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 matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.

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Primrose Lehane
Primrose Lehane
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THE WICKED WITCH Δ Things we lost to the flames. Things we'll never see again. All that we've amassed sits before us, shattered into ash. These are the things, the things we lost. The things we lost in the fire.

✣ ÂGE : vingt-trois-ans.
✣ STATUT : fiancée en fuite de son cher et tendre.
✣ METIER : a arrêté ses études de médicomage.
✣ SCOLARITÉ : gryffondor ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : les dons des lehane.
✣ EPOUVANTARD : le garçon de ses rêves.
✣ PATRONUS : un sinistros.
✣ MIROIR DU RISED : elle, débarrassée de sa famille et de ses cauchemars.



matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. Vide
MessageSujet: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyJeu 8 Mai - 15:58

I belong to you and always have.
Our day will come.
When you play it hard, and I try to follow you there. It's not about control but I turn back when I see where you go. Are you going to age with grace? Are you going to leave a path to trace? Oblivion is calling out your name, You always take it further than I ever can.❞



Toujours ce même visage. Toujours ces mêmes mains qui essayaient de l'attirer à elles. Toujours cette odeur – savant mélange de sang, de feu et de mort. Et toujours ce même garçon – yeux océan et sourire macabre. Primrose se réveilla en étouffant un cri dans son poing fermé. Jamais elle ne serait liberée de ces cauchemars, jamais elle ne serait libre d'avoir, ne serai-ce qu'une nuit de sommeil. Pour des raisons étranges et obscures, elle était hantée. Hantée depuis sa naissance par ces visions qu'elle ne comprenait pas et elle avait perdu il y a bien longtemps l'espoir qu'un jour, elles auraient un sens. La jeune fille se passa lentement la main sur le visage, peinant quelques instants à se rappeler où elle était. Oui, elle s'était enfuie du mariage, elle avait couru, s'était transplanée d'un coin à l'autre de Londres avant de finir dans cette rue miteuse où finalement, quelqu'un avait eu pitié d'elle. Quelle folie lui avait pris de faire cela, de risquer la colère de sa famille et de celle de son fiancé ? Malgré la pénombre, la jeune femme était capable de voir briller l'énorme pierre à son doigt. Elle n'avait voulu jamais de tout cela, de ces fiançailles, de cet homme violent et abusif. Elle n'avait jamais voulu de cette cage dorée. Elle se sentait comme un bel oiseau enfermé, qu'on s'amuse à contempler mais que la captivité tue à petits feux. Alors, elle s'était liberée. Elle s'était envolée loin de tous, pour atterrir dans ce petit appartement miteux. Sans argent, sans avenir. Sans famille. Sans rien. Elle soupira en se redressant, ne désirant pas se laisser abattre. Elle allait prendre une bonne douche, laisser un mot de remerciement et partir. Elle refusait d'être un poids pour ceux qui lui avaient gentiment prêté leur canapé pour dormir un peu. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser en la voyant, elle n'était pas du genre à abuser de la gentillesse des autres – du moins, pas véritablement. Loin d'être aussi garce qu'elle le laissait entendre, elle avait finalement un bon fond qui pouvait se réveiller quand elle n'avait pas à prétendre être quelqu'un qui d'autre de la personne qu'elle était réellement. Abandonnant ses talons pour ne réveiller personne, elle se glissa silencieusement jusqu'à la salle de bain qu'elle referma derrière elle. Retirant alors sa longue et imposante robe de mariée en soupirant, elle finit en corset et porte jarretelle – des dessous pour le moins affriolants en vue de la nuit de noces qu'elle avait heureusement évité. Allumant tranquillement le robinet de l'évier, elle commença à s’asperger le visage d'eau quand elle crut entendre un bruit derrière elle. Se relevant prestement, Elle regarda plusieurs fois autour d'elle sans rien voir avant que ses yeux sombres n'accrochent un petit tas de vêtements en boule sur le sol. Se rapprochant lentement de ceux-ci, elle se pencha pour les attraper – alors qu'un sourire carnassier venait finalement arrondir la courbe de ses lèvres. Sans plus attendre, elle s'avança en silence vers le rideau de douche et sans le moindre signe annonciateur, elle le tira, révélant un Mateus Lazaridis complétement trempé – et surtout – nu comme le jour de la naissance. Cette vision provoqua un véritable éclat de rire chez la brune, avant que celle-ci ne se mette à le détailler de haut en bas, ses yeux gourmands s'arrêtant de temps à autres sur des zones stratégiques. « Je me disais bien que j'avais entendu un bruit. » Elle constata, tranquillement, non gênée par la vision devant elle qu'elle appréciait à sa juste valeur. Elle était sincèrement amusée par la situation qui lui faisait presque oublié que le jeune homme devant elle était celui qui hantait ses cauchemars depuis des années, celui qu'elle fuyait généralement comme la peste. « On ne t'a jamais appris à verrouiller la salle de bain avant de te laver ? Ca évite généralement ce genre de.. rencontre. » Elle dit, avec un petit sourire toujours un brin coquin en coin des lèvres. Se rapprochant légérement de lui, elle laissa son doigt venir caresser du bout de l'ongle sa peau - de la tempe jusqu'au menton – alors qu'elle penchait la tête légérement. Son visage se voulait charmeur, joueur mais également séducteur. Oui, elle était à cette instant la prédatrice qui avait trouvé sa proie – et malheureusement pour Mateus, il ne faisait pas le poids face à la présence féline de Primrose. « Pas besoin d'être aussi gêné. Tu es très bien comme tu es. Disons que Mère Nature n'a pas été radine avec toi, si tu vois ce que je veux dire. » Elle commenta, toujours aussi assurée et confiante. Finissant par rire de nouveau, elle se recula soudainement et finit par retourner au niveau de la glace pour commencer à défaire sa coiffure en partie ruinée à cause du sommeil. Alors qu'elle détachait les nombreuses perles et autres bijoux de ses longues mèches de cheveux bruns, elle pouvait toujours voir le reflet de Mateus dans le miroir – reflet à qui elle adressait un permanent sourire canaille. Cependant, une partie d'elle restait soulagée d'avoir pensé à jeter un sort de camouflage sur son propre corps peut avant la cérémonie. En effet, si elle venait de commenter que le corps du brun était en tout point appréciable, le sien était bien autre et de nombreuses plaies et ecchymoses le recouvraient. Heureusement, la magie parvenait à cacher cela et elle était bien contente de pouvoir taquiner l'ancien serpentard plutôt que d'avoir à lui fournir une quelconque explication.
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Mateus Lazaridis
Mateus Lazaridis
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IL Y A TON SOURIRE QUI S’ÉLÈVE, C'EST COMME UNE LUEUR D'ESPOIR.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, serpentard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnier. / toujours puceau.
✣ EPOUVANTARD : ses proches (sa mère, sa sœur et primrose) baignant dans un bain de sang.
✣ PATRONUS : dragon de komodo. c'est moche. ça pue. j'veux mourir.
✣ MIROIR DU RISED : un bébé près de lui (celui qu'il aurait dû avoir), echo à la crinière blanche et son dragon qui cherche à l'atteindre.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. Vide
MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyJeu 8 Mai - 22:46

