle ne pourrait jamais oublier tout ce qu'elle avait enduré, même si elle le voulait. Mais plutôt que de se laisser abattre, elle en avait tiré des leçons et de son expérience clairement traumatisante elle en avait fait sa force, son combat. Robyn, lui, avait vraiment été un petit prince pour qui tout le monde se plie en quatre. Il avait été traité comme un roi et il n'avait connu qu'une sorte de bonheur dégoulinant. C'était une bonne chose pour lui, la rouquine en convenait, mais pour elle, cela expliquait pourquoi ils ne pouvaient pas s'entendre sur pas mal de sujets. L'irlandais ne savait pas ce que c'était que de devoir se battre pour quelque chose, pour une cause – voire même pour sa vie. Elle, elle ne savait faire que ça depuis qu'elle avait pris sa première respiration. Il avait été un héros, elle une potiche – et aujourd'hui, les rôles étaient inversés. Ils étaient un conte de fée modernes – un conte de fée dont la fin ne pouvait en aucun cas être positive. Elle n'avait plus d'espoir pour elle, elle savait à quoi elle devait s'attendre. Elle n'était pas venue au monde pour vivre et être heureuse. Elle avait été amenée dans ce monde pour remplir une mission et se retirer une fois celle-ci réalisée. Robyn était une distraction - une délicieuse et merveilleuse distraction, certes, mais une distraction qu'elle devait éviter. Il était la tentation ultime, celle d'une meilleure vie où ils pourraient être heureux ensemble. Il était tout ce qu'elle avait toujours pu désirer – et c'était pour cela qu'elle devait maintenir une certaine distance avec lui, sinon, elle risquait d'abandonner. De s'abandonner. « Je ne m'entends pas avec les gens qui ont un Q.I au ras des pâquerettes. » Elle dit, en le regardant de bas en haut. Elle brisait ses espoirs, encore et toujours, comme si cela était devenu une sorte d'habitude. Dès que le brun ouvrait la bouche, elle ne pouvait pas s'empêcher de sortir ses meilleures piques pour le dissuader de continuer dans cette voie, pour le repousser encore plus dans ses retranchements. Il ne devait pas penser qu'une quelconque relation était possible entre eux, il ne devait pas s'attacher à des faux espoirs. Leur histoire était morte-née, enterrée dans un passée bien trop tragique pour qu'ils ne prennent le temps de le déterrer. Pourtant, celui-ci semblait vouloir revenir de lui-même et il suffit d'un seul regard de Cordélia sur le jeune homme qui se relèvait pour qu'elle comprenne qu'il ne s'agissait plus du tendre et maladroit Robyn mais bien de son feu amant, Gabriel. Instinctivement, elle se recula d'un pas alors qu'un léger feulement sortait de ses lèvres, ses yeux se plissant avec méfiance. Affronter Robyn était une chose – mais le Peverell, ce n'était définitivement pas la même affaire. C'était presque comme si leurs auras en venaient à s'entrechoquer, lui fait de la lumière la plus pure et elle des ténèbres les plus sombres. Elle ne le quittait pas des yeux, serrant les dents à chacun de ses mots alors qu'elle réagit aux premiers en crachant avec moquerie sa réponse, ne voulant pas se montrer faible face à celui qu'elle avait aimé au point tel de sacrifier à la fois sa vie et sa réputation éternelle « Moi, malade ? Aux dernières nouvelles, ce n'est pas moi qui me suis retrouvée à me prendre pour Jésus en plein milieu de Londres avec mes soi-disant fidèles. » Elle le regarda de haut en bas en reniflant avec dédain alors qu'elle en venaiet à croiser ses bras sur sa poitrine, comme une armure pour lui montrer qu'elle ne se laisserait pas atteindre. Elle garda un visage de marbre alors que ses mots lui brisaient le cœur et faisaient hurler Sofia en elle. Mais elle n'est pas assez forte, elle ne fait pas le poids contre cet être cruel et mesquin contre qui Gabriel passe ses nerfs. Cordélia, elle est plus forte qu'il ne l'imagine et elle ne compte pas s'effacer pour laisser place à une idiote d'un autre temps. Sans plus attendre, elle l'attrape par le menton, le serrant fermement dans la paume de sa main pour