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 ۰ fahrenheit 451 (avalon)

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Avalon Klein
Avalon Klein
DAUGHTER OF THE DEVIL

✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


۰ fahrenheit 451 (avalon) Vide
MessageSujet: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:23


avalon hoxha klein
every villain is a hero in his own mind
blanche verger ◂ née le quatorze juin 1599, décédée à l'âge de vingt et un ans, d'origine française, enfant d'un couple de  potionistes renommés pour leurs chaudrons emplis de felix felicis, petite soeur d'un courageux guerrier de l'écarlate prénommé Emile, qui perdit la vie à vingt-deux ans de sa propre main, ancienne solarden à l'école beauxbâtons, menteuse, sensible, fière, imprévisible, peureuse, envieuse, aimante, à l'écoute, fausse calme, caractérielle, lâche, douée, à l'écoute, orgueilleuse, négative, immature, fausse, imprévisible, considérée comme un monstre de contrôle, elle était pourtant tout l'inverse, s'est laissée tuer par les troupes ennemies comme châtiment, faisait partie des forces alliées de poudlard, avait intégré les rangs des guerriers de l'écarlate, possédait une mémoire photographique excellente.

avalon klein ◂ de son vrai nom avalon hoxha, née le dix-huit mars, richissime progéniture du chef de l'Oblivion Lleshan Hoxha et de Nesha Klein, également nièce de l'ancien chef Jasemin; possède des origines albanaises, russes et anglaises, vingt quatre ans, métamorphomage aux dons peu probants, officiellement apprentie auror, ancienne poufsouffle, paranoïaque, calculatrice, généreuse, sympathique, marrante, loyale, a le sens de la famille, désireuse de faire ses preuves, impulsive, rebelle, rêveuse, sensible, naïve, dévouée et soumise à son paternel, extravertie, courageuse, déterminée, peu pédagogue, colérique, manipulatrice et manipulable, persuadée d'avoir été héros de guerre dans sa vie antérieure, cultivée, parle de nombreuses langues plus ou moins couramment, allergique aux dragées de bertie crochue, déteste la solitude, excellente en potion, aspirait à devenir journaliste, a perdu sa mère et son oncle à l'aube de ses huit ans.
Hey dad look at me, Think back and talk to me, Did I grow up according to plan? ◂ elles ont quelque chose en commun, avalon et blanche; plus que la simple enveloppe, elles partagent la même peur abrupte, prenante et vomissante. toutes deux tremblent, et toutes deux tendent les mains, paumes tournées vers les astres, attendant, impuissantes. toutes deux se tordent dans leur sommeil et transpirent en pensant au dénouement, terrible dénouement; pas celui de la mort, pourtant. la mort et son néant sont un songe qu'elles ne craignent plus vraiment. leur peur à elles résident dans les yeux d'un autre, leur peur à elles s'inscrivent dans le reniflement dédaigneux produit par les narines et dans la lèvre qui se pince, lentement, et du corps qui se retourne pour leur présenter le dos. leur peur à elles, c'est d'être une déception, d'avoir la preuve ultime d'être un outil inefficace, une racine trop faible pour sustenter l'arbre qui en dépend. leur différence, réside dans la détermination. blanche et son visage impassible trompent et feintent l'initiative, l'assurance, l'autre n'est pas comme ça. avalon se contente d'agir. agir encore et encore, sans la compagnie d'artifices. agir souvent et toujours. avalon ignore ses limites, tandis que blanche les apprend par coeur, comme une incantation. mais avalon a encore l'avidité qu'ont les enfants au début de la vie. elle s'agite dans tous les sens, s'épuise à prouver son implication, sa loyauté, sa connivence. et blanche, comme un fantôme, comme elle l'a toujours fait, se laisse  porter. le vent la chasse, la ramène, la fait voyager. qu'importe, après tout, elle n'existe plus, désormais.

comment ça se passe niveau taff, t'es content de ce que tu fais ? Avalon ne travaille pas, si ce n'est au compte de son propre père et sur ses ordres; pourtant, elle a récemment intégré une formation afin de devenir auror. et ta famille t'as le temps de la voir, ils te manquent pas trop? il y a une chose à savoir sur Avalon; elle n'est jamais seule. Dans son ombre, il y a Lleshan et toute la secte de l'Oblivion. C'est sa famille; singulière famille, mais famille quand même. et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? Avalon se considère bien entourée, mais c'est la famille avant toute chose. allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? encore une fois, c'est la famille qui prône; mais Avalon ne peut nier qu'elle a bien de l'attirance pour son supérieur. d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? c'est une douce fragrance fruitée; elle peut sentir les arômes de la fraise, mêlée à celle de la mangue, et si elle ne se méprend pas, c'est de la menthe qui danse avec elles. j'y pense d'ailleurs, t'es allé où à l'école et c'était comment? Avalon est une ancienne poufsouffle à Poudlard; elle est connue pour avoir eu les pires notes de l'école, l'année de ses BUSES. t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? rendre son paternel fier est le seul but de Avalon. hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? Blanche citerait très certainement un adage comme "on aime ceux qui nous font du mal" et débattrait sur le fait que le sang n'est pas toujours un lien incontestable.  
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Avalon Klein le Mar 20 Mai - 13:09, édité 16 fois
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Avalon Klein
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✣ ÂGE : vingt quatre ans.
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✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:24


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I aim to be lionhearted
but my hands still shake
and my voice isn’t quite loud enough
 
Hey brother, do you still believe in one another ۰ Quand Blanche releva la tête, elle rencontra le bleu liquide, comme en fusion, s'éteindre lentement dans son regard.
Emile avait toujours eu les yeux les plus bleus : d'un bleu presque irréel, rendant au ciel le plus azur un aspect presque terne. Elle en avait longtemps été jalouse, toute petite. On s'attardait plus sur Emile, du coup, sur la couleur impressionnante dont il avait hérité, tandis qu'on se contentait de poser sa main sur les cheveux blonds de Blanche avec, certes, de l'affection, mais avec moins d'attention. Car Blanche n'avait pas eu cette chance génétique : son regard ne scintillait pas autant. C'était un mélange étrange de marron et de vert, qu'elle comparaît à de l'herbe et de la terre, comme avec dégoût. Personne ne souhaite être comparé à la boue qui s'étend sous les pieds, et à la mauvaise herbe. Malgré ça, malgré le fait que Emile soit le ciel et elle la terrible, terrible terre, l'entente entre eux était parfaite.
Blanche sentit le corps de son frère commencer à s'écrouler. Il était grand, du haut de ses vingt-deux ans. Dans sa tête, il y a des souvenirs qui dansent ; elle le revoit tomber dans la mer, avalé par les vagues, et elle s'inquiéter pour enfin mieux respirer lorsque sa tête brune ressort enfin de l'eau. Elle revoit tous les moments où elle faillit le perdre, et elle espère que cette fois-ci, ce sera comme toutes les autres fois. Pourtant, autour d'elle, il n'y a que le silence, un silence de mort assourdissant, et si elle n'avait pas conscience du froid auparavant, elle peut désormais sentir l'humidité des cachots prendre possession d'elle, s'étalant sur sa peau pourtant recouverte, et la lourdeur de sa cape qui s'élève un peu avec le courant d'air venu comme de nulle part. Le front d'Emile se heurte au sien avec lenteur, et les yeux verts de Blanche sont écarquillés de terreur. Sa bouche tremble, et sa baguette aux reflets vert roule encore sur le sol. Celle d'Emile, elle, est encore dans sa poche.
Le bleu d'Emile la fixe, la transperce de toutes parts, car même s'il est beaucoup plus terne maintenant, elle a l'impression qu'il est encore plus terrible. Dans son iris morte, c'est un volcan d'incompréhension, mêlée d'une teinte de trahison, derniers lambeaux de ce qu'il put ressentir avant que son souffle ne se coupe. Blanche sait qu'elle est la seule à pouvoir le comprendre de cette façon là. Elle peut lire la surprise dans ses lèvres entrouvertes, son propre prénom pendant sur la langue, comme s'il avait voulu le crier. La tétanie de ses mains, toujours accrochées à la cape de Blanche, comme s'il tentait encore de se relever, d'extirper son corps de cette force de gravité, l'attirant au sol, qui l'empêche de redevenir le ciel qu'il avait toujours été. Il n'y a plus d'espoir pourtant. Le guerrier de l'écarlate français qu'il tentait d'être s'est éteint. Finalement, Emile roule un peu sur le côté, et c'est comme dans une étreinte ; sa tête se fond dans la nuque de Blanche, comme avant, elle qui tremble encore et toujours. Il n'y a plus aucun intérêt à mentir à un mort. Son corps est lourd mais elle ignore la douleur dans son dos et sur ses genoux, plaqués contre la pierre froide du sol des cachots. Enfin, au loin, elle entend des pas pressés qui arrivent, des murmures qui s'élèvent au-delà des portes en bois, et elle se surprend à supplier tuez moi. Mais quand la porte de la salle s'ouvre, ce n'est pas la pointe d'une baguette qu'elle sent se planter dans son dos, ni la brûlure d'un sortilège impardonnable s'abattre sur son corps; d'autres guerriers de l'écarlate les ont enfin déniché. Blanche a le regard vide d'une morte mais elle se balance doucement, berçant Emile qui dort. Deux grandes mains se posent sur ses épaules frêles, mais Blanche ne réagit pas. Blanche, je suis désolé mais il faut y aller. Elle ne comprend presque pas ce que l'autre lui dit : ce n'est qu'un murmure anglophone qui se heurte à ses tympans sans que le cerveau ne tente même de le comprendre. Ce n'est pas qu'elle n'a pas la force de le quitter, en vérité : la peur qui lui détruit l'estomac lui donnerait sans aucun doute la motivation de se relever. Blanche n'est simplement pas prête de mentir. Elle n'est pas prête de dire qu'elle n'a pas eu peur. Elle n'est pas prête de raconter qu'elle n'a pas paniqué. Elle n'est pas prête de raconter qu'elle est l'unique responsable de cette atrocité. Blanche ? Les deux même mains qui étaient sur ses épaules se plaquent avec douceur sur ses joues froides. L'autre la force à le regarder : ce n'est plus le regard bleu d'Emile, mais le marron chaleureux d'un allié qui ignore ce qu'elle a fait. Je sais que c'est dur, mais nous allons attraper celui qui a fait ça. La demoiselle déglutit. Oui, arrive-t-elle à marmonner, et finalement, Blanche Verger parvient à produire un mensonge.