Everybody wants a flame but they don’t want to get burnt and today is our turn. Days like these lead to... Nights like this lead to... love like ours. You light the spark in my bonfire heart. People like us, we don’t need that much, just someone that starts the spark in our bonfire hearts.
La maison dort encore quand Mateus rejoint la salle de bain. Il est encore tôt. Sa mère ne se lève que quelques heures plus tard, après qu'il lui ait préparé son petit-déjeuner, qu'il lui ait écrit quelques mots sur un post-il qu'il accroche sur le frigo, et qu'il ait quitté la demeure sur la pointe des pieds. Il ne la recroise que quelques jours plus tard, parfois même des mois, après quelques missions, entre deux nouveaux dossiers qui gisent sur son bureau au ministère de la magie. Elle est contente, sa mère, quand elle le voit constamment en déplacement, quand elle réalise qu'il a grandi et qu'à présent, il a une vie. Sa joie a été bien plus grande encore lorsqu'elle a rencontré hier soir, celle qu'elle considère sans doute déjà comme sa future belle-fille. Elle a eu ce visage surpris, puis ce sourire énigmatique qu'elle a lancé à son fils après s'être écarté pour les laisser entrer. Il se souvient encore des mots qu'elle lui a murmuré quand ils se sont retrouvés tous les deux dans la cuisine et il faut l'avouer, il partageait son opinion. Elle est belle à croquer et dans sa robe de mariée, on aurait dit une princesse de conte de fées. Mais Mateus est resté vague sur ses intentions, et a simplement ri en réponse des remarques qu'elle n'a cessé de faire toute la soirée. Il ne s'était jamais senti aussi soulagé quand ils ont tous décidé de partir se coucher. En émergeant de son sommeil, il s'est demandé un instant si tout ceci n'avait pas été qu'un rêve et puis, il l'a vu dans le salon, élégamment allongée sur le canapé - même quand elle dort, elle ressemble à une princesse - et y'a un sourire qui s'est perdu sur ses lèvres. Soulagé, il s'est jeté sous la douche, sans prendre la peine de fermer la porte à clé. Il ne l'avait jamais fait auparavant, il ne le ferait pas aujourd'hui. Le système qu'il avait crée avec sa mère leur permettait de ne jamais se croiser lorsque l'un ou l'autre se retrouvait dans une situation plus intimiste. Il prend le temps de laisser couler longuement l'eau chaude, en ne cessant de passer et repasser sa précédente nuit dans son esprit. C'est tellement étrange. Il s'était résolu à la voir marier avec un sorcier riche, un mec à la gueule d'ange et au sourire ravageur. Il s'était résolu à la voir enceinte d'un autre, à la voir se balader dans Londres avec ses deux gosses qui seraient aussi beau que leur mère. Peut-être qu'ils se croiseraient, lui toujours célibataire, perdu dans son boulot, elle le sourire aux lèvres, les deux gamins derrière elle. Elle sourirait, à la vie, pas à lui. Et voilà que sans aucune explication, elle se retrouvait sur son canapé le jour qui aurait dû à jamais marquer leur histoire. Une belle leçon de vie. Mateus est perdu dans ses songes, ses mains shampouinant ses cheveux sans grande conviction. Et soudain, y'a un bruit qui se fait entendre derrière le rideau de douche. De l'eau qui coule, provenant de son robinet. Mateus se sent soudainement mal à l'aise, malgré sa cachette, et surtout, il se sent vulnérable, nu comme un ver. Embarrassé et ne sachant comment prévenir l'intrus que la place est déjà occupée, il en fait tomber son gel douche. Avec n'importe qui, cette astuce aurait sans doute marché. On aurait demandé confirmation d'une présence, on se serait excusé, on aurait quitté la pièce en refermant la porte derrière soi et on n'en aurait pas fait tout un plat. Mateus aurait pu reprendre sa douche, comme s'il ne s'était rien passé. C'est ce qu'il pense et ce qu'il se dit, jusqu'à ce que le rideau de