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 robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?

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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyJeu 8 Mai - 15:54

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Une journée de travail, voilà ce qui l'attendait. Mais pas au Ministère, non. Pas encore. Elle ne commençait officiellement pas avant une semaine. Non, pour l'heure, elle devait s'occuper du château qu'elle avait racheté, ce château qui était pour elle aussi bien une source d'un plaisir immense que d'une souffrance incommensurable. C'était ici même qu'environ quatre cen ans auparavant Sofia avait rencontré Gabriel. C'était ici que tout avait commencé mais également où tout avait fini puisque la belle rousse s'était suicidée dans cet endroit même. C'était ce qui l'avait poussée à revenir malgré les souvenirs, cette peur viscérale que des miasmes de magie noire puissent persister ici et être utilisés à de mauvaises fins. Ou pire encore, qu'ils puissent blesser de nouveaux habitants. La Swan n'avait eu aucun mal à convaincre l'agent immobilier d'abandonner l'autre offre faite sur ce manoir et de le lui céder, à elle. Non seulement, elle avait promis un prix bien plus élevé que ses rivaux – un prix presque exorbitant – mais en plus de cela, elle lui avait fait plus ou moins comprendre qu'il n'avait pas intérêt à lui refuser ce qu'elle désirait s'il ne voulait pas que sa vie devienne un véritable enfer. Si l'ancienne Serpentarde était du genre à faire du chantage, à manipuler les autres et à utiliser la peur pour parvenir à ses fins ? Totalement. Et elle n'en avait absolument pas honte. Si quelque chose marchait, alors elle n'hésitait pas à l'utiliser pour parvenir à ses fins. Et ses fins cette fois-ci, c'était cette demeure. Une demeure qui avait aussi bien besoin de rénovation qu'un check-up complet niveau magique. Et c'était pour cette dernière raison qu'elle avait déposé son fils Gabriel chez son père ce matin même. Elle ne voulait pas qu'il reste sans sa surveillance dans ce château tant qu'elle n'était pas sûre que l'endroit était totalement sécurisé. Certes, elle avait déjà placé quelques sortilèges comme – à l'image d'à Poudlard – l'empêchement de transplaner qui forçait les visiteurs à remonter tout le domaine pour aller jusqu'à sa porte ou une alarme en cas d'intrusions non-désirées. Mais elle était prudente et ce que la vie – et même, les vies – lui avaient appris c'était que le danger arrivait toujours quand on n'y était pas préparé. Ce midi là, la jeune femme n'était vêtue que d'un mini-short ainsi que d'un débardeur – ses longs cheveux roux attachés en une queue de cheval haute pour éviter qu'ils ne viennent la déranger. Allongée sur le sol et sur le ventre alors qu'elle feuilletait un énième énorme et poussiéreux grimoire, elle pouvait sentir chauffer contre sa peau le dernier vestige qui lui restait de sa non-relation avec Robyn Lysaght. Un collier, une aile d'ange avec un rubis en son centre – à croire que le pauvre garçon avait du dévaliser Gringotts pour le lui offrir. Cordélia se souvenait encore clairement de cet instant où il le lui avait attaché autour de son cou, du toucher de ses doigts effleurant sa peau. De ses doigts, plus tard, cette nuit là, cette nuit unique et magique, cette nuit destructrice et maudite. Rien n'était simple dans la vie de la Swan et il n'était probablement pas une seule chose qui ne lui accordait qu'une source de joie intense sans une contrepartie de souffrance terrible. Et sa relation avec le brun – cette relation qui n'existait plus aujourd'hui – en faisait partie. Elle soupira alors qu'elle relevait ses yeux de son livre pour regarder les objets autour d'elle entrain de nettoyer les lieux. Elle n'avait pas le temps pour le ménage alors qu'elle devait lire tout un tas d'ouvrages – tout comme elle n'avait pas le temps de se préparer à manger. De toutes les manières, s'il y avait bien une seule chose sur cette terre pour laquelle la jeune fille n'était absolument pas douée, c'était l'art culinaire. Elle n'avait jamais compris pourquoi elle était incapable de cuisiner quoique ce soit. C'était bien trop difficile pour elle et une tâche toujours vouée à l’échec – si bien qu'elle avait fini par abandonner. D'ailleurs, elle attendait toujours à cet instant le livreur magique qui était censé lui apporter son repas. Soupirant longuement en reposant sa tête contre les pages du livre ouvert devant elle, elle ne put que se demander comment elle pourrait amorcer son retour dans la vie des gens qu'elle connaissait avant son départ. Mais devait-elle seulement le faire ? N'était-ce pas non seulement un acte égoïste mais également, potentiellement dangereux ? Elle avait bien vu qu'elle n'était pas capable de tous les protéger, tout le temps. Et puis, ils ne voulaient peut être probablement pas la voir. C'était même sûr. Se redressant, elle regarda par la fenêtre avec un air distrait et pensif que peu lui connaissaient. Elle ne savait toujours pas si ce retour était une bonne idée mais elle n'avait pas vraiment eu le choix. Oblivion s'était après tout déplacé de nouveau en Grande-Bretagne et elle était bien décidée à tous les traquer jusqu'au dernier. Et puis, ce n'était pas tout. Elle le savait. Un an – deux tout au plus – voilà tout ce qu'il lui restait. Et après, son Gabriel serait seul. Et cela, elle ne le supportait pas. Non. Elle devait lui trouver une famille douce et amante avant qu'elle disparaisse. Avant qu'elle ne puisse plus être sa mère. Grognant devant ses sombres pensées, elle agita sa baguette – laissant un air entraînant retentir avec force dans tout le château – alors qu'elle se relevait rapidement en finissant de s'étirer. Elle n'avait pas le temps de déprimer. Après tout, cette centaine de bouquins n'allait pas se lire seule !  


Dernière édition par Cordélia Swan le Mer 21 Mai - 17:25, édité 1 fois
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptySam 10 Mai - 21:50

Spoiler:

Quand il se retrouve face à la porte d'entrée de la grande demeure, l'ancien poufsouffle hésite un instant. Une seconde, avant de finalement se décider à tirer la sonnette. Robyn est conscient que c'est sans doute un énième caprice de star, que son appartement est tout aussi bien et qu'avec Rosie, ils n'ont pas besoin d'un tel manoir. Elle le lui a répété que c'était pas si grave, que le quartier dans lequel ils étaient installés était génial et qu'il serait difficile de faire mieux. Elle lui a dit qu'elle aimait leur chez-soi, que c'était assez grand pour deux, et même plus tard, sans doute pour trois. Mais Robyn n'en a pas démordu. Il le voulait, ce manoir. Dès qu'il l'avait vu sur les photos, cela avait été comme une évidence. Et avec son statut, il pouvait clairement se permettre un tel caprice. Le contrat avait été pratiquement à lui. Il était prêt à signer, il leur suffisait de se rencontrer autour d'un café. Il était à deux doigts d'acquérir l'un des plus beaux domaines qui lui étaient donné de voir depuis toujours. C'était un grand manoir, certes, et la moitié des salles seraient très certainement inoccupés - comme certaines pièces de son appartement actuel - mais cela n'avait pas arrêté Robyn. Il avait un tel charme qu'il en avait été époustouflé. Et au dernier moment, sans qu'il ne puisse en comprendre la raison, sans qu'il ne puisse l'arrêter, ou le persuader de revenir vers lui, l'agent qui avait été chargé de vendre ce domaine, s'était retiré, préférant un sorcier plus " intéressant ". Un sorcier plus intéressant ? Vraiment ? Il ne savait pas qui il avait affaire, sans aucun doute. Déçu par ce refus et par cette envie qui ne serait jamais assouvi, il s'était fait un poing d'honneur à rencontrer les nouveaux propriétaires et notamment, leur demander ce qu'ils avaient bien pu offrir à l'homme pour qu'il décide soudainement de ne plus s'intéresser à lui. Par chance, il avait du temps libre, n'étant pas particulièrement pris par les entraînements de son équipe. Alors, après être passé rendre visite sa fiancée et Jagger à Sainte Mangouste et s'être rendu compte qu'il allait finalement manger seul face à la multitude de boulots de ses deux proches, il s'était décidé à rejoindre le manoir qui aurait dû lui appartenir. Il avait transplané non loin du château, et avait terminé le trajet à pieds, profitant de cette belle journée pour se dégourdir un peu les jambes. En chemin, il s'était arrêté à un foodtruck pour acheter une barquette de frites, qu'il grignote à présent en attendant sagement que la personne daigne lui ouvrir, ce qu'il commence à douter, à l'entente du son de la musique, si fort qu'elle lui parvient très clairement à l'oreille, alors même qu'il est à l'extérieur du château. Un peu pressé, et impatient d'en finir, il appuie une nouvelle fois sur la sonnette, puis une troisième fois, juste au cas où - mais surtout parce que l'idée de les déranger en plein emménagement lui faisait beaucoup trop plaisir. Et quand enfin, le sorcier daigne ouvrir la porte, sa barquette lui échappe des mains. Il se demande un instant s'il n'est pas une nouvelle fois assailli par l'une de ses hallucinations qui lui avait parfois traversé depuis sa disparition, ou si ce n'est pas l'un de ses rêves qui finissent toujours dans un bain de sang particulièrement écœurant. Et puis ses yeux glissent jusqu'au pendentif qu'elle arbore autour du cou, celui qu'il lui a offert, il y a des années de cela, des années perdus. Ce sont des années qui lui semblent si loin aujourd'hui, si flous, qui ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Robyn cligne plusieurs fois des yeux avant de comprendre qu'il est figé, comme un demeuré, face à elle. Et que c'est bien la réalité, tout ça. Y'a cette sensation désagréable qui le prend à l'estomac, qui lui arrache les tripes, qui lui fait terriblement mal. Y'a son monde qui s'écroule autour de lui, tous ses repères qui volent en éclat, tout ce qu'il avait tenté de construire ces dernières années qui ne semblent n'avoir plus aucun sens. Tout se mélange dans sa tête, et la gorge sèche, il est incapable de prononcer un seul mot. Il a du mal à comprendre la situation. Les questions se bousculent, comme les sentiments qui resurgissent, comme s'ils étaient toujours là, enfouis au plus profond de son être. Rose n'est plus qu'un petit détail dans sa vie. Cordélia Swan n'est pas morte. Elle est de retour. Elle est là, devant lui, et elle est encore plus belle que dans ses souvenirs. Des souvenirs qu'il avait volontairement oublié, avec le temps. Des souvenirs, qui reviennent le hanter. Ému de la revoir, saine et sauve qui plus est, il ne s'empêche même plus un geste vers elle -leurs dernières heures passées ensemble les ayant considérablement rapproché aux yeux du jeune homme - et s'approche d'elle pour la serrer dans ses bras la seconde suivante, sans réellement lui laisser le temps de réagir. « J'croyais que t'étais... » Commence-t-il, sans pouvoir se résoudre à terminer cette phrase. Cela n'a plus aucune importance, il avait eu tort, elle est bel et bien vivante. Et c'est tout qui compte.


Dernière édition par Robyn Lysaght le Dim 11 Mai - 11:36, édité 1 fois
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✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
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✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
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✣ EPOUVANTARD : elle-même.
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptySam 10 Mai - 22:52

If our love is tragedy,
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High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Concentrée sur son grimoire, Cordélia ne faisait presque plus attention à rien autour d'elle. Elle était fatiguée et surtout, elle avait terriblement faim. Elle avait dit à ce fichu livreur de se dépécher, de rentrer directement dans le manoir et de lui apporter sa putain de nourriture mais visiblement, celui-ci préférait faire elle ne savait quoi plutôt que de la contenter. Et Merlin seul savait à quel point il allait payer cher pour ça. Regardant avec un œil noir les balais et autres instruments de ménage entrain de faire leur travail, elle entendit finalement une sonnerie ressentir, ce qui la fit rouler des yeux. Elle avait pourtant donné des directives simples et évidentes à suivre et elle ne comprenait pas comment ce fichu sorcier pouvait ne pas les avoir comprises. Oui, la rousse était de mauvais poil à cet instant précis et les coups de sonnettes s'enchainant ne faisaient qu'accentuer sa mauvaise humeur si bien que lorsqu'elle vint ouvrir la porte, elle était déjà prête à incendier le malheureux se trouvant derrière. Mais qu'elle ne fut pas sa – horrible, prenante aux tripes, tragique – surprise quand elle vit qui avait osé lui crever les tympans. Lui. Visiblement, le destin avait un sacré humour – un humour nauséabond aux yeux de la sorcière. Il est là, beau comme dans ses souvenirs, lumineux comme dans ses espoirs déchus. Il est là et il la voit. Il est là et ils se font face – amants maudits et séparés par un destin qui n'a jamais eu pitié pour leur amour. Il est là, et le cœur pourtant blindé, pourtant noirci de la magicienne se serre atrocement dans sa poitrine. Que tu es beau, mon amour, ce jour de nos retrouvailles. Toutes les pertes n'en sont pas réellement et à te voir ainsi, je vois que la mienne ne t'a en rien été fatale. Voilà les sombres pensées qui envahissent la jeune fille alors que ses yeux se vrillent quelques secondes dans les siens. Elle n'ignorait rien de la vie de Robyn – les magazines sorciers aimaient à parler de lui et où qu'elle allait, elle ne pouvait les fuir en permanence. Elle voyait bien l'éclat doré qui brillait à son doigt et qui confirmait ce qu'elle redoutait déjà. Avait-elle souhaité le bonheur de Robyn plus que tout au monde ? Avait-elle sacrifié sa vie, passé une année enfermée dans les ténébres pour que lui puisse vivre à la lumière et entouré d'amour. Oui. Oui mais ce n'était pas pour autant qu'elle souhaitait le voir. Sois heureux Robyn mais sois le loin de moi. Si j'officie dans les ombres pour ton bonheur, il ne m'apporte à moi que tourments et malheurs. Cordélia n'a rien le temps de dire que déjà elle le sent, lui contre elle. Et cette étreinte enferme en elle Paradis et Enfer. Le paradis de sa peau, de son odeur entêtante qui donne des vertiges à la rousse. Le paradis qu'il incarne. L'enfer de leur séparation, des ces murs entre eux. L'enfer de leur amour qu'elle doit rejeter pour le protéger, lui. Alors, elle se transplane. Elle se transplane pour ne pas craquer, pour ne pas avoir à apprécier la chaleur de son corps, la force de son étreinte à la saveur douce-amère de l'amour trahi. Elle se transplane quelques mètres plus loin pour rejoindre le livreur paralysé qui n'ose rien faire face à ces étranges retrouvailles auxquelles il assiste. Sans un mot, elle sort une bourse de gallions – bien trop pour une simple pizza – et elle lui plante dans la main en agrippant son bien avant de disparaître de nouveau pour atterrir à côté de l'attrapeur qu'elle a laissé en plan. Sans le regarder, elle claque des doigts et lui montrer les frites sur le sol, alors que pour la première fois sa voix dont elle a retrouvé le contrôle claque comme un fouet, rappelle qu'elle est maîtresse en ces lieux, maîtresse d'elle-même et qu'elle ne compte pas se laisser avoir. « Tu me nettoieras ça. » Elle dit, sans le regarder toujours alors qu'elle rentrer finalement, sans pour autant fermer la porte derrière elle. Elle ne fait que quelque pas, la pizza entre ses bras alors que finalement elle s'arrête, sans raison apparente. Cordélia s'arrête et les morts sortent sans pitié de ses carmins qu'il ne peut voir. Ils sortent, et ils tranchent. « Morte. Le mot que tu n'avais pas le cran de dire était 'morte'. » Implacable, elle regarde devant elle le mur avec force et conviction. Si elle doit voir Robyn alors, autant être la forte et froide Swan qu'il a jadis connu. Conceal, don't feel, put on a show. ( robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? 1639372532 ) «C'est fou le nombre de gens prêts à vous enterrer aussi facilement que cela. A croire que ça les arrange ou qu'ils n'attendaient que ça. » Non, la rousse ne fait pas dans la dentelle ni dans la pitié pour ces retrouvailles. Elle est semblable au serpent qui enfonce ses crocs dans le cœur du jeune homme. Mais a-t-elle seulement encore ce pouvoir ? Non, pense-t-elle. Il est fiancé après tout, il l'a remplacée. Son amour pour elle n'était finalement qu'un vague élan d'un cœur adolescent. Il l'a remplacée et il en aime une autre. Sans un mot de plus pour lui, le cœur empoisonné de sombres pensées, elle retourne dans son immense salon, et s'assoit sur le sol alors qu'elle pose la pizza devant elle. Ses doigts pâles et longs viennent machinalement et sans qu'elle ne s'en rende compte effleurer le pendentif froid sur sa peau. Il chauffe. Il chauffe et la sensation en comparaison à l'âme glacée de la rousse est bien étrange. Si elle avait été une autre, si elle n'avait pas été elle, elle en aurait pleuré. 
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Robyn Lysaght
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✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyVen 16 Mai - 14:18

Robyn, il a longtemps cru aux belles paroles d’Emory. Il a longtemps cru qu’elle reviendrait, qu’elle se pointerait à l’une de leurs soirées avec son sourire narquois et ses répliques cinglantes. Personne ne s’y attendrait, elle débarquerait comme une fleur venue d’ailleurs. Et puis son regard croiserait le sien, et ce serait comme si elle ne serait jamais partie. Elle ferait mine de rien, parce qu’elle n’aurait jamais voulu plus que cette nuit, mais ça lui aurait suffi. Tout lui aurait suffi tant qu’elle aurait été saine et sauve. Il aurait même souri quand elle lui aurait dit qu’il s’est enlaidi avec le temps, qu’il a beaucoup trop grossi, tant qu’elle l’aurait dit avec ce même ton tranchant, tant qu’elle lui aurait montré qu’elle était toujours la même. Mais elle n’est jamais revenue. Elle s’est juste envolée, laissant derrière elle une chambre saccagée et sans aucun indice pour la retrouver. Et pourtant, il a cherché, Robyn. Il a cherché dans tous les recoins possibles, il a tenté tout ce qui lui semblait bon de faire pour revoir son visage. Mais Robyn, il a grandi. Il s’est lassé des contes de fées et de toutes ces conneries qu’on lui a longtemps racontées. Il est fatigué de croire encore à une possible histoire entre eux. Alors, il a abandonné. Il a refait sa vie, il a soigné ses blessures en regardant les cicatrices se former douloureusement sur son cœur. Il aurait dû se douter qu’elle ne reviendrait que lorsque ses tourments disparaitraient. Elle ne revient que pour le hanter à nouveau, pour lui rappeler qu’il ne sera jamais mieux sans elle. Robyn est encore sous le choc. Il est consterné par son retour, consterné de voir comme les temps n’ont pas d’effet sur elle, ni sur lui et ses sentiments, consterné de comprendre ce que son retour signifie. Robyn n’est pas prêt. Et pourtant, il se jette dans ses bras, cherchant désespérément à se raccrocher à ses souvenirs qui submergent son esprit. Il la serre contre lui comme s’il avait peur de la perdre à nouveau, incapable de pouvoir se résoudre à un nouvel abandon. Ce n’est que de courte durée puisqu’elle quitte ses bras en disparaissant dans un plop sonore. Ses bras se referment dans le vide et Robyn en perd l’équilibre, qu’il rattrape en agrippant la porte encore ouverte. Pendant un instant, son esprit est encore embrumé, son cœur lui crie que ces retrouvailles ne sont jamais arrivées. Le voilà encore pris d’une hallucination, l’illusion d’un amour oublié, du fantasme de l’être aimé. Y’a un battement de cœur qui s’arrête, des poings qui se serrent et quand il se retourne, elle est de retour, près de lui. Elle claque des doigts, lui montrent les frites sur le sol en lui sommant de nettoyer les conséquences d’un trop plein d’émotion, avant de s’enfoncer dans la demeure. Robyn s’abaisse, range les quelques frites perdues dans la barquette et ramasse le tout sans un mot. Il reste planté là, sans ne pouvoir détacher ses yeux de Cordélia. Les cinq années les ayant séparé lui restent encore en travers de la gorge. Y’a cinq ans, elle aurait agi de la même manière, Robyn se serait mis à rire nerveusement, incapable de ne pouvoir se résoudre à lui en vouloir. Aujourd’hui, c’est différent. Elle ne peut pas revenir après tout ce qu’il a enduré, tout ce qu’il a vécu. La blessure est encore trop fraiche pour pouvoir passer à côté. Cordélia est froide comme à l’accoutumée, elle est intransigeante et malgré tout l’amour qui lui porte toujours, il ne peut s’empêcher de ressentir une pointe d’amertume et de déception. Elle est égoïste, parce qu’elle n’a pas l’air de voir comme il a souffert de son absence, comme il souffre toujours. Non, elle ne se soucie que de son bien-être et de ses frites perdues à l’entrée de sa porte. « Morte. Le mot que tu n'avais pas le cran de dire était 'morte'. » Elle peut pas comprendre comme c’est dur de se résoudre à abandonner quelqu’un qu’on aime si fort, qu’on aime au point de vouloir en crever. Et ça le tue, parce qu’elle réalise pas comme revenir comme elle fait, c’est foutre en l’air des années de thérapie, c’est foutre en l’air tout ce qu’il a essayé de construire.  « C'est fou le nombre de gens prêts à vous enterrer aussi facilement que cela. A croire que ça les arrange ou qu'ils n'attendaient que ça. » Robyn n’en croit pas ses yeux. Hébété par la violence de ses mots qui n’auraient pu être plus violent qu’un coup de poignard, il l’observe disparaitre dans le salon – qui soit dit en passant, aurait dû être le sien – et la rejoint lorsqu’elle est installée sur le sol avec sa pizza. « Je me demande encore pourquoi j’suis si heureux de te voir alors que t’en as rien à foutre. » Finit-il par rétorquer, peiné et légèrement agacé en la voyant si peu concernée par leurs retrouvailles. Il s’approche et pose la barquette de ses frites sur un meuble encore emballé. Il en a l’estomac tout retourné. Elle fait comme s’ils n’avaient jamais été rien, comme s’il n’existait pas, qu’il faisait partie du décor. C'est ahurissant de la voir si détachée. Elle n'a pas idée comme elle lui fait mal. « Putain mais tu me dépasses, Cordélia. Dis-moi que t’en penses pas un mot parce que ce que tu dis est vraiment déplacé. » Non, elle ne peut pas le penser, elle ne peut penser un seul instant qu'il n'attendait que sa disparation pour pouvoir tourner la page. Elle ne peut pas le croire alors qu'il a passé les dernières années de sa vie à rêver d'elle, à pleurer sa mort, à souffrir de son absence. Y’a encore quelques années, il aurait été incapable d’être aussi sec avec elle, d’être aussi froid. Puis les temps ont changé. Robyn a mûri, il a compris que rien ne changerait Cordélia. « Tu sais pas ce qu’on a tous enduré en découvrant ta chambre ravagée, ce que j’ai ressenti quand j’ai compris que tu reviendrais jamais. Alors oui, excuse-moi d’avoir voulu t’enterrer, t’étais juste en train de pourrir pendant cinq ans, t’étais juste en train de m'empoisonner. C’est peut-être ce que t’aurais voulu finalement, ça m’aurait épargné de réaliser que t’en avais rien à foutre de nous. » Y'a des larmes qui ont envie de couler sur ses joues, des larmes de rage, de désespoir, et Robyn s'en veut pour ça, il s'en veut de voir comme il l'aime tant et d'avoir pensé qu'après tout ce temps, leurs retrouvailles seraient différents.