My need is such I pretend too much, I'm lonely but no one can tell ۰ Blanche était une menteuse hors pair ; un génie de l'artifice, une chanteuse de mirages. Et si on prêtait à Blanche le don d'être une excellente potioniste et une bonne duelliste, son sens du charlatanisme était en soi lui-même un mensonge. Elle se gardait bien de faire savoir à tout le monde que ce qu'elle disait n'était que le fruit d'une affabulation, une fausse progéniture de franchise. Blanche détenait la vérité dans ses mains et entreprenait de la modeler à sa manière, en toute occasion. Comme une bête au fond du ventre qui supplie de changer la donne, de la disposer à son avantage, à sa préférence de petite fille à jeune femme. C'est un moyen de masquer ses peurs et ses doutes. Car Blanche était incapable de se contenter du vrai, des absolus et ternes faits restés inchangés. Blanche croyait en la beauté de la transformation, à la création, au double-jeu. Chérie, laisse ce chaudron, il est chaud. Entre ses petites mains d'enfant, un chaudron dans lequel barbotait de l'or fondu, qu'elle se force à arrêter de regarder. Dans la pièce où elle se trouve, il y a de la fumée légère et claire qui danse, formant des formes flottantes, mêlée à la fragrance de sa propre mère qui allait et venait, coupait et découpait, allumait et éteignait. Le grenier de leur modeste demeure familiale était la pièce favorite de Blanche : la pénombre qui y régnait, le froid de la pierre et la chaleur des petits feux, les armoires remplies de bec de corbeau et d'épices entêtantes, constituaient à faire de l'endroit une véritable caverne d'ali baba. Emile ne se rendait jamais ici, ou jamais de son propre gré en tout cas. Ses yeux bleus se levaient vers le ciel dès que Blanche en parlait ou osait y faire allusion rien qu'une seconde, les jours d'été, et il lui sommait de se taire pour lui proposait d'aller plutôt se baigner à la mer. Pourquoi ne prend-t-on pas de la potion de chance tout le temps ? Blanche a une voix boudeuse, trop enfantine même pour ses neuf ans. Sa mère pouffe, et presque surprise, elle faillit à retenir quelques pousses de plantes qui s'échouent lamentablement vers le sol. Blanche se précipite pour l'aider ; sa mère a toujours été d'une certaine fragilité, une fragilité presque moldue. Elle tombait souvent malade, son dos la faisait souffrir, sa tête toujours migraineuse. Les médecins disaient que les effluves qu'elle respirait n'étaient pas très bonnes. Malgré ça, elle s'entêtait à vouloir produire toujours plus de potion de felix felicis. La demande effectuée auprès des Verger n'était pas forcément énorme : on craignait encore les effets secondaires de cette nouvelle concoction. Parce que sinon, la tête te tourne. Sa mère illustre ses paroles en appuyant son doigt contre le front dégagé de Blanche, et de sa bouche s'échappe un autre rire, avant de poursuivre. Tu entends des voix qui te disent que tu es capable de tout. Et ce n'est pas bien, ça ? Toujours cette voix trop ingénue. Blanche aime agir comme une petite enfant auprès de sa génitrice ; elle se sent protégée, à l'abri. Si bien qu'elle peut redevenir le bambin qu'elle aurait souhaité être pour toujours. Non. Un trop plein de confiance en toi, c'est dangereux. Mais c'est dangereux, de ne pas en avoir une toute petite once, aussi.  Et Blanche n'avait pas de confiance en elle. Alors, elle mentait.
Dans sa façon de marcher, jusqu'à celle de parler. Du haut de ses cheveux jusqu'au bout de ses pieds. Personne n'échappait au mensonge de Blanche ; dès l'instant où on lui parlait, elle se dressait bien droite, le menton haut, le cou long. Dans les couloirs du château Beauxbâtons, elle avait la prestance déjà, des femmes sorcières qui enseignaient, et son amie Hélène lui avait de maintes fois souligné qu'elle était radieuse. Ses talons de chaussures claquaient comme une mélodie dans les allées, et si Blanche détestait ses yeux, elle agissait comme si elle les aimait. La jeune Verger n'avait jamais eu besoin de felix felicis. On avait beau la tanner encore et encore sur la production de ses parents, elle jurait n'en avoir jamais pris. Et c'était par ailleurs, la seule vérité qui sortait de sa bouche. Blanche mimait l'assurance. Un véritable petit flacon de felix felicis réincarné en demoiselle, silhouette mouvante. Elle revêtait un masque de contrôle du matin au coucher, chaussait une paix intérieure, arbhorrait une tranquilité qui étouffait la peur au creux de son ventre, écrasait la rage dans sa mâchoire. Elle-même ne savait pas contre quoi elle était en colère ; la seule chose qu'elle savait, c'était qu'elle se détestait. Blanche ! Affublée de sa plus élégante cape de sorcière, profitant du temps libre entre deux cours de sortilèges, Blanche fit volte-face à l'entente de son prénom. Elle savait déjà à qui appartenait le bruit des chaussures sur le sol, et l'éclat de la voix. Elle avait senti le bleu des yeux de Emile se poser sur elle dès l'instant où il avait tourné à gauche pour la rencontrer. Il s'avance vers elle, et comme deux jumeaux, véritables miroirs l'un de l'autre, ils s'avancent à la même cadence vers le centre du couloir. Emile avait les cheveux sombres de leur père déjà grisonnant, et le charme incontestable de la jeunesse. Mais toute sa beauté, encore, résidait dans ses prunelles. Il y a un problème. Blanche arrête sa contemplation, et se contente de ricaner. Qu'as-tu fait, encore ? Tu sais que les professeurs sont très mécontents de ton... Oui, Blanche, merci de me remémorer mes ennuis scolaires, plaisante-t-il un instant, avant que son visage ne redevienne dur, dilué dans l'inquiétude. Je crois qu'on nous attaque. Blanche se raidit. Elle est consciente des tensions actuelles. Du haut de ses seize ans, elle a cessé d'agir en enfant depuis bien longtemps. Tu sais, ou tu crois savoir ? Car Blanche détestait le doute. Comme toujours, sa voix est à la fois autoritaire et douce, alors qu'au fond elle tremble déjà. Elle en avait déjà bien assez à l'intérieur d'elle, du doute, et s'efforçait toujours d'agir comme si elle savait, alors qu'au fond d'elle, elle croyait ou ignorait tout simplement. Emile, lui, c'était l'inverse : il avait en lui de la confiance et du savoir, étouffé par l'hésitation, trop intimidé par la fausse assurance qu'affichait continuellement sa petite soeur. Je... Mais Emile n'a pas le temps de finir sa phrase que par la fenêtre, sous leurs yeux bleus et verts, une gigantesque explosion arrache la moitié du château.

