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 sometimes people just want to be happy. WITH THEO.

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Mia C. Heathcote
Mia C. Heathcote
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : Sang-Pur
✣ METIER : Auror
✣ SCOLARITÉ : Poudlard - Gryffondor
✣ PARTICULARITÉ(S) : Aucune
✣ EPOUVANTARD : Théodore mort.
✣ PATRONUS : Le Dauphin
✣ MIROIR DU RISED : Mia et Théodore, heureux.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. EmptyVen 16 Mai - 16:54

J’empruntais le couloir de gauche pour me rendre à la salle des trophées. Peu d’élèves passaient par ici. L’endroit n’était fréquenté que par les élèves perturbateurs qui allaient une heure de colle ou les élèves parfois trop ailleurs, trop dans leur monde : un peu comme moi par moment. Le chemin jusqu’à cette salle était plutôt sombre, et le silence qui régnait ce jour là pouvait paraître effrayant. Je sentais les tableaux de Poudlard me suivre des yeux, se demandant quelle sorte de jeune fille je pouvais bien être, un peu déconcertés. Normalement, un week-end, personne ne devrait être présent, nous serions seuls, heureux à deux. J’arrivais à l’intersection, je sentis comme une impression bizarre, comme si tout à coup je n’étais plus seule mais que cette personne ne souhaitait pas se montrer. Voila que je devenais parano. Mon pas s’accéléra un peu. Un bruit d’amure tomba terre. Un esprit frappeur ? Au dernière nouvelle, il n’y en avait plus à Poudlard. Un fantôme ?

« BOUH !!! » Je fis un bon de trois mètres en arrière. « Ah, t’as trop flippé Cassiopée ! T’aurais du voir la tête que t’as tiré ! » Mon amie était morte de rire. Elle adorait me faire peur, et ce n’était pas si facile.
Cassiopée. « Oui tu m’as eu sur ce coup la ! Mais ne le refait plus jamais ici, s’il te plaît. » Dis-je en souriant content de voir mon amie de Serpentard. Bien qu’un peu dérangée de ne pas pouvoir poursuivre mes pensées et me rendre dans la salle des trophées tout de suite.
L’amie. « Je sors d’une heure de colle. Je rejoins les autres dans la grande salle, tu veux venir ? »
Emma. « Non, merci, mais je vais continuer sur mon chemin, il faut que je regarde quelque chose. » En fait, j’avais un rendez-vous, avec Louis.

∞∞∞∞∞∞

Les rayons du soleil perçaient les volets de leurs appartements. J’avais rêvé de mon passé, encore. J’émergeai du sommeil difficilement. La soirée d’hier avait été arrosée. Nous nous étions rendu à un pot organisé par le département du ministère pour lequel je travaillais. Ces derniers temps, nous avions beaucoup de travail, et le ministère avait jugé opportun d’accorder un moment de détente à ses employés. Théo avait ronchonné un peu parce que je l’avais obligé à quitter un peu plus tôt son travail mais je ne voulais pas faire attendre plus longtemps mes parents … et mon frère. A chaque fois que j’essayais de faire une sortie en « famille » c’était un désastre. Mes parents ne s’en rendaient pas compte mais mon frère n’avait de cesse de lancer des phrases piquant à Théodore. Nous étions donc rentrés tard, et tendu par l’ambiance qu’avait généré cette sortie. J’évitais d’en parler autant que possible. Que pouvais-je lui dire ? Je me voyais très mal lui dire qu’il fallait pardonner à James son comportement, qu’il en voulait juste à Louis parce que sa sœur s’est suicidée pour lui. Quoi de plus normal. Non, je ne pourrais jamais dire ça à Théodore, jamais. De un, parce que ce n’était pas de sa faute, Cassiopée était consciente de son choix et je referai le même, ce que je ne lui dirai jamais pour ne pas l’inquiéter. Et de deux, je ne pouvais pas lui dire parce que je savais très bien qu’il s’en voudrait alors qu’il n’avait rien fait, tout comme Louis n’avait rien fait.