Dernière édition par Robyn Lysaght le Ven 16 Mai - 18:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyVen 16 Mai - 15:18

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Froideur et détachement – les meilleures armes de Cordélia pour ne pas être blessée. Elle non plus, elle n'était pas prête à ces retrouvailles. La rouquine comptait à vrai dire éviter le brun au maximum. Elle ne voulait pas se confronter à lui et sentir son cœur se briser une nouvelle fois à son contact. Elle ne voulait pas se rappeler que désormais, il était fiancé et qu'il avait tourné la page, qu'il ne l'aimerait plus jamais et que quand bien même elle réussirait à se débarrasser de Freya – une chose pour laquelle elle avait perdu tout espoir il y a bien longtemps – elle ne pourrait jamais le retrouver. Et voilà qu'il était venu sonner chez elle, la bouche en cœur, sans même daigner la prévenir auparavant. Que pensait-il accomplir en venant semer le trouble en sa nouvelle demeure ? Elle n'en avait strictement aucune idée et elle était presque sûre qu'elle ne voulait, finalement, pas le savoir. Elle voulait qu'il parte, qu'il disparaisse de sa vie, qu'il cesse de piétiner son cœur par sa seule présence. Aucune douleur ne lui serait-donc épargnée ? Non, visiblement, avant qu'elle ne se retrouve six pieds sous terre il fallait que la rouquine souffre pour toute l'humanité entière. Cordélia voulait mettre fin à cet entretien et c'est pour cela qu'elle retint un grognement alors qu'elle le sentit la suivre dans son château. A croire que certaines choses ne changeaient finalement pas et qu'elle aurait encore un mal de chien à se débarrasser de lui. Robyn voulait véritablement comprendre – mais malheureusement pour le sorcier, la magicienne ne pouvait lui donner les explications qu'il désirait. Pas plus qu'un accueil chaleureux – elle ne devait en aucun cas lui laissait croire que ce qui avait pu se passer entre eux peu avant son départ avait changé quoi que ce soit. D'un coup d’œil seulement, elle avait pu voir que son sortilège fonctionnait toujours, ce qui la rassurait. Elle n'aurait ainsi pas à le renouveler – ce qui lui épargnerait bien des tracas. Roulant des yeux alors qu'elle commençait à découper tranquillement une part de pizza, elle la porta à ses lèvres en répondant avec moquerie et détachement, voulant montrer au joueur de quidditch qu'elle était – tout du moins en apparence – totalement maîtresse de ses émotions. « Désolée, j'ai laissé le champagne et les confettis dans les cartons. La prochaine fois, préviens moi avant de débarquer comme un sauvage chez moi que je les sorte pour fêter ta glorieuse arrivée. » Croquant dans sa pizza, elle hausse tranquillement les épaules en posant ses yeux d'émeraude sur lui, le visage hautain mais le cœur complètement en charpie. En vieillissant, il ressemblait de plus en plus à Gabriel et cela était affreusement douloureux pour la rouquine qui voyaient ses deux amours se superposer l'un sur l'autre. Robyn avait tort s'il croyait sincèrement qu'elle se foutait de le voir ici. C'était une véritable torture pour elle, un malaise grandissant dans son ventre qui lui donnait presque la nausée. Mais elle était bonne comédienne, menteuse hors pair – son père y avait personnellement veillé. Il savait mieux que quiconque que la Swan allait souffrir comme pas deux dans cette existence et que pour se protéger, elle allait devoir apprendre à camoufler ses émotions. La méchanceté, le vide, la froideur, tant de moyens mis à la disposition de la sorcière pour éviter de plier sous le poids de tous les sentiments qui l'accablaient et faisaient de sa vie un enfer. Roulant de nouveau des yeux aux propos du jeune homme, elle finit par poser ses mains derrière elle, les bras tendus, le regardant de bas en haut avec un éclat évident de jugement dans le fond de ses prunelles clairs. Il allait prendre cher à partir de maintenant. « Mon frère m'a-t-il enterrée ? Et Echo ? Et Cercei ? Je suis prête à parier que non. En quoi est-ce déplacer que de remarquer que certains se sont plus vite empressés que d'autres à me mettre dans la tombe ? Ose dire que tu n'en tires pas une certaine satisfaction aujourd'hui. Congratulations, Robyn Lysaght, tu es finalement passé à autre chose ! Tu as oublié ton crush d'adolescent – comme je te l'avais dit que tu le ferais – pour quoi, réussir ta carrière de quidditch et même te fiancer ! Comme quoi, quand on voit le chemin parcouru, ma mort t'a vraiment été bénéfique – un vrai coup de pouce du destin. Ça a du te faire du bien hein de te dire que je n'étais plus là. Enfin, en tout cas, tu resplendis pour quelqu'un qui soit-disant ne pouvait pas vivre sans le 'graaaaaaaaaaand amour' de sa vie. Il faudra donner ton truc secret à SOS suicide, ça pourra aider pas mal de monde. » Non, elle ne l'épargnait pas et ce dont malheureusement Robyn n'avait absolument pas conscience, c'était que la jeune fille venait tout juste de commencer. Attrapant un magazine de potins sorciers qui traînaient à côté d'elle, elle lui lança violemment et même salement dessus à la fin de sa tirade, avant de le regarder en penchant la tête sur le côté, sourire méprisant au coin des lèvres. Sur la page de couverture, on voyait sa propre photo, on devinait l'interview qu'il avait donné quelques jours auparavant où il parlait de sa nouvelle vie – des détails qui avaient tout bonnement anéantis le cœur de la Swan. Mais non, non il fallait qu'il se plaigne comme toujours, qu'il fasse sa drama queen et aujourd'hui, Cordélia n'était pas d'humeur à l'entendre. Aujourd'hui, fatiguée et prise de court, elle ne pouvait accepter qu'il fasse sa victime, lui qui ne savait strictement rien, lui qui ne comprendrait jamais rien. Relevant son regard d'émeraude sur lui, elle le transperça de ses yeux félins, prête à l'étrangler sur place. Au lieu de cela, elle se contenta de rabattre d'un coup sec le couvercle de la pizza, alors que se relevant, elle s'apprêtait à enfoncer six pieds sous terre le pauvre Lysaght « Nous ? » Commença-t-elle, sifflante comme un serpent prêt à s'abattre sur sa proie sans la moindre pitié « Comment oses-tu ? Comment oses-tu présumer de ce que je ressens pour les autres ? Tu ne sais rien, rien du tout de moi ou de ce que je peux ressentir. Pour qui te prends-tu ? Tu crois vraiment que tu as ton mot à dire sur mes sentiments, sur mes rapports avec les autres ? Tu crois seulement que ça te regarde ? Non. Non, ce ne sont pas tes affaires. Tu n'es qu'un ignorant, un ignorant qui parle trop. » Le regardant avec un air dangereux qu'il ne lui connaissait pas, elle se rapprocha si rapidement de lui qu'il eut probablement du mal à la voir arriver. Pendant une seconde, sa main se leva comme si elle s'apprêtait à s'en prendre à lui mais à la place, elle brisa un verre non loin du jeune homme – évacuant sa colère sur celui-ci plutôt que sur le brun. Sa main saignait désormais mais elle s'en fichait : pire encore, elle ne semblait même pas ressentir la douleur. Elle s'était reprise au dernier moment pour éviter de le frapper, de lui faire du mal. Malgré tout, elle ne voulait pas le faire souffrir – contrairement à ce qu'il semblait croire. Mais ça non plus, il ne le comprendrait jamais.Se reculant légèrement, elle eut un rire désabusé et moqueur, ne le regardant plus alors qu'elle s'approchait de la grande fenêtre ouverte pour poser sa main ensanglantée contre le mur. Elle le marquait que son liquide vital, laissant une grande et macabre trace rougeâtre mais elle n'en avait cure à cet instant précis. Elle était bien trop en colère pour penser à ce genre de choses. « Mais tout tourne toujours autour de toi, n'est-ce pas Lysaght ? T'es toujours le seul à avoir des sentiments, le seul à souffrir. T'es le héros de l'histoire, pas vrai ? Et tous les autres sont les grands méchants qui s'en prennent à toi. Bouhou, on heurte tes sentiments ? Qu'est-ce qu'on est démoniaques ! Après tout, ce n'est pas comme si nous aussi on avait le droit de ressentir des choses de notre propre côté ou comme si toi tu n'avais jamais rien à te reprocher. Mais non, non t'es le seul à prendre cher et à souffrir – au temps pour moi ! » Elle dit, finissant sa tirade sur un ton acide alors que finalement elle se tournait vers lui, le regardant toujours de haut en bas avant de souffler pour évacuer la rage qui serrait son cœur à cet instant précis. Elle savait que c'était une accumulation de choses, mais elle ne pouvait pas se retenir. Peut être que les ondes du château y était pour quelque chose mais pour une fois, elle se libérait. Et si tout était brisé entre eux alors, autant vraiment détruire ce lien. Pour toujours. « T'es vraiment un connard égoïste et nombriliste. Une putain de drama queen qui ne pense qu'à elle et pas aux autres mais tu sais quoi ? La vie est une pute pour tout le monde et si tu penses être le seul à souffrir, tu t'enfonces le doigt dans l’œil jusqu'au coude. » Elle souffla ces quelques mots avant de retrouver un calme apparent, une froideur distante. C'était fini. Peut être que c'était bien, finalement, qu'ils se soient vus. Elle doutait qu'il s'obstine après cela. De toutes les manières, il ne l'aimait déjà plus, il l'avait déjà remplacée par une autre, une nana qu'il devait aimer bien plus qu'elle. Ses mots n'avaient été que du vent, ses promesses que des parjures. Aucun amour ne pouvait survivre au temps et à la distance – elle en avait la preuve aujourd'hui. « Sors de chez moi. » La voix était calme, posée – peut être même trop en comparaison au ton haineux et venimeux qu'elle avait employé bien plus tôt pour s'adresser à lui. Elle planta ses yeux fermes et durs comme des rocs alors qu'elle le regardait avec détermination. « Pars de chez moi et ne reviens plus jamais. » Le regardant avec froideur, elle marcha et le dépassa, le frôlant au passage, provoquant un soubresaut dans son cœur. Elle était impassible, elle était dure et pourtant, son cœur se brisait dans sa poitrine. Il se brisait et elle avait envie d'hurler, de pleurer, de tout détruire – ce qu'elle ferait probablement dès que le brun aurait franchi cette porte et quitté pour toujours sa demeure et sa vie. Déjà, elle commençait à remonter le grand escalier du hall d'entrée, prête à se réfugier dans des pièces secrètes de son palais. Elle souffrait comme jamais auparavant, encore plus que lorsqu'elle l'avait quitté pour la première fois. Chaque pas était une souffrance, une épée plantée dans son ventre. Mais elle n'avait pas le choix. C'était mieux pour lui, pour eux. Ils ne pouvaient plus faire marche arrière à présent. Mais l'auraient-ils pu seulement le faire un jour ou étaient-ils maudits dès le commencement ? 
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Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptySam 17 Mai - 0:08

Retrouver Cordélia, c’est une bouffée d’oxygène pour Robyn, mais ça, elle n’a pas l’air de le comprendre. Le problème, c’est qu’ils n’ont jamais réussi à entretenir une véritable conversation sans qu’elle ne s’emporte. Elle est incapable de discuter calmement, de partager son opinion sans qu’elle ne lui crache au visage. Robyn, il n’a jamais compris pourquoi est-ce qu’elle était aussi agressive avec lui, pourquoi elle était incapable de lui offrir un simple sourire. Pourtant, c’était pas si compliqué. A vrai dire, il n’a jamais compris Cordélia tout court. Elle est tellement fermé, elle ne laisse rien paraitre, pas même un indice. Et lui, il n’a d’autres choix que d’avancer en tâtonnant. C’est comme se perdre en plein désert et tenter de retrouver son chemin. A la fin, ça devient épuisant. Lorsqu’elle a ouvert la porte, il a cru un instant que ça aurait changé. Qu’ils auraient évolué. Il s’est tout simplement trompé. Elle est plus cruelle encore que leurs années à Poudlard – du moins, le pense-t-il. Elle n’a aucune pitié pour son chagrin et elle se moque ostensiblement de ce qu’il a vécu durant ces longues années. Et lui, il ne comprend pas pourquoi est-ce qu’elle est aussi amère de le retrouver, pourquoi est-ce qu’elle est aussi écœurante avec toute la désinvolture qu’elle fait preuve aujourd’hui. Elle n’a pas l’air de comprendre ce que cela signifie pour lui. Pourtant, cela ne devrait pas l’étonner, Cordélia n’a jamais fait preuve d’empathie. Elle est incapable de se mettre dans la peau des autres, elle n’a toujours pensé qu’à elle. « Parce que c’est à moi de te prévenir alors que c’est toi qui as disparu depuis tout ce temps ? Mais tu t’entends ? Et t’étais où, d’ailleurs ? T’étais où quand j’ai essayé de t’appeler ? » Robyn, il est furieux de la voir aussi insensible, furieux de voir qu’il s’est rendu malade pour une fille qui n’en vaut pas la peine, parce que Cordélia, elle n’en vaut définitivement pas la peine. Elle ne mérite pas tout son amour, il en est certain, et pourtant, il ne peut pas s’empêcher de sentir son cœur s’affoler à chaque fois que leurs regards se croisent, de se sentir tremblant à la moindre remarque qu’elle lui lance. Il est conscient qu’il était à deux doigts de tourner la page et d’être heureux. Avec Rose, il a fait un grand pas. Il a une carrière professionnelle, des fiançailles réussis, une vie de couple idyllique. Rose, elle est tellement plus attendrissante, elle est tellement plus compréhensive. Mais elle ne sera jamais Cordélia. Il a essayé, Robyn, mais il a échoué. Quand elle roule des yeux et qu’elle le dévisage, il lève les yeux au ciel en croisant les bras. Il est conscient qu’elle ne se laissera pas marcher dessus et qu’elle se montrera beaucoup plus dure, beaucoup plus brutale dans ses mots que lui, ne le fera jamais. Il est conscient qu’il ne gagnera jamais contre elle, qu’il ne pourra jamais lutter contre elle et sa méchanceté gratuite, mais il fait mine d’y croire. Il fait mine d’être à la hauteur et ne démord pas. Et il se trompe une énième fois. Elle sait y faire avec lui, elle sait le toucher quand lui, ne cherche qu’à effleurer du bout des doigts la corde sensible. Le but, ce n’est pas de la blesser, c’est de se faire comprendre et ça, c’est la grande différence qui les sépare parce que Cordélia, elle n’a pas de cœur, elle s’en fout, elle se jette dans la gueule du loup sans prendre en compte ce qu’il peut ressentir pour elle. Elle dégaine les armes, lui arrache le cœur et l’écrase avec hargne pour définitivement en finir avec lui. Et sans qu’il ne puisse réagir face à ce flot de paroles qui pèse sur lui et qui comprime son cœur, elle lui balance un magazine, qu’il se prend évidemment en plein visage, n’ayant pas eu le temps d’anticiper son geste. Un grognement suivi d’un juron expriment parfaitement ses pensées tandis qu’elle l’observe, un sourire méprisant sur les lèvres. Il n’en faut pas plus pour que Robyn s’intéresse à ce torchon et le malaise qu’il ressent en découvrant la première page sur laquelle son visage affiche un sourire resplendissant. Y’a sa bague qui brille sur la photo et il comprend qu’elle a analysé chaque mot qu’il a pu prononcer durant cette interview, dont il se souvient très bien. Une interview où il n’avait pu s’empêcher d’y raconter en détails sa vie et sa relation amoureuse ô combien parfaite avec la femme ô combien sublime qu’est Rose. Et soudain, il se sent stupide, parce qu’il réalise qu’il n’a pas réellement le droit de lui en vouloir de ne s’être jetée elle-même dans ses bras. « Tu ne sais pas de quoi tu parles, t’as jamais réussi à croire un seul instant que mes sentiments étaient réels et qu’ils seront toujours réels à ton égard. Et bien je te félicite, t’as eu raison. J’ai pas pu me résoudre à crever pour toi. J’en ai préféré une autre. » Qu’il dit sombrement, en jetant le magazine vers elle. Lui-même a du mal à croire en ses paroles. C’est faux. C’est tellement faux que ça se lirait sur son visage si elle n’était pas aveuglée par la colère. Si elle savait qu’il n’a cessé de l’aimer durant toute son absence et plus encore. Si elle savait qu’elle l’avait hanté toutes ses années, même alors qu’on ne cessait de lui dire que c’était fini. Si elle savait combien il l’aimait et l’aimerait jusqu’à la fin. Sauf que ça, Cordélia n’a pas l’air de le comprendre. Y’a ses yeux qui plongent dans les siens. Son regard est fou et ce n’est que colère et haine qu’il lit en elle. C’est les flammes de l’enfer qui le dévisagent. Brusquement, elle ferme la boite de la pizza, puis se relève, assénant de nouveaux coups à la victime, qui est toujours plus ahuri par ses paroles. Au fil des mots qu’elle siffle avec le cynisme qui lui est propre, le visage de Robyn se décompose. Le « nous » lui est venu naturellement, parce qu’après sa disparition, ils ont été obligés de se serrer les coudes. Le « nous », il est symbolique parce que sans le « nous », il n’aurait jamais pu remonter la pente. Le « nous », il renferme tous ceux qui ont cru la perdre, tout ceux qui ont ressenti la même détresse qu’il a éprouvé. Alors oui, il se sent concerné, parce qu’ils ont tous soufferts de son absence. A peine cligne-t-il des yeux qu’elle est face à lui, sa main prête à s’abattre sur son visage. Il ne bronche pas, il n’a pas le temps de le faire, alors il ferme les yeux en attendant la sentence mais à la place, y’a un verre qui se brise. Lorsqu’il les rouvre, du sang coule des doigts de Cordélia. Robyn tente une approche en levant la main. Il réalise qu’il n’est pas le seul à vivre difficilement ces retrouvailles. Il est prêt à pardonner si ça lui permet de se calmer et de pouvoir le laisser la soigner. Il aurait préféré qu’elle lui casse le nez plutôt qu’elle se blesse elle-même, parce qu’il ne supporte pas de la voir aussi mal, même alors qu’il est toujours en colère. Mais elle se recule aussitôt en riant. Son rire, il n’est pas joyeux, il est aigri. Elle a l’air fatigué, et lui aussi, il l’est. Alors, elle lui tourne le dos pour s’installer près de la fenêtre, laissant le filet rouge tacher ses murs. Robyn lâche un soupir, et s’approche de quelques pas, doucement. « C’est pas ce que je voulais dire… mais peu importe. Laisse-moi t’aider, faut désinfecter ça. » Et si ça peut les aider à engrainer sur un nouveau sujet de conversation bien moins épineux, ça arrangerait sans aucun doute le jeune homme. Il n’a pas envie de se disputer, Robyn. C’était le but de sa visite, certes, mais il ne souhaitait pas le faire avec Cordélia. Il n’a pas envie qu’ils se déchirent alors qu’ils viennent à peine de se retrouver. Cela dit, cela semble trop tard pour faire marche arrière. Elle embraye et elle n’a pas fini de lui déclarer ses quatre vérités. Et c’est beaucoup trop pour Robyn. Ca ne heurte pas seulement ses sentiments, ça heurte aussi sa fierté et toute sa dignité. Elle n’a pas tort dans le fond, parce que lui non plus ne cherche pas à comprendre ce qui s’est passé pour qu’ils en arrivent à une telle dispute, ce qui s’est passé pour qu’elle revienne après tant d’années. Il s’obstine à tenter de lui prouver qu’elle a tort. Mais en quoi a-t-elle réellement tort ? Ils ont tous les deux soufferts d’une manière différente et c’est sans doute de cette manière-là qu’elle cherche à le cacher, comme lui cherche simplement à pouvoir retrouver ce semblant de complicité qui les liait lors de cette dernière nuit partagée. Et puis elle s’interrompe quelques instants, elle le regarde, le dévisage de ses grands yeux perçants, et puis continue sa tirade, d’un ton plus froid, plus distant. La fin d’une histoire. De leur histoire. C'est affreux de les voir se déchirer ainsi, affreux de voir où toutes ses années ont fini par les mener. A leur perte. Et Robyn, il est dévasté. Il est sur le point de fondre en larmes, alors il lève les yeux au ciel en priant pour que cela n'arrive pas. Il le fera plus tard. Pas devant elle. « C’est marrant que tu dises ça alors que quelques minutes auparavant, t’étais choquée de voir que j’avais avancé dans la vie. Toi aussi t’es une égoïste. » Et c’est dur pour lui de lui dire un truc pareil, alors qu’il a le cœur en miettes et qu’il a juste envie de la sentir contre lui, de pouvoir lui caresser les cheveux et lui dire que ça ira mieux demain. Pourquoi se disputent-ils ? C’est terminé. Ils n’ont plus besoin de souffrir, ils sont là, l’un face à l’autre, et c’est tout ce qui compte. Cordélia, elle termine leur conversation différemment en lui demandant de sortir de chez elle, de sa vie tout court. Elle est calme maintenant, elle est presque paisible quand elle lui dit ça. Elle n’a plus envie de continuer à se battre avec lui, elle veut juste que ça s’arrête. Elle quitte la fenêtre, traverse la pièce en l’effleurant alors qu’il ferme douloureusement les yeux. Ses mots sont si poignants qu’y’a que des larmes qui commencent même à couler de ses joues, qu’il tente de cacher en reniflant et en passant une main sur son visage. Pas maintenant, putain. Ca sonne comme une mauvaise fin dans sa tête. Il aimerait que cela ne soit qu’un rêve, qu’un mauvais cauchemar. Il aimerait pouvoir rouvrir les yeux et retourner cinq ans auparavant. Elle serait allongée près de lui, elle dormirait à poings fermés. L’instant serait parfait. Magique. Mais ce n’est pas le cas. Elle commence déjà à remonter les escaliers. Désemparé, il est incapable de réfléchir pleinement, il a trop peur de s’enfoncer un peu plus dans la médiocrité, trop peur de la voir disparaitre à nouveau. Il hésite, et puis laisse tomber les armes. La bataille est terminée. Elle a déjà gagné depuis longtemps. Lutter ne sert à rien. « J'peux pas. M'abandonne pas une nouvelle fois, j'y arriverai pas... » Il a la douloureuse impression qu’il va se prendre une porte après tout ce qu’il lui a dit sous le coup de la colère. Alors, il se laisse simplement tomber sur les premières marches et pose sa tête entre ses mains.
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Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptySam 17 Mai - 1:53