You could still be what you want to, what you said you were when I met you ۰ Elle détestait Poudlard. Elle regrettait Beauxbâtons, elle regrettait sa vraie maison. Elle regrettait ses parents, dont le commerce avait explosé : felix felicis connaissait, à l'heure de la guerre, une véritable reconnaissance et une demande quatre fois plus importante, et rares étaient les personnes ignorant l'existence nouvelle de ce petit bijou doré. Assise dans un dortoir de fortune, Blanche revient à peine d'un entraînement de duel avec les guerriers de l'écarlate. Elle a surpris tout le monde, et si son anglais n'est pas aussi bon que celui d'Emile, elle a très bien compris les compliments qu'on lui a adressé à la fin des rencontres, et son petit accent français a suffit à charmer encore plus de monde. Comme à son habitude, elle a revêtu son habit de contrôle et ne cesse de rassurer, de parler. Blanche répète à qui veut bien entendre des arguments positifs, ceux qu'elle aimerait qu'on lui dise, ceux qu'elle aimerait entendre. Mais personne ne dit rien à Blanche, car Blanche n'a pas l'air effrayé. Elle est stoïque, calme, presque impassible. On écoute ses idées, on la remercie, on apprécie ses dons en potion, sa dextérité, son charme, son contrôle. Personne ne se doute qu'au fond, Blanche tremble, Blanche se soutient toute seule.
Blanche est une idiote.
Sa première patrouille, elle avait vingt ans. A Hogsmeade, les feuilles d'automne s'envolent et les rues sont désertes. A ses côtés, il y a Emile, toujours. Lui aussi est très apprécié ; on aime moins son manque de confiance en lui, et la façon qu'il a de toujours se rapporter à Blanche, de sans arrêt, laisser glisser son regard azur sur elle, attendant son consentement. On apprécie pas sa prise de décision bancale, dépendante de l'avis de Blanche. C'est calme, il décrète, les mains sur les hanches, le chapeau de sa capuche sur ses épaules, balayée par le vent fort qui souffle sans s'arrêter. Blanche ne répond que par un vague marmonnement paisible. Au fond de sa poche, elle serre sa baguette pour essayer de se rassurer. Dans sa tête, il se bouscule des millions de questions, et se joue des millions de scénarios. Elle imagine le pire, se rejoue le pire ; elle a l'impression d'oublier tous ses entraînements, et elle est colère. Elle tremble de colère contre elle, pauvre petite peureuse. Que donnerait-elle pour être courageuse. Attention ! Quelqu'un crie, et parvient à leurs oreilles l'incantation mortelle. Des jets verts et rouges commencent à fuser, plus loin, dans la pénombre. Le calme qui régnait se transforme soudain en capharnaüm sanglant. Blanche voit Emile se mettre à courir vers les autres, espérant les aider. Mais comme une racine, Blanche ne bouge pas. Elle sent la sueur froide couler le long de son dos, et sa poigne se resserre sur sa baguette magique, encore plus tremblante. La peur est en train de la bouffer. Endoloris ! Le sortilège lui frôle l'épaule, brûlante lumière qui l'a fait étrangement voltiger. A plat ventre sur le sol, son souffle se coupe et son torse tout entier lui fait mal, et c'est sans tenter de lancer un sortilège que Blanche se relève. Et elle court. Elle court et elle entend son ennemi rire à gorge déployée et la suivre, jusqu'à cette petite ruelle où elle s'est engouffrée.
Elle est prise au piège. Tétanisée. Incapable de transplaner. Le visage de son agresseur lui apparaît à peine. Il se contente de grogner quelques mots qu'elle ne comprend pas, et les larmes lui noient le visage. Son souffle est saccadé, prise de panique.
L'autre lève la baguette. Elle va mourir.
Ou le pensait-elle, avant qu'un sortilège de mort ne le frappe avant elle. Son corps d'ours tombe à la renverse, les yeux injectés de sang, l'air fou. Derrière lui, il y a Emile.
Emile et ses yeux bleus transperçant, qui la regarde sans la reconnaître.

A leur retour, Emile ne pipe mot. C'est même Blanche qui, ses joues sèches et sa cape époussetée, balance à leurs supérieurs le rapport de leur patrouille. L'attaque était légère, presque anodine. Quelques ennemis de Durmstrang à peine qui furent rapidement arrêtés pour être interrogés. Aucune décès à déplorer de leur camp ni de l'autre, sauf celle de cet individu, là, étalé face contre terre dans la ruelle sombre inondée de feuilles tout aussi mortes. Pourquoi l'as-tu tué, Blanche ? Sa gorge se noue et c'est à son tour, à Blanche pour une fois, de laisser son regard se poser sur son frère, juste pour une fraction de seconde. Personne n'a rien vu - c'est une communication fraternelle qui échappe à tous. Mais même le temps de rien suffit à son frère de comprendre ce qu'elle attend, debout ; elle patiente pour son aide, et ses prunelles le supplie. J'étais là. Il avait perdu l'esprit. Il n'aurait rien dit. Sa voix d'habitude si légère, parfois tremblante, un peu hésitante, est ici claire et concise.
Quand ils sortent son regard bleu ne croise même pas le sien.
C'est finalement dans la pénombre du dortoir qu'il finit par craquer. C'est toujours Emile qui craque. Incapable de ne pas parler ; ce n'est pas lui, le contrôle. Lui, il est la légèreté, la spontanéité, la sincérité. Il est incapable de mentir, de jouer l'imposture. Emile respire le naturel ; il est lui-même en toute circonstance. Il se fiche qu'on lui dise qu'il dépend de Blanche, il se fiche qu'on se moque de ses sortilèges ratés, se fiche de l'avis de certains. Tout ce qui compte, c'est Blanche. Blanche et son sourire, Blanche et ses yeux verts qu'elle trouve moche. Emile n'a jamais cessé de regarder Blanche, et pourtant, il ne l'a jamais vu comme à Hogsmeade. Alors dès qu'ils pénètrent dans la pièce, son naturel explose. Il se sent perdu, et il ne se laisse pas attendrir par la mine fatiguée de sa petite soeur. Tu vas me dire ce qui s'est passé, maintenant. Blanche commence déjà à paniquer, mais son visage reste de marbre, un marbre qui commence à s'effriter. Elle n'aime pas mentir à Emile : pourtant, elle l'a toujours fait. Dans sa tête, elle le supplie de ne pas la forcer à lui dire la vérité. C'était quoi, là-bas ? Qu'est-ce qui t'as pris ? Sa voix est basse, grave. C'est un homme mais elle le voit encore comme un petit garçon. C'est elle, l'enfant, pourtant. A continuer ce petit jeu malsain. C'est avec nonchalance qu'elle ôte sa cape, la bouche toujours fermée, laissant glisser le tissu de ses épaules pour l'accrocher et finalement, croise les bras. Il n'y a rien à dire. Emile est tremblant. Impulsif qu'il est, il commence à faire les cent pas, son regard bleu planté sur elle. C'est pire que tout. Blanche a envie de pleurer, et Emile fonce sur elle, plaquant ses grandes mains sur ses épaules. Qu'est-ce qui s'est passé, Blanche ? Il crie presque. Tu avais ta baguette dans la main ! Pourquoi tu n'as rien fait ? Tu aurais pu mourir si je n'avais pas été là ! Ce qui est incroyable avec Emile, c'est qu'il dit ça sans une once de fierté. Il ne transpire dans sa voix aucune condescendance. Tout ce qui compte, encore, c'est Blanche et la peur qu'il a ressenti en la voyant si dépassée. Tellement habitué à la voir remporter des duels, à la voir prendre les devants. Le contraste est saisissant, déstabilisant. Il crie encore, toute la tension ressentie, la frustration, la crainte de la voir s'envoler, il la déverse sur elle. Il lui secoue les épaules, et finalement, Blanche craque. Elle se met à pleurer, véritable fontaine de larmes. Et de sa bouche, finalement, elle désavoue son plus gros mensonge, la voix tremblante, les yeux rouges. J'ai peur, Emile. Je suis terrorisée. Elle lit dans son regard la plus grande des incompréhension. Il n'a rien à dire pour qu'elle comprenne qu'il est perdu. Elle a joué son rôle à la perfection. Il n'y avait qu'à lui qu'elle aurait pu avouer sa supercherie. Ses mains lâchent ses épaules. Son dos se redresse et son pouce essuie les débris de tristesse sur son visage, tendrement. Comme une promesse, chuchotée dans sa tête, de garder ça pour lui, et de l'aider.  