le forcer à la regarder dans les yeux. Elle chuchota mais sa voix était ferme, doucereuse et terriblement létale. Elle était la tigresse prête à dévorer sa proie, le serpent prêt à empoisonner et à regarder sa proie souffrir lentement et longuement avant de succomber. « Ne m’appelle plus jamais comme ça. Je n'ai rien à voir avec cette pimbêche sotte et inutile. Tu n'as toujours pas compris ? Elle ne reviendra pas. Jamais. Elle est morte. » Elle dit, avec un sourire mauvais en plongeant ses yeux profondément dans ceux de Robyn. Mais ce n'était pas lui qu'elle tentait d'atteindre par ses mots, c'était Gabriel. Elle lui faisait passer un message, elle lui faisait comprendre que jamais il ne pourrait retrouver la femme qu'il avait un jour aimé. Elle avait disparu pour de bon et il pourrait tenter de dire tout ce qu'il voudrait que cela ne changerait jamais. Tout comme les sentiments de Cordélia pour lui et Robyn, des sentiments qu'il avait pu avoir la chance de lire dans le fond des prunelles de la rousse. Pour une fois dans sa vie, la slave avait laissé voir à quelqu'un ce que l'amour lui avait fait – et continuait de lui faire. Elle avait souffert comme personne et la tristesse était devenue son lot quotidien. Elle avait presque oublié ce qu'être heureuse voulait dire, elle avait voulu ne pas s'en souvenir. Elle ne voulait pas regretté. Elle ne voulait pas vivre avec des 'et si' et n'en être que plus affectée. Et comme à chaque fois qu'elle sentait ses sentiments prendre le dessus sur sa froideur et son esprit rationnel, elle se concentra sur une tâche pour le moins pragmatique. Préparer une potion, cela demandait de la maîtrise et de l'attention, tout ce dont elle avait besoin pour se changer les idées et calmer enfin les pulsations de son cœur qui lui donnait la sensation de vouloir quitter sa cage thoracique pour pouvoir rejoindre Robyn. Entendant par ailleurs celui-ci lui parler, elle se redressa juste pour voir que celui-ci avait profité de sa concentration pour se rapprocher un peu trop d'elle. Fronçant un peu les sourcils, elle s’apprêta à le repousser mais elle ne put le faire que déjà, ses dents taquines s'en prenaient à sa lèvre inférieure. Elle sentit un frisson délicieux venir la traverser alors que ses mains qu'elle venaient de poser sur son torse dans le but de le repousser s'accrochaient finalement à son tshirt. Loin de suivre sa propre volonté de mettre fin à cet échange qu'elle ne désirait – du moins, au niveau intellectuel – pas, ses traîtresses de lèvres se mirent à répondre avec envie et fièvre à celles de Robyn, rentrant dans leur danse suave et sensuelle en approfondissant toujours un peu plus l'échange. « Tu es blessé. » Elle chuchota une première fois entre deux baisers, alors qu'il la repoussait contre le mur, tachant de son sang le mur blanc derrière Cordélia. Ses propres jambes qui étaient visiblement habitées de leur propre volonté étaient venues s'enrouler d'elle-même autour de celles de Robyn et une de ses mains était venue caresser lentement les cheveux à la base de sa nuque. Ils continuaient à s'embrasser, inconscients de l'endroit où ils se trouvaient, de ce qu'ils faisaient et même de qui ils étaient. Elle tremblait légèrement sous ses mains aventureuses, recherchait son contact, sa chaleur – s'abandonnant comme elle l'avait fait ce soir là à son château. Il ne fallait pas qu'il la touche, il ne fallait pas qu'il soit proche d'elle. Elle ne pouvait pas lui résister et c'était pour cela qu'il ne pouvait pas avoir sa place dans sa vie. « Tu devrais vraiment arrêter de faire ça. » Elle chuchota de nouveau entre deux baisers, alors qu'une de ses mains se glisse sous son tshirt pour caresser la peau tendre et tendue par les muscles de son ventre. Il devait arrêter de venir à elle, de l'embrasser et de les pousser un peu plus dans cette spirale infernale. Et elle aussi elle devrait arrêter, arrêter de l'aimer, arrêter d'être aussi réceptive. Mais Merlin, que c'était bon d'être là avec lui, juste eux deux.