If our love is tragedy,
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Retrouver Robyn, c'est une tonne de plomb qui tombe dans l'estomac de Cordélia, un milliard d'épées qui s'enfoncent dans son cœur déjà bien abîmé. La jeune fille n'était pas de retour au pays par amour – elle avait en effet perdu espoir en celui-ci depuis des années. Ce n'était pas pour elle, cela ne le serait jamais. La rouquine savait désormais qu'elle ne pourrait jamais totalement gouter au bonheur. Certes, elle avait désormais trouvé son fils et elle avait la joie de l'avoir dans sa vie. Elle n'avait jamais envisagé être mère mais cela avait été comme une évidence quand le petit rouquin était entré dans son existence. Mais il restait sa seule chance d'happy ending, la seule chose qui avait réussi à la faire un tant soit peu sourire ces quatre dernières années. Robyn avait tort s'il pensait que Cordélia n'avait pas souffert de sa disparition – loin de là. Non contente d'avoir passée une année dans les ténèbres pour lui, elle avait dû en passer quatre autres loin de ses proches, loin de tout ce qui avait toujours fait sa vie. Elle n'avait pas fui, elle n'avait pas déserté. Elle avait fait ce qu'elle s'était promis le jour même où elle avait retrouvé ses souvenirs : elle l'avait protégé, lui, l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde. Mais à quoi bon lui dire, à quoi bon partager tous  ces secrets qui lui emprisonnaient le cœur ? Dans deux ans elle ne serait plus, dans deux ans elle quitterait ce monde et il ne resterait de Cordélia Swan qu'une vague amertume parmi ses proches et un voile de mystère sur ses intentions. Elle ne voulait pas embarquer le Lysaght dans toute cette histoire, elle voulait le protéger d'elle, de lui-même, de ce passé qui l'avait tué. Mais il ne pouvait pas comprendre ça. Il n'était qu'un enfant et malgré les cinq années qui s'étaient écoulées, cela n'avait strictement pas changé. « Tu n'as pas besoin de le savoir et ça ne te regarde pas. Et je ne t'ai jamais demandé de me chercher ou de m'appeler.» Non, elle ne comptait pas lui avouer qu'elle était parti pour lui, pour son bien-être. Qu'importe son bonheur, qu'importe sa liberté : Robyn devait rester en vie et avoir la chance de mener la belle existence dont Gabriel avait été dépourvu. Si Emrys Peverell avait été incapable de tenir la promesse qu'il lui avait faite alors, elle ferait-elle même en sorte de s'assurer que le jeune homme pourrait rester heureux et en vie. Et tant pis s'il devait la haïr pour ça : c'était affreusement douloureux pour elle mais c'était un sacrifice qui valait la peine d'être fait. Un prix qu'elle était prête à payer par amour pour lui. Il relance le magazine qu'elle évite contrairement à lui sans mal mais son attaque n'est rien en comparaison aux mots qu'il lui crache en pleine figure. Extérieurement, elle est froide et impassible, elle est le bloc de glace qu'il ne peut atteindre, elle est ce mur qu'il ne peut briser peut importe la force qu'il met dans sa démarche pour le faire. Mais intérieurement... C'est un désastre. Sofia hurle, Freya ricane et elle, elle est complétement détruite. La cruauté de ses mots empoisennent son cœur déjà malade d'amour et de jalousie et glacent pour toujours l'âme de la sorcière. Elle a prié pour son bonheur, elle a tout fait pour et maintenant, il le lui renvoie en pleine figure sans se douter de l'impact que ça aura sur elle, sans savoir que si elle a tout fait pour que cela arrive, elle ne veut pas pour autant voir le résultat de ses efforts. Elle ne veut pas lire qu'il aime sa fiancée à la folie, l'entendre lui dire que finalement, il n'a pas eu tellement de mal que ça a passé à autre chose. Cordélia est aveuglée par le mal qui la ronge, par tous ces sentiments négatifs qui prennent l'ascendance sur sa capacité à juger d'une situation. Si elle n'était pas aussi blessée, si elle n'était pas aussi impliquée, nul doute qu'elle aurait réussi à lire en lui, à voir que tout ce qu'il lui disait n'était que pur mensonge. Mais non, non aujourd'hui ses radars à bobards sont complétement hors service et elle réagit au quart de tour. Si Freya Romanov lui a bien appris quelque chose, c'est que l'attaque est la meilleure des défenses. Et question attaque, personne n'est aussi efficace qu'elle. « Tes sentiments et tes mots étaient effectivement aussi creux que je l'ai supposé. Du vent, des paroles en l'air. Amour en carton d'un adolescent en manque de frissons. Je suis ravie pour toi et comme je te l'ai déjà dit dans le passé, je vous souhaite à toi et à Mrs Lysaght tout le bonheur du monde, un amour niais et éternel et une ribambelle de gosses, espérons-le, un peu moins cons que leur père. » Mauvaise et moqueuse, elle le regarde de haut en bas en faisant prendre feu au magazine d'un vague mouvement de la main, sans prêter plus attention que cela à Robyn. Elle ne veut pas cela, elle ne veut pas tomber sur des photos de son mariage dans les magazines, elle ne veut pas entendre parler de ses enfants, de ce bonheur qu'elle, elle ne goûtera jamais. Deux ans. Allait-elle seulement tenir aussi longtemps ? Peut être qu'elle devrait mettre un terme à tout cela dès maintenant, dès ce soir. Se saisir du poignard de Gabriel qu'elle gardait précieusement dans son coffre et se l'enfoncer dans le cœur une bonne fois pour toutes. Nul doute que cela ferait mal – mais bien moins que d'être avec Robyn à cet instant précis. Il se pensait être le seul à souffrir – mais il n'avait pas idée de tout le malheur que la rouquine trimballait sur ses épaules depuis qu'elle était petite. Ils étaient rares à pouvoir prétendre savoir ce qui se cachait derrière le sarcasme et la froideur. Cordélia Lysaght semblait bien sombre et dangereuse pour ceux la connaissant vaguement et pourtant, ils n'avaient pas eu l'occasion de voir les réelles ténébres qui se cachaient en elle. Le verre brisé est une métaphore de leur relation, des sentiments qu'elle éprouve pour lui. Tout est brisé, tout est détruit et en petits morceaux et pourtant, pourtant que de lui faire du mal, plutôt que de le blesser elle préfère se faire saigner elle-même. Elle encaisse la douleur pour deux, elle préfère se jeter dans la mêlée et en ressortir couvertes de plaies plutôt que de  - ne serait-ce – qu'égratigner le jeune homme. Sa main saigne, le sang salit absolument tout et pourtant, elle qui était si à cheval sur une barquette de frites ne réagit même plus à cela. Elle siffle quand il tente de s'approcher, le met en garde contre une telle folie. Il ne doit pas faire ça, elle s'y refuse. Elle ne veut de l'aide de personne et encore moins de la sienne. C'est elle contre le reste du monde. Seule. Toujours seule. « Je ne veux pas de ton aide. Je n'en ai pas besoin, que ça soit pour ça ou pour n'importe quoi d'autre. » Elle se veut claire, elle se veut tranchante. Le message doit rentrer dans le cerveau de Robyn car elle ne fera jamais de concessions. Elle ne veut pas de sa gentillesse – encore moins quand elle est dans un tel état. Si elle était seule, nul doute qu'elle aurait absolument tout détruit autour d'elle. Peut être même que le château n'y aurait pas survécu et qu'il aurait fini par exploser, ne laissant plus qu'un tas de ruines et la sorcière, sans domicile fixe. Robyn était le seul à pouvoir la mettre dans un tel état de détresse absolue et sans Cercei ou James, personne ne pourrait tenter d'apaiser la tempête qui hurlait en elle. Et les propos de Robyn ne sont que de l'huile sur le feu, ne font que briser un peu plus la sorcière qui n'a plus la force de se battre, qui n'a plus la force de laisser cet amour la détruire. Elle n'en peut plus de cet amour qui la tue, qui la détruit de l'intérieur. Elle n'en peut plus de cette vie, de tout ce qu'elle doit subir, du vide, du froid, des responsabilité. Elle veut disparaître. Elle veut quitter tout ça, ne plus jamais se sentir comme cela. Qu'on donne une famille à Gabriel, et elle n'aura plus aucune raison d'être là. Son fils en sécurité, elle n'aura plus de devoir envers personne, elle pourra être libre, enfin. Elle ricane de nouveau, fatiguée, mauvaise alors qu'elle ne compte pas l'épargner aujourd'hui. Il doit apprendre, il doit comprendre qu'il ne pourra pas toujours agir comme il le fait. Elle veut son bien dans le fond, elle veut qu'il puisse être heureux. Et pour ça, il faut qu'il comprenne qu'il ne peut pas toujours agir comme une victime – qu'il doit apprendre à accepter ses torts. « Si je suis égoïste ? Bien évidemment ! Et plein d'autres choses bien plus horribles encore mais tu veux savoir la différence entre toi et moi ? Quand moi je me regarde dans le miroir, je reconnais le monstre que j'y vois. Toi, quand tu te regardes, tu ne vois qu'une victime. Tu es incapable de reconnaître tes torts, tes défauts ou les mauvaises choses que tu as pu faire. Je ne nous compare pas – cela serait ridicule car nous n'avons rien à voir l'un avec l'autre. Mais moi au moins, je n'ai pas peur d'embrasser qui je suis, de l'accepter. Un monstre certes, mais un monstre qui ne cherche pas à se cacher derrière un masque de vertu quand ça l'arrange. Et mieux vaut un monstre qui sait ce qu'il est qu'une drama queen égoïste et capricieuse qui se prend pour la seule victime sur terre. » Oui, Cordélia savait qu'elle était un monstre – elle l'avait toujours su. Pourquoi le nier, c'était tout bonnement ridicule. Elle ne pouvait pas changer qui elle était, de ce fait, il valait mieux pour elle qu'elle l'assume jusqu'au bout, qu'elle devienne ce pour quoi elle était née. Mais elle n'espérait pas que Robyn comprenne, qu'il accepte ses reproches. Il ne s'était jamais remis en compte – pas même lorsqu'il torturait presque ce pauvre Elijah. Ce n'était encore qu'un enfant capricieux. Et Cordélia ne pouvait pas parler avec un enfant – peu importe combien elle l'aimait. Elle ne voulait pas s'enfoncer dans ce genre de discussion sans fin, elle n'en avait plus la force, plus l'énergie. Freya la rongeait peut être de l'intérieur mais aujourd'hui, c'était Robyn qui la tuait. Et si elle restait là plus longtemps, nul doute qu'elle allait s'effondrer pour ne plus jamais se relever.  Cependant, alors qu'elle montait les escaliers, alors qu'elle tentait une retraite dans ses appartements, elle l'entendit chuter et si elle ne voulait pas le voir, si elle ne voulait pas y porter attention, elle ne put s'empêcher de retourner et de le voir. Et le peu de cœur qu'il restait encore à la jeune fille explose face à la détresse du brun. Il a tort, Cordélia est empathique, Cordélia ressent avec toute son âme et c'est pour cela qu'elle évite les sentiments. Et le voir ainsi ne peut pas la laisser de marbre – pas aujourd'hui. Il n'a pas le temps d'ajouter un mot de plus qu'elle s'est transplannée à ses côtés, à genoux auprès de lui. Elle tente quelques mots maladroits pour l'apaiser, lui passe même une main dans le dos mais rien n'y fait – la détresse du Lysaght semble avoir dépassé le stade des tapes amicales et des mots réconfortants. Alors, après une hésitation, elle s'empare lentement de son visage du bout des doigts et vient doucement poser ses lèvres sur les siennes, les laissant danser contre celles de son vis-à-vis. Cela n'a rien à voir avec les baisers qu'ils ont pu échanger cette nuit là avant son départ : c'est doux, tendre – aimant. Elle le cajole dans ce baiser, elle l'entoure d'une bulle protectrice alors que ses pouces caresses avec attention ses joues, effaçant les larmes y roulant. Elle l'embrasse un long moment, jusqu'à ce que les sanglots cessent, jusqu'à ce qu'elle ne le sente s'apaiser contre elle et retrouver un semblant de calme, de sérénité. Elle l'embrasse comme il n'a probablement jamais pu imaginer qu'elle aurait pu le faire un jour. Ce n'est pas un baiser d'un soir, un baiser d'amant. C'est un baiser d'amour véritable – de grand amour même. C'est un baiser que Sofia aurait pu donner à Gabriel, mais qu'aujourd'hui, c'est Cordélia qui donne à Robyn. Et quand enfin il a retrouvé tous ses moyens, elle sépare lentement leurs lèvres, plus chamboulée que jamais alors qu'elle revient l'embrasser mais cette fois-ci, sur le front. « Je n'aurais pas du revenir. » Elle chuchote quelques secondes avant de se détacher légérement sans pour autant s'éloigner totalement. Elle regarde le plafond avec attention, semble perdue dans ses pensées quelques secondes alors que finalement, elle soupire en faisant apparaître sa baguette magique qu'elle commence à tourner entre ses doigts pâles, regardant le bois sombre avec une intensité nouvelle. « Je suppose qu'il ne reste plus qu'une chose à faire. » Elle chuchote tout doucement, répugnée par l'idée mais ne voyant pas d'alternative. Elle avait rendu ses souvenirs un jour à quelqu'un et aujourd'hui, elle s'apprêtait à en reprendre à un autre. C'était une chose embêtante, les souvenirs. C'est fou comme ils pouvaient détruire une personne, la hante rpour le reste de sa vie. Et elle ne voulait pas de cela pour le brun à côté d'elle. Elle voulait qu'il soit heureux. Elle le  voulait toujours, envers et contre tout. « Je vais effacer tes souvenirs de cette journée. C'est la meilleure chose à faire. » Elle soupira tout doucement en regardant devant elle un long moment avant de tenter un léger sourire triste et convaincu vers lui. Oui, c'était la meilleure des décisions, elle en était persuadée. « Tu oublieras que tu m'as revu et tu pourras retrouver tranquillement ta vie. Tu iras voir tes amis pour boire un verre avec eux, tu iras préparer la prochaine tactique de ton équipe avant de rentrer chez toi faire l'amour à ta fiancé et lui dire combien tu l'aimes. Tu seras heureux Robyn. Tu l'as dit toi-même, tu m'as survécu. Tu as préféré une autre. Tu l'aimes. Tu aimes ta vie. Tu seras heureux. Et c'est très bien comme ça. » Déjà, elle remontait sa baguette et la pointait vers lui, prête à passer à l'acte. Elle hésitait juste à s'effacer intégralement de sa mémoire. Peut être que tout serait encore plus simple si elle n'avait jamais existé dans ses pensées. Il pourrait aller de l'avant. Il pourrait être heureux. Pour eux deux.  
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Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyDim 18 Mai - 15:33

Quand Cordélia a disparu, Robyn a longtemps cru qu’il en était la cause. N’ayant aucun souvenir de ce qui avait suivi leurs ébats, il n’a jamais réussi à se faire clairement une idée sur les raisons qui auraient pu la pousser à partir. Et finalement, il s’était résolu à accepter la terrible vérité. C’était peut-être lui, finalement, qui l’avait fait fuir. Les cauchemars ensanglantés qui avaient longtemps hanté son esprit n’avait fait que renforcer son idée sur la question. Parfois, il avait l’impression de revivre leurs derniers instants. Il la voyait ouvrir les yeux, quitter le lit, s’habiller, traverser la Salle sur Demande, puis rejoindre les dortoirs sans un regard pour lui. Il se voyait la suivre, la retrouver dans sa chambre, se disputer avec elle. Il était envahi par la colère, par la haine qu’il ressentait pour elle, parce qu’elle était incapable d’assumer ses sentiments pour lui, et puis elle le giflait en lui hurlant de quitter sa chambre. Il attrapait un poignard, posé sur la commode de Cordélia et sans qu’il ne puisse contrôler son geste, il se jetait sur elle. Des cris résonnaient dans la salle, étouffés par le sort d’insonorisation qu’elle avait formulé des années auparavant. Du sang giclait dans tous les sens, tâchant les murs dans un parfait arc de cercle, éclaboussant le visage de Robyn qui savourait chaque instant de ce meurtre passionnel. C’était si réel qu’au matin en se réveillant, il était encore fébrile. Jagger pouvait en témoigner. Mais elle n’est pas morte. Il ne l’a pas tué. Il en est certain, elle ne l’aurait pas laissé entrer, encore moins laisser le temps de pouvoir lui débiter de telles paroles. Il aurait cligné des yeux qu’elle aurait pointé sa baguette sur lui. Et pourtant, rien ne semble apparaitre qu’il ait pu lui laisser un quelconque souvenir plus appréciable. Elle ne montre rien, si ce n’est une véritable lassitude au fait de devoir répondre à ses questions. Et sans surprise, elle n’est pas tendre avec lui, n’a aucune envie de se confier sur les cinq dernières années qu’elle a vécu. Elle en a le droit, évidemment, mais elle ne peut pas non plus reprocher à Robyn de vouloir en savoir plus. Elle ne peut pas revenir en pensant qu’elle serait épargnée. Y’a trop de questions qui restent sans réponse, trop de questions qui méritent d’être répondues. « Pardonne-moi de m’intéresser à ta grande personne, de m’inquiéter de ton sort, de vouloir en savoir plus. J’avais oublié que la graaaaande Cordélia Swan n’avait de compte à rendre à personne, » Qu’il répond amèrement. Ca le frustre de voir qu’elle ne répond à aucune de ses questions, qu’elle ne fait que continuer à tourner autour de pot pour ne lui laisser aucune chance. Et ça l’agace encore plus quand elle le dévisage comme s’il n’avait jamais été plus qu’un pot de colle durant toutes ses années, comme s’ils n’avaient jamais été plus que deux camarades qui avaient simplement partagé un lit durant une nuit. Comment peut-elle être aussi insensible ? Comment peut-elle ne pas comprendre ce besoin vital d’être avec elle, ce besoin vital de vouloir l’aider ? Il est inutile de pouvoir lutter contre ce mur de glace qui lui fait face, alors il suit le mouvement. Il tente de se persuader qu’elle avait entièrement raison, qu’elle n’avait jamais été plus qu’un simple crush d’adolescent. On est con quand on est ados. On rencontre une fille et on pense que c’est l’amour de notre vie, qu’on l’aimera jusqu’à la fin. Pour Robyn, il est clair que cette fille restera toujours Cordélia. Elle aura beau le nier, elle ne pourra rien faire face à leur destinée. Et leur destinée, c’est de finir ensemble. Robyn le sait, mais il cherche à s’en dissuader. Alors, il sort la carte de sa relation avec Rose. Et c’est dingue comme ça sonne faux, dingue comme elle mord à l’hameçon. Robyn en est consterné. Elle est aveugle, elle ne comprend absolument rien, il n’y a pas d’autres explications. Elle ne sait pas lire entre les lignes, ne sait pas lire dans ses yeux quand ceux-ci lui hurlent qu’il n’y aura jamais d’autres qu’elle dans sa vie. Rose, c’est personne. C’est juste celle qui ne fera que renforcer l’idée qu’on a qu’une dans nos vies. Et dans la sienne, ce n’est pas elle. Ce ne sera jamais elle. Cordélia fait preuve de nonchalance et dans un geste de la main, met feu au magazine évoquant les relations de l’attrapeur et avec ça, c’est comme si elle mettait le feu à son cœur. Ça brule au fond de lui, ça désintègre chaque parcelle de son corps, chaque parcelle de son être, parce qu’il est le seul à croire encore en eux. Seul à croire encore à leur amour alors que plus rien ne semble les réunir. « Merci, ça me touche beaucoup de ta part. » Cette conversation pue l’hypocrisie, elle pue l’indécence, mais il semblerait qu’il ne puisse communiquer avec elle que par le même cynisme et le même sarcasme qu’elle sait faire preuve. A quoi bon lui répéter qu’elle est en-dessous de la vérité, qu’elle se trompe lourdement sur les motivations de Robyn, sur ses véritables sentiments ? Elle ne voit ce qu’elle souhaite voir, ne l’écoute même pas. Elle semble tellement convaincue de le connaitre bien mieux que lui-même ne semble se connaitre qu’il est inutile de tergiverser. Elle a déjà décidé pour eux. Leur destin est tout tracé. Mais elle se trompe. Elle ne sait pas à quel point elle se trompe sur ce qu’elle pense, sur ce qu’elle lui dit. Elle est tellement aveuglée par sa colère, par ses propres idées, par son opinion toute faite, la même que partage d’autres sorciers sur sa relation avec Rose qu’elle est incapable de prendre du recul. Et lui, il n’a pas son mot à dire. Il n’a jamais eu son mot à dire avec elle, parce que Cordélia, elle a toujours raison, elle n’a jamais tort, elle est tellement plus intelligente que les autres, tellement plus perspicace que c’est trop dur pour elle de pouvoir se remettre en question. Même lorsque sa voix se fait plus douce, plus tendre, que toute colère semble avoir disparu sur ses traits, remplacés par une véritable inquiétude à son égard, elle n’en fait qu’à sa tête. Non, parce que pour elle, qu’un idiot comme Robyn puisse l’aider est beaucoup trop difficile à concevoir. « Tu n’es pas croyable… » Ca sort du bout de ses lèvres, parce que lui-même a du mal à le croire. Elle contrôle chacune de ses phrases, calcule chacun des mots qui sortent de sa bouche, et ne souhaite absolument aucun contact avec lui. Elle préfère souffrir, laisser couler son sang sur les murs plutôt que de perdre cette bataille – parce qu’il s’avère bien d’une bataille qui se joue entre les deux. Ça dépasse Robyn. Elle préfère marquer son corps plutôt que de laisser Robyn l’aider. C’est de la folie. De la pure folie. Encore plus quand elle lui sert un discours digne de la tortionnaire qu’elle est. Un discours qui ne prouve un peu plus le fait qu’elle semble savoir tout de lui, qu’elle semble le connaitre par cœur, bien plus encore que lui-même. Cordélia est décidément devin, puisqu’elle est persuadée de pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert. Robyn croise les bras en levant les yeux au ciel, parce que cette conversation ne mène définitivement à rien. Aucun d’eux ne se remettra véritablement en question, aucun d’eux ne pourra avouer à l’autre qu’il a sans aucun doute raison parce qu’au fond, elle n’a pas tout à fait tort, Cordélia. Elle est simplement maladroite en lui dégueulant son monologue d’une manière exécrable. Il est clair qu’il sera difficile pour lui de l’accepter si elle s’y prend aussi mal avec lui. « Mais tu as toujours raison, Cordélia, tu as définitivement raison sur ta personne, mais en plus, sur la mienne, puisque tu sembles me connaitre parfaitement, mieux encore que je ne pourrais jamais le faire. Merci, j’en ressors grandi de ces retrouvailles. » Et terriblement déçu de voir comme rien ne changera jamais entre eux. Non, ce n’est pas aujourd’hui que Robyn se remettra en question, parce qu’il ne se considère pas comme avoir tort. Il pense qu’il est en droit de pouvoir lui en vouloir, en droit de la disputer après toutes ces années passées sous silence. Et pour lui, c’est tout à fait normal d’être en colère, parce qu’elle ne lui donne aucune explication, qu’elle n’a aucune justification quant à son agressivité et son amertume envers lui. C’est lui qui devrait s’en prendre à elle, pas l’inverse. Et pourtant, c’est lui qui se prend les reproches en pleine figure. Robyn, il est fragile. Il joue les durs, il fait mine qu’elle ne l’atteint pas, mais c’est totalement faux. Au fond de lui, son cœur est en pleine dégringolade. Y’a plus rien qui le rattache à sa cage thoracique, plus rien qui le ramènera à la vie. Robyn, il est déjà mort de l’intérieur depuis longtemps. Mort depuis cinq ans. Il fait mine que tout va toujours bien, et personne ne s’en rend compte. Personne ne sait que ce Robyn au beau sourire, il n’existe plus. Qu’il est toujours à deux doigts de perdre la façade. Personne n’y était encore jamais parvenu. Personne, jusqu’à Cordélia. Il lui aura suffi de revenir pour que tout en lui vole en éclat. Y’a qu’elle pour lui faire un tel effet, y’a qu’à cause d’elle qu’il tombe si bas. Quand elle remonte les escaliers, il réalise que ce sera peut-être la dernière fois, et il ne s’en remet pas. Il n’y arrive plus, parce que c’est trop dur de faire semblant, trop dur de cacher ses sentiments quand tous, autour de lui, semblent vivre la grande vie. Et c’est la première fois depuis trop longtemps qu’il a l’impression de perdre pieds. Il perd le contrôle. Il est incapable de pouvoir arrêter ce flot de sentiments qui remontent, qui envahissent son esprit. Les larmes coulent et elles ne veulent plus s’arrêter. Toute la souffrance qu’il avait accumulée depuis toutes ces années explose et Robyn est dévasté. Y’a son cœur qui se serre si fort au point de lui provoquer une horrible douleur à la poitrine, au point d’avoir cette désagréable sensation de suffoquer, mais c’est rien comparé à tout ce qu’il ressent à ce moment-là, rien comparé à l’idée qu’elle ne puisse jamais partager son amour, qu’elle ne puisse jamais pouvoir le comprendre. Robyn, il lui est déjà arrivé de pleurer pour une fille. Souvent pour Cordélia, mais il avait toujours fait en sorte de le faire seul. Ca le rendait mal à l’aise qu’elle puisse le voir comme un gosse, parce que les hommes, c’est pas censé pleurer. Mais aujourd’hui, plus rien n’a d’importance parce qu’il sait que c’est terminé. Du moins, le pense-t-il. Toujours recroquevillé, il ne lève pas les yeux quand les mots de Cordélia tentent de le ramener à la réalité. Y’a une main délicate qui passe sur son dos, mais Robyn est incapable de pouvoir se résoudre à lever les yeux, incapable de pouvoir arrêter cette crise de larmes qui n’en fait qu’à sa tête. Il n’est même plus là, c’est même plus lui qui guide son corps. Et soudain, elle réussit à s’emparer de son visage. Le regard embué de Robyn croise celui inquiet de sa bien-aimée. Les larmes coulent encore sur ses joues quand ses lèvres viennent se poser sur les siennes pour les unir en un tendre baiser. Ce baiser n’a rien de ce qu’il a pu connaitre auparavant. Rien de ce qu’il ne connaitra jamais avec une autre. Il est tendre, il est doux, il ne ressemble pas à tout ce que Cordélia lui a toujours montré. Dans celui-là, il raconte toute leur histoire. Tout l’amour que Gabriel et Sofia partageaient et partageront à jamais et pour toujours. A travers ce baiser, elle lui montre tout ce qu’elle n’a jamais pu se résoudre à faire. Ça dure longtemps. Ça dure toute une éternité. C’est aussi long que leur vie. Du bout des doigts, elle efface les marques de son désespoir sur ses joues, et lorsque le calme semble avoir refait surface – malgré son cœur qui s’emballe, elle s’autorise à y mettre un terme, avant d’apposer, doucement, un baiser sur son front. C’est la première fois qu’elle se montre aussi maternelle avec lui, aussi protectrice et c’est terriblement déroutant. Lorsqu’elle reprend la parole d’une voix bienveillante, Robyn passe une main sur son visage en reniflant, avant de secouer doucement de la tête. Non, peut-être qu’elle n’aurait pas dû. Peut-être qu’elle aurait dû le laisser continuer à vivre dans l’illusion d’une vie presque parfaite. Avec le temps, la douleur se serait atténuée, les sentiments avec, mais rien ne s’en serait jamais allé. Robyn aurait quand même fini par craquer et l’accumulation aurait tout fait exploser. Il en pense beaucoup, l’attrapeur, mais rien ne sort de ses lèvres. Il l’observe lever les yeux vers le plafond avec attention, analyse chaque parcelle de son visage pour ne rater aucune miette. Elle est belle, quand elle n’est pas coléreuse, quand elle n’est pas méprisante. Elle aurait brillé comme les étoiles si elle ne semblait pas si triste. Robyn fronce des sourcils, encore sous l’émotion, et ses yeux s’écarquillent lorsque la baguette de l’ancienne serpentarde apparait devant lui. Les pensées se bousculent dans sa tête, il a du mal à en comprendre le sens. Avant qu’il ne puisse prononcer une seule question, elle lui explique son plan. Un plan qui semble idéal à ses yeux, mais qui surprend le jeune homme. Y’a des jours comme ça, il y avait pensé, lui aussi. Il y voyait une belle alternative, la solution à tous ses maux. Et puis il réalisait que rien ne changerait jamais. Il se voilerait simplement un peu plus la face. Il vivrait un peu plus dans le mensonge. Il mentirait un peu plus aux gens. Un soupir s’échappe des lèvres de Cordélia tandis qu’il secoue négativement de la tête, mais elle continue. Elle est prête à sacrifier toutes leurs années, toutes leurs disputes, toutes leurs rencontres au détour d’un couloir, entre deux cours, tous les moments gravés dans leur mémoire. Elle pointe déjà sa baguette sur lui quand il se redresse pour attraper son poignet. Il se refuse d’effacer tous ses souvenirs, se refuse de vivre dans le mensonge toute sa vie. Il ne s’en rendra peut-être pas compte, lui, mais les autres sauront. « Tu peux pas me faire ça… » Qu’il prononce, difficilement, la gorge un peu sèche, la voix mal assurée. Lui, ne le souhaite pas et elle n’a pas le droit de se mettre à nouveau en travers de ses souhaits. « Tu peux pas gâcher toutes ses années en un coup de baguette de magique. » Oh que si, elle le peut, et elle en est capable, il ne le sait que trop bien. Il se relève, s’approche d’elle, ses doigts enfermant toujours son poignet. « J’veux pas te regarder et voir qu’une étrangère, parce que c’est pas nous, ça. J’veux pas réaliser sur mon lit de mort que ma vie est un mensonge, que j’ai jamais vécu que dans le déni, parce que je m’en rendrai compte, un jour, je m’en rendrai compte que c’est toi, celle que j’aime et celle que j’aimerai toujours. On pourra toujours se cacher derrière un sortilège, rien ne changera à cela. » Il prononce, toujours un peu faible. Gabriel s’en chargera pour lui, de ses souvenirs. Il trouvera toujours le moyen de revenir vers elle. Au détour d’une rue, quand ses yeux croiseront les siens, y’a tout qui reviendra lui exploser à la figure et ce sera pire encore. Ils sont liés, tous les deux, et même la mort n’est jamais parvenu à les séparer. « J’aime ma vie, mais pas autant que je l’aime quand je suis avec toi. » Parce qu’elle ne réalise pas tout ce qu’elle lui fait ressentir quand elle est près de lui, quand son regard est plongé dans le sien, quand ils s’effleurent du bout des doigts, et surtout quand elle l’embrasse. Rose ne réussira jamais à effacer ses baisers, elle ne réussira jamais à remplacer la nuit qu’ils ont partagée. «  Et je pourrais plus l’aimer si je peux pas faire ça. » Qu’il murmure en abandonnant son poignet pour attraper son visage et y déposer un long baiser sur ses lèvres. C’est un baiser tendre qu’il lui donne, un baiser désespéré, un baiser exprimant tout ce qu’il ne lui a pas encore dit, tout ce qu’il cache au plus profond de son cœur, tout ce qu’il a toujours ressenti pour elle, comme si c’était le dernier qu’ils n’échangeront plus jamais.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyDim 18 Mai - 20:09