This fight will be the death of me, or will it set me free? ۰ Elle n'aurait pas du s'y rendre. Blanche aurait du rester pour aider à soigner, en retrait. Elle n'aurait pas du écouter les paroles rassurantes de son frère, plein d'espoir, plein de confiance pour elle. Ses yeux bleus lui avait donné l'envie et la force de s'y rendre. Mais désormais abandonnée, séparée de son regard azur, elle est perdue. Elle balance quelques sorts, à droite, à gauche ; sa tête lui tourne, ses mains tremblent. La peur la bouffe. Elle est à la merci de ses craintes et doutes, à la merci de tous les ressentis refoulés, enfouis au plus profond d'elle. Blanche voit les corps s'entasser, les sortilèges fuser. Elle court comme une folle, aussi vite qu'elle le peut. Elle balance des Protego à foison, tente d'aider les plus jeunes, mais elle se sent inutile. Inefficace. Hé ma jolie ! La voix est française, alors Blanche s'arrête. Son interlocuteur lui semble familier, mais elle n'arrive pas à replacer son visage. Il a les yeux injectés de sang, les cheveux en pétard, la cape à moitié brûlée. Il est possédé par le démon de la guerre, et malgré le vacarme, sa voix est très claire pour elle, si bien qu'elle a presque l'impression qu'il lui parle dans sa tête. Soudain, il marmonne une incantation et le mur derrière elle explose en de millions de fragments. Elle riposte puis s'enfuit, et ses pas terrorisés l'entraînent dans le labyrinthe des cachots, aux sous-sols. C'est le début de la bataille : l'endroit est désert, froid et silencieux, comme des tombes attendant qu'on les remplisse. Elle entend l'autre ricaner, et ses pas se rapprocher. Blanche court encore, et toujours. La course poursuite lui semble durer des heures et finalement, elle prend son courage à deux mains ; son corps frêle se planque dans un coin, et les pas résonnent de plus en plus distinctement. Elle voit son ombre projetée sur le sol de pierre, les faibles lueurs lui permettant à peine de distinguer les murs du sol. Il n'est plus qu'à quelques mètres.
Alors Blanche respire, elle se vide la tête. Dans son esprit, le regard bleu d'Emile. Elle hurle l'incantation, sortant de sa cachette, et ses yeux se ferment pour se rouvrir.
Devant elle, ce n'est pas l'autre. C'est son frère. Elle peut voir la brûlure de son propre sortilège épanchée sur sa robe de sorcier sombre, et la couleur de ses yeux resplendir dans la pénombre.
Alors elle accourt, et Emile s'effondre sur elle.

Quand Blanche releva la tête, elle rencontra le bleu liquide, comme en fusion, s'éteindre lentement dans son regard.

Elle ne se remémore pas très bien ce qu'il s'est passé ensuite. Elle sait qu'elle est remontée à l'étage avec les autres, abandonnant son frère sur le sol, dans la caverne des cachots glacés. La bataille n'est pas finie, qu'elle entend. Mais Blanche peut sentir le goût amer de la fin, son odeur acrimonieuse lui emplissant les narines.
Elle se souvient avoir marmonner quelque chose, avant de laisser Emile glisser par terre, les yeux toujours grands ouverts. Un pardon peut-être, un je t'aime ? les deux sonnent pareil à ses oreilles. Et la culpabilité la dévore, partageant le repas avec la peur, toujours aussi vivace, dans son estomac. Père est mort, se dit-elle. Mère est morte. Emile est mort, qu'elle répète. Leurs prénoms se noient dans ses murmures tandis qu'elle avance, avance, avance, comme un Inferi écoutant sagement ce qu'on lui dit de faire. Mais elle se fiche des apparences, désormais. A sa droite, elle sent un de ses acolytes qui regarde la larme qui coule sur sa joue, triste d'abord, avant de se détourner, poursuivant son duel acharné. Il n'y a pas de temps pour la tristesse, maintenant. Elle se sent comme un fantôme, flottant parmi les autres. Elle voit les visages déchirés par la peine. Et finalement, devant elle, l'autre qu'elle chassait est de nouveau là. Un qui partageait sûrement les couloirs de Beauxbâtons avec elle, en France, mais qui a choisi l'autre camp. Il la dévisage, et sa baguette se lève.
Tuez moi, pense-t-elle. Tuez moi, pitié.

Et c'est le premier à exaucer son souhait.


Dernière édition par Avalon Klein le Dim 18 Mai - 21:47, édité 15 fois
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Avalon Klein
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DAUGHTER OF THE DEVIL

✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:24


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Birds born in a cage
think flying is
an illness.
 