douche disparaisse dans un geste brusque, le mettant face à une Primrose en sous-vêtements, un sourire sardonique sur le visage. Son regard glisse jusqu'à ses parties, elle se rince l'oeil, comme si c'était normal. Lui, n'ose même pas descendre plus bas que sa poitrine compressée par un corset divinement bien taillé. Gêné, il attrape aussitôt la première chose qui lui passe sous la main - le rideau - pour l'enrouler autour de lui. Un peu plus et il l'aurait arraché. « Je me disais bien que j'avais entendu un bruit. » Qu'elle annonce, comme si elle annonçait l'heure, non content de sa découverte de la matinée. Eh bien, eh bien, on commence bien la journée. Le sourire qu'elle affiche est presque une consolation à la situation - plus qu'absurde - dans laquelle il se retrouve. La prochaine fois, il sera plus prudent. « On ne t'a jamais appris à verrouiller la salle de bain avant de te laver ? Ça évite généralement ce genre de... rencontre. » Elle laisse son doigt courir sur son visage du bout de son ongle et ça rend Mateus toute chose. Il déglutit péniblement, le trouble se lisant sur son visage. Proserpine doit bien se marrer de le voir aussi fondu. Elle n'a pas besoin de faire grand effort pour l'aguicher, c'en est une certitude. « Mes vêtements traînent sur le sol et la lumière est allumée, je pensais que c'était évident. La prochaine fois, je laisserais un écriteau devant la porte. » Qu'il répond, sarcastique, un peu moqueur, ne sachant réellement s'il devait se justifier ou plutôt s'excuser d'avoir agi comme il le faisait chaque jour. Le monde tourne à l'envers. Il a l'impression de gêner alors que c'est elle, l'invitée. C'est elle, qui devrait se sentir de trop dans cette pièce. Et pourtant, cela n'en déplaît pas pour autant l'hôte, qui voit en cela comme un bon signe pour leur prochaine cohabitation. Au moins, on ne pourra pas dire qu'elle ne se sent pas comme chez elle. « Pas besoin d'être aussi gêné. Tu es très bien comme tu es. Disons que Mère Nature n'a pas été radine avec toi, si tu vois ce que je veux dire. » Elle se permet un commentaire sur son corps, qu'elle a visiblement eu le temps de détailler en si peu de temps. Le rouge monte aux joues de Mateus, qui, malgré l'embarras, ne peut s'empêcher d'en être flatté. Il est rare d'entendre des femmes s'extasier sur son corps. A vrai dire, il n'en avait encore jamais entendu depuis sa réincarnation. Le problème, c'est qu'il ne sait donc pas comment réagir. Il hésite, reste silencieux quelques instants. « ...Merci. T'es pas mal non plus. » Pas mal non plus ? Carrément canon, ouais ! Elle se retourne, commence à défaire sa coiffure d'un geste précautionneux tandis qu'il ne quitte pas des yeux ses doigts qui font des allers et venus sur des petites barrettes qu'elle pose délicatement sur le comptoir. « Et ta robe était très belle. » Commence-t-il, en laissant vagabonder ses yeux sur celle-ci, gisant sur le sol. Et sa coiffure aussi. En réalité, Primrose était très belle tout court. Elle est toujours belle, même alors qu'elle vient de se réveiller. Une entrée en matière avant de commencer à la questionner sur les raisons de sa fuite. Mateus ne perd pas le nord. « Dommage que ton fiancé n'ait pas eu l'occasion de la voir... » Tant pis pour lui. La finesse ne fait pas partie du vocabulaire de l'auror, qui, malgré l'envie d'y aller à petits pas, réalise le saut de l'ange. Y'a trop de questions qui se bousculent dans sa tête, des questions qui ont besoin de réponses.
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Primrose Lehane
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THE WICKED WITCH Δ Things we lost to the flames. Things we'll never see again. All that we've amassed sits before us, shattered into ash. These are the things, the things we lost. The things we lost in the fire.