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptyVen 13 Juin - 23:35

Sa remarque a le don de le faire hausser des sourcils, peu convaincu par ses mots. C’est ce qu’elle aimerait lui faire croire, mais elle se trompe. Robyn n’est plus totalement dupe de son petit jeu. Elle est glaciale et distante avec lui, ne lui laisse aucune porte possible à ouvrir. Elle ne lui montre que ce qu’elle aimerait voir en eux, mais elle ne peut éternellement continuer à nier leur relation. Robyn ne peut s’empêcher de rire. Il ne sait plus réellement ce qui le prend, à rire soudainement de tout, de rien. La fièvre doit probablement continuer à faire son effet, qu’il pense, quand il passe une main dans ses cheveux. Ou peut-être qu’il réalise comme elle est contradictoire. Plus il passe de temps à ses côtés, plus il réalise comme ses signaux sont différents des uns des autres. Elle ne sait pas ce qu’elle veut réellement. Par chance, lui, sait ce qu’il souhaite plus que tout au monde pour eux. « Je ne te crois plus. Pas après ce qu’il s’est passé chez toi. Tes lèvres bougent, mais ton corps ne suit pas. » Qu’il rétorque, le regard hautain. Il se risque même un sourire narquois sur les lèvres. Il s’en souvient encore. Ses baisers dans son cou, le frisson qui l’a parcouru lorsqu’elle est descendue sur son torse, qu’elle a glissé jusqu’à son entrejambe. Son corps le veut. Il l’appelle, le supplie de la prendre à chaque instant. Elle aura beau répéter qu’ils ne seront jamais ensemble, que ses films ne deviendront jamais réalité, que ses pensées ne sont que fantasme, il entendrait presque son cœur battre pour lui. Elle joue bien la comédie, mais pas assez pour qu’elle puisse penser qu’elle réussira à le tenir éternellement éloigné. Robyn, il est têtu, il est compétiteur. C’est un battant. Cordélia, il ne l’abandonnera pas tant qu’il ne sera pas certain qu’il n’y aura jamais aucune chance. Or, elle commence à lui prouver qu’il existe bien un « nous » quelque part sur cette Terre. Et il n’est pas le seul à le penser. Gabriel aussi, le pense si fort qu’il en vient même à prendre le contrôle du corps de son alter-ego. Robyn disparait quelques instants, et c’est le néant. Il ne comprend pas ses propres mots qu’il prononce d’une voix plus froide, plus hautaine. L’aristocrate Gabriel prend de l’aplomb et n’hésite pas à montrer les crocs après la gifle qu’il se prend. Sofia ne se serait jamais permise de lui en donner une, elle le connaissait et avait trop confiance en lui pour pouvoir douter d’une quelconque manière de ses mots. Mais Cordélia n’est plus Sofia. Elle est aveugle. Elle ne voit comme son amour est aussi voyant que le nez au milieu de la figure. Elle ne réalise pas comme elle est aveugle. Et c’est plutôt drôle quand elle s’en prend à lui lorsqu’il ne parvient pas à lire entre les lignes. Gabriel rit amèrement en haussant des épaules. Il partage son avis. Robyn est un idiot, il ne peut la contredire. Il se voit d’ailleurs contraint de s’imposer un peu plus longtemps, de revenir alors même qu’il était parti une fraction de secondes. Si Gabriel avait été à la place de Robyn, nul doute que le joueur de quidditch ne serait pas parvenu à prendre le pouvoir. Ils sont si différents et quand l’un aurait voulu vécu l’enfance de l’autre, celui-ci est trop inconscient pour voir la chance qu’il a sous ses yeux. « Ne me compare pas à cet abruti, j’t’en prie. Mais parlons-en, tiens. Contrairement à lui, tu es pleinement consciente de tes actes. » Si Cordélia est toujours parvenue à avoir le dessus sur Robyn, elle aura probablement plus de difficultés à asseoir son autorité sur un homme comme Gabriel. Lui aussi, a vu la guerre. Il l’a vécu. Il était là quand les murs se sont effondrés, quand le sang a coulé. Ses yeux pleurent encore de ses nombreux morts. Son visage n’est pas celui d’un gosse comme le Lysaght et sur ses épaules, le poids du monde l’écrase encore, même après les siècles passés. Elle ne parviendra pas à le briser comme cet abruti l’a été. Gabriel, il se joue d’elle comme elle se joue de lui. Il connait ses manières et ses attaques. Il n’a cessé de l’observer à travers son jumeau. Il a épié le moindre de ses faits et gestes, il