there's just some things I have to say, don't you know I miss her, too, i miss her just as much as you ۰
Nesha Klein poussa la porte avec grand fracas.
Elle n'avait jamais été une déesse de la subtilité, c'est vrai; l'ensemble de sa personne ne laissait devenir aucune grâce, ni même une très grande douceur. Son physique lui-même de donnait pas lieu à s'ébahir devant elle. Sa mâchoire carrée, ses cheveux ténèbres descendant jusqu'à la taille, son nez long et ses lèvres serrées... on aurait dit que toute sa génétique s'était basée sur le fait qu'elle serait une femme de caractère. Et elle ne s'était pas trompée. Jasemin. Sa voix grave, un peu cassée et si particulière, éclate dans le bureau. Les murs sont hauts, lisses, d'un blanc cassé, rendant au moindre bruit produit son écho distinctif. A ses pieds, il y a une magnifique mosaïque albanaise qui s'étend dans toute la pièce, tapissant le sol, et dans les coins, quelques meubles russes. Elle sait que son beau-frère est féru des belles choses, ce qu'elle prétend être une faiblesse. En fait, ce n'est pas la seule faiblesse qu'elle lui attribue. Nesha. Devant elle, il y a Jasemin, qui vient de se retourner. Il a presque le même visage que Lleshlan, le même nez, les même lèvres. Mais son charme n'est pas similaire, comme si le sien était déformé par une folie calme, dormante, qu'on attendait avec appréhension de finalement voir se réveiller. Quand il s'avance vers elle, elle peut voir ses membres le supplier de s'agiter, et son sourire est aussi grand et brillant qu'un quart de lune. Elle sent ses bras forts la serrer contre lui, un peu maladroitement, le corps tremblant, comme d'excitation. Enfin, après un moment qu'elle considère ayant duré déjà trop longtemps, il finit par la relâcher. Les étreintes de Jasemin ne sont pas chaleureuses, elles ont la chaleur et le même confort des barreaux d'une cage plaqués la peau. Elle pense qu'il est fou. Comment va ma nièce ? Lleshlan prétend qu'elle se porte comme un charme. Pour la première fois, les traits de Nesha s'adoucissent. Il est rare de la voir se détendre, surtout en présence de son beau-frère. C'était soit son mari lui demandé de se rendre à sa place en Albanie, trop occupé alors en Angleterre, ou Jasemin, qui la priait de se presser de venir, la forçant à abandonner Avalon de nouveau pour de longs mois. L'idée ne lui plaisait jamais, mais les deux fils Hoxha avait besoin d'elle et leur manière de la persuader. Et c'est vrai. Elle me manque beaucoup. Ca lui fait toujours bizarre de devoir parler de Avalon avec Jasemin. Lui qui détient la sienne comme une prisonnière, elle tente de ne pas laisser paraître les frissons qui lui parcourent la peau en songeant à Avalon et lui, présents dans la même pièce. Ca n'est pas encore arrivé, et elle prie encore Merlin et tous les autres pour que cette rencontre soit la plus tardive possible. Si ça ne tenait qu'à elle, il ne verrait jamais sa nièce. Il commence à rire, stoppant ses flots de pensées. Jasemin riait souvent, mais jamais avec sincérité. On le sentait forcer sur sa gorge et son ventre pour entreprendre de feinter une explosion de joie. Les seules explosions naturelles de Jasemin, comportait de la colère. Elle l'entend ensuite brailler quelques mots en albanais, sa voix déraillant sous la force de ses propres cordes vocales, à un domestique qui attendait dans l'ombre, avant de quitter la pièce dans la seconde. Et en Angleterre ? J'espère que tout se passe comme prévu. Nesha respire profondément, soulagée de passer à un autre sujet. Pas très bien, en fait, comme te l'a écrit Lleshlan. Mais il travaille dur afin de redresser... Je me fiche de ce qu'il va faire, je veux savoir ce qu'il fait. Il crache par terre, et sa voix est beaucoup moins hypocrite, moins caressante, et Nesha a comme l'impression qu'il attendait ce moment depuis qu'elle avait posé le pied dans la pièce. Jasemin n'est pas fait pour les bonnes manières, les embrassades familiales et les retrouvailles. Lleshlan a de bons espoirs de... Un claquement magique se fait entendre dans l'air, et Jasemin se retrouve de nouveau en face d'elle. Ton époux est un idiot, Nesha. Il a transplané juste devant son nez, son haleine caressant la joue de sa belle soeur. Il avait l'habitude de se déplacer de la sorte, faisant sursauter ses interlocuteurs. Ca ne marchait avec Nesha et Lleshlan pourtant. Ils étaient trop habitués à son sens de la démesure et ses excès de colère. C'est pour ça que je suis chef et que Lleshlan n'est qu'un subordonné. Il faut qu'il se montre réactif et efficace. Cesse de lui trouver des excuses. Nesha fronce les sourcils, et si Lleshlan ne lui avait pas demandé de se contenir, elle aurait très certainement explosé. La dernière fois qu'elle était sortie de ses gonds en présence de Jasemin, on lui avait remonté les bretelles pendant deux semaines. Elle le déteste ; de sa manière à toujours vouloir remettre Lleshlan à sa place à celle de rabâcher son titre de chef à qui veut ou doit l'entendre. Elle le regarde retourner vers son bureau, la démarche un peu fatiguée, avant de le voir récupérer un papier, qu'elle se presse d'aller récupérer une fois sa main tendue. Jasemin déteste attendre. Elle a déjà vu ce qu'il est capable de faire à ceux qui osent tenter sa patience. Maintenant va-t'en, nous en reparlerons demain. Il y a des chambres de libre, choisis celle que tu veux. Sa main s'agite, et Nesha recule, tête baissée.

*
Qu'il fut de dos ou de face, Lleshlan Hoxha avait toujours cette manière déconcertante d'être remarqué sans bouger. Sa seule présence rendait tout ce qui se trouvait à ses côtés assez dérisoire ; peut-être était est-ce du à ses larges épaules, à ses bras croisés sur son torse, à sa grande taille ou à son charisme là, qui emplissait tout l'espace. En vérité, Lleshlan Hoxha ne laissait aucune chance à d'autres d'exister vraiment en sa compagnie. L'ensemble de sa personne écrasait quiconque entrait dans la pièce. Avalon avait longtemps entendu que ce fut la même chose avec son oncle Jasemin, et que lorsque les deux frères se retrouvaient dans le même lieu, les autres lui racontait que tous autour d'eux, pouvaient se sentir comme étouffés par leurs ascendances. Il était alors impossible de dire qui de l'un dominait l'autre. La seule chose qui trahissait la moindre hiérarchie, c'était que Jasemin demeurait en ces temps là le chef, tandis que Lleshlan ne l'était pas.
Nesha, sa mère, rapportait un autre, disait aussi que le titre n'était qu'un habit ; une surface brillante qui n'avait, à ses yeux, aucune importance. Le titre n'est qu'une dérisoire appellation donnée, un tissu qu'on revêt. Le titre n'est pas une preuve de puissance, ni d'intelligence, ni d'importance. Elle définit, certes, des limites et des hiérarchies, mais elle exclut l'homme dans son individualité. On pouvait autrefois lire dans les yeux de Nesha la colère qu'elle avait contre Jasemin, à l'époque où il était encore là. D'après ce que Avalon avait pu entendre, elle se disputait souvent avec lui, lui hurlant la plupart du temps qu'il n'avait pas la sagesse de Lleshlan, ni sa mesure. Il avait été souvent qualifié de faux tyran, si bien que, si elle n'avait pas péri avec lui en Albanie, on disait qu'elle aurait très certainement, avec le recul, rit de lui en marmonnant qu'elle lui avait bien dit.
De toutes les choses qu'elle savait sur sa mère, aucune ne lui avait été dite par son père. Pas même la façon dont elle était morte : toutes ces informations lui avaient été procuré par les gens qui viennent et vont dans la maison, et par sa propre discrétion, ou par les débris de souvenirs qui lui restait d'elle. Elle avait entendu des tas de choses sur sa personne. Qu'elle avait toujours été d'une grande gentillesse, d'une douceur sans pareil, et cela, elle s'en rappelait. D'autres prétextaient qu'elle était une insoumise, et certains tout l'inverse. Deux fois, on prêta à Avalon la même teinte que sa défunte mère, et trois fois on lui assura que leurs couleurs n'avaient rien à voir. Les rares fois où elle avait osé poser quelques questions à Lleshlan, celui-ci reportait la réponse à plus tard ; et plus tard signifiait toujours jamais. En fait, si Avalon devait qualifier l'attitude de son père, elle aurait dit qu'il était indifférent à sa perte. Mais au fond, elle savait que c'était tout l'inverse. Ou tout du moins l'espérait elle.
Dans son enfance, Avalon n'a jamais eu le droit de rentrer dans ce bureau. C'est un endroit sacré, où seuls les grands peuvent pénétrer. Elle ne se souvient même pas d'y avoir vu sa mère y rentrer. Et si elle connaît l'emplacement exact du secrétaire en bois et de la grande fenêtre, la couleur des murs et celle de la moquette, c'est uniquement parce qu'elle ralentit le pas devant la porte, juste avant qu'elle ne se referme sur un énième visiteur. C'est très étrange qu'elle, sa propre fille, ne puisse s'y rendre alors que des tas d'inconnus franchissent le pas de la porte à sa place. A ces moments là, elle croise ses mains derrière son dos et fait mine de chantonner un air, sa cadence alors ralentie ; elle aime apercevoir, entre le montant de la porte et le mur, la silhouette de son père, droite comme une statue, jamais adossée, devant l'immense fenêtre derrière lui. Le seul problème était qu'il fallait toujours que sa nourrice soit derrière elle pour l'embêter, et lui prier d'aller faire des choses ennuyantes, comme prendre un bain ou l'aider à plier le linge. Pourtant, Avalon aime bien traîner seule dans la maison. Elle s'amuse à suivre en cachette les divers domestiques, à écouter aux portes, à jouer les agents double. Dès son plus jeune âge, elle se débrouille à ce qu'on lui réponde sans le savoir à toutes ses questions, sans même qu'on la soupçonne de connaître quoique ce soit. Une seule fois, une seule et unique fois, son père l'avait attrapé derrière le rideau de sa chambre, cachée contre le lourd tissu et les carreaux froids de la fenêtre, invisible aux yeux de tous. Elle était alors persuadée qu'elle recevrait la correction qu'elle méritait, fermant les yeux, attendant que sa main ne s'écrase sur sa joue ronde. Mais il n'en fit rien. Elle se souvient qu'à la place, sa voix impassible, froide comme la glace, lui avait donné quelques conseils, avant de lui intimer de sortir. Elle s'était alors rejouée la scène des semaines entières ; car chaque intervention ou infime discussion qui avait lieu entre elle et son paternel était un trésor qu'elle chérissait plus que tout au monde. Avalon, tiens toi droite. Encore cette idiote de nourrice. Du haut de ses huit ans, Avalon est à table, seule, encore. Son ami Ruben n'a pas pu venir ce soir, alors elle se contente de balancer ses pieds du haut de sa chaise, dans les airs, et sa cuillère de faire des ronds dans la soupe. Lleshlan ne vient jamais. Lleshlan est très occupé. C'est toujours cette réponse là, qu'on offre à Avalon.
Alors très vite, Avalon cessa de poser des questions.