✣ ÂGE : vingt-trois-ans.
✣ STATUT : fiancée en fuite de son cher et tendre.
✣ METIER : a arrêté ses études de médicomage.
✣ SCOLARITÉ : gryffondor ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : les dons des lehane.
✣ EPOUVANTARD : le garçon de ses rêves.
✣ PATRONUS : un sinistros.
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MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyJeu 8 Mai - 23:45

I belong to you and always have.
Our day will come.
When you play it hard, and I try to follow you there. It's not about control but I turn back when I see where you go. Are you going to age with grace? Are you going to leave a path to trace? Oblivion is calling out your name, You always take it further than I ever can.❞



La gêne, la pudeur, la timidité – tant de choses qui ne faisaient strictement pas partie de la personnalité de Primrose. La jeune fille n'avait premièrement, pas hâte de son corps. Elle savait pertinemment qu'elle était bien faite, qu'elle avait tout ce qu'il faut là où il faut et qu'en plus de cela, elle était incroyablement belle. Pourquoi chercher à le nier ? Il n'y avait rien de plus agaçant – voire même d'insultant – aux yeux de la brune que la fausse modestie. N'était-ce pas prendre les gens laids pour des idiots que d'affirmer l'être également ? Ils ne sont pas aveugles, bon sang ! Primrose n'était donc pas une hypocrite et elle appréciait énormément son corps – tout comme elle appréciait également ceux des autres, du moins, ceux bien faits. Et étonnement, la brune avait été surprise de se rendre compte que l'ancien serpentard était pas si mal que cela. Peut être un peu maigrichon, certes – normal quand on savait qu'il avait été pauvre presque toute sa vie – mais cela ne la dérangeait pas plus que cela. Surtout qu'il était bien fait ( What a Face ) à l'endroit le plus important et que ses yeux pâles possédaient une teinture pour le moins intéressante. Mais l'heure n'était pas à la contemplation mais à la préparation pour la douche car, effectivement, la présence du brun dans celle-ci n'avait absolument pas fait changer d'avis la jeune femme. Elle se contenta d'ailleurs de rire d'un air amusé, presque innocent en faisant un vague geste de la main à sa remarque, comme si elle n'était pas importante, comme si elle ne comptait pas. Ah, douce Primrose, tu ne vis définitivement pas dans le même monde que ce pauvre Mateus. « La lumière était toujours allumée dans notre manoir et mes frères avaient la salle tendance de toujours laisser leurs vêtements trainer n'importe où. Pauvre Dobby, il devait toujours nettoyer tout ça... » Elle commenta, une petite moue boudeuse et enfantine sur les lèvres – lèvres qui finirent par s'étirer en un sourire coquin alors qu'elle défaisait ses longues mèches brunes – les libérant de leur complexe coiffure. Il ne la quitte pas des yeux, emmitouflé dans son rideau et cela la fait presque rire. A cet instant, l'auror ressemble à un enfant et la jeune femme est à deux doigts de venir lui pincer les joues pour le taquiner, pour le