Aujourd’hui c’était un jour de repos, nous ne travaillons pas. Depuis que nous avions quittés Poudlard, les évènements perturbants s’étaient succédés, et bien que j’aie accepté la présence de Louis puis ensuite celle de Théodore, que j’ai emménagé avec lui, nous n’avions jamais vraiment fait le point sur notre relation. Pourtant, l’heure des choix approchaient vite, plus que je ne l’avais imaginé. Notre futur se trouvait noircit par la couleur de la guerre : rester neutre devenait de plus en plus difficile dans un monde où tout semblait se déchirer. Théodore n’avait pas un passé invisible, il était là, réel, et il menaçait chaque jour de briser notre petite vie tranquille. Je savais très bien que Louis avait été une personne importante, et j’avais peur chaque jour que quelqu’un qui se souvienne de lui vienne le chercher. J’avais peur qu’il retourne à Dumstrang, parce que je savais que je le suivrais, je savais que je me fâcherai avec toute ma famille, mon frère, s’il décidait de ne pas donner son allégeance à Poudlard. Je m’étais suicidée parce que je ne pouvais pas vivre sans lui, ma vie ce n’était pas la guerre, ce n’était pas Poudlard ou Dumstrang, ni la magie, ma vie c’était Théodore et mon amour pour lui. Un soupir s’échappa de mes lèvres. Je me tournai pour mieux le voir. Il était là, près de moi, endormi.

J’essayais de ne pas faire trop de bruit en me glissant hors du lit. Après avoir enfilé un pantalon, je pris la direction de la cuisine. J’avais envie que cette journée nous appartienne, se serait la notre, comme un souvenir auquel se raccrocher dans les mauvais moments. Quelques coups de baguette, et le déjeuner était prêt, tout prêt à être mangé dans le lit. Théodore dormait encore, une pensée me souffla qu’il aurait pu dormir des heures aujourd’hui. Et ce ne serait pas très sympa de ma part de la réveiller. Peu importe, mon égoïsme l’emporta. « Théo … Je crois qu’il est l’heure d’un bon petit-déjeuner, non ? » lui-murmurais-je en souriant, juste après lui avoir volé un baiser.
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Théodore L. Batch
Théodore L. Batch



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MessageSujet: Re: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. EmptyDim 18 Mai - 17:11

Les nuits étaient difficiles pour Théo, c’est là que les souvenirs ressurgissaient. Son passé en tant que Louis, il n’avait jamais réussi à s’y habituer. Tout de sang et cette violence, s’il n’y avait que ça peut-être qu’un jour, il aurait pu vivre avec, ce dire que c’était du passé, que tout cela était derrière lui, résolu, mais il y avait Cassiopée, Mia. Elle était bien présente, en vie, juste à côté de lui. Elle était endormie, elle semblait si paisible, si calme, comme si rien ne l’inquiétait, rien ne l’atteignait. Elle était forte sa Mia, plus qu’il ne l’imaginait. Il caressa tendrement son visage du bout des doigts pour ne pas la réveiller. Lui aussi à sommeil, il aimerait bien dormir mais il n’y arrive pas ou il ne veut pas, un peu des deux. Il a trop peur, trop peur de fermer les yeux et de les ouvrir pour voir qu’elle n’était plus là, que tout ceci n’était qu’un rêve. L’alcool qui coule dans ses veines l’aide à rester éveillé. Toute la soirée, il avait dû se forcer à sourire, il détestait ce genre de soirée mais il le faisait pour elle. Il ferait n’importe quoi pour elle. Il repense à son frère James, fidèle à lui-même. Il avait l’habitude des regards noirs qu’il lui lançait, des réflexions désobligeantes. Il aurait aimé qu’il arrête, non pas pour lui car il savait qu’il le méritait, il comprenait l’animosité qu’il lui portait. Non, il voulait qu’il arrête pour Mia, qu’elle ne se sente plus coupable, il savait qu’elle s’inquiétait à son propos, elle se faisait trop de soucis et il n’aimait pas voir ses rides d’inquiétude entre ses yeux. Il voulait son bonheur, qu’elle soit heureuse. Il l’entoura de ses bras pour la serrer contre lui, elle gémit dans son sommeil, murmura son nom. Le sourire aux lèvres, il se blottit un peu plus contre elle, le visage enfoui dans son cou, laissant ses cheveux lui chatouiller le visage puis sombra dans un sommeil profond, bercé par le parfum envoûtant de Mia et par le rythme de son cœur qui lui appartenait désormais.