i know i got to be right now, 'cause i can't get much wronger ۰ C'est une des rares pièces de la maison qui est constamment baignée de lumière. C'est le genre qui, une fois y être entré, donne tout de suite l'envie d'aller dehors : ses fenêtres narguent les occupants en leur montrant, de toute leur hauteur, l'immense jardin qui s'étend sur des mètres et des mètres, l'herbe verte, et l'été qui s'écoule, le soleil l'accompagnant. Le plafond est si grand qu'il est presque dur d'y voir les poutres, et les murs blancs. C'est un lieu d'entraînement, parfois, ou simplement là où elle vient se reposer, souvent. C'est un lieu presque nu de tous meubles ; il n'y a qu'un fauteuil beige somptueux et des tapis immaculés, ainsi qu'un sofa, là, recouvert de peaux de dragons. Concentre toi, bon sang. Avalon laisse sa tête tomber en arrière, comme épuisée. Devant elle, il y a un des nombreux membres de l'Oblivion. Il est un peu vieux, un peu chiant, à dire vrai, et Avalon déteste la façon dont il lui explique les choses. Pour lui, c'est rempli de sens, mais elle a la sensation qu'il parle par énigme. Elle regrette son ancien précepteur, si tant qu'on peut appeler ça un précepteur, mais en vérité, elle donnerait n'importe quoi pour que ce soit son père en face d'elle. Idiote espérance. Cela fait déjà quelques mois qu'on tente en vain de lui apprendre à contrôler son pouvoir. Certains disent que c'est une véritable bénédiction : Avalon, elle, y voit simplement un nouvel obstacle. Je n'y arrive pas. Ça fait deux heures que je tente de transformer mon nez, on peut remettre ça à plus tard ? Le vieux croûton la regarde de haut en bas, comme un vautour lassé par sa propre proie. C'est forcément un moment tranquille pour lui. Il se contente de s'asseoir dans le sofa en face d'elle et de lui ordonner de se focaliser sur une partie d'elle-même. C'est aisé de demander ça à quelqu'un qui n'est pas métamorphomage pour un sou. Elle entreprend de se lever, ignorant son regard hautain, et d'attraper la petite veste qu'elle a balancé sur le rebord de la fenêtre, alors grande ouverte. Depuis des heures, le piaillement des oiseaux lui donne envie de déguerpir d'ici. Ton père va être déçu. Avalon s'arrête subitement, la main en l'air, comme figée. Il est de notoriété publique, désormais, que la seule chose qui motive la jeune Hoxha reste la satisfaction de son paternel. Et c'est bas, pense t-elle, d'user de ce stratagème pour la forcer à continuer alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, partir se balader et enfin, enfin ! profiter de ses vacances d'été. Tu ne veux pas qu'il revive une autre humiliation, j'espère, après le fiasco de tes BUSES. Trop aimable de la part de ce fossile de lui remémorer ce qu'elle décrète comme étant sa plus grande honte. L'échec de ses BUSES, qu'on attendait pourtant excellent, était un sujet populaire désormais, qui se murmurait constamment dans les couloirs. Elle se souvient encore de la façon avec laquelle Lleshlan l'avait observé, son regard inexpressif, le papier entre ses mains. Aucun son n'était sorti d'entre ses lèvres : il n'avait nulle besoin d'exprimer sa colère pour qu'elle soit ressentie à des kilomètres. Lleshlan avait la capacité d'exprimer sa fureur sans les mots. Tout se passait par les yeux, par la façon dont il se tenait. Que donnerait-elle pour qu'il trahisse la moindre émotion, pourtant. Excepté tes cheveux, tu es incapable de transformer le reste de ton corps. Ce serait pourtant un excellent atout... Je sais. Je sais. Sa voix est froide et cruelle, mais cruelle contre elle-même. Elle a cette habitude d'être en colère contre ses propres faiblesses. On lui répète cent fois par jour qu'elle a pourtant de beaux talents, des ressources qu'on peut lui envier, et surtout, un titre qu'on rêverait d'avoir. Ce n'est pas rien, d'être la progéniture du chef de l'Oblivion.
Pour Avalon, son titre est un fardeau. Elle se fiche qu'on dise qu'elle soit sa fille : elle veut juste pouvoir agir en tant que telle. Se tenir à ses côtés, et voir dans son regard chocolaté une infime once de fierté, même la plus minime qui soit. Elle n'a rien d'une fille, à dire vrai. Elle est à des kilomètres de lui. Elle n'a jamais mis le pied dans son bureau. On lui attribut des connaissances sur l'organisation qu'elle ne connaît pas. Mais si elle veut pouvoir enfin pénétrer dans cette pièce, là, à quelques couloirs à peine d'où elle se trouve en ce moment même, il faut qu'elle continue. Alors, Avalon tourne les talons, et entreprend de se rasseoir sur sa chaise, sa veste tombant à ses pieds, comme dépitée. L'autre a gagné. Très bien. Recommençons.