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Cordélia avait énormément souffert pendant ces cinq années – bien plus que Robyn ne pouvait l'imaginer, bien plus surtout qu'il ne pouvait le savoir. La rousse se refusait à dire la vérité au brun pour la simple mais bonne raison qu'elle savait que cela le détruirait. Il ne pourrait supporter aussi bien l'idée de la savoir enfermée pour lui que tuant sans la moindre pitié ses ennemis. Elle n'avait plus rien de Sofia, la Swan, elle n'avait même plus rien de celle qu'elle avait pu être à l'école. Elle avait les mains rougies par le sang, elle avait succombé à ses ténèbres intérieures et avait même fini par les embrasser. Elle était un monstre, une arme à tuer et elle ne pouvait le laisser s'approcher d'elle. Il n'était pas fait pour cette vie, Robyn – encore moins que Gabriel. C'était un enfant rieur et joueur, un gamin qui n'était pas fait pour les horreurs de la guerre et des complots. Elle, elle traînait dedans depuis l'enfance, y était destinée de par sa naissance. Elle ne pourrait jamais y échapper. Mais elle pouvait lui épargner ça, à lui, encaisser pour eux deux. S'il y avait bien une chose que Gabriel lui avait enseigné c'était l'honneur et le devoir de sacrifice. C'était sa manière à elle de rendre hommage à l'homme qu'elle avait toujours aimé, à celui qui hantait ses cœur et esprit chaque minute, chaque seconde de son existence. Ceux n'ayant pas leurs souvenirs du passé ne pouvaient pas comprendre le poids qui plombait ceux et celles qui se souvenaient. Robyn ne pourrait jamais comprendre en quoi le seul fait de vivre était douloureux pour la rouquine. Chaque coin de rue, chaque endroit qu'elle était censée découvrir pour la première fois l'envahissait de souvenirs doux-amers d'une guerre d'un autre temps et d'un amour gâché. Elle avait l'impression d'avoir vécu mille ans quand elle n'était elle-même qu'une jeune adulte. Elle avait l'impression que plus rien ne pourrait la surprendre aujourd'hui, que peu importe ce que l'avenir lui réservait elle l'avait déjà vécu dans le passé. Que tout n'était qu'une éternelle boucle où les malheurs s’enchaînaient les uns après les autres. Où les rares bonheurs qu'elle pouvait rencontrer finissaient toujours écrasés sous le poids des tragédies qu'elle semblait attirer bien malgré elle. « Mon sort ne regarde que moi mais tu as tort sur ce point, je dois bien rendre des comptes à certaines personnes. Tu n'en fais juste pas partie. » Elle ne l'a jamais épargnée, Cordélia. Elle s'est toujours montrée cruelle et incroyablement franche avec le jeune homme. Robyn a toujours eu un comportement d'enfant et elle, elle s'était toujours efforcée de le pousser à grandir, à mûrir. Que ferait-il si elle ne parvenait pas à arrêter l'Oblivion, si demain il se retrouvait confronté à la guerre et à ses horreurs ? Si malgré tout ses efforts elle ne pouvait le protéger et qu'il se retrouvait de nouveau confronter au sang et à la mort ? Il n'était plus Gabriel, il n'avait plus cette âme de leader et la baguette rapide. Il n'avait plus les connaissances nécessaires pour assurer sa survie et celles de ses proches. Il n'était plus l'homme en qui elle avait aveuglément confiance. Cordélia aurait pu mourir pour Robyn mais elle ne lui aurait jamais confié sa vie pour autant : il n'aurait su la protéger comme elle, elle protégeait la sienne. Ce n'était qu'un innocent – mais dans le fond, cela allait très bien à la rouquine. Heureux sont ceux qui vivent dans l'innocence et dans le déni car ils n'auront jamais à affronter leurs démons. Ils n'auraient jamais à s'endormir avec leurs baguettes sous l'oreiller de peur qu'on ne vienne profiter de leur sommeil pour les assassiner. Ils ne verraient jamais dans un inconnu l'ennemi d'autre fois, ne se méfierait pas de chaque coin sombre, de chaque petit sous-entendu qui pourrait laisser entendre plus que ce qui n'était dit. Ceux qui se rappelaient du passé comme Cordélia ne seraient jamais libres. Ils vivaient en permanence dans un entre-deux, coincés entre une guerre soi-disant terminée et le sentiment amer que tout pouvait basculer de nouveau. Et elle ne voulait pas de cela pour lui et il semblait, à en croire sa relation avec une autre jeune femme qu'elle avait finalement réussi à le séparer de sa route, de le conduire vers une autre destinée bien plus douce et plus agréable que celle qu'elle même suivait. Robyn ne pouvait pas comprendre pourquoi elle s'obstinait ainsi à ne pas se rapprocher à leur histoire, à se jeter ainsi dans le mensonge de sa relation avec sa fiancée. Ces fiançailles incarnaient à la fois tout ce pourquoi elle avait travaillé pour mais également, sa plus grande peur, son plus grand mal. Les tortures, les enfermements, même Freya prenant lentement mais sûrement possession d'elle comme une longue maladie dont elle ne sortirait pas vivante – tout ça n'était rien en comparaison à la douleur qui lui enserrait le cœur en imaginant le brun avec une autre, en imaginant qu'il puisse aimer une autre femme au point de lui demander de devenir sa femme. L’amertume et l'ironie de la situation voulaient que cela lui rappelle leur propre union ratée, quatre cent ans auparavant. Ce mariage qui avait signé la fin de toutes choses – ce mariage qui aurait du être le plus beau jour de leurs vies et qui, finalement, avait été le pire. Peut être que cette fois-ci, il réussirait à faire bien les choses. Peut être qu'avec une autre femme, la cérémonie réussirait à se terminer sans un bain de sang. Elle ne doutait pas une seule seconde que le brun puisse être plus heureux avec une autre qu'avec elle. Cordélia attirait la mort et la désolation dans son sillage et si elle avait retenu une chose de sa vie précédente, c'était qu'elle ne pouvait plus se permettre de mêler quiconque à cette malédiction funeste qui semblait la suivre. Elle ne pouvait pas se montrer égoïste et tisser des liens qui mèneraient ses proches à leur perte. Elle peinait déjà à se pardonner son amitié avec Cercei – comment aurait-elle pu se regarder dans le miroir si elle s'était laissée aller à son amour pour Robyn. Elle savait que si elle flanchait, elle le condamnait au pire à la mort et au mieux à une existence entière de regrets et de tristesse. Elle n'oubliait pas, Cordélia. Elle n'oubliait pas que dans deux ans tout au plus elle serait morte de nouveau et elle n'avait à offrir au brun que deux années où ils devraient se cacher en craignant les lendemains, où ils ne pourraient jamais avoir ce bonheur auquel il aspirait tant – lui et ses grands rêves romantiques. Et elle ne pouvait pas se résoudre à ça. Elle n'y arrivait tout bonnement pas – cela aurait été trop égoïste. « Tant mieux. J'espère que tout se passera bien. » Cette fois, ne put-elle s'empêcher de penser sans le regarder par autant, le visage fermé et les yeux au loin. Elle ne voulait pas en savoir plus. Elle savait que ses proches n'auraient pas l’indélicatesse de l'évoquer en sa présence – pas même ceux ignorant la réelle nature de ses sentiments. Peut être qu'inconsciemment, même s'ils ne se souvenaient pas, ils n'avaient pas oublié l'amour de Sofia et Gabriel et que c'était pour cette raison qu'ils évitaient d'accabler Cordélia de détails qui aurait eu raison d'elle. Tout comme la gentillesse de Robyn, son besoin de quand même vouloir s'occuper d'elle malgré la dispute qui faisait rage entre eux. Mais non, elle ne pouvait pas le laisser se rapprocher, lui donner la possibilité de prendre soin d'elle. Elle n'avait besoin de l'aide de personne, Cordélia. Elle a toujours fait cavalière seule et elle a apprit à se débrouiller sans l'aide de personne. Elle a apprit qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même et qu'il ne fallait pas qu’elle se montre faible si elle désirait un jour atteindre les buts qu'elle s'est fixée. « Je ne te demande pas de me comprendre. Je ne m'attends pas à ce que tu puisses le faire.» Le pouvait-il seulement ? Non, elle en doutait sérieusement. Il ne pourrait jamais savoir ce que c'était que de vivre avec deux vies dans la tête, d'avoir depuis l'enfance un destin tout tracé, de devoir pour toujours renoncer au bonheur pour s'assurer que les autres puissent y goûter. Parfois, quand tout allait trop mal, elle se demandait pourquoi. Pourquoi devait-elle supporter tout ça, pourquoi elle ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme tous les autres, pourquoi n'avait-elle pas le droit d'être heureuse ? Était-ce le prix à payer pour être la progéniture de Freya Romanov ou pour la passivité de Sofia dans le passé ? Avait-elle seulement eu un jour la moindre chance d'être libre ou tout était il écrit dans les étoiles avant même sa venue au monde ? Y-avait-il seulement eu un jour, à n'importe quel moment, une autre alternative ? Aurait-elle pu être heureuse avec Gabriel ou avec Robyn ? Questions sans réponses, regrets d'un cœur trop aimant qui avait fini consumé par ses propres sentiments. Elle avait aimé Cordélia, elle avait aimé trop fort, trop longtemps et il ne restait aujourd'hui dans sa poitrine que les cendres de ce cœur qui n'appartenait qu'à un seul homme qui l'ignorerait pour toujours. Un homme, que oui, elle connaissait. Il avait tort d'en douter. Que ce soit Sofia ou Cordélia, que ce soit au dix-septième siècle ou au vingt-et-unième, elle le connaissait mieux que quiconque, mieux qu'il ne le faisait lui-même. Elle savait tout de lui, elle connaissait ses sourires, ses froncements de sourire, l'éclat tout au fond de ses yeux d'ambre. Elle savait ses torts et ses défauts – et ne l'en aimait que davantage. Elle n'aimait pas une image idéalisée du jeune homme, elle appréciait aussi bien le bon que le mauvais, et si demain on lui offrait la possibilité de changer quoique ce soit chez le brun, comme avec une œuvre d'art, elle déclinerait la proposition et arguerait qu'il est parfait tel qu'il est. Mais ça, il ne l'entendrait jamais de sa part. Ça, il ne le saurait jamais. Il ne saurait jamais la place qu'il avait dans le cœur de la rouquine et la manière dont elle pouvait le voir. « Bien sûr que je te connais. Mais je ne m'attends pas à ce que tu comprennes ce que je dis – tu n'es encore qu'un enfant. » Elle dit en roulant des yeux avant de soupirer, épuisée par cette rencontre, épuisée par cette lutte sans fin qui les déchire depuis tant d'années. Si elle avait su qu'il venait ce jour là, elle se serait préparée à cette rencontre. Elle aurait pu y faire face, elle aurait pu paraître froide et distante, ne pas se laisser atteindre par ses mots et ses gestes. Mais prise au dépourvue, elle ne savait réagir que dans l'excessivité, que dans l'affectivité et elle se détestait pour cela. Elle se détestait pour se laisser à un sentimentalisme qui ne lui ressemblait pas et surtout, qui ne lui réussissait pas. Elle devait fuir, partir loin de Robyn et de son cœur malade en sa présence. Elle devait l'abandonner derrière elle maintenant – sous peine de ne plus jamais pouvoir le faire. Elle devait le laisser là, remonter ces putains d'escaliers et couper pour toujours ce lien entre eux. Mais la rouquine n'était pas aussi insensible qu'elle voulait le croire et un malheureux coup d’œil par dessus son épaule eut totalement raison d'elle et de ses résolutions. Comment aurait-elle pu seulement rester de marbre face à la détresse du brun ? Comment aurait-elle pu le regarder s'effondrer ainsi sans réagir. Elle l'aimait. Oui, malgré tout, Cordélia l'aimait toujours. Du plus profond de son cœur, de son âme. Il était gravé en elle et rien ni personne ne pourrait jamais lui ôter ça. Voilà pourquoi elle était descendue, voilà pourquoi elle avait tenté de l'apaiser avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Et ce baiser avait été comme une évidence, comme la chose la plus naturelle au monde. Leurs bouches étaient faites pour se rencontrer et pour s'aimer, leurs lèvres dansaient tendrement l'une contre l'autre comme si elles n'avaient jamais désirer autre chose plus que cela. Si le but premier avait été d'apaiser par cet échange la crise de panique qui habitait le Swan, Cordélia n'avait pu que se perdre dans le baiser. Tout son âme s'enflammait sous cette caresse, les ténèbres laissaient place à une douce lumière et pendant un moment, elle se sentit flancher. A quoi bon cette guerre, à quoi bon l'Oblivion, ils pourraient partir et être heureux tous les deux. Ils n'avaient besoin que de ça, de l'un et de l'autre, de leur amour pour être heureux. Ses lèvres avaient trouvé les siennes et elles n'étaient pas prêtes à les quitter, déterminées à embrasser leurs jumelles encore et encore, à goûter au plaisir qu'elles procuraient. Mais non. Non, elle ne pouvait pas. La réalité finissait toujours par se rappeler à elle et alors qu'elle mettait fin à ce baiser au goût d'éternité, elle se rappelait qu'elle n'avait pas le droit d’espérer plus et que ce simple geste avait été une erreur. Une erreur délicieuse, certes, mais toujours une erreur. Ils allaient en souffrir, l'un comme l'autre, et elle le savait. Elle pouvait déjà sentir son cœur s'alourdir à l'idée que plus jamais une telle chose se produirait de nouveau. C'était leur dernier baiser, pensait-elle. Elle allait mettre un terme à toute cette souffrance d'une manière ou d'une autre – et petit à petit, l'idée du sortilège d'Oubliettes lui apparaissait comme la meilleure des solutions. Elle, elle ne pourrait jamais l'oublier mais lui, il pourrait. Il pourrait être heureux. Il pourrait de cette manière tourner la page et aller de l'avant. Et tant pis pour elle si elle disparaissait – tant pis pour son cœur, pour son âme. Elle, elle ne comptait pas. Pas comme lui. La baguette pointait dans sa direction, elle était prête à franchir cette limite, à faire ce qu'elle aurait dû faire ce jour là avant de disparaître pour cinq longues années. La seule raison de son hésitation s'explique par le fait qu'elle ignore si elle doit n'effacer que cette journée ou alors, toute leur histoire. Voilà pourquoi il peut réussir à s'emparer de son poignet, provoquant un léger froncement de sourcils de sa part avant qu'un sourire triste ne vienne arrondir la courbe de ses lèvres. Il n'avait absolument pas conscience de ce qu'il disait, de ce qu'il croyait. Cela lui brisait le cœur en un nombre incalculable de petits morceaux. « On sait aussi bien toi que moi que je peux le faire. » Oui, elle le pouvait – aussi bien en terme de puissance que de détermination. Elle n'avait pas froid aux yeux Cordélia, elle n'avait pas peur de prendre des décisions drastiques quand la situation le demander. Si elle voulait effacer la mémoire de Robyn ? Pas le moins du monde. Si elle pensait que c'était la meilleure décision à prendre ? Pour le moment, c'était en tout cas ce qui lui semblait être le plus évident, le plus naturel au vu de la tournure des événements. Elle l'écouta avec plus d'attention qu'il ne devait s'attendre à en recevoir de sa part et lentement, elle secoua la tête de gauche à droite pour montrer sa désapprobation. Il ne se rendait pas compte d'à quel point il se trompait. Il ignorait qu'un sortilège de mémoire les séparait déjà de manière irrémédiable et qu'un autre ne ferait que renforcer ce mur invisible entre eux deux. Ils étaient des amants maudits à l'amour impossible – et si l'un d'eux pouvait réussir à se sortir de cette tragédie alors peut être que cette fois-ci, la fin de l'histoire ne serait pas aussi horrible que par le passé. «Non, tu ne t'en rendras pas compte car tu ne me verras plus Robyn. Tu ne me croiseras pas au détour d'une rue, tes yeux ne rencontreront plus jamais les miens. Nos routes, nos destins seront séparés les uns des autres. Pour toujours. Et sur ton lit de mort, tu n'auras que l'esprit tranquille d'un homme qui a bien vécu sa vie – qui a été heureux. Je le pensais sincèrement toutes les fois où j'ai pu te le dire. Je te souhaite tout le bonheur du monde, une femme qui t'aime, des enfants et une vie bien remplie. Et je peux t'offrir ça, d'un simple coup de baguette magique. Je peux faire disparaître toute la peine, toute la douleur. Pour toujours. » L'idée semblait alléchante, présentée comme ça. Elle pouvait le libérer d'elle pour toujours, de ce poids qui semblait le plomber et lui empêcher de goûter à ce bonheur auquel il aspirait tant. Il était fait pour être heureux, Robyn. Mais malheureusement, il ne le serait jamais tant qu'elle serait dans sa vie. Elle était un poison, Cordélia et elle en avait conscience. Elle espérait juste que ce sortilège serait l'antidote à son existence, qu'elle pourrait guérir l'attrapeur du mal qui avait toujours été le sien par sa faute. Cependant, il ne lui laisse pas le temps de prendre sa décision que déjà il est sur elle, que ses mains encadrent son visage et que ses lèvres viennent de nouveau rencontrer les siennes. C'est doux, c'est chaud et la rousse fond. Son cœur se met à pulser dans sa cage thoracique avec tellement de force qu'elle a la sensation qu'il va finir par briser ses os et sortir de sa poitrine pour rejoindre celui de Robyn. Instinctivement – comme une évidence – elle répond à son baiser, sa bouche réagit à celle du brun et rend amour pour amour, tendresse pour tendresse. Elle se perd de nouveau dans cet instant magique, s'oublie elle et tous ses soucis. Elle goûte à la magie du moment, aux retrouvailles de leurs corps comme de leurs âmes et alors que le baiser s'approfondit, elle est à deux doigts de faiblir de nouveau. Le baiser de Robyn fait trembler son corps, défaillir son cœur et affaiblit ses résolutions. Comment ne plus l'aimer quand une simple pression de sa bouche lui fait perdre pied à ce point? Comment le fuir quand un simple baiser peut faire naître autant de sensations en elle qui n'est habituellement habitée que par le froid et le vide ? Comment couper ce lien quand pour la première fois depuis cinq ans, elle a la sensation d'être vivante de nouveau ? Ils s'embrassent, ils s'embrassent un long moment et pourtant, c'est elle qui met fin au baiser. Elle ne recula pas pour autant, restant si proche de lui que c'est presque comme si le baiser n'avait jamais pris fin. Ses yeux sont clos, son souffle est haché et il se mélange à celui de son vis à vis. C'est merveilleux. C'est douloureux. C'est toute leur histoire en un seul baiser. « On ne peut pas. C'est impossible, Robyn. » Elle souffle, prononçant pour la première fois son prénom. Il roule sur sa langue, a une consonance particulière dans sa bouche – un peu comme une prière, comme le plus beau des poèmes. Lentement, elle rouvre ses yeux pour regarder son vis à vis, posant sa main sur la sienne se trouvant sur sa joue, comme pour mettre fin à ce moment – tout en le retenant pour autant. Toujours cette contradiction, ce désir de le voir partir mais ce besoin de le retenir. Cette envie de le fuir et se besoin de le retrouver. Encore et encore. « Je ne peux te donner ce que tu désires et encore moins ce que tu mérites. C'est impossible. » Elle ne pouvait pas et malheureusement, ce n'était pas une chose que le temps ou n'importe quel autre facteur pourrait changer. Ils étaient face à une impasse et la seule solution possible était que l'un d'eux face demi-tour. Et si Cordélia ne pouvait que rester face au mur, si elle était destinée à s'écraser contre celui-ci et à mourir au nom d'un amour mort-né alors peut être, peut être qu'elle pouvait toujours sauver Robyn. N'était-ce pas ça après tout l'amour ? Toujours faire passer en premier la personne aimée ? C'était en tout cas ce que Cordélia pensait et ce à quoi elle s'évertuait depuis des années. 
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyMer 21 Mai - 15:46