la connait plus qu’elle ne peut l’imaginer. Il la connait par cœur, parce qu’elle est lui. Elle a cette rage de vaincre qu’il a toujours amené à briller dans la société. Elle a cette colère qu’il a longtemps partagé en revenant sur Terre. Mais contrairement à Cordélia, Gabriel croit encore en l’humanité. L’espoir brille encore dans ses yeux. Il ne voit rien de cela dans son regard quand elle attrape son menton pour le forcer à la fixer. Le combat est brutal, mais court, avant que sa voix ne chuchote les mots qui l’atteignent comme une lame de rasoir. Il ferme les yeux, péniblement, douloureusement, assimilant avec difficulté ce qu’elle lui assène comme un énième coup à la poitrine. Gabriel, pourtant, ne montre rien de sa peine quand il la regarde à nouveau. Il est toujours en colère, toujours aussi froid, aussi impérial. Si Robyn est si facile à blesser, lui, a déjà vécu mille fois pire. Il s’approche un peu plus, ses yeux brillent d’une lueur de malice quand leurs lèvres s’effleurent presque, quand son souffle caresse son visage. « Sofia, reviens-moi. » Il la provoque, il a conscience des répercussions possibles avec une femme aussi sauvage que Cordélia, mais Gabriel n’a jamais peur de personne, encore moins d’une guerrière comme elle. Si elle pense pouvoir l’effrayer ou l’atteindre, elle se met le doigt dans l’œil. C’est un soldat, il a vécu en Enfer, il a tout vu. Le pire de l’homme comme le meilleur. Quand elle reprend la préparation de sa potion, c’est Robyn qui revient sur le champ de bataille, sans ne pouvoir rien faire pour réellement changer ce qui se passe. La situation est hors de contrôle, mais il parvient quand même à l’approcher et à l’embrasser, ses mains déjà glissantes jusqu’à son corps découvert. Elle prononce dans un souffle des mots que Robyn balaie rapidement de son esprit. Sa main ensanglantée n’est rien en comparaison à l’extase qu’elle lui procure, la même sensation d’un drogué retrouvant sa came après des semaines de sevrage. C’est si bon qu’il ne lui répond qu’entre deux baisers, sans ne pouvoir se permettre de la laisser s’éloigner ne serait-ce que d’un millimètre de lui. « Une égratignure. » Qu’il murmure délicatement. Il pose une main sur le mur pour s’appuyer alors que les jambes de sa bien-aimée viennent s’enrouler autour de lui, leurs langues s’échangeant dans de longs et sauvages baisers. Son corps est déjà totalement à sa merci quand pourtant ses mots lui recommandent encore de cesser ce genre de petit jeu vicieux qu’il s’adonne pour l’avoir contre lui. Ses paroles le font sourire. D’une certaine manière, il est parvenu à gagner leur bataille, il est parvenu à ce qu’elle s’abandonne à lui, encore une fois et peut-être que cette fois, elle ne s’en ira pas. « J’arrête ça seulement si t’arrêtes de disparaitre au lendemain. » Il se redresse un peu,  pose sa main sur son mur sur le dos de Cordélia pour dégrafer son soutien-gorge qu’il laisse tomber, alors que ses lèvres descendent langoureusement vers sa poitrine pour profiter de ce nouveau bonnet qui lui va à ravir. La grossesse a du bon chez les femmes. Il recule de quelques pas, perd l’équilibre lorsqu’il bute sur le lit et tombe en arrière, l’amenant avec lui dans sa chute. Un rire s’échappe de ses lèvres, amusé par la brutalité de leurs gestes, leurs retrouvailles étant toujours quelque peu mouvementés. Ils roulent pour qu’elle se retrouve sous lui, s’amuse un instant avec sa poitrine en jouant avec ses sens, avant de descendre jusqu’à son ventre légèrement arrondi. Les choses ont changé depuis la dernière fois. La fougue de Robyn semble disparaitre lorsque ses yeux se posent sur son petit bidon. Tendrement, amoureusement, ses doigts caressent cette partie, comme s’il caressait la plus belle chose qui puisse exister sur Terre. Il n’est pas encore né qu’il le chérit déjà de tout son être. Pensif, rêveur, il dépose un baiser sur son nombril, non sans cesser ses caresses. Rien ne sort de sa bouche, même si ses pensées sont toutes tournées vers leur futur bébé. Il ne prononce aucun mot mais ses yeux parlent pour lui. Il ne souhaite pas gâcher ce moment, parce qu’il sait, que Cordélia est catégorique. Ils ne le garderont pas.