My heart is full Of endless gratitude, You were the one, the one to guide me through ۰ Cette nuit là, Avalon se réveille en sursaut.
Sa chambre est plongée dans l'obscurité la plus totale. Elle aime les ténèbres qu'offre la nuit, le royaume de silence sur lequel elle règne, le néant dans lequel elle  se perd. Les rideaux sont si lourds que même la lueur blanchâtre de la pleine lune n'arrive pas à trouver passage. Ca a beau être l'hiver, Avalon est trempée. Dans sa tête, elle voit encore les deux yeux bleus incandescents dont elle a rêvé, et dans ses oreilles, le vacarme de toute une guerre. Les cris de gens depuis déjà longtemps morts résonnent dans son crâne, et des fuseaux de lumière jaillissant des baguettes semblent crever la pénombre autour d'elle. Ce n'est pas la première fois. A vrai dire, Avalon ne compte plus le nombre de nuits où elle semble se plonger dans les souvenirs d'une autre. Et aussi fou que cela puisse paraître, elle adore ça. Dans ces rêves là, elle a l'impression d'être une force de la nature ; d'après ce qu'elle ressent, voit, entend, sa vie antérieure possède tout ce qu'elle aimerait posséder aujourd'hui. Des convictions, du courage, du talent. Elle rêve souvent de chance liquide, d'un liquide d'or bouillonnant dans des chaudrons, et d'un regard, toujours le même, aussi consternant que fascinant. Et si ce dernier n'était pas d'un bleu perçant, Avalon aurait pensé que c'était celui de son propre père. Avalon se recouche, plantant sa tête dans le moelleux de  l'oreiller. Il y a quelque chose de réconfortant à se dire qu'elle fut quelqu'un de bien, dans une autre vie. C'est comme une source de motivation.
Le lendemain, elle se remémore les gestes qu'elle a appris d'une morte. Plus vite, Avalon ! Transpirante, elle agite sa baguette encore une fois, sifflante dans l'air. C'est un duel acharné qu'elle est en train de mener. En face d'elle, un énième membre de l'Oblivion qui s'est porté volontaire pour l'assister, et d'autres qui attendent et regardent, dans un coin de la pièce, la même pièce où quelques années auparavant, on lui enseignait à contrôler ses métamorphoses. Il faut avouer que la fille du chef a bien grandi, et on rechigne moins à s'occuper d'elle. Plus motivée, moins dispersée, elle est focalisée sur les entraînements et n'aspire qu'à devenir un membre modèle. On a remarqué la façon qu'elle avait, depuis sa sortie de Poudlard, à s'intéresser. Moins en retrait, plus volontaire, moins ignorée. On ne murmure plus ses échecs. Expelliarmus ! L'autre lui balance un sortilège qu'elle évite superbement, avant de se redisposer à sa place initiale, presque gracieusement. Désormais, on la compare beaucoup à son père : dans la façon qu'elle a de se tenir, sa manière de réfléchir, ou même par les traits de son visage. C'est à peine si on prononce le prénom de Nesha, maintenant, et c'est presque avec soulagement, et une pointe de honte, qu'elle remarque qu'on cite beaucoup plus Lleshlan. A dire vrai, elle n'a rien de sa mère. Protego ! Et  Avalon enchaîne, encore et encore, pour finalement marmonner un sortilège, sourcils froncés, bien concentrée : et son adversaire se retrouve plaqué contre le mur avec douleur, pour enfin glisser lamentablement sur le sol. Quelques exclamations se font entendre, et puis le silence. Il n'y avait jamais vraiment de vacarme dans la maison de Lleshan Hoxha. Epuisée, elle entreprend d'aller aider l'autre à se remettre sur pieds, et c'est avec une petite satisfaction qu'elle remarque qu'il a rougi, un peu humilié. Ce n'est pas le meilleur duelliste de l'organisation, mais il était bien plus rapide que celui de la semaine dernière. Tu fais beaucoup de progrès, Avalon, il lui dit, une tape sur l'épaule. Elle ne peut retenir le petit gloussement qui s'échappe, et le sourire qui s'étale sur son visage. Même passé la vingtaine, elle a parfois des attitudes de l'enfant qu'elle fut autrefois. Mais tout de suite, elle tente de reprendre la contenance si caractéristique de son paternel, et hoche la tête solennellement. Merci. L'autre s'en va, et son regard se porte sur l'immense fenêtre devant elle. L'entraînement est terminé, elle aurait alors le temps de se prélasser un peu au soleil. Pourtant, son flot de pensée est interrompu par l'arrivée d'un autre membre. Son teint est blafard, comme s'il n'était pas sorti depuis des années, tapis dans une cave. Ce n'est pas son visage qu'elle n'oubliera pas, mais plutôt les paroles qui s'échappèrent d'entre ses lèvres. Avalon, ton père te demande.

*
En face d'elle, il y a la porte qu'elle n'a jamais pu pousser.
Avant de venir, Avalon s'est changée. Elle a revêtu une cape de sorcière élégante, dans laquelle on ne cesse de la complimenter. Elle est persuadée qu'il ne s'en rappelle pas, mais c'est lui qui lui a offert. Ou tout du moins, c'était de sa part. Elle se fiche de savoir si c'est lui qu'il l'a choisi ou pas. De savoir qu'il a eu l'intention de lui offrir, de lui faire plaisir, constitue le plus beau cadeau qui soit. Au début, elle était tiraillée entre paraître jolie ou plus mâture. Elle a finalement opté pour les deux, tentant vainement de trouver un juste milieu. Ses yeux sont maintenant rivés depuis de longues secondes sur la poignée. Il y a l'excitation là, au creux de son ventre, qui tape, tape, comme un tambour, et juste au-dessus, dans la gorge, une boule de nervosité qu'elle ne parvient pas à dénouer. Le moment a quelque chose de solennel, comme si l'aval de son père constituait un pas gigantesque. Jamais Avalon ne s'était dit jamais ; c'est une éternelle optimiste. Mais désormais, alors que ses deux pieds refusent de bouger, elle se rend compte que , depuis toujours, elle n'avait jamais vraiment cru pouvoir y pénétrer si tôt.
Elle se pose des millions de questions. Que peut-on dire à quelqu'un à qui l'on a jamais parlé ? Qu'importe. Elle se contentera d'écouter. Elle ne demande que ça. Entendre le son de sa voix, croiser son regard. Il lui semble que cela fait des années, maintenant, qu'elle ne l'a pas vu s'exprimer. Elle veut faire partie de ces privilégiés, orateurs de sa parfaite cantilène. Finalement, l'excitation parvient à lui faire poser une main sur la poignée, l'autre toquant, transpirante de timidité, et doucement, comme si elle était en verre, ouvre la porte.
L'odeur qui lui frappe les narines est une odeur de renfermé. Étrangement, Avalon avait toujours pensé que régnait ici une odeur de papier d'Arménie enivrante ; c'est une petite déception, mais pas envers son père, ou la pièce, ou quiconque. C'est une déception pour elle, d'avoir cru à quelque chose si fort et voir qu'elle s'était trompée. Sous ses chaussures, la moquette est bien plus sombre que celle qu'elle pensait avoir vu, et la fenêtre n'est pas aussi grande que ce qu'elle avait imaginé. Sa tête se tourne de droite à gauche, et elle découvre les pans de murs tapissés de bibliothèques, et d'armoires fermées, d'autres ouvertes, vomissants des dossiers de parchemins jaunis. En face d'elle, elle est soulagée de voir le secrétaire toujours à la même place, et le bureau de chêne, de l'exacte teinte boisée qu'elle s'était imaginé. Sur la surface, une longue plume gît, crachant de l'encre. Son coeur se serre un instant en voyant qu'il ne présente aucune photographie, aucune touche personnelle. A dire vrai, ce bureau pourrait être à n'importe qui, tant la moindre touche trahissant une quelconque intimité restait introuvable. Mais Avalon s'en fichait ; elle savait pertinemment que ce bureau était celui de son père, et ça suffisait à son bonheur.
Il est assis dans un fauteuil confortable, comme un roi, mais il prend la peine de se lever quand elle s'avance jusqu'à lui. Elle n'a pas encore prononcé le moindre mot. Elle attend que ce soit lui, qui brise le silence, pour une fois. Avalon. Son prénom roule sur sa langue et Avalon a l'impression que ça sonne plus joliement quand c'est lui qui le prononce. Tu es ravissante. Merci. Pas de gloussements, cette fois-ci. Au fond d'elle, elle bouillonne de bonheur, et dans son estomac explose des millions d'étoiles. C'est plus que ce qu'elle osait espérer. Mais elle veut lui montrer qu'elle a grandi. Qu'elle aussi, est capable de se contenir. Je t'ai fait venir parce qu'on m'a dit les progrès que tu as fait, depuis. Arven est très content de toi. Elle ne sait pas ce qui est le plus surprenant ; le fait d'être ici, ou le fait qu'Arven, son ancien précepteur, ait pu dire quelque chose de gentil à propos d'elle. J'ai encore beaucoup à apprendre, elle répond, presque du tac au tac. Certainement, tu m'as beaucoup déçu, mais tu t'es bien rattrapée, depuis. Elle sait qu'il fait allusion aux missions auxquelles elle a participé, avec un certain succès, et celles qu'elle avait lamentablement échoué. Elle se souvient encore du fiasco, en Ecosse, et du poids du regard de son père sur elle à son retour. C'était la seule fois où il lui avait fait peur ; sa main s'était resserrée sur son bras avec une telle force qu'un hématome était apparu le lendemain. Et aujourd'hui, je veux que tu commences une formation d'apprentie auror. Tu vas, en quelque sorte, enquêter pour moi. Dans sa tête, il y a des millions de réponses qui lui viennent, comme des vagues se fracassant sur les rochers d'une plage. Elle voudrait lui dire qu'elle ferait tout pour lui ; tout pour voir naître dans ses yeux une quelconque fierté paternelle, tout pour sentir ses bras la serrer et ses lèvres en un sourire s'étirer. Dans sa gorge, elle étouffe pourtant toutes ses fidèles promesses qu'elle rêve de pouvoir lui faire comprendre, et franchit la barrière de ses lèvres une neutre réponse. Quelle est la cible ? Enfin, c'est à lui de répondre à une de ses rares questions : Le chef des aurors.