Robyn a du mal à garder son calme dans une telle situation. Il a la désagréable impression qu’elle se moque de lui, comme elle l’a toujours fait. Il réalise qu’il n’a jamais vraiment compté pour elle, parce qu’elle l’agresse quand il ne peut s’empêcher de lui demander des explications. Elle est mauvaise, elle est injuste avec lui, parce qu’elle se restreint aux mêmes petites réflexions, aux mêmes piques qu’elle lui lance depuis qu’ils se sont retrouvés. Quel droit a-t-elle pour décider qui en vaudrait plus la peine qu’un autre pour avoir de ses nouvelles ? Pourquoi Robyn n’aurait-il pas droit à des réponses ? Pourquoi, lui, plus qu’un autre, devrait rester dans l’ignorance ? Son comportement est exécrable et Robyn ne ressent qu’un profond mépris pour les paroles qu’elle prononce et qui n’ont aucun sens à ses yeux. Elles entrent dans une oreille et repartent de l’autre sans qu’il n’en prenne réellement compte. Il a l’habitude, avec elle. Trop l’habitude de se retrouver au dernier plan, comme si ses propres sentiments, ses propres émotions n’avaient aucune importance. Elle ne le considère pas assez pour qu’il puisse faire partie de son petit cercle privé. Pas assez mature, pas assez responsable, trop Robyn, trop sentimental. Elle rejette chacune de ses parties, parce qu’elle est incapable de s’ouvrir aux autres, au monde qui l’entoure. Elle est perdue dans son propre univers, perdue dans un univers dans lequel elle est la seule reine. Cordélia, elle est comme ça. Elle se prend pour une princesse parce qu’elle sait qu’elle plait beaucoup trop aux hommes. Elle en joue, elle en a besoin pour continuer d’exister, parce qu’elle a peur, derrière cette façade, de réaliser qu’elle n’est qu’une fille parmi tant d’autres. « Pardonnez-moi, mademoiselle Swan, de n’être que le bouffon du roi. » Il est mauvais, mais c’est l’impression qu’elle lui donne en lui refusant des explications qui lui semblent tout à fait légitimes. Il se comporte comme un gosse, un gamin pourri gâté qui fait sa crise quand on lui a refusé sa part de gâteau, mais c’est de cette manière-là qu’elle l’a toujours considéré. Forcément, Robyn agit comme elle le voit, parce qu’il aura beau tenter de lui prouver le contraire, elle ne verra jamais plus que le bout de son nez. Il n’a pas envie de faire d’efforts, parce qu’elle n’en fait pas non plus. Pourquoi continuerait-il à en faire s’il ne reçoit jamais plus que des reproches. Il pleut des reproches avec elle, rien ne semble la satisfaire, alors qu’il lui suffirait de s’ouvrir un peu, de se confier à lui pour qu’ensemble, ils puissent s’en sortir. Il lui suffirait de lui expliquer la situation pour qu’il puisse réagir. Qu’il puisse s’y préparer. Le préserver ne sert à rien, elle ne fait que le confiner dans sa bulle, qui finira forcément par exploser. Et le jour où cela arrivera, ce sera trop tard pour Robyn. Trop tard pour eux. Il ne sera pas prêt. Aucun d’eux ne le sera. Elle ne pourra s’en prendre qu’à elle-même, elle qui aura longtemps cherché à l’épargner des horreurs de la réalité. La réalité, elle finira par leur péter à la figure quoiqu’il arrive. Mais Cordélia est têtue, elle préfère le voir vivre dans l’ignorance, dans l’utopie d’une vie bien rangée. Le mariage, elle le veut, elle sait que c’est une bonne manière pour définitivement les éloigner, même si Robyn n’a plus le cœur à le réaliser. Le mariage, il l’a toujours voulu. Grand romantique, il s’est toujours imaginé attendre sa bien-aimée à l’autel. Ses yeux brillaient quand on lui en parlait. Pour lui, c’était censé être l’événement le plus beau, l’inoubliable moment à jamais gravé dans sa mémoire. Quand il a compris que Cordélia ne reviendrait pas, - c’est triste à dire – mais il s’est rabattu sur Rose. Aujourd’hui, il réalise surtout que la seule femme avec qui il se voit fonder une possible famille, ne sera personne d’autres que la Swan. Mais cela ne semble pas être partagé. Il a le cœur serré en l’entendant. Ca le tue de voir comme elle est indifférente à lui, indifférente à tout. C’est horrible de comprendre que son amour ne sera jamais partagé, encore moins depuis qu’il porte la bague aux doigts. Est-ce que cela changeait réellement quelque chose qu’il soit fiancé ou non, finalement ? Sans doute rien. « On n’a pas pensé à t’envoyer un fairepart, je suppose que tu en comprends la raison. » Rétorque-t-il, toujours aussi piquant face à tant de désinvolture. Il ne s’en remet pas. Robyn, il a toujours détesté tous les mystères qui entouraient Cordélia. A Poudlard, il avait toujours fait en sorte de connaitre tous les détails possibles sur sa vie. Son emploi du temps, il le connaissait par cœur, ses pauses, ses habitudes, ses amis, ses soirées, rien ne lui échappait. Ca l’arrangeait pour leurs rencontres, il lui suivait de faire en sorte de la croiser « par hasard » et même si elle avait longtemps compris son manège, elle n’avait jamais pu l’arrêter. C’était encore mieux quand il cherchait à l’éviter après une altercation. Aujourd’hui, tout ce qu’il a entrepris de réaliser depuis longtemps, semble n’avoir servi à rien. Ce n’est pas en connaissant ces petits détails qui lui permettront de connaitre la véritable Cordélia. Ces petits détails sont insignifiants dans l’existence qu’elle mène aujourd’hui. S’il la connaissait réellement, il n’aurait pas été surpris par sa disparition et sa supposée mort. Ni par sa quotidienne mauvaise humeur, ni ses piques. En réalité, elle a toujours contrôlé dans l’ombre ce qu’il apprenait d’elle. Il en est persuadé. Elle n’aurait pu supporter de voir comme il réussit à lire en elle s’il était parvenu à réaliser son but ultime. Elle ne supporte même pas qu’on puisse lui proposer de l’aide pour une petite coupure, comment pourrait-elle supporter qu’on puisse s’immiscer dans sa vie privée ? « Comment pourrais-je te comprendre en restant aussi évasive dans tes réponses ? » Et il lève les yeux au ciel, exaspéré par tant de mépris, par si peu de considération. Mon Dieu, ce qu’elle est énervante, ce qu’elle est suffisante. Et en plus, elle est de mauvaise foi et c’est bien lui qu’elle traite de drama queen. Comment peut-elle juger de sa capacité à la compréhension ? Comment peut-elle le juger avec un comportement comme le sien ? Elle n’en a aucun droit. Elle n’essaie même pas de se faire comprendre ! Elle ne peut pas se permettre un tel jugement alors qu’elle-même n’est pas parfaite. Au contraire. Elle possède tous les défauts du monde, cette fille. Elle n’a aucun véritable argument pour justifier son comportement envers lui. Aucune véritable raison pour lui faire tant de mal. Elle se répète, comme un mauvais disque rayé, parce qu’en vérité, il n’y a rien qui puisse expliquer la méchanceté gratuite. Elle-même doit s’en rendre compte, à moins que son intelligence ne soit que feinte. Robyn, il est mauvais, il le sait. Il se persuade qu’elle ne le mérite pas, qu’elle n’a rien de plus qu’un joli visage et un beau sourire pour être aussi accroc à elle. Ce n’est possible autrement, il exècre à un point inimaginable son arrogance et son dédain le concernant. Et plus la conversation avance, plus cette idée le rend en colère. « Et moi je ne m’attends plus à ce que tu puisses trouver de véritables arguments. Tu te répètes et ça devient fatiguant. » Elle roule des yeux en soupirant, ce qu’il fait au même moment. C’est comme un automatisme à la moindre remarque que chacun lance à l’autre. C’est l’exaspération, c’est la fatigue, la lassitude de voir que le débat ne mènera jamais nulle part. Ca l’ennuie Robyn, parce qu’il voulait tellement que cela se passe mieux. Il voulait tellement qu’elle lui montre comme elle est heureuse de le retrouver, comme lui l’a été l’espace de quelques secondes. Il voulait tellement plus qu’une énième dispute partagée. Voilà pourquoi il se laisse lâchement tomber dans ses escaliers, comme s’il laissait lâchement tomber l’affaire, comme s’il la laissait finalement partir. C’était la seule solution, rien ne pourrait jamais les réunir comme il l’espérait tant. Ces vœux ne resteraient jamais plus que des rêves. Et construire quelque chose avec Cordélia ne semble possible que dans ses songes. Pourtant, elle revient, Cordélia. Elle réapparait près de lui. Elle n’a plus ce regard de requin, elle est inquiète. C’est la première fois qu’elle le considère autrement que comme une vermine à exterminer. Y’a ses yeux qui expriment tellement plus que le mépris qu’elle lui a longtemps montré. Et quand elle l’embrasse, elle ranime cette lueur d’espoir qui vivait en lui. Elle ranime tout ce qu’il y a de plus beau entre eux, tous ses rêves qui commençaient à s’envoler et avec ça, tous ses sentiments à son égard. Y’a plus rien qui semble vouloir le détacher de ses lèvres, et c’est elle qui y met fin. Lui, il aurait pu continuer toute une vie comme ça que rien n’aurait pu lui faire plus plaisir. Il n’avait besoin de rien, il n’avait besoin que d’elle et de ses tendres baisers. Leur amour suffirait. Cordélia, elle ne le pense pas. Elle n’est pas prête pour ça. Elle n’est pas prête à tout détruire pour un baiser. Elle a trop travaillé pour tout gâcher aujourd’hui. Alors elle lui propose la dernière alternative à ce trop-plein d’amour, ce trop-plein de sentiments qui ruinent leur existence, qui ruinent tout. Y’a pas de place pour l’amour. La guerre n’est pas loin, elle ne s’arrêtera pas grâce à leur amour, elle ne fera que les rendre plus facile à abattre. Mais Robyn, il n’en a pas envie. Il ne veut pas oublier ces quelques secondes de bonheur qui ont ravivé son cœur. Et elle a beau lui dire que si, elle peut le faire, qu’elle n’hésitera pas une seule seconde, il ne le veut pas Robyn. C’est trop tard. Il a trop longtemps combattu contre lui-même, contre cet amour qui le déchirait un peu plus chaque jour, il n’a pas fait tous ces efforts pour les anéantir en un coup de baguette magique. Il est incapable de pouvoir s’y résoudre, parce que ce serait perdre beaucoup trop gros, beaucoup trop grand et fort. Son amour est tellement ancré en lui que ça le tuerait, il en est persuadé. Ca tuerait tout ce qu’il a construit, tout ce qu’il a cherché à oublier mais qu’il a retrouvé, tout. Cordélia n’en démord pas. Elle secoue la tête, peu encline à l’idée de lui laisser une chance. Elle est décidée. Lui aussi. Et sans surprise, ils ne sont pas d’accords sur la méthode à adopter. Elle se trompe, elle ne peut pas tout effacer, parce que ce serait trop simple pour tout le monde. Trop simple pour eux.  « Et qu’est-ce que je deviendrai sans toi ? Je ne serai plus jamais moi-même. Tu es ma raison de vivre. Sans toi, j’ai plus rien. J’aurai pas l’impression d’être heureux, j’aurai l’impression d’être obligé d’être heureux. » Et quelque chose se brisera à jamais en lui. Robyn, il n’a jamais vu autre chose que Cordélia. Quand on lui parle de Poudlard, il pense à Jagger, à Emory, à Peah, mais il pense surtout à Cordélia. Quand il repense aux soirées, il pense aux nombreuses fois où il a tenté d’approcher la serpentard, sans grand succès. Quand il repense à ses ex, il pense à Wendy et la colère dans ses yeux quand il s’est trompé de prénom en plein ébat. Elle est liée à chacun de ses souvenirs et qu’elle le veuille ou non, elle est une trop grande part de lui pour qu’elle puisse changer quelque chose à son passé. Que serait une vie sans Cordélia ? Cela n’en serait pas une. Il l’a compris depuis bien longtemps. Elle pourra ériger les plus grandes barrières entre eux, elle ne pourra jamais réellement les séparer. Robyn le sait, il en a conscience, et sans qu’elle ne puisse réagir, il attrape déjà ses lèvres. Il ne s’attend pas à ce qu’elle y réponde, il la sait impulsive, et se voit déjà se prendre une gifle aussi violente que les mots qu’elle peut lui prononcer. Mais ce n’est pas le cas. Il se trompe lourdement. Elle lui rend son baiser, tendrement, langoureusement, comme une femme amoureuse le ferait à son être aimé. Et c’est tellement bon qu’il est sur le point de perdre pieds quand elle y met fin. Il est encore tremblant quand elle arrête ses rêves d’une possible histoire d’amour. Y’a son cœur qui lui fait mal à tambouriner fort contre sa poitrine. Robyn, il est comme un gosse qui vient de vivre son premier véritable baiser, un baiser d’un amour véritable, de l’amour de sa vie. Il a des papillons dans le ventre, et cette agréable sensation d’être bien. Juste bien. Les mots de Cordélia sonnent loin, il les entend à peine, perdu dans la contemplation de son visage et de ses yeux fermés. Y’a que son prénom, prononcé dans un souffle, comme une délicate caresse qui le fait sourire. Ca fait longtemps qu’il n’a pas souri aussi sincèrement. Longtemps qu’il n’a pas eu l’impression de marcher sur les nuages. Et ça fait du bien. Ca fait du bien de revivre enfin. Lorsqu’elle ouvre les yeux, il continue de sourire. Elle vient poser une main sur sa joue alors qu’elle insiste sur l’impossible histoire qu’ils vivent, mais il n’y a qui puisse l’arrêter, pas alors qu’il est déjà tellement loin. Elle ne peut pas continuer à se cacher derrière de fausses excuses, y’a tout dans son être qui appelle Robyn. Chaque parcelle de son corps est attiré par lui, et il le sent qu’elle a beau nier, elle le demande. Ses mots ne veulent rien quand ses yeux parlent pour elle. Elle le veut, elle en a envie et elle ne veut pas qu’il s’en aille. Pas alors qu’ils viennent enfin de se retrouver. « Mais rien n’est impossible. » Qu’il lui souffle à l’oreille avant de poser ses lèvres sur son cou pour y déposer de longs baisers amoureux, ses mains glissant déjà sur son corps pour lui ôter son débardeur qu’il jette plus loin, comme un vulgaire chiffon. Impossible ne veut rien dire pour lui. Quand on le veut réellement, on peut tout réaliser. Il le sait, il en est lui-même témoin. Il était tombé si bas, il est revenu si grand. Tout le monde le peut, avec un peu de volonté. Robyn, il n’attend pas qu’elle lui réponde parce qu’ils n’ont plus le temps de discuter. Ils peuvent débattre de longues heures, leurs mots ne seront jamais aussi bien accordés que leurs corps. Et surtout, il ne veut pas que ça s’arrête, pas maintenant. La dernière fois, c’était y’a cinq ans. Cinq ans, c’est long. Et Robyn, il veut goûter une nouvelle fois à sa peau, il veut la retrouver, pour de vrai, comme s’ils étaient toujours liés. Il veut retrouver ces mêmes sensations qu'il n'a plus jamais ressenti - encore moins avec Rose, cette pauvre Rose - sa peau contre la sienne, son corps contre le sien, leurs corps battant à l'unisson, ne faisant plus qu'un. Il ne réfléchit même plus, ne réalise pas les conséquences de leurs actes, plus rien n’a d’importance, tout ce qui compte, c’est Cordélia, qui est avec lui. Il entend son cœur battre la chamade contre sa poitrine, il sent son souffle caresser son cou, il sent tout en elle qui le rend fou d’amour. Il en crève de l’aimer à ce point, c’en est même pas humain.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyMer 21 Mai - 17:24