Théo sentit quelque chose remuer à côté de lui, il laissa échapper un grognement puis roula de l'autre côté du lit. Il ne fit pas attention au bruis qui provenait de la cuisine, il était trop à l’ouest pour ça. Il n’aurait pas dû tant boire hier soir mais ça avait été le seul moyen pour lui de supporter la soirée. Son bras chercha instinctivement la présence de Mia à ses côtés mais il trouva le lit vide, c’est alors qu’il prêta attention au bruis dans la cuisine et cela le rassura aussitôt, assez pour qu’il retourne dans les bras de Morphée. Il avait bien l’intention de passé toute sa journée au lit. Le travail au bar, n’avait rien de facile, il n’était pas habitué à donner tant d’effort, toute sa vie il avait été un intellectuel et le voilà, rendu à servir des verres aux gens. Mais il avait bien d'autres soucis, beaucoup plus important, comme la guerre qui menaçait et ses vieux démons … Il ne voulait pas inquiéter Mia mais il avait peur, il ne voulait pas lui montrer mais elle était bien présente au fond de ses tripes, le rongeant tous les jours un peu plus.Il s’agita, commençant à se rappeler de mauvais souvenirs, d’anciennes cicatrices qui lui faisaient toujours mal mais une main se posa sur son visage et toutes ses peines s’envolèrent. Mia lui vola un rapide baisé, il aurait aimé que le contact de ses lèvres contre les siennes dur plus longtemps mais il finirait par avoir ce qu’il voulait plus tard. Il ouvrit un œil puis un autre, émergea doucement du sommeil, essayant de s’habituer à la luminosité de la pièce. Il aimait que la première chose qu’il voyait soit son visage, il n’était pas donné à tout le monde d’avoir sous les yeux la plus belle chose au monde qu’il puisse exister et il avait cette chance. Il était maintenant bien réveillé, en silence il contempla Mia, un sourire béat sur les lèvres. « Je meurs de faim ! » Il décala le plateau qu’elle avait apporté afin de lui laisser une place dans le lit. Il lui attrapa le bras et l’attira dans ses bras. Oui, ils étaient heureux mais pour combien de temps ? Théo avait beau profiter de l’instant présent, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter du futur. « Alors que veux-tu faire aujourd’hui mon amour . » Il attrapa une tasse de café et bu une gorgée, il était exactement comme il l’aimait, ni trop fort ni trop sucrée. Il déposa un baiser sur son front. « Merci, c’est délicieux. » Il voyait bien qu’il y avait quelque chose qui cogitait dans cette belle petite tête blonde, il savait qu’elle avait envie de lui dire quelque chose … mais il ne savait pas s'il avait envie d’entendre ce qu’elle avait à lui dire.
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Mia C. Heathcote
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MessageSujet: Re: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. EmptyJeu 22 Mai - 19:33