Dernière édition par Avalon Klein le Mar 20 Mai - 11:56, édité 15 fois
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
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THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:29

COUSIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE ۰ fahrenheit 451 (avalon) 253734868 MA TESTICULE GAUCHE MON SCOOOOOOOOOOOOOOOOOT ۰ fahrenheit 451 (avalon) 253734868
putain en plus t'as réalisé un de mes fantasmes, t'as mis une vilaine à poufsouffle ۰ fahrenheit 451 (avalon) 253734868
bon tu connais la maison, tu montres ta teub - ou ici tes boobs - si tu as besoin de quelque chose hein What a Face
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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:38

MA COUILLE What a Face ouais elle est swag en poufsouffle hein, ça lui va trop bien What a Face
je peux dégainer mes boobz et ma teub même si j'ai pas besoin d'aide, juste pour le plaisir des yeux What a Face JOTEM ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956
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Daegan Greengrass
Daegan Greengrass
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chasing. always chasing dreams. why’d you stick around, why’d you stay with me ? why’d you fake it ? hesitation, is killing me too. but i couldn’t save it, i couldn’t save it. i wish you could be honest, could be honest with me.

✣ ÂGE : vingt-trois ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : auror
✣ SCOLARITÉ : ancienne élève de la maison serpentard à poudlard
✣ PARTICULARITÉ(S) : membre des sombres phénix, espionne pour leur compte et auror réputé
✣ EPOUVANTARD : elle, abandonnée
✣ PATRONUS : un renard
✣ MIROIR DU RISED : un monde pacifié


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 10:51

rebienvenue  What a Face t'es seksy avec elizabeth  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 486413524 
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Avalon Klein
Avalon Klein
DAUGHTER OF THE DEVIL

✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 11:45

MERCI DAE CHOU ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 476596770 
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Robyn Lysaght
Robyn Lysaght
۰ fahrenheit 451 (avalon) Tumblr_inline_mq3spoVIWy1qz4rgp
TES YEUX OÙ RIEN NE SE RÉVÈLE DE DOUX NI D'AMER SONT DEUX BIJOUX FROIDS OÙ SE MÊLENT L'OR AVEC LE FER.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : fiancé à marissa rosenthal.
✣ METIER : capitaine et attrapeur de l'équipe de quidditch d'Irlande.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, poufsouffle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : célébrité dans le quidditch / dramaqueen en puissance.
✣ EPOUVANTARD : une rousse, au visage non-identifiée, une main sur son estomac perforé, l'autre sur sa baguette levée vers lui. les restes de sa vie antérieure. pour robyn, ça n'a aucun sens, mais ça le pétrifie quand même d'horreur.
✣ PATRONUS : un phoenix.
✣ MIROIR DU RISED : cordélia, saine et sauve. elle a le sourire sur les lèvres, c'est beaucoup trop beau pour être réel.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 12:48

BOOBS  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956 
rebienvenuuue my love, elisabeth est canon, et puis toi aussi.  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 2086912272 
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Jagger Young
Jagger Young
LITTLE LION MAN

✣ ÂGE : ▪ vingt-trois ans.
✣ STATUT : ▪ célibataire.
✣ METIER : ▪ médico-interne à st mungo's hospital.
✣ SCOLARITÉ : ▪ ancien élève de la vénérée poudlard, vieil aigle.
✣ PARTICULARITÉ(S) : ▪ animateur radio d'une émission coquine ; demi-vélan d'une famille déshéritée ; dragueur invétéré ; incorrigible petit paresseux surdoué.
✣ EPOUVANTARD : ▪ les ténèbres, terribles et insondables, l'inondant de toutes parts.
✣ PATRONUS : ▪ un fennec.
✣ MIROIR DU RISED : ▪ lui et ses parents, réintégrant la place dans la famille que leur propre sang leur a renié.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 14:01

robychou What a Face mes boobz sont aussi gros que ma teub tékaté What a Face
JOTEM merci et toi aussi t'es trop plein de sexytude ۰ fahrenheit 451 (avalon) 4086462282  je pense qu'on pourra se trouver un petit lien entre mateus et ava  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 2427135821 ۰ fahrenheit 451 (avalon) 253734868 
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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
۰ fahrenheit 451 (avalon) 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptySam 17 Mai - 14:22

T'es trop bonne ! Baisable à souhait Arrow
Par contre si tu t'appelles Jean-Claude et que tu as 8 ans ça risque de pas le faire entre nous tu vois ? What a Face
Sans dec, j'aime ton pseudo et ton vava ۰ fahrenheit 451 (avalon) 2209425919 excellents choix !  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 486413524 
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Avalon Klein
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DAUGHTER OF THE DEVIL

✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptyDim 18 Mai - 11:43

genre ciacia, je sais tu kiffes les jean-claude de un mètre dix What a Face mais je connais autre chose qui fait un mètre dix ۰ fahrenheit 451 (avalon) 4086462282 ET IL EST DANS MON PANTALON ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956
merci mon chou  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 2144135193 jotem  I love you 
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Ciaràn Maxwell
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۰ fahrenheit 451 (avalon) 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptyDim 18 Mai - 11:50

۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956 J'aurais du savoir que ta teub était impliquée ! j'aurais du savoir ... ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1639372532
Tu m'réserves un p'tit lien j'espère ?  I love you 
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Avalon Klein
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✣ ÂGE : vingt quatre ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : officiellement, apprentie auror; officieusement, rien du tout, car elle n'oeuvre que pour son père.
✣ SCOLARITÉ : ancienne poufsouffle à l'école poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptyDim 18 Mai - 17:53

elle est partout What a Face
pourquoi tu poses la question ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956 bien sûr que oui ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 476596770 ۰ fahrenheit 451 (avalon) 476596770 
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Cordélia Swan
Cordélia Swan
۰ fahrenheit 451 (avalon) Tumblr_n6wznlQ9kU1s72qbbo9_250
THE EVIL QUEEN ϟ We clawed, we chained our hearts in vain. We jumped never asking why. We kissed, I fell under your spell. A love no one could deny. Don't you ever say I just walked away. I will always want you. I can't live a lie, running for my life. I will always love you. ✣ I never hit so hard in love.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : mère célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : serpentard ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : brightest witch of her time | animagus tigresse | leader des dark phenix.
✣ EPOUVANTARD : elle-même.
✣ PATRONUS : un phénix.
✣ MIROIR DU RISED : elle, n'étant plus un hocruxe.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptyMar 20 Mai - 13:02

tout me semble parfait ma couille sauf encore une petite erreur de timing  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1639372532 ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1639372532 ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1639372532 ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1639372532 
elle avait sept ans quand son oncle est mort What a Face
Cordélia est née en 1991.
Elle a "tué" son père en 1997.
 What a Face 

Sinoooooooooooon je kiffe ce que tu as fait cacahuète.  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3410799785 J'aime bien ce personnage je trouve qu'il sort de l'ordinaire et de ce que l'on peut avoir pour habitude de trouver  I love you j'ai hâte de te voir à l'oeuvre avec et je viendrai parler lien avec toi sur ta fiche qu'on rigoleuh.  What a Face What a Face 

dans tous les cas, je te valide avec plaisir.  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956 


bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3221580998 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 253734868 
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.   ۰ fahrenheit 451 (avalon) 2430712914  ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton logement, ton travail et puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  ۰ fahrenheit 451 (avalon) 1419458760   ۰ fahrenheit 451 (avalon) 476596770  
FICHE PAR LOKIDDLES
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✣ PARTICULARITÉ(S) : progéniture du leader de l'oblivion ; métamorphomage ratée ; sous couverture ; persuadée d'avoir été héros de guerre.
✣ EPOUVANTARD : son père, encore et toujours, tantôt sans vie, tantôt pris d'une fureur terrible.
✣ PATRONUS : un impala.
✣ MIROIR DU RISED : en face d'elle rien que la silhouette grandissante de son propre père, et son regard dur se transforme en fierté liquide ; c'est tout ce qu'elle souhaite.


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MessageSujet: Re: ۰ fahrenheit 451 (avalon)   ۰ fahrenheit 451 (avalon) EmptyMar 20 Mai - 13:07

HAN OUI j'ai oublié d'éditer What a Face boulet un jour boulet toujours hein What a Face j'arrange ça tout de suite I love you
MERCI MA COUILLE JOTEM ۰ fahrenheit 451 (avalon) 3067500956
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