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Oui, les sentiments négatifs, les comportements insupportables, les grands airs – voilà la défense principale de Cordélia et ce qui lui permettait de laisser croire aux autres que rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Depuis l'enfance, elle avait absolument tout fait pour se détacher de Sofia et elle avait fini par adopter un comportement volontairement différent en tout point à la jeune femme qu’elle était dans le passé. La rouquine n'avait aucune sympathie pour la slave qu'elle était autrefois et ne pouvait que renifler avec dédain chaque fois que quelqu'un sachant pour son identité secrète évoquait la norvégienne devant elle. Pourtant, malgré tous les efforts qu'elle mettait pour ne rien avoir en commun avec l'autre jeune fille, un point – un unique point – fort les reliait pour toujours l'une à l'autre : l'amour fou, incommensurable qu'elles ressentaient pour le même homme. Cordélia aime Robyn – elle l'aime tellement que ça la crève de le voir se fiancer à une autre, que cela lui fait du mal d’être forcée de le repousser quand la seule chose qu'elle veut, c'est l'attirer tout près d'elle, là, juste à côté de son cœur. Mais elle n'a pas le choix, Cordélia. Elle a bien tenté de trouver un moyen de se débarrasser de Freya, de redevenir une fille normale. Mais c'est peine perdu. La Swan n'a jamais désiré être exceptionnelle, être une personne différente des autres. Elle aurait tué pour être comme tout le monde, pour avoir une vie commune. Mais le destin en avait décidé autrement et elle devait désormais supporter le poids du monde sur ses épaules tout en acceptant le fait qu'elle ne pourrait jamais être heureuse. Voilà pourquoi elle rejetait chaque partie de l'être qu'était Robyn. Elle ne pouvait pas se permettre de l'accepter, de peur de lui ouvrir un chemin vers son cœur et qu'il ne devienne encore plus sa faiblesse. Elle ne pouvait pas se permettre de se montrer fragile, pas quand sa fragilité pouvait entraîner la mort de milliers de personnes – le Lysagtht y compris. Cordélia comprenait aujourd'hui un peu mieux comme Gabriel avait pu se sentir dans le passé, le poids qu'il avait du porter dans son cœur et pourquoi il avait tant besoin de retrouver les bras de Sofia une fois la nuit venue. Ce n'était pas que de l'amour : c'était de la survie. L'amour qu'ils se portaient permettait au jeune homme de tenir le coup, de ne pas devenir complètement fou malgré les horreurs de la guerre. Mais elle, elle n'avait pas la possibilité qu'avait le guerrier de l'écarlate de pouvoir compter sur quelqu'un. Être proche de Cordélia, c'était déjà risquer sa vie : qu'adviendrait-il de Robyn si jamais on savait ce qu'elle ressentait pour lui ? Elle avait déjà eu un aperçu de la réponse cinq ans auparavant – et elle n'était pas prête à prendre ce risque de nouveau. « C'est Madame. Et ce matin quand j'ai pris ma douche, je n'ai pas vu un pénis à la place de mon vagin donc je suppose que c'est plutôt le bouffon de la reine. » Il a tort, Robyn. Cordélia ne joue pas de ses charmes avec les hommes – à moins bien sûr, qu'elle ne soit en mission. A vrai dire, elle n'a passé qu'une seule soirée entre les bras d'un garçon et ce garçon, c'est lui. Elle n'a jamais cherché à entretenir la moindre relation charnelle avec qui que ce soit, n'ayant ni l'envie ni le temps de se consacrer à ce genre de choses. A quoi bon ? Aucun homme ne serait celui qu'elle avait dans le cœur et cela ne serait donc que s'exposer à des grandes déceptions. Le mariage du jeune homme en était-il une d'ailleurs ? Oui et non. Oui, car cela tuait le peu d'espoir qui restait dans le cœur gangrené de haine de haine et de noirceur de la belle rousse et non car c'était l'aboutissement d'années de travail. Elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient cette conversation et elle n'avait qu'une seule envie : qu'elle se termine. Elle ne voulait que partir loin de lui, loin de toutes ces piques qui ne faisaient que lui crever un peu plus le cœur mais elle ne pouvait pas se le permettre. Elle était orgueilleuse, Cordélia. Elle ne supportait pas de se laisser attaquer sans réagir. Elle ne supportait pas de se sentir agresser et de rester sans réagir. C'était plus fort qu'elle, elle avait besoin de se défendre de tous et même des personnes les plus proches d'elle. Elle ne pouvait s'empêcher de se faire du mal à cause de cette conversation et elle ne pouvait que tenter d'imaginer à quoi ressemblait la jeune fille qui avait pu ravir le cœur du joueur de quidditch. Était-elle belle et intelligente ? Elle était probablement gentille – il s'était sans le moindre doute rabattue sur une fille qui elle, ne devait pas le traiter avec méchanceté et dégoût. Avait-elle connaissance de son existence ? Probablement que non. Elle voyait mal leurs proches communs l'évoquer devant elle. Le silence se ferait, gênant et angoissant, et personne n'aurait voulu lui imposer ça. Cordélia se rendait compte qu'elle ressentait une pointe de jalousie envers cette fille qui menait une existence qui aurait du être la sienne. Pendant cinq ans, elle avait du la remplacer non seulement aux côtés de Robyn que dans le cœur de leurs amis et cela la rendait profondément malade et nauséeuse. Elle la haïssait déjà sans même la connaître encore. « Tu n'avais pas envie d'inviter un cadavre à ton mariage ? Pourtant ça aurait été très sympathique niveau décoration, ça aurait donné un petit côté vintage et décalé. » Elle répondit du tac au tac et c'est un véritable duel verbal qui continuait entre eux. Aucun des deux n'étaient prêts à rendre les armes et ils auraient pu continuer toute la vie comme cela. Cordélia ne pouvait pas donner à Robyn ce qu'il attendait d'elle. Les mystères et les mensonges faisaient désormais parties intégrantes de son quotidien, si bien qu'elle avait parfois elle-même du mal à distinguer le faux du vrai. Elle ne pouvait s'épanouir qu'en solitaire et dans les ombres et elle ne souhaitait entraîner absolument personne dans les mêmes ténèbres qu'elle. Il ne le réalisait pas mais la véritable Cordélia n'était absolument pas une personne qu'il avait réellement envie de connaître. Dangereuse, elle avait torturé et tué plus que de raison, perdant son humanité à chaque nouveau crime qu'elle avait pu commettre. Elle avait fait preuve de cruauté, détruit des vies et surtout, dans certains cas, elle y avait pris une forme de plaisir morbide – celui de la vengeance assouvie. Cordélia n'était pas le genre de personnes que l'on pouvait sauver : on ne pouvait que décider soit de la laisser faire, soit de l'arrêter. Il n'y avait pour elle aucun retour en arrière possible, aucun pardon à accorder. Et ça, elle le savait. Elle savait que si Robyn connaissait la vérité, il verrait enfin en elle le monstre qu'elle était devenue par amour. Pour la Swan, ceux qui décrivaient l'amour comme la plus belle chose du monde n'avaient probablement jamais aimé. L'amour était laid, l'amour était sale et il poussait les humains à commettre les pires bassesses, les pires horreurs en son nom. « Certains y arrivent. Peut être que tu ne te focalises juste pas sur les bonnes choses. » Cordélia n’était pas dans les mots mais dans les gestes, dans les petits détails qui trahissaient par moment les choses qu'elle taisait ou dissimulait aux regards bien trop curieux. Elle n'était pas douée pour la parole, ne l'avait jamais été et préféré aux mots les actions qu'elles trouvaient bien plus fiables, bien plus paradoxalement parlantes. Robyn était un Don Juan, un romantique qui avait besoin de s'épancher pendant des heures sur ce qu'il ressentait – elle non. C'était dans ses silences que se trouvait sa vérité et si Robyn avait pris le temps de mieux l'observer, alors il aurait compris qu'il n'était pas à ses yeux qu'une vulgaire nuisance dont elle tentait de se débarrasser. Mais il était aveugle et un brin nombriliste, l'irlandais. Il ne voyait pas les gens autour de lui, leurs désirs secrets et leurs aspirations. Il n'avait jamais su lire en Peah, en Jagger ou même en elle. Il ne voyait rien et pourtant, il était persuadé de tout savoir. Ça en aurait été agaçant si cela n'avait pas été aussi inquiétant. Dans un monde où la trahison était monnaie courante et où la guerre se préparait, Cordélia ne pouvait s'empêcher de se faire du souci pour ce garçon au cœur d'enfant dont les mauvaises personnes risquaient d'abuser dans le passé. Elle voulait le protéger, le protéger de tout et de tous – et surtout de lui-même. « Bien sûr que je me répète. Tu n'es pas assez intelligent pour comprendre les choses quand je te les dis la première fois. » Parfois, elle a l'impression d'être une maîtresse d'école et que Robyn est l'un de ses élèves les plus récalcitrants. Elle a la sensation qu'elle doit lui prendre la main pour l'amener d'un point à un autre et qu'il ne cesse de trébucher en chemin et de les ralentir. Il ne cesse de la tirer en arrière – et cette fois-ci, de la faire revenir sur ses pas. S'il était un peu plus clairvoyant, il aurait vu que cela n'était pas anodin qu'elle revienne vers lui. Cordélia pouvait laisser les gens pour qui elle n'avait aucune affection sur le carreau. Elle pouvait leur refuser son regard et sa pitié et se contenter de les ignorer comme la reine des glaces qu'elle était. Mais pour lui, elle était revenue. Pour lui, elle avait laissé filtré inquiétude et compassion, des sentiments qu'elle ne conservait habituellement que pour elle. Elle lui avait laissé voir la Cordélia derrière le masque – une chose que peu de personnes pouvaient se vanter. Elle lui avait également laissé voir une partie de ses sentiments, caressant ses lèvres avec tout l'amour et la dévotion qu'elle éprouvait à son égard. Si au début elle ne l'avait embrassé que pour tenter d'apaiser la crise de larmes qui semblait avoir pris possession de lui, elle s'était petit à petit abandonnée dans le baiser, révélant un peu plus ses sentiments et son attraction envers le joueur de quidditch. Cela avait été un moment de pur grâce, comme suspendu dans le temps – mais un moment qu'elle avait dû arrêter d'elle-même pour éviter que les choses n'aillent trop loin, qu'ils ne peuvent plus revenir en arrière. Mais ce que la jeune fille ignorait, c'était qu'ils avaient déjà franchi la limite le moment même où elle était revenue en arrière, où elle avait accepté de ne pas l'abandonner à son sort. Elle n'était plus maîtresse d'elle-même ni même de la situation. Elle était aussi perdue que Robyn, aussi troublée et cela ne lui ressemblait absolument pas. Pour la première fois, elle ne se contrôlait pas, pas plus qu'elle ne contrôlait la situation et cela lui faisait peur. Voilà comment l'idée d'effacer sa présence de l'esprit de Robyn lui vint en tête. Si elle ne pouvait se gérer, si elle ne pouvait s'empêcher d'être près de lui alors peut être que le plus simple pour eux deux serait qu'elle n'ait jamais existé aux yeux du brun. Elle n'aura qu'à se cacher pendant deux années – ou même qu'à avancer la date de sa mort pour éviter qu'il ne vienne à la recroiser. Elle le ferait pour lui, elle se planterait avec plaisir un poignard dans le cœur si cela lui assurait qu'il est heureux de son côté. Comme Sofia, sa vie n'était rien pour elle en comparaison de celle de l'homme qu'elle aime. Comme la Romanov, elle accepterait de subir toutes les horreurs si en contre partie, Robyn pouvait vivre comblé et entouré d'amour. C'était là la seule décision de Sofia que Cordélia n'a jamais remise en cause – celle de se tuer pour assurer un futur à Gabriel. Elle pouvait la comprendre mieux que quiconque, en ayant même fait son propre motto. Qu'importe la souffrance, qu'importe le trou béant qui se trouvait là où aurait dû être son cœur – cela en valait la peine. Cela en valait la peine car cette fois-ci, Robyn vivrait et connaîtrait le bonheur qu'il méritait. Elle secoua la tête, repoussa d'un mouvement des mains les propos du jeune homme, ne pouvant les accepter. Son cœur battait lourdement contre sa poitrine et c'était si douloureux qu'elle se demandait si elle n'allait pas elle-même avoir une crise à son tour. Mais non : si elle n'arrivait pas à contrôler ses sentiments, au moins, elle parvenait toujours à contrôler son corps. Lentement, elle vint tenir le menton du jeune homme entre ses doigts pâles et elle plongea ses yeux d'émeraudes dans les siens, le fixant d'un regard intense et profond où se mélangeaient colère et amour, protection et détermination. Elle ne plaisantait pas, et elle voulait qu'il le comprenne. Elle voulait que cette fois-ci, le message parvienne jusqu'au cerveau du garçon et qu'il l'enregistre pour de bon. « Ne laisse jamais personne devenir ta raison de vivre, tu m'entends ? Personne. Tu vaux mieux que ça. Et sans moi tu as tout. Avec moi, tu n'auras jamais rien. Et sûrement pas le bonheur. » Elle ne pouvait pas le laisser penser de cette manière, le laisser croire qu'il ne laissait son univers tourner qu'autour d'elle. Elle n'oubliait pas que dans deux ans elle ne serait plus là et s'il continuait à penser de la sorte, tout le travail qu'elle avait entrepris pour le détacher d'elle n'aurait servi à rien. Mais pouvait-elle encore se raccrocher à cela alors qu'elle était incapable de le repousser – et pire encore, qu'elle se retrouvait à lui rendre son baiser ? Cela avait été plus fort qu'elle, un besoin insatiable de lui, d'eux et ses lèvres avaient sensuellement dansé comme les siennes, comme un prélude à la danse que leurs corps s'apprêtaient à commencer. Elle tenta bien de mettre un terme à tout cela, de lui rappeler qu'entre eux rien ne serait jamais possible mais pour une fois, pour la première fois, Robyn avait toute l'ascendance sur elle. Pour une fois, elle rendait les armes. Pour une fois, elle ne voulait être que Cordélia, une jeune sorcière qui aimait un homme et qui voulait être avec lui. Elle frémit en sentant les lèvres du jeune homme venant embrasser son cou alors que ses yeux papillonnaient et se fermaient d'eux mêmes pour lui permettre de mieux apprécier la situation. Les yeux clos, ses dents mordillant ses lèvres pour retenir quelques soupirs de plaisir, elle sentit une unique larme rouler sur sa joue sous le coup de l'émotion, une goutte d'eau qu'elle effaça avant même que Robyn ne puisse la remarquer. Il n'avait pas conscience de l'effet qu'il avait pour elle, de ce qui se passait à cet instant précis représentait. C'était différent d'il y a cinq ans, bien plus intense, bien plus fort. Cette fois-ci, elle n'avait pas un plan tordu derrière la tête. Cette fois-ci, elle ne réagissait qu'avec ses sens, elle écoutait son amour pour lui et le désir qui mettait en feu son cœur et ses reins. Le laissant lui retirer le haut alors qu'elle passait ses mains sous sa chemise pour lui caresser, lui griffer même un peu le dos, elle finit par les transplanner jusqu'à sa chambre, les faisant atterrir avec douceur sur les draps de soie noire de son lit. Le laissant dominer un petit moment, elle finit par inverser la position d'un coup de hanches pour se retrouver au dessus de lui et sans plus de cérémonie, elle ouvrit d'un geste sec le haut du jeune homme avant de le lui retirer et de le laisser tomber au bout du lit. Retirant également son propre soutien – gorge, offrant au jeune homme une vue des plus appréciables sur la partie supérieure et nue de son corps – elle le regarda un long moment dans les yeux, en silence et avec intensité. Elle le regardait comme elle ne l'avait jamais regardé avant – mélange de feu, de désir et d'amour et sans prévenir, elle plongea dans sa direction pour lui offrir un baiser incandescent et affamé, un baiser qui témoignait de tout son désir. Elle voulait tout cela – et elle voulait encore bien plus. Alors que ses mains s'affairaient déjà à détacher le pantalon du jeune homme elle laissa ses lèvres se déplacer sur la mâchoire de celui-ci, avant qu'elles jusqu'à son cou. Le sachant tout particulièrement sensible à cet endroit en raison de leur précédente étreinte, elle s'amusa à embrasser la peau, la mordiller, la marquer de ses dents avant de lécher légèrement les marques violacés de possession qu'elle avait laissé – comme un animal ressentant le besoin de marquer son partenaire, de faire comprendre qu'il était sien et le serait toujours.Une fois sa besogne terminait, elle commença à effleurer le corps du brun du bout de ses doigts, le redécouvrant alors que sa bouche recommençait son voyage sur ces terres trop connues, passant sur le torse, descendant sur les abdominaux et trouvant sa destination finale au niveau du bas ventre du jeune homme. S'amusant de ses sens, de son désir, de son envie, elle commença à se jouer de lui et de cette partie sensible de son corps tendu ( What a Face ) , toujours avec ses lèvres, remontant le visage en continuant ses traitements particuliers et joueurs – tantôt lents, tantôt rapides pour faire naître plaisir et frustration – juste pour avoir le plaisir de plonger son regard dans celui de l'irlandais et y lire tout ce que ce petit jeu, ce petit plaisir presque sadique pouvait lui procurer. Elle avait perdue toutes ses inhibitions et sa retenue et elle dévoilait désormais à Robyn sa face la plus sauvage et la plus sensuelle – une chose pour laquelle il n'était sûrement pas préparé. What a Face robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? 476596770  
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyVen 23 Mai - 17:15

Le sarcasme, c’est un peu devenu leur marque de fabrique. Y’a que comme ça qu’elle daigne y répondre, Cordélia, alors Robyn, il s’y est mis, même si ça ne marche pas toujours. Faut dire qu’il n’a pas réellement l’occasion d’utiliser cette arme. C’est un peu compliqué de frapper les gens qu’on aime quand on est un sentimental comme lui. Ce n’est pas dans sa nature d’être cassant, ni d’être blessant. Lui, c’est un peu le bon copain qui fait rire les gens, qui enlace tout le monde en prônant la non-violence. Sa baguette magique, il ne la prend que parce qu’on lui a longtemps répété qu’elle lui serait toujours nécessaire, mais c’est faux, parce qu’il ne s’en sert jamais. Lui, on aurait aucun mal à le désarmer et à lui trancher la gorge. Robyn, il est tellement à côté de la plaque, il a toujours vu le monde sous son plus beau jour. Pour lui, Cordélia, elle fait juste semblant. Elle est méchante, mais y’a pas vraiment de raison qui explique son choix. Encore moins quand elle s’adresse à lui, l’adorable ourson qu’il est. Robyn, c’est l’antipode total de Cordélia. Ils n’ont rien en commun, il a fallu ruser. Elle s’intéresse que lorsqu’il commence à la piquer. Elle n’aime pas beaucoup qu’on la cherche, la rousse, parce qu’elle a toujours besoin d’être au-dessus des autres. Elle a besoin d’avoir raison, même quand pour lui, il est clair qu’elle est en tort et qu’elle le restera longtemps. Même quand il n’est pas sérieux, même quand il ironise la situation, elle trouve le moyen de lui répondre avec ce même ton catégorique. Le sens de l’humour, elle n’a pas l’air de le comprendre. Le second degré, c’est trop pour elle. Quand on s’appelle Robyn Lysaght et qu’on pratique l’autodérision à foison, c’est vraiment compliqué d’entretenir une conversation civilisée avec elle sans que l’un d’eux ne finisse par craquer. Alors, il roule une énième fois des yeux, il a un peu l’impression de n’avoir fait que ça de l’après-midi, il se demanderait presque s’ils ne risquent pas de sortir de leurs orbites s’il continue ainsi, mais il faut croire que c’est l’une des choses qui risquent de se répéter dans la journée avec un caractère aussi difficile que la demoiselle. « A ce que je sache, tu n’es pas encore marié… » toi. Il tourne à nouveau le couteau dans la plaie, même s’il n’est pas sûr que ça lui fasse réellement de l’effet. Elle n’a pas l’air plus malheureuse que ça de se rendre compte qu’il est fiancé, et bientôt marié à une autre. Pour lui, c’est aussi un moyen de s’en souvenir, comme s’il avait peur d’oublier, alors qu’au fond, oublier, c’est ce qu’il aimerait. Il n’est pas prêt à le faire, il ne l’a jamais été. Robyn, c’est encore un gosse. Il joue le rôle de l’homme, celui à qui tout sourit, celui qui a une carrière professionnel qui commence, une presque femme et bientôt des enfants. Mais c’est faux, tout ça, il suffit de le regarder. Son grand amour revient du fond du trou et le voilà à nouveau en train de la dévorer des yeux. Sa fiancée, elle est déjà oubliée. Robyn, s’il était vraiment un homme, il y réfléchirait avant de faire disparaitre toutes ses années d’un coup de baguette magique. Mais il en est incapable. Tourner la page, ce n’est pas ce qu’il voulait. Il s’en rend bien compte, quand elle lui lance, entre deux conversations, sa bénédiction. Il n’en veut pas, Robyn, il n’en a jamais voulu. Lui, il voulait qu’elle se batte pour eux comme il l’a toujours fait depuis toutes ses années. Il voulait qu’elle lui dise qu’il s’est trompée de mariée, que c’est pas Rose qu’il faut épouser. Il voulait qu’elle lui dise ce que certains lui ont déjà déclaré. On ne remplace pas Cordélia Swan. On ne s’en défait pas. Et même morts, ils seront toujours liés. Mais Cordélia, elle est incapable de lui dire tous les mots qu’il attend depuis si longtemps. Elle s’enfonce dans la médiocrité, et il s’enfonce tristement avec elle. « On voulait surtout t’épargner une humiliation face aux autres invités. » Qu’il rétorque, mais elle aurait été la plus belle, il en est persuadé. Elle en aurait éclipsé la mariée. Même avec toute la simplicité qu’elle peut faire, elle serait belle comme un ange. Elle serait arrivée, tous les regards se seraient retournés. Le temps se serait suspendu dans l’air. Il en aurait été subjugué. Et terriblement désappointé de réaliser comme sa fiancée n’est pas à la hauteur. Elle ne le sera jamais. La triste petite rose qui finirait dans l’ombre. Finalement, il valait sans doute mieux qu’elle ne vienne pas. Il ne le souhaitait pas, pour aucun d’eux. Rose ne s’en remettrait pas. Elle ne connaissait pas l’existence de Cordélia, ne connaissait pas leur passé commun, leur relation tumultueuse qui l’avait amené en enfer. Elle ne le méritait pas. Elle avait tellement fait pour lui. Pour ses amis. Elle ne l’avait jamais abandonné et ne le ferait sans doute jamais parce qu’entre eux, ce n’était pas que de l’amour. C’était aussi quelque chose de plus doux, plus tendre, plus maternel. Et Cordélia non plus, ne méritait pas tout cet étalage de bons sentiments. Elle aurait ruiné la cérémonie par sa simple présence. Elle avait déjà ruiné tout ce que Robyn avait cru construire ces dernières années. Elle est douée pour détruire les choses, Cordélia. Elle n’aurait pas besoin d’ouvrir la bouche que tout se serait terminé dans les cris et les pleurs. « Malheureusement, je ne suis pas devin. On le saurait. Toi plus que n’importe qui il me semble. » Robyn n’est plus en colère. Il lui répond en haussant des épaules. Elle qui semble le connaitre sur le bout des doigts, elle qui semble le connaitre mieux que lui-même, mieux que quiconque, devrait bien savoir qu’il ne comprend rien à tous ses messages codés. Il a toujours été incapable de lire entre les lignes, ce qui, d’ailleurs, a longtemps amusé ses amis. Les sous-entendus, elle peut y aller, lorsque cela ne le concerne pas le sexe, il ne cherche pas à en comprendre le sens. Lui, il a besoin de mots, besoin de stabilité. Il a besoin qu’on lui explique clairement les choses, même quand elles sont compliquées et Merlin sait comme parfois cela peut être compliqué. Mais au moins, on ne peut pas dire qu’il y a de malentendu. Robyn a conscience qu’il est très souvent à côté de la plaque à cause de ce fâcheux détail, mais il y trouve des avantages. Il préfère qu’on vienne lui expliquer ce qui ne va pas, qu’on lui demande de soi-même son aide, ses conseils, parce que ça prouve la confiance qu’ils ont envers lui, plutôt que de comprendre ce qui dérange sans pouvoir réellement en parler. « Eh bien, eh bien, ‘ma-de-moi-selle-je-suis-beaucoup-trop-intelligente-pour-le-monde’ je suis désolé d’être un fardeau. On a qu’à juste ne plus jamais s’adresser la parole et comme ça, je t’épargnerai cette perte de temps. » Il en a définitivement assez de cette histoire, Robyn. Il est à bout. Il n’en peut plus de l’entendre toujours le descendre. Est-ce réellement nécessaire de lui répéter les nombreux défauts qu’il se traine depuis toujours ? Lui aussi, pourrait lui dire comme elle est impétueuse, imprévisible, violente, brusque, qu’elle n’a aucun tact, qu’elle est arrogante, orgueilleuse, vantarde, narcissique, et qu’elle possède bien plus de défauts que lui. Mais il ne le fait pas, parce qu’il n’en voit pas l’utilité. Il ne comprend pas la nécessité de devoir toujours rabaisser les autres, comme si elle était la déesse dans ce monde et qu’elle ne méritait pas de vivre avec l’être humain. Cordélia, elle est blasée de tout, on dirait qu’elle porte tout le poids du monde sur ses épaules, alors qu’elle n’est pas plus vieille que Robyn, que c’est un petit lutin à côté de lui. Pour lui, elle a vécu les mêmes choses que lui, et Poudlard n’a pas été plus difficile pour elle, que pour lui. Au contraire, c’était d’une facilité déconcertante, il le voyait quand il passait la plupart de ses cours à tenter de comprendre la moitié des sorts alors qu’elle ne faisait aucun effort pour avoir les meilleures notes. Forcément, sa nonchalance exaspère Robyn au plus haut point. Ca l’exaspère, mais ça ne l’empêche pas de l’aimer à en crever. Y’a toutes ses émotions qui l’épuisent à son paroxysme et qui le rendent incontrôlable. Et c’est étrange parce que c’est la seule manière pour la rousse de comprendre, enfin, ce qu’il peut ressentir. Elle le pousse à bout au point qu’il n’en puisse plus, qu’il se mette à perdre pieds et à couler. Ce n’est que lorsqu’il a la terrible impression de mourir sur ses escaliers qu’elle lui montre un semblant de sentiments. Elle l’embrasse une première fois. Elle fait ça tendrement, presque amoureusement. Ses lèvres caressent les siennes doucement, avec précaution. Elle ne veut pas le brusquer, elle veut calmer son désespoir, elle veut qu’il retrouve espoir. C’est le cas. Ses yeux brillent à nouveau, la flamme au fond de lui se rallume, mais elle l’arrête en pensant à nouveau pouvoir les séparer. Robyn n’est plus à ce stade. Il ne l’écoute qu’à moitié, parce que ses paroles ne sont que du vent. Ils ne changeront rien à ce qu’il ressent véritablement pour elle. Il ne peut pas tout effacer d’un claquement de doigts, ne peut pas atténuer ses émotions qui le détruisent de l’intérieur et pourtant, il le sait qu’il en fait trop. Il le sait qu’il cout à sa perte en ne vivant que pour elle. Il a frôlé la mort. Et il s’en fout. Il joue avec le feu, mais il adore ça. Elle lui promet presque qu’ils ne seront jamais heureux ensemble, qu’ils ne pourront jamais construire quelque chose de sérieux, de solide entre eux. Il n’y aura jamais que de la douleur, que des pleurs. Et Robyn en est conscient, il le vit chaque jour depuis leur première rencontre. Et ça lui va. Tout lui va tant qu’il est avec elle. Il ne répond rien, il n’en a pas besoin, il l’embrasse simplement, lui signifiant qu’elle ne pourra rien contre leur amour. Il s’adaptera à tout, mais jamais, il ne pourra la laisser partir. Elle devra s’y faire. Son baiser est plus assuré que le premier, plus ferme, comme pour sceller un pacte entre eux, pour les lier à jamais. Cordélia tente de s’en échapper, avant de définitivement abandonner les armes. Robyn est plus pressant que la première fois, il ne joue pas comme il le faisait à la soirée, et se lance directement dans l’exploration de son corps. Son débardeur vole à la seconde suivante alors que ses lèvres glissent naturellement sur sa peau. Son corps, il le connait mais c’est comme s’il ne l’avait jamais touché. Il n’en rate aucune miette et profite de chaque instant que lui offre Cordélia, qu’elle lui offre en cédant à ses avances. Y’a un frisson qui parcourt son corps quand les doigts de la rousse se posent sur son torse, et un gémissement qui s’échappe de ses lèvres quand ses ongles se plantent sur son dos pour le griffer. Quand elle les transplane, Robyn ne s’en rend même pas compte, perdu son exploration. Y’a tout qui disparait autour de lui, elle l’aurait emmené en pleine rue, il n’aurait pas réagi autrement. Il ne l’embrasse même plus, il la dévore presque quand il descend jusqu’à sa poitrine, puis son abdomen et que l’une de ses mains agrippe fermement sa hanche pour ne pas qu’elle n’échappe à son assaillant. Il joue un peu avec elle, la sent frémir à chacun de ses contacts, à chacun de ses baisers et ça l’amuse. Ca l’amuse de la titiller pour découvrir ses points les plus sensibles. Quand il décide de s’affairer à lui retirer son short, elle inverse les rôles d’un coup de hanches. Ils roulent sur le lit, elle se retrouve sur lui. Ses yeux se lèvent vers elle, surpris, alors qu’elle lui déchire presque sa chemise. Les boutons volent dans tous les recoins – fort dommage, lui qui l’aimait tant – suivi du soutien-gorge qui tombe à côté d’eux. Robyn a le sourire sur les lèvres et sans aucune impunité, il observe les deux morceaux de chair qu’elle lui offre sans plus de cérémonie. Quand il lève à nouveau les yeux, elle l’observe. Le temps s’arrête l’instant d’un échange silencieux, mais tout aussi intense que les dernières heures passées à ses côtés. Elle est différente, elle n’est plus aussi froide qu’à l’accoutumée, et dans son regard, elle brûle littéralement pour lui. Robyn, il est touché de lire en elle ce qu’il n’a jamais réussi à voir. Aucun mot ne s’échappe de leurs lèvres. Il n’a pas vraiment le temps de le faire, elle se précipite pour attaquer ses lèvres avec férocité et lui, n’a d’autres choix que d’y répondre avec la même vivacité, le même amour, la même envie de ne faire plus qu’un. Sa main vient attraper son cou pour qu’elle n’y mette pas fin alors qu’il prolonge leur baiser avec ardeur. Et durant leur baiser Cordélia s’active déjà à faire disparaitre son jean et ses lèvres finissent par glisser jusqu’à son cou, qu’elle mordille et marque de ses dents leurs amour. Robyn, particulièrement sensible à cet endroit, ne peut s’empêcher de soupirer de plaisir, de lever les yeux au ciel, de les fermer, de se tendre, de soupirer à nouveau en bénissant presque Merlin de les avoir réuni à nouveau aujourd’hui. Elle ne lui laisse guère le temps de s’en remettre qu’elle descend pour s’affairer à sa petite affaire. Efficace. Vraiment efficace. On fait difficilement plus tendu que Robyn à cet instant, qui retient un juron entre les lèvres. Il n’a d’autres choix que de s’allonger quand elle s’amuse avec lui et qu’elle joue à le rendre complètement fou sous ses caresses. Ses poings se serrent, ses doigts sont agrippés à la couverture et ses yeux sont fermés quand il laisse échapper les gémissements trop longtemps retenus. Il savoure son manège calculé et parfaitement maîtrisé et finit par perdre patience. Un peu plus et il sera trop tard pour retourner en arrière. Il se redresse, croise un instant le regard de Cordélia. Elle est presque amusée quand son propre regard n’est plus que désir. Il est en feu. Son corps est en ébullition. Y’a tout en lui qui brûle et qui s’échauffe. Il attrape délicatement son bras pour qu’elle remonte à nouveau vers lui. Il la dévore du regard, observe chaque détail chez elle pour pouvoir l’apprendre par cœur. Et finalement, sans qu’elle ne s’y attende, il la fait basculer dans un sourire victorieux, pour pouvoir goûter à sa peau à son tour. Il embrasse goulûment sa poitrine, glisse jusqu’à son abdomen alors que l’une de ses mains s’affaire à retirer son short, puis le dernier bout de tissu qui lui reste. Robyn retrouve soudainement l’envie de s’attarder sur sa partie la plus sensible. Il l’effleure à peine du bout des lèvres en souriant à la moindre réaction de Cordélia, la caresse avec la plus grande délicatesse de ses doigts, qui vont et viennent en elle. Il est volontairement lent, pour la faire languir, comme elle l’a fait quelques instants auparavant. La voir aussi sensible est presque aussi jouissif que l’acte en lui-même. Il prend son temps, parce qu’après tout, ils ont le temps. Minutieux dans ses gestes, il accélère parfois le mouvement, puis revient à un rythme plus soutenu, puis recommence à nouveau, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse définitivement plus.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyVen 23 Mai - 19:09