« Je meurs de faim ! » J’eux un sourire. Lorsqu’il me contemplait ainsi, je me sentais fondre. J’aurai aimé que ce moment dur des heures, j’en rougis encore malgré le temps et l’habitude. Comme lors de ces premiers rendez-vous où le cœur bas si vite qu’on a l’impression qu’il va se décrocher. Théo me fait toujours cet effet, et je sens au fond de moi qu’il me le fera encore longtemps. J’eux un instant envie de tout envoyer valdinguer, de pousser le plateau du lit et de laisser place à mes idées coquines. Mais ce fut, sagement, que je me glissais prêt de Théodore, le laissant déguster son déjeuner. « Alors, que veux-tu faire aujourd’hui mon amour ? » J’eux un rire léger. La phrase tombait à pic. J’eus un léger rire. Il me donna un baiser sur le front, je fermais les yeux pour profiter du moment. Puis, ce fut vers un sourire charmeur et un petit rire que je me tournais vers lui. Il me rendait belle, j’avais l’impression d’être la plus belle et la plus heureuse femme du monde quand j’étais à ses côtés. Cassiopée, elle, avait l’habitude de profiter des garçons, de se faire bien voir, de s’amuser, mais moi, Mia, je n’étais pas comme elle. Me faire désirer pouvait provoquer une petite gêne. J’étais à l’aise avec Théo. Les quelques rayons du soleil réchauffaient mon visage, et illuminaient celui de compagnon. « Je ne sais pas » dis-je d’un air amusé. « Peut-être … qu’on pourrait rester ici. Tous les deux. » Dis-je en l’embrassant sur le nez, puis sur la bouche, mordillant l’oreille, en redescendant vers le cou. « Juste profiter. » Rajoutais-je en riant, passant doucement une de mes mains dans ses cheveux, la laissant glisser dans son coup, le fixant dans les yeux. Je le regardais, une lueur amusée dans les yeux, me dire que le déjeuner était délicieux. Un instant, j’ai cru qu’il allait poser sa tasse, trop tenté par mon invitation. « Mange tant que c’est chaud ». Je riais.

Je savais que ce moment ne durerait pas très longtemps. Tout me ramenait à la soirée d’hier, à mon frère, à cette guerre. J’avais juste envie d’être heureuse avec Théo mais je ne pouvais pas faire abstraction de ces pensées, et je ne pouvais pas non plus lui cacher éternellement. Lui dissimuler mes pensées était atroces, j’avais l’impression de le trahir parfois. Je le fixais depuis au moins cinq minutes, si bien qu’il avait arrêté de manger, un questionnement certains sur le visage. « Je suis désolé, pour mon frère, hier. » dis-je en baissant les yeux. « Tout ça, ces souvenirs, cette guerre … C’est… » Je ne savais pas quoi ajouter, je ne savais sous quel angle aborder le sujet. C’était délicat et tellement brouillons dans ma tête. Je restais blottie contre lui à attendre. Je voulais savoir ce qu’il comptait faire, allait-il perpétuer les actions du passé ? Rester neutre ? Ce qui était sure, c’est que je ne pouvais pas rester neutres. J’étais auror. Tôt ou tard, quand Poudlard aura besoin de renfort, l’école se tournera vers nous, pour la défendre, pour défendre notre pays. Que ferais-je ? J’avais peur que Théodore rejoigne Dumstrang comme par le passé. Il devait s’en douter, il devait savoir qu’un jour, mon boulot me donnerait des obligations, me forcerait à faire des choix. « Qu’est-ce que tu penses de tout ça ? » C’était une question piège. Je le laissais entamer le plus dur du sujet, je m’appuyer sur ses épaules pour me soutenir. D’un geste délicat, je poussais le plateau pour m’asseoir, de manière à le regarder en face. Je savais, aussi surement que je connaissais mon prénom, que le même sujet le tracassait depuis des jours. Il était temps d’en parler, nous ne pouvions pas continuer ainsi, à feindre comme si tout allait bien, comme si notre bonheur était complet et sans tâche. Il était vrai, mais avec des tâches. Je passais ma main dans mes cheveux, de manière à les mettre en arrière. J’avais horreur qu’ils me tombent sur le visage, surtout lors d’une discussion aussi sérieuse. C’était comme un tic de concentration, un geste qui laissait présager que la discussion à venir me tenait à cœur. Je n’étais pas du genre à me recoiffer juste pour être jolie. A part pour un rendez-vous avec Théo pensais-je avec amusement.