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Cordélia Swan
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MessageSujet: Re: robélia ≠ must have been a deadly kiss   robélia ≠ must have been a deadly kiss EmptySam 14 Juin - 0:38

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Said I wouldn't care if you walked away, but everytime you're there, I'm begging you to stay. And when you come close, I just tremble. And everytime, everytime you go, it's like a knife that cuts right to my soul. Only love, only love can hurt like this.ROBELIA, chapitre II


Oui, Cordélia était pour le moins contradictoire, Robyn avait raison de penser cela. Mais ce n'était pas tellement que la jeune fille désirait des choses qui n'allaient pas ensemble : c'était plutôt que ce que justement elle voulait plus que tout au monde ne s'accordait pas avec son devoir. Si la rouquine n'avait pas vraiment d'honneur et qu'elle était absolument prête à s'abaisser à tous les actes les plus viles pour arriver à ses fins, elle faisait toujours tout pour remplir la mission qui lui avait été donnée. Elle avait compris que celle-ci la dépassait et qu'elle comptait bien plus que ses pitoyables désirs et aspirations – et même plus que sa petite vie. La Swan était un soldat – c'était comme cela qu'elle avait été élevée et comme cela qu'elle envisageait sa vie. Et elle ne pouvait pas s'attendre à ce qu'un garçon comme le Lysaght comprenne cela. Cela faisait partie de ce genre de choses que l'on ne pouvait pas comprendre à moins de les vivre. Elle roule des yeux en l'entendant rire alors qu'elle finit par croiser ses bras sur sa poitrine. Il ne la connaissait vraiment pas s'il pensait qu'elle allait abdiquer et lui donner ce qu'il attend d'elle. Il était peut être têtu mais elle l'était encore plus. « J'avais juste envie de baiser, j'aurais couché avec presque n'importe qui à ce moment là – même avec ce crétin de Young » Elle mentit, en haussant tranquillement des épaules. Mais ça, jamais – ô grand jamais. Rien que l'idée lui refilait la nausée et lui donnait l'envie d'aller vomir la tête la première dans les toilettes. Jamais ô grand jamais elle ne coucherait avec le blond – ni même avec un autre homme que Robyn. L'idée la révulsait et de toutes les manières, elle n'avait pas le temps pour ce genre de choses. Bien sûr, elle pouvait utiliser ses charmes pour arriver à ses fins mais elle n'avait jamais eu à pousser le vice jusqu'à la coucherie pour parvenir à ses fins. Et ce n'était probablement pas avec Gabriel qu'elle allait employer ce genre de tactiques. Elle s'était toujours demandé ce qu'il avait bien pu faire tout ce temps et visiblement, il s'était contenté de jouer au feignant observateur. Les bras croisés sur sa poitrine pour montrer à quel point elle était réfractaire à toute forme de discussion entre eux d'eux, elle ne put que lever les yeux au ciel en l'écoutant, alors qu'un sourire moqueur et vicieux venait finalement arrondir la courbe de ses lèvres « Bien sûr que je le suis. Je suis consciente d'absolument tous mes actes. » Elle dit, dangereuse, lui faisant comprendre sans même le formuler de vive voix qu'il y a pire que ça, pire qu'une nana se contentant de repousser les avances d'un mec. Si l'on en venait à comparer ce qu'elle faisait endurer à l'irlandais à toutes les horreurs qu'elle avait pu commettre, il n'était définitivement pas à plaindre. Elle était devenue un véritable monstre Cordélia, un