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Oui, Robyn n'était pas doué pour le sarcasme et la rousse ne pouvait pas lui en vouloir. Contrairement à elle, il n'avait pas du se construire une armure pour suvivre, un moyen de défense ultime contre tout ceux qui lui voulaient du mal. Dès l'enfance, elle avait du apprendre à être forte et à ne pas laisser les autres l'atteindre. Enfermée dans sa tour telle une Raiponce des temps modernes, elle avait du encaisser la cruauté d'un père qui n'éprouvait strictement rien pour sa progéniture si ce n'était un dégoût prononcé. Elle était fragile à cette époque, faible même. Elle était semblable à la douce Sofia qui ne faisait que trembler dans un coin de sa geôle, espérant, un jour, plaire à ce paternel qui l'effrayait plus que tout au monde. Mais tout avait fini par changer. La bête en elle avait fini par hurler et par réclamer sang et vengeance. Et depuis, elle n'avait plus jamais été la même. Elle ne s'attendait pas à ce que le brun suive le même chemin qu'elle et elle ne le désirait pas. Elle ne voulait pas d'une vie faite de fuites et de meurtres pour lui. Elle ne voulait pas non plus que comme Gabriel, il croule sous les responsabilités et le poids écrasant du devoir. Elle offrait au monde ses épaules pour eux deux et se donnait à fond dans sa mission pour que lui n'ait jamais à le faire. C'était comme ça qu'elle aimait, Cordélia. Pleinement. Totalement. Elle aimait si fort qu'elle n’avait pas peur de tout prendre sur elle pour protéger ses proches, de sacrifier son nom, sa réputation, sa vie et son bonheur pour que rien ne puisse arriver à ceux autour d'elle. Robyn la pensait égoïste car il ne pouvait pas voir ce qu'elle cachait derrière sa froideur et sa distance. Et elle ne lui en voulait pas. Elle ne cherchait pas les remerciements, ni même la gloire. Elle se plaisait dans les ombres, elle s'y sentait même mieux. Les ténèbres étaient sa maison et c'était en leur sein qu'elle se sentait la plus forte. Elle puisait toute son énergie de la colère et de la rage tout au fond de son cœur et à l'amour et à l'espoir elle avait choisi la haine et la vengeance. Et elle ne regrettait pas son choix – pas tout le temps. Bien sûr, elle aurait aimé avoir une autre vie mais elle s'était résolue à accepter que ce n'était pas pour elle. Elle était née pour le combat, pour la guerre et la mort. Et ce genre d'existence n'acceptait pas les belles choses comme les sentiments ou la tendresse. Mais cela, le joueur de quidditch n'avait pas besoin de le savoir et un sourire moqueur vint arrondir la courbe de ses lèvres. Elle lui offrait cet air supérieur et dédaigneux, celui de la Joconde qui savait bien plus de choses que son vis à vis. Elle se moquait de lui, elle lui montrait à quel point elle était au dessus de lui. Et elle savait que ça allait l'énervait et elle savait qu'en une seule remarque elle allait pouvoir le piquer au vif, profondément. « Oh, Lysaght... Mais que sais-tu de ma vie actuelle.. ? » Et oui, que savait-il ? Il a voulu tourner le couteau dans la plaie, mais il ne s'attendait sûrement pas à ce qu'elle se l'arrache seule du cœur pour le planter en retour dans le sien sans la moindre pitié. Contrairement à lui, elle n'affichait pas toute son existence dans les pages des magazines et il ne pouvait donc pas imaginer ce que, cinq ans après sa disparition, elle avait pu devenir. Elle aurait très bien pu acheter cette demeure avec son fiancé – après tout, il avait visiblement voulu faire de même avec la sienne – ou même juste décidée de s'installer avec son amant. Intérieurement, elle ricanait en imaginant la tête de l'ancien poufsouffle s'il apprenait qu'elle avait déjà, elle, un enfant. C'était presque dommage que Gabriel n'ait pas été là ce jour là, elle se serait amusée à le lui mettre sous le nez juste pour lui prouver que non, il ne savait strictement rien d'elle. Il pouvait parler tout autant qu'il le désirait, prendre ses grands airs, il ne connaissait rien de la vie de la jeune fille et de ce qu'elle pouvait ou non ressentir. Elle ne put retenir un ricanement qui se transforma en véritable fou rire en entendant le jeune homme, si bien qu'elle porta ses mains à ses côtes et tacha son blanc débardeur de son sang. Elle était visiblement hilare à l'idée que lui puisse l'humilier, que lui, le simple joueur de quidditch puisse réussir un tel exploit. La vérité, c'était qu'elle était surtout amusée qu'il puisse croire que cela la toucherait, qu'elle s'intéressait à sa réputation. Pensait-il vraiment qu'elle s'en souciait, que cela comptait véritablement pour elle ? Non. Non, Cordélia se fichait complètement de ce que l'on pouvait penser d'elle et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer. Reprenant son souffle, elle secoua la tête en le regardant de haut en bas, avant de s'appuyer tranquillement contre son mur, l'écrasant de tout son mépris et de toute sa méchanceté latente. «M'humilier, vraiment ? Et comment tu t'y serais pris, car j'ai beau chercher, je ne vois pas comment en même dix vies tu serais capable d'une telle chose. Toi, tes idiots d'amis et ta ridicule fiancée.» Oui, elle n'avait aucune pitié pour ceux qui se rendraient à ce mariage pour la simple et bonne raison qu'elle se doutait que ses proches le boycotteraient – et tout particulièrement Cercei. Elle n'avait même pas eu besoin de parler de ce sujet avec la blonde pour savoir comment celle-ci avait du réagir à l'annonce des fiançailles de son ami. Elle avait du probablement hurler et casser certaines choses, persuadée que la nouvelle venue dans sa vie n'était pas à la hauteur de sa meilleure amie. Elle se demanda pendant un instant si celle-ci n'avait pas prévu un coup tordu pour la cérémonie et elle se laissa une note mentale pour en discuter avec celle-ci plus tard et tenter de la dissuader d'agir. Elle soupira en l'entendant et ne put que rouler des yeux. Il ne faisait vraiment aucun effort par moment. La belle se demandait parfois comment il pouvait avoir autant d'amis en y mettant aussi peu de bonne volonté. Elle le regarda avec lassitude, comme on regarde un enfant dont est fatigué du manque de compréhension et d'intelligence, avant de finalement se décider à répondre en levant les yeux vers le ciel, exaspérée par son comportement. « J'irai annoncer à Elijah, James, Mateus Cercei ou même encore Echo qu'ils le sont dans ce cas là. » Elle se mit un instant à penser à ses amis, le regard lointain, un léger sourire au coin des lèvres. Ils lui avaient manqué et elle était contente de les avoir retrouvé. Ils étaient une part d'elle, de son cœur et de sa famille et quelque part, elle était soulagée de voir qu'ils ne l'avaient pas oubliée, qu'ils ne l'avaient pas abandonnée. Si Cordélia avait toujours tout fait pour entretenir son cœur de pierre, elle ne pouvait que fondre face à leur loyauté. C'était quelque chose qui l'aidait énormément à tenir chaque jour, à ne pas abandonner malgré les difficultés et les souffrances qui étaient les siennes. Nul doute qu'elle ne serait pas là aujourd'hui s'ils n'avaient pas été là pour elle, s'ils ne l'avaient pas aimée et acceptée telle qu'elle était. Certes, certains d'entre eux ne savaient pas tout à son sujet mais ce n'était pas grave. Ils aimaient ce que Cordélia était prête à leur laisser voir et pour le moment, cela lui suffisait. Et puis, ce n'était pas comme s'il lui restait suffisamment de temps pour penser à leur en livrer plus sur elle : autant qu'elle profite de ce qu'elle avait avant que le temps qui lui était imparti ne soit arrivé à son terme. Elle soupira de nouveau longuement en l'entendant alors qu'elle levait les yeux au ciel une nouvelle fois. Il en mettait du temps pour comprendre ce qu'elle désirait, ce qu'elle tentait de faire depuis le premier jour. Cordélia n'avait jamais essayé d'aller vers Robyn, jamais. C'était toujours lui qui était venu vers elle depuis la première année et qui tentait inlassablement de s'attirer ses faveurs. Cordélia, elle, n'avait fait que fuir, que se dérober. Elle ne laissait pas la moindre possibilité de rapprochement s'opérait, elle ne lui donnait pas de faux espoirs auxquels il pourrait se raccrocher. Du moment qu'ils restaient loin l'un de l'autre, elle souffrait moins, l'attachement ne pouvait pas s'opérer. Mais non, il n'avait jamais voulu comprendre ça ou l'accepter, il n'avait jamais voulu abandonner. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. « Mais c'est ce que j'essaye de te faire accepter depuis la première année, tu en as conscience quand même ?! Depuis douze ans, j'essaye de ne te faire comprendre qu'on ne doit pas s'adresser la parole. » Posant sa main sur son front, elle se demanda si le cerveau humain pouvait parfois être aussi lent et mou que celui de Robyn à cet instant précis. Elle soupira longuement en se demandant une nouvelle fois comment ils en étaient arriver jusque là, à se déchirer encore plus violemment que d'habitude. Était-ce la des retrouvailles dignes d'eux, n'étaient-ils destinés qu'à se détruire et à se faire du mal d'une manière ou d'une autre ? Peut être. Mais l'espoir brille toujours d'une douce lueur sous toutes les ténèbres et là où elle aurait pu l'abandonner, elle décide de revenir sur ses pas et de prendre soin de lui. Ses lèvres ont dansé sur les siennes avec amour et douceur, avec tout ce qui reste de bon en elle et qui a peur de s'exprimer à la lueur du jour – car du bon, il en reste en Cordélia, et spécialement quand il est question de Robyn. Cordélia le niera toujours mais elle a conservé en son cœur les mêmes rêves que Sofia, les mêmes désirs et c'est pour cela qu'elle rejette également avec autant de violence Robyn. Si elle se laissait aller, elle pourrait abandonner les armes, tenter de nier son obscurité pour tenter de se construire un futur avec lui. Mais elle ne pouvait pas faire ça, elle ne pouvait pas être aussi égoïste. Pourtant, pour la première fois de toute sa vie, elle se sentait vraiment bien, là, à juste embrasser Robyn. C'était tendre, c'était léger comme une caresse et cela lui suffisait amplement pour se sentir envahie d'un sentiment de plénitude totale. Pourtant, elle tenta de nouveau de s'enfuir et pour une fois, de lui laisser entrevoir les raisons qui les séparaient pour toujours l'un de l'autre. Elle tenta une nouvelle fois de se rattacher à sa logique pure, à la froideur de son esprit mais les lèvres chaudes et amoureuses de l'irlandais avait eu raison d'elle et avaient fait voler en éclat le peu de retenue qu'il lui restait. Il est fiancé, elle est mourante, ils sont dans des escaliers – tant d'informations importantes qu'ils décident de laisser aux placards pour n'avoir qu'à profiter l'un de l'autre. Les doigts de Robyn sur sa peau sont comme des lames de feu qui embrasent Cordélia qui se montre tout particulièrement réceptive à chacune de ses attention. De Gabriel, Robyn a conservé la passion et la fougue et ce n'est pas pour lui déplaire. Ce n'est pas comme leur première fois, il n'est ni hésitant ni joueur – et elle, elle n'a pas une mission en mémento dans un coin de sa tête. C'est une pulsion, un désir animal, un besoin viscéral. Ils s'embrassent, se touchent comme s'ils allaient mourir demain et qu'ils voulaient le faire sans aucun regret. Ils sont avides de contacts, de proximité mais aussi de caresses et de baisers. Leur propre plaisir n'est pas leur seule préoccupation : l'un comme l'autre aspire à rendre leur âme sœur folle de désir et de plaisir et c'est ce qui fait toute la différence. Il n'y a rien d'égoïste dans leur étreinte, ils n'ont que l'autre en tête – l'autre et le besoin viscéral de le retrouver après toutes ces années passées loin l'un de l'autre. Alors qu'elle le laisse parcourir sa peau de ses lèvres gourmandes, soupirant d'aise aux baisers les plus audacieux, elle griffe son dos avec plaisir et possibilité, s'accrochant à lui comme si elle risquait à tout moment de sombrer pour ne plus jamais remonter à la surface. Sa main saigne toujours et salit les peau et vêtements du brun mais elle n'en a cure, elle ne se soucie pas de ce genre de choses – trop emportée dans la folie du moment. Dans un dernier éclair de lucidité, elle les emmène d'un clin d’œil dans sa chambre, les fait atterrir sur ses draps de soie noire mais le voyage n'arrête en rien leur étreinte endiablée. Il est avide, elle est affamée et cela se ressent dans leurs gestes. Alors que ses mains la pressent contre lui, elle se met à rouler des hanches contre les siennes, frottant dans un simulacre de l'acte leurs bassins l'un contre l'autre. Elle grogne dans le baiser, lui mordille les lèvres et finalement, inverse les positions pour prendre le dessus sur lui. Si elle n'a pas autant d'expérience dans cette vie que lui, elle n'a en rien oublié les moments que Gabriel et Sofia ont pu passer ensemble et les faiblesses qui sont celles du brun. Plus dominante et sauvage que son homologue du passé, elle prend les devants et il ne faut pas bien longtemps avant qu'elle ne s'occupe personnellement de Robyn et de l'objet de son désir. Et elle ne peut être que satisfaite des réactions obtenues, du plaisir du brun né son propre plaisir et c'est avec un sourire victorieux et satisfait qu'elle observe et entend les réactions de celui-ci vis à vis de son traitement particulier. Boudeuse, elle accepte de se laisser arrêter et remonter avant d'hausser un sourcil alors que le brun inverse les positions. Il ne faut pas longtemps avant que son air dubitatif soit remplacé par un air de plaisir pur, ses yeux papillonnant avant de se fermer ses lèvres s'entrouvrant pour laisser des soupirs langoureux en sortir. Une de ses mains bien s'agripper au dos du brun, le griffer de nouveau presque jusqu'au sang alors que ses autres doigts viennent s'enrouler autour des mèches de la chevelure du brun. Elle se mord les lèvres un long moment, tente de rester imperturbable face à ses gestes mais finalement, le plaisir qu'elle ressent prend le part sous tout le reste. Ses gémissements, ses suppliques viennent ricocher sur les murs de la chambre en des 'Oui' et des 'Robyn' incitant à toujours plus de luxure, alors que son corps se cambre de lui même dans un appel plus que tentateur et désireux. Ses yeux sont clos et ses mains s'accrochent avec encore plus de force au jeune homme alors que dans un dernier éclat de lucidité, elle finit par le remonter à son tour pour capturer ses lèvres dans un baiser fou et incandescent, feulant contre ses lèvres qu'elle maltraite presque avec envie et amour. Inversant de nouveau les positions en les faisant rouler sur les draps, elle grimpe sur lui en posant ses mains sur son torse et, s'asseyant nue sur le bas ventre du jeune homme, elle commence à s'amuser à frotter leurs bassins dénués cette fois-ci de vêtements l'un contre l'autre, alternant entre un rythme lent et sensuel et quelque chose d'erratique et sauvage. Quand elle sent que Robyn n'en peut plus, que le désir et l'envie ont atteint leur paroxysme, elle plonge son regard longuement dans le sien, avant de se pencher pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. C'est lent, c'est langoureux, c'est la pause avant la tempête. Et quelle tempête ! Sans prévenir Robyn, sans lui donner le moindre signe annonciateur, Cordélia se redresse et le fait sien. Elle réunit leur deux corps pour qu'ils ne fassent plus qu'un et comme un peu plus tôt, elle recommence son manège sadique et dominateur pour le rendre fou. Elle roule des hanches contre lui, tantôt furieuse et animale, sauvage comme jamais il ne l'aurait imaginé, tantôt lente et langoureuse, sensuelle quand il sent qu'il n'en peut plus et qu'il est sur le point de venir. Ses changements de rythmes sont irréguliers, destinés à le rendre fou et elle jouit de cette nouvelle forme de pouvoir qu'elle a sur lui. Elle veut le pousser à bout, le voir perdre contrôle et relâcher la bête en lui, l'animal qui ne désire rien d'autre que de faire un avec elle. Elle veut qu'il devienne fou de désir et de plaisir pour elle au point de ne plus en contrôler ses gestes et paroles. Son bassin danse contre le sien, et ses mains sont quand à elles posées sur son torse. Elles le caressent, le marquent, le griffe sans gêne alors que son corps se tend et se cambre légèrement vers l'arrière – offrant au brun une vue privilégiée sur l'ensemble de sa nudité. Mais cela ne la dérange pas – rien ne la dérange plus à vrai dire. Elle ne vit à cet instant plus que pour le plaisir qu'elle ressent et surtout, celui qu'elle donne à l'homme qu'elle aime.
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
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TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyLun 2 Juin - 23:59