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Théodore L. Batch
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MessageSujet: Re: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. EmptyJeu 22 Mai - 21:33

Théo laissa de côté ses préoccupations et profita du déjeuner que lui avait préparé sa belle. Il ne peut s’empêcher de s’extasier devant sa beauté, se demandant encore aujourd’hui s’il ne vivait pas un rêve éveillé tellement il était heureux à ses côtés. C’était simple, lorsqu’il était avec elle il avait l’impression d’être dans une bulle qui le coupait de toute réalité, il ne voyait qu’elle, n’entendait qu’elle. Sa Mia, la femme de sa vie, de ses vies. Il sourit en la voyant rougir même après toutes ces années, elle rougissait toujours mais cela ne faisait que le faire craquer un peu plus. Savoir qu’après ce qu’ils avaient vécu, elle voulait toujours de lui et qu’il arrivait à faire battre son cœur remplissait son cœur de joie. Tout en buvant son café, il regarde du coin de l’œil, son amour qui rigole doucement, le regard joueur, un sourire taquin sur les lèvres, il tente de l’ignorer en lui demandant ce qu’elle voulait faire aujourd’hui. Lui avait bien une petite idée mais les envies de Mia passeraient toujours avant les siennes, il se l’était promis, il ferait tout pour la rendre heureuse, pour la voir sourire éternellement. Il embrasse son front alors que ces lèvres l’appellent irrésistiblement mais s’il allait par-là, il ne pourrait pas s’arrêter. Seulement Mia semblait sur la même longueur d’onde que lui, elle se tourna vers lui et elle l’éblouit avec son sourire qu’il se laissa faire sans broncher lorsqu’elle commença à l’embrasser un peu partout sur le visage. « Tu ne sais vraiment pas ? … » lui demanda-t-il amusé alors qu’elle déposait un baiser sur son nez. « Cela me semble une très bonne idée ! » Il aimait quand elle prenait le contrôle, il lui rendit son baiser puis soupira quand elle le rompit et mordilla son oreille, un geste qui lui faisait perdre le contrôle à chaque fois et elle le savait parfaitement. Mais, il n’y avait pas qu’elle qui était d’humeur joueuse aujourd’hui et il fit comme si de rien lorsqu’elle glissa une main dans ses cheveux, il se mordit la lèvre pour s’empêcher de se jeter littéralement sur elle tandis que son rire cristallin emplissait la pièce. Il la complimenta sur son petit déjeuner, il venait de remarquer qu’il avait toujours sa tasse de café dans la main et il fut bien tenté de la jeter au loin pour pouvoir les occuper d’une autre manière beaucoup plus plaisante. Mia lui ordonna de manger pendant que c’était encore chaud mais tout ce qu’il voulait manger en ce moment, c’était elle. Il se contenta de la dévorer des yeux, il ne cachait plus ses intentions mais son ventre grogna cassant le charme le forçant à finir son petit-déjeuner. Il avait presque tout englouti en quelques minutes mais le silence de Mia l’alerta et il l’interrogea du regard.