monstre qui pouvait s'abaisser à faire les pires ignominies – pire encore que Gabriel pendant la guerre. Et ce n'était pas une vie pour Robyn – elle ne voulait pas prendre le risque de le voir mêler à tout ça. En entendant l'ancien leader des guerriers de l'écarlate, la rouquine ne s'énerva pas, non. A la place, son sourire devint encore plus sombre qu'auparavant, son doigt venant caresser lentement la joue du brun. Elle se montrait cruelle, elle se montrait impitoyable. Elle lui faisait comprendre qu'elle ne mentait pas en disant que la tendre Sofia était morte pour de bon. « Jamais. » Elle se contenta de souffler, avant de se retirer pour retourner s'occuper de la potion. Mais elle n'eut pas l'occasion de vraiment se concentrer dessus que déjà Robyn, ses mains et ses lèvres étaient sur elle. Et malgré elle, la jeune fille se retrouva à répondre à ses baisers, à soupirer sous ses caresses, à lui retirer sa chemise pour pouvoir à son tour profiter un peu plus de sa peau, de sa chaleur. Par deux reprises, elle tenta de le repousser – en vain. Elle ne put lui promettre ce qu'il désirait car peu importe ce qui allait se produire entre eux, elle disparaîtrait bien une nouvelle fois après. Elle n'avait pas le choix : elle ne pouvait rester avec lui. C'était bien trop dangereux pour lui comme pour elle. Alors qu'ils étaient finalement sur le lit, alors qu'elle était entrain de s'embraser pour lui, ses yeux finissent par accrocher le visage de Robyn alors qu'il caresse avec une tendresse infinie son ventre. Son propre cœur se brisa à cette vision. Il aurait été un bon père, Robyn, elle n'en doutait pas une seule seconde. Et il le sera un jour. Mais pas avec elle – pas avec leur enfant. Elle fut soudainement envahie par une vague de culpabilité et surtout, une tristesse infinie. Elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer heureuse, avec lui, avec ce bébé, avec Gabriel, tous ensemble. Une grande famille. Sentant pour la première fois de sa vie les larmes monter à ses yeux alors qu'elle était en présence d'une autre personne, elle dut se mordre l'intérieur des joues pour ne pas pleurer alors qu'elle inspirait tout doucement, ses yeux brillant tout de même plus qu'à l’accoutumée à cause de l'eau s'y accumulant. C'était trop. Trop douloureux. Comme venue pour la sauver, c'est à cet instant précis qu'une médicomage ouvrit la porte pour venir la voir, avant de  rester complètement choquée par la scène qu'elle avait sous ses yeux. Et comment Cordélia aurait pu l'en blâmer. Elle avait sous les yeux le célèbre Robyn Lysaght sur une femme à moitié nue et enceinte qui n'était même pas sa fiancée. Repoussant alors le jeune homme avec force – mais en veillant tout de même à ne pas le blesser – elle se redressa rapidement, se rhabillant d'un simple claquement des doigts. Sortant sa baguette de nulle part, elle la pointa aussi vite que l'éclair en direction du personnel médical qui s'effondra au sol après un « Oubliettes » bien placé. La rouquine ne voulait en effet pas que l'affaire s'ébruite et que son amant perde tout ce qu'il avait décidé de garder malgré tout, malgré eux. Lançant un dernier et ultime regard dans sa direction dans lequel se reflétait les mêmes émotions que lorsqu'il lui avait demandé si elle avait, un jour, connu l'amour, elle finit par s'engouffrer dans les couloirs de l’hôpital – et surtout, par y disparaître.

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