La vie de Robyn est étalée dans tous les magazines en vogue. De sa couleur préférée à la très prochaine cérémonie de mariage, il n’était plus un secret pour personne. On le reconnait dans la rue, on lui demande parfois une photographie, un autographe. On s’extasie sur la beauté de sa fiancé, sur l’amour inconditionnel qu’ils se portent. On s’exclame quand ils s’embrassent au détour d’une rue, au milieu des regards indiscrets. Il n’est plus seulement le meilleur ami de Peah, il est aussi celui de tous les autres sorciers. On vient lui taper l’épaule en le félicitant pour le dernier match, on lui demande si les préparatifs du mariage avancent, si le bébé est bientôt en route. Robyn, ça le dépasse complètement. Y’a des jours, il a l’impression que sa vie ne lui appartient même plus. On a pris ses commandes. Lui, ne fait qu’observer son reflet continuer à sourire aux autres. Cordélia a dû le croiser plusieurs fois dans les journaux. Elle connait autant sa vie que les autres, si ce n’est plus. Elle sait ce qu’il aime manger le matin, ce qu’il a offert à Rose à leur anniversaire, où est ce qu’il a joué la semaine dernière, tout. A côté de lui, elle n’est personne. Elle a raison quand elle lui rétorque qu’il ne sait rien d’elle. Il n’en sait strictement rien. Il connait l’ancienne élève de la maison des serpents, celle qui passait ses journées avec Cersei et Elijah dans le parc à rire à gorges déployés. Il sait qu’elle avait métamorphose tous les jeudis matins, qu’elle séchait tous ses cours d’Histoire de la Magie ou qu’elle rejoignait régulièrement Elijah dans sa salle commune à la nuit tombée, mais ses souvenirs s’arrêtent à leur dernière nuit, il y a cinq ans. Cinq ans, c’est long dans une vie. Assez long pour la refaire, comme lui. Elle s’est peut-être mariée, entre temps, et divorcée en l’absence d’anneau autour de son doigt. Elle a peut-être des enfants. Cordélia avec un enfant. L’idée est saugrenue. Elle n’a aucun sens aux yeux de Robyn. Elle aura des enfants un jour, bien évidemment, mais l’idée qu’elle puisse en avoir avec un autre est difficile à concevoir. Presque impossible. Ca sonne faux dans sa tête. Ca dérègle tout ce qu’il s’était toujours imaginé avec elle. Ca déforme son esprit au point qu’elle lui donne des maux de tête. « Aucune bague, aucun bijou ne le prouve… seulement le collier que je t’ai offert… » C’est douloureux quand il le prononce pour la première fois. Il est un peu ému de voir qu’elle ne l’a pas oublié, elle. Son regard glisse jusqu’au pendentif pour s’y accrocher quelques instants. Il avait explosé son budget pour elle. Il avait voulu marquer le coup, lui prouver comme son amour était aussi précieux que ce bijou. Il n’avait en aucun cas cherché à l’acheter, il avait seulement souhaité qu’elle voit comme il pouvait se montrer attentionné. Peah avait terriblement agacée de l’entendre gémir sur ce cadeau introuvable. Elle lui avait proposé les idées les plus folles, les plus romantiques, les plus représentatifs de sa personnalité, mais Robyn avait été intransigeant sur le moindre détail, jusqu’à ce jour. Ses yeux se sont perdus dans cette petite boutique perdue du Londres magique. Son regard s’est accroché sur ce rubis qui brillait comme brillaient les étoiles dans ses yeux en observant Cordélia. Il n’y avait pas eu le moindre doute possible. Ses amis l’auraient reconnu sur son cou si elle s’invitait à son mariage. Personne n’aurait été dupe en la voyant arriver dans son époustouflante robe, avec son inoubliable regard hautain et sa démarche toujours aussi féline. Son sourire sournois et son sarcasme n’auraient fait qu’amorcer la bombe de la destruction du mariage. Au fond, c’est de ça qu’a peur, Robyn. C’est de comprendre la terrible erreur qu’il faisait en se mariant à une autre. Sa fierté le pousse à dire des conneries, comme toujours, et ça fait rire Cordélia aux larmes. Elle en rit tellement qu’elle se tient les côtes. Mais c’est pas drôle. Y’a rien de drôle dans toute cette histoire, c’est dramatique mais elle ne le comprend pas. Non, parce que Cordélia, elle ne comprend jamais rien quand ça touche aux sentiments. Elle ne connait pas ce genre de choses, elle n’a jamais rien ressenti. Robyn lève les yeux au ciel, une énième fois, automatisme représentatif de sa lassitude. « Certains de mes ridicules amis sont aussi les tiens. » Parce que Peah, elle viendra au mariage. Cercei a décliné, mais Emory viendra lui aussi. Il a refusé dans les premiers temps, mais il cédera face à la pression que Jagger lui causera. Il le fera, pour son meilleur ami. Ca s’abandonne pas comme ça. Et si c’est le cas, c’est qu’ils ne l’étaient définitivement pas. Même Elijah pointera le bout de son nez. Il ne ratera ça pour rien au monde, même si Robyn se moque bien, qu’il vienne ou non. Ca n’a aucune importance. Il ne fait pas partie de sa famille. Il n’est personne. Qu’il reste auprès de Cercei, ça lui fera des vacances. Quand elle prononce soudainement les noms de ses amis, Robyn hausse négligemment des épaules. « Tes amis te connaissent forcément mieux que moi, qui contrairement à eux, comme tu n’as cessé de me le répéter, ne le suis pas. » Elle a passé toutes ses années à Poudlard avec eux, elle leur a forcément confié des choses que lui, ne saura jamais malgré les nombreuses informations qu’il collectait sur elle. Ce ne serait jamais pareil que ce qu’il avait toujours essayé d’entretenir avec elle. Entre amis, ils avaient échangé des secrets que lui, avait également échangés avec Jagger et Emory. Des choses qui resteraient cachés dans les dortoirs et les couloirs de l’école, des choses que personne ne soupçonnerait jamais. Par ce fait, il était plus simple pour eux de comprendre certaines de ses réactions que lui, trouvait insensé. Par ailleurs, elle le connaissait assez bien pour savoir que Robyn comprenait vite mais qu’il fallait lui expliquer longtemps les choses. Dans un excès de colère, ses mots dépassent ses pensées, et sans grande surprise, Cordélia rebondit dessus pour asséner le dernier coup de grâce. Elle pose sa main sur son front en se maudissant probablement intérieurement de connaitre un boulet pareil tandis que Robyn croise les bras en détournant son regard. Bien évidemment qu’il le sait. Elle n’avait jamais cherché aucun contact avec lui, elle avait toujours pris soin de l’éviter ou de le jeter sans ménagement. Sans ses nombreuses tentatives – ratées – de drague, ils ne se seraient probablement jamais réellement adressé la parole de toute leur vie. Quand ses mots prennent sens dans son esprit, ses yeux se baissent tristement sur le plancher du manoir. C’est finalement comme ça que doit se terminer leur histoire. C’est mieux comme ça. Robyn a le cœur en miettes, mais c’est sans doute pour le mieux. Il déglutit difficilement, passe une main dans ses cheveux, résigné par le choix qu’il s’est – malgré lui – imposé. Il ne compte pas revenir en arrière. « Très bien. » C’est creux. Ses mots sont courts, mais il n’a pas la force d’en dire plus. Et c’est terminé. Il devrait se retourner et quitter le manoir. Reprendre sa vie comme elle s’est arrêtée en la retrouvant sur le perron. Retourner dans son grand appartement, prendre une douche, se laisser tomber sur son lit. Pleurer. Fermer les yeux. Oublier. Tourner la page. Rose reviendrait après sa journée de labeur. Il l’embrasserait comme s’il ne s’était rien passé. Elle verrait que quelque chose cloche mais elle ne dirait rien, parce qu’elle a l’habitude. Ils dîneraient ensemble, elle lui raconterait joyeusement son boulot et les frasques de Jagger. Il rirait, mais son esprit serait ailleurs. Ils ne resteraient pas longtemps debout, se coucheraient après un dernier baiser échangé. Il finirait par s’endormir. Et il oublierait toute sa misérable vie. C’est la meilleure chose à faire. La seule option qui s’offre à lui. La fatalité qui s’abat sur eux. Le destin fait des siennes. Mais l’espoir brille encore dans leurs cœurs. L’espoir brûle dans les yeux de Cordélia quand leurs lèvres se retrouvent après tant d’années. Y’a du sang qui tâche les vêtements de Robyn, qui barbouille son visage et sa peau, mais plus rien n’a de véritable importante dans leur étreinte. Y’a plus rien qui compte autour d’eux, y’a juste l’amour qui guide leurs gestes, le désir qui contrôle leurs corps. Les couleurs reviennent sur le visage de Robyn quand ils s’allongent sur le lit de la belle pour se caresser et redécouvrir les plaisirs qu’ils avaient trop longtemps enfouis en eux. Leurs langues dansent entre elles, se mélangent et se rejoignent pour ne plus se séparer. Leurs cœurs ne font plus qu’un quand chacun cherche à faire plaisir à l’autre. Robyn n’a plus peur de prendre position, de la dominer comme elle l’a toujours fait dans leur relation. Ce soir, il prend les commandes et il prend grand plaisir à l’entendre soupirer et se languir sous ses caresses. Il apprécie autant qu’elle des caresses qu’il lui fait subir et des coups de langue qui se glissent langoureusement en elle. Il est attentif à ses réactions, effleure le point le plus sensible pour s’attarder sur les parties moins prisées. Un grognement s’échappe de ses lèvres quand elle griffe douloureusement son dos une énième fois, mais cela ne l’empêche pas de continuer son petit jeu sournois. Il la sent se cambrer quand il augmente sa cadence, mélangeant ses doigts et ses baisers dans une parfaite harmonie qu’il maitrise avec soin. Et soudain, elle le remonte pour réunir à nouveau leurs lèvres dans un baiser bien plus fougueux que les précédents. Elle craque pour de bon. Robyn, fier et arrogant, ne peut s’empêcher de sourire victorieusement alors qu’elle les fait rouler sur les draps pour reprendre le contrôle de la situation. Elle danse sensuellement sur lui, frottant leurs bassins l’un contre l’autre dans un rythme irrégulier, passant d’une cadence lente et légère à une allure plus brusque, plus bestial. Elle le rend complètement fou, et les gémissements et grognements qu’il laisse échapper deviennent réguliers, plus forts. Son souffle devient saccadé, ses doigts s’agrippent à sa hanche pour l’inciter à venir en lui, pour qu’elle en finisse de ce qui devient pour lui une véritable torture. Il lève une dernière fois les yeux au ciel quand leur regard se croise quelques instants, assez pour qu’elle puisse lire tous ses sentiments inscrits sur son visage, tout ce désir prêt à exploser d’une minute à l’autre. Leurs baisers scellent définitivement leur amour, c’est tendre, c’est amoureux, avant qu’elle ne les réunisse pour de bon, sans qu’il n’ait le temps de réagir. Ses yeux s’écarquillent avant qu’il ne prenne à nouveau un plaisir certain à la sentir contre lui. Leurs cœurs s’unissent dans cet instant magique, et Cordélia, joueuse, s’amuse à le rendre fou, comme lui aime le faire. Elle se trémousse sur lui en roulant des hanches. Ses mains toujours sur ses hanches, il les glisse parfois jusqu’à sa poitrine qui se balance sous ses yeux comme si elle le narguait. Cordélia a un parfait contrôle sur son désir. Elle l’emmène jusqu’à son paroxysme pour le faire retomber et remonter encore plus haut quelques minutes après. Elle le rend fou, au point qu’il n’en puisse définitivement plus et qu’il décide de reprendre les choses en main. Elle veut jouer, on va jouer. Dans un brusque coup de rein, il parvient à les faire rouler une énième fois. Ses mains remontent jusqu’aux siennes pour mêler ses doigts avec ceux de Cordélia et les tenir fermement au-dessus de sa tête, ne lui laissant plus aucun échappatoire. « Tu es à moi, » Qu’il prononce avec un regard de prédateur avant de s’approcher pour unir leurs lèvres dans un baiser langoureux qu’il prolonge volontairement, mélangeant leurs langues dans une salsa endiablée. Il glisse jusqu’à son cou, pour la mordiller, comme un vampire le ferait avec sa victime, pour la marquer, pour la faire sienne. Il se recule, observe d’un regard tendre son visage comme si c’était la première fois qu’il la découvrait, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Un passionné qui redécouvre la plus belle œuvre d’art qui n’est jamais existé sur Terre. Il reste un instant ainsi, sans bouger, appréciant l’instant qui les unit, avant de reprendre, doucement, les va-et-vient de son bassin contre le sien. Il est plus doux, plus tendre. Il prend son temps, pour l’apprécier à sa juste valeur et savourer ce qui lui avait tant manqué depuis toutes ses années. Et progressivement, la cadence augmente, il est plus sauvage, plus brusque dans ses gestes. Ses doigts serrent un peu plus les siennes quand la bête reprend le dessus, quand le besoin de la sentir toujours un peu contre lui, un peu plus en lui, devient viscéral, devient nécessaire à sa survie. Il ralentit lorsqu’elle est sur le point de partir, reprend quand elle semble s’être calmée, et recommence, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle finisse par exploser.
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity?   robélia ≠ if our love is insanity, why are you my clarity? EmptyMar 3 Juin - 15:05

If our love is tragedy,
Why are you my remedy?
High dive into frozen waves where the past comes back to life. Fight fear for the selfish pain, it was worth it every time. Hold still right before we crash 'cause we both know how this ends. A clock ticks 'til it breaks your glass and I drown in you again. You are the piece of me I wish I didn't need ROBELIA, chapitre I



Nul doute que Cordélia n'aurait jamais pu supporter de vivre la même existence que Robyn et sa fiancée. La jolie rousse n'aimait en effet pas être sous les feux des projecteurs et attirer l'attention des autres sur elle. Contrairement à ce que certains – et probablement Robyn – pouvaient penser, elle ne recherchait absolument pas la gloire ou les honneurs. L'ancienne serpentarde s'épanouissait tout particulièrement bien dans les ténèbres et elle avait réussi à y trouver sa place – et ce, pas pour les mêmes raisons que leur amie commune, Echo Laertiadis. Si la grecque y voyait un refuge, un moyen de se cacher des autres, la slave y voyait une source de pouvoir infini et un moyen d'avoir toujours un coup d'avance sur ses adversaires. Elle avait trouvé dans les ombres sa place de sorcière, un echo à celle qu'elle aurait toujours du être si elle en avait trouvé le courage dans sa vie précédente. Nul doute que si Gabriel voyait ce qu'il était advenu de sa douce et tendre fiancée, il en aurait un arrêt cardiaque. Lui qui abhorrait tant les forces du mal et la magie noire tomberait probablement des nues en voyant à quel point la réincarnation de Sofia était terriblement douée pour l'un comme pour l'autre. Elle n'était pas dupe, Cordélia. Elle savait qu'une partie de son savoir venait de son ancienne mère, des heures et des heures qu'elle avait passé à l'observer du temps où elles étaient encore ensemble à Durmstrang mais cela ne la dérangeait plus. Non, pour elle, la fin justifiait les moyens et elle était prête à se corrompre jusqu'à l'os pour atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés. Elle était extrême Cordélia. Elle n'était pas comme le commun des mortels. Et c'était pour cela qu'elle ne pouvait pas se permettre de fréquenter Robyn, de l'avoir dans sa vie. Elle ne pouvait pas laisser entrer dans son entourage quiconque ne pourrait survivre à la tornade rousse, au cataclysme infernal qu'elle était. Elle n'avait rien d'une starlette, rien de celles qui se laissaient photographier pour le plaisir de voir leurs jolis minois sur une page de magazine. Elle était un tremblement de terre, un raz-de-marrée, un éruption volcanique – et Merlin seul savait que ces choses là n'avaient pas leur place dans les Vogue Sorcière ou Teen Wizard. Elle ricana à la remarque du jeune homme, souhaitant par la même occasion réduire à néant tous les espoirs qu'il pourrait avoir tout au fond de son coeur. Elle ne voulait pas qu'il s'imagine des choses, qu'il se mette à penser qu'il y avait un quelconque espoir entre eux. Ce n'était pas le cas, ce ne serait jamais le cas. Elle devait lui briser le coeur pour éviter qu'un autre ne le lui détruise – littéralement cette fois-ci. Elle devait prendre le mauvais rôle, les blâmes et les regards de travers pour être sûre que lui ne retirerait que le meilleur de leur amour maudit. "Tu penses sincèrement que je prendrais le risque d'abimer un bijou de valeur ou auquel je tiens en le laissant à mon doigt alors que je suis entrain de faire des travaux dans mon nouveau château? Réfléchis un peu." Plus ou moins subtilement, elle tentait de lui faire passer à la fois deux messages sans être certaine que ceux-ci atteindraient leur cible. Elle pouvait être en couple et si elle portait son bijou à lui, c'était tout simplement car elle s'en fichait de l'abîmer si cela arrivait. C'était faux, bien évidemment, mais Robyn n'avait pas besoin de connaître la vérité – cela le hanterait plus qu'autre chose. Et nul doute qu'il en viendrait à harceler leurs amis communs comme il le faisait autrefois au sujet de la rousse. Les pauvres avaient eu au moins un peu de répit ces dernières années. Elle eut d'ailleurs un nouveau ricanement en l'entendant, le regardant de haut en bas avec un mépris évident. Elle faisait souvent ça, Cordélia. Elle regardait souvent les gens comme s'ils ne savaient rien, comme s'ils ignoraient tout. Elle le faisait spécialement avec Robyn mais ce n'était pas totalement de sa faute: le brun faisait absolument tout ce qui était en son pouvoir – consciemment ou non – pour provoquer de tells réactions chez la sorcière. Et c'était difficile pour elle de les retenir. "Très cher Lysagt, si après cinq ans ils sont toujours mes amis, penses-tu réellement qu'il te choisirait toi et ton mariage ridicule plutôt que moi? Ne comptes pas trop sur Elijah, Echo, Cercei ou même Emory. Si je le leur demande, ils ne viendront pas. Quoi que, je n'aurais même pas à demander à Cercei." Elle haussa tranquillement les épaules comme si de rien n'était dégageant d'un geste de la main la discussion sur le mariage comme si cela n'en valait pas la peine. Non. Ce n'était pas important. Robyn n'était pas important, sa fiancée encore moins et ne parlons pas de leur mariage. Non, elle ne pouvait pas prendre le temps de se focaliser sur eux quand elle avait des choses bien plus importantes à mettre en place – la survie du monde magique par exemple. "Et pourtant, Merlin que tu as payé cher pour en savoir plus n'est-ce pas? Dommage pour toi, j'ai toujours su contrôler tous les flots d'informations à mon sujet parvenant aux autres." C'est la première fois qu'elle le lui avoue de vive voix, qu'elle était au courant. Que oui, elle savait qu'il demandait des renseignements à son sujet à Cercei, Peah ou même Emory. Elle jouait l'aveugle, la sourde oreille mais elle savait. Et surtout, elle faisait en sorte que rien d'important ne remonte jusqu'à lui. Elle devait toujours garder ce mur, cette distance pour éviter qu'ils ne soient trop proches et c'est pour cela que lorsqu'il avoua sa défaite, elle se mordit les lèvres et se contenta d'un vague "Parfait, alors. On fait comme ça." Peut être que cette fois-ci, cela serait différent. Peut être que cette fois-ci, ils arriveraient à tourner la page et à quitter définitivement la vie l'un de l'autre. Mais non, bien sûr. Leurs corps se rappellent l'un à l'autre, leurs lèvres se cherchent et c'est un brasier de désir qui les enflamme tous les deux. Il ne faut pas longtemps avant que leur amour ait raison de leur esprit et qu'ils s'abandonnent à la folie qu'est cette union maudite. Ils se déchirent, s'aiment, se combattent et pourtant, ils n'ont jamais été aussi proches l'un de l'autre, aussi fusionnels. Cordélia se sent revivre, se sent frisonner et trembler sous les assauts du Lysaght et jamais auparavant elle n'a ressenti des sensations aussi plaisantes et intenses. Elle le laisse faire, le laisse la plaquer contre le lit et retenir ses mains, comme si c'était lui le dominant. Comme si, pour une fois, c'était lui le plus fort. Elle n'aurait aucun mal contrairement à ce qu'il doit croire à le repousser, à reprendre l'avantage – mais elle n'en a pas envie. Elle sent à quel point cela est important pour lui de mener cette danse sensuelle et elle s'incline, pour une fois. Pour lui offrir ce plaisir éphémère, ce bonheur d'un soir. A ses quelques mots, ses lèvres esquissent quelques secondes un vague sourire triste, la réminiscence d'une réalité qu'il ne connaît guère. Oui, elle est à lui. Elle l'a toujours été et elle le sera toujours. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils seront ensemble. Leur plaisir monte en flèche, prend possession d'eux, les entrainent toujours un peu plus dans cette folie de sentiments et il ne faut finalement pas bien longtemps pour qu'ensemble, ils en atteignent l'apothéose. Leurs mains sont étroitement liées, elles se serrent, elles s'aiment également et c'est dans un baiser que Cordélia scelle ce moment magique avec Robyn. C'est dans un baiser qu'elle s'abandonne aussi bien au plaisir qu'au jeune homme, alors que finalement, elle pense la magie du moment terminé. Elle reste un petit moment silencieuse, le regard dans le vide, le cœur lourd à l'idée qu'il va falloir partir, se séparer de lui pour toujours. Tout est fini, l'amour ne peut triompher. Lentement, elle le repousse, toujours hagarde et perdue alors qu'elle se relève, mais il la retient par le bras, ils se disputent, s'embrassent, refont l'amour contre le mur, puis le bureau – la douche enfin. Ils s'aiment toute la nuit durant – et vont même chaque à grignoter avec gourmandise les premières heures après l'aurore et c'est quand finalement, l'irlandais s'endort de fatigue après leurs assauts nombreux et sauvages que Cordélia voit un échappatoire à leur situation. N'attendant pas une seconde de plus, elle s'habilla rapidement et ramassant les affaires du brun, elle se transplanna avec celui-ci toujours endormi dans une chambre d'un hotel sorcier qu'elle connait bien. Écrivant quelques mots sur un parchemin à l'attention du brun – un simple Je vais bien, ne chercher pas à me retrouver. - elle finit par quitter la chambre et par descendre à la réception pour payer la pièce où elle a abandonné son amant. En un regard, le maître des lieux sait qu'il ne doit poser aucune question et ne pas faire de vague. De toutes les manières, il la connaît bien la Swan, il sait qu'il ne faut pas la contrarier. Une fois les formalités réglées, elle disparaît aussi vite qu'elle est apparue, persuadée qu'elle pourra fuir Robyn et l'éloigner d'elle en se contentant de rendre son château introuvable. Ce qu'elle ignorait à cet instant précis, c'était que cette nuit allait tout changer dans leurs vies – et qu'elle ne pourrait cette fois-ci rien y faire.

FIN DU SUJET
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