Elle finit par dire ce qu’elle avait sur le cœur et comme il s’en doutait, cela concernait son frère. Elle répéta qu’elle était désolée pour son frère, il le savait, ce n’était pas sa faute. Il ne pouvait pas en vouloir à James mais il ne pouvait pas non plus avouer à Mia, qu’il comprenait les agissements de son frère et qu’il méritait ce qu’il subissait. Non il ne pouvait pas lui dire, il pouvait seulement la serrer contre lui pour la rassurer. Seulement son frère, n’était pas le seul problème, il y avait aussi la guerre … Théo voulait à tout prix l’éviter, s’impliquer le moins possible. Qu’arriverait-il s’il se retrouvait dans le feu de l’action ? De quoi serait-il capable si Louis prenait à nouveau le contrôle ? S’il devenait comme Louis sans le vouloir . Il était effrayé par cette idée car plus les souvenirs lui étaient revenus, il s’était rendu compte que lui et Louis possédaient plus de points communs qu’il ne l’aurait voulu. Si un jour il avait été capable de telle chose, il était certain qu’il pouvait recommencer hors, il ne le voulait pas. Il savait que Mia s’inquiétait énormément sur ce sujet, il savait qu’elle avait peur qu’il fasse les mêmes choix que dans le passé. Il savait qu’elle était dévouée à Poudlard, il l’était aussi dans un certain sens mais pas autant qu’elle. Ils n’avaient encore jamais osé trop parler du futur, ni du fait qu’elle soit devenu auror, un choix que Théo n’aimait pas.Il avait peur pour elle, peur qu’il lui arrive quelque chose mais surtout il se sentait minable, il était qu’un simple serveur, il était incapable de la protéger et cela le rendait malade. Elle finit par lui demander ce qu’il pensait de tout ça mais il resta un moment silencieux à cette question. Tandis, qu’il était perdu dans ses pensées, elle poussa le plateau loin d’eux et s’installa sur ses genoux. Il passa ses mains dans son dos et les posa sur ses fesses pour la ramener un peu plus vers lui. Il la regardait dans les yeux alors qu’elle rejetait ses cheveux en arrière, la mine sérieuse, elle attendait patiemment une réponse. Il ne pourrait pas y échapper cette fois-ci. Elle avait raison, ils devaient parler mais c’était plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsqu’une pareille distraction se trouvait sur ses genoux. « Je n’aime pas te penser sur un champ de bataille … » voilà c’était dit, il n’était pas passé par quatre chemins, il était allé directement dans le vif du sujet. Il avait dit ce qui le gênait le plus. Seulement, Théo n'avait pas envie de se prendre la tête, il savait que cette discussion allait être tendue, il avait des points de vus différents à ce sujet, il ne pouvait pas demander à Mia de quitter son travail et elle ne pouvait pas comprendre ce qu'il ressentait au fond parce qu'il ne lui avait jamais dit et qu'il ne pourrait jamais lui dire. C'était lui qui devait être à sa place, c'est lui qui devrait se battre pour essayer de construire un monde meilleur, un monde où il pourrait vivre heureux mais il était trop lâche, trop lâche pour faire face à ses démons. D'un coup de tête, il se redressa et l'embrassa comme si c'était la première fois et la dernière fois, il y mettait tout son amour. Il l'aimait à la folie, il ne voulait pas la perdre. Sa Mia. "Je t'aime ...' de simple petit mot qui signifiait pourtant énormément. " qu'est-ce que tu m'as dit tout à l'heure ? .... Juste profiter..." les mains sur son visage, il déposa à son tour des milliers de baiser sur son visage, embrassant chaque recoin de sa peau si douce à en perdre le souffle. La vie était bien trop courte pour se préoccuper de demain. Ils devaient profiter d'aujourd'hui. Il savait que ce qu'il faisait état mal, il faisait exprès de la distraire pour éviter la conversation mais quelque chose lui disait que Mia était bien décidée à parler même si son souffle se faisait court à mesure qu'il descendait sur son corps pour finir contre sa poitrine. Embrassant le coeur qui lui appartenait.
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Mia C. Heathcote
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MessageSujet: Re: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. EmptyLun 2 Juin - 18:53

« Je n’aime pas te penser un champs de bataille. » Je fixais Théodore d’un œil contrarié. Je m’étais pourtant attendue à cette réponse, je l’avais retardé le plus longtemps possible. Quelques instants plus tôt, ses bras musclés m’avaient rapproché doucement de son torse et de son visage. Je ne parvenais pas à me concentrer suffisamment sur les discussion si proche de lui, il me fallut faire appel à une force insoupçonnée pour y faire face. Si bien, qu’elle provenait certainement de Cassiopée. A chaque fois que je réalisais une chose que je me pensais incapable de faire, je pointais le doigt sur Cassiopée. C’était comme un réflexe, surement inutile et complètement stupide, un manque de confiance certains quant à ma propre force de volonté. Surtout lorsqu’il s’agissait de Théodore. Quoiqu’il en soit, d’où provenait cette force m’importait peu, elle était là, et pour que mon amour perdu et retrouvé reste sain et sauf, je n’hésiterai pas à m’en servir. Par le passé, Louis avait presque ordonné à Cassiopée de ne pas se battre en rejoignant les chevaliers de l’émeraude, pour sa propre sécurité. Elle l’avait sagement écouté, pensant qu’il serait mieux de rester tranquillement cloîtrée chez elle. La fin de l’histoire ? Louis rejoignant les rangs de Dumstrang, Cassiopée prisonnière. En voulant la libérer il était mort et la jeune fille s’était suicidée folle de chagrin, ne pouvant plus supporter la vie sans Louis, sans sa voix, sans ses caresses, sans ses mots. Je regardais Louis du coin de l’œil, sachant très bien qu’il ne voulait pas de cette conversation, il voulait l’éviter à tout prix. Il en avait peur. « Je t’aime. » Me murmura-t-il doucement. Mon cœur faillit explosée de joie et de tristesse. Il y avait cet infini bonheur que je partageais avec lui, cette vie si parfaite et il y avait toutes ses pensées si affligeantes. Avec un haut le cœur de trop, qui faillit me faire perdre définitivement tous mes moyens je répondis en un murmure « Moi aussi Théo, Je t’aime. » Je n’eus pas le temps d’en dire plus, que je sentis ses lèvres se poser doucement sur mon visage. J’entendis à peine les mots qu’ils murmuraient, semblaient-ils avoir un rapport avec mes propres paroles. Les milliers de baisers que me donnait Théodore m’empêchaient de respirer. Je le voulais lui tout entier, sans plus attendre. Je l’embrassais, puis redescendait doucement dans son coup, baladant mes mains sur son torse, sur le haut des épaules, les bras. Je le sentais descendre doucement vers ma poitrine. Mon corps tout entier, mon cœur, me criaient tous les deux de continuer, de le laisser mener la danse. Mais mon cerveau, engourdit par tout cet amour, me hurlait d’arrêter. D’avoir cette discussion. Je l’embrassais encore et encore, je commençais à gigoter plus qu’il n’aurait fallu, je sentais ses mains, sa peau, son odeur. Un baiser. Une envie folle de hurler. Un autre baiser. L’envie affligeante de couper cours à cette démonstration d’amour. Ses lèvres sur mon coup, ses mains dans mon dos. Le besoin de lui dire d’arrêter. Mes mains contre sa peau brûlante de désir, mon cœur qui s’emballe. « Théo. » Prononçais-je difficilement. Un autre baiser. Tellement difficile de résister. Un autre baiser. « Théodore. S’il te plait. » D’une force vive et douce à la fois, je me dégageais de cette prison dorée, de cette emprise qui me procurait tellement de bien. Je le fixais, de mes yeux brûlants de désirs. Et pourtant, doucement, je me rassis au bord du lit, m’en allant du confort de ses genoux qui ne viendrait seulement que troubler cette discussion si sérieuse que nous devions avoir. Je n’osais pas imaginer comment il devait se sentir, j’avais tellement peur qu’il soit mal, lui qui avait déjà tellement perdu, tellement souffert. Je savais qu’il souffrait de rester ici, pendant que je partais travailler. Il avait perdu ses parents, perdu le cabinet d’architecte et mon métier m’obligeait à être sur le terrain, à prendre des risques et me battre. « Je sais que tu n’aimes pas ça. » Dis-je d’une voix peu assurée. « Me penser sur un champ de bataille. » Rajoutais-je pour qu’il comprenne que je revenais à la discussion. Par le passé, Cassiopée avait été trop douce ne voulant pas heurter Louis, erreur fatale qui leurs avait couter la vie à tous les deux. Je ne referai pas la même, je ne resterai pas tranquillement assise pour que Théo ne s’inquiète pas, je ne pourrais pas. « Louis et Cassiopée, ils ont fait des erreurs par le passé. Je ne resterai pas à attendre que le pire arrive comme elle a pu le faire. » Dis-je en marquant une pause. « Tu comprends ? Je ne pourrais pas rester passive cette fois. C’est trop important pour nous. »
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MessageSujet: Re: sometimes people just want to be happy. WITH THEO.   sometimes people just want to be happy. WITH THEO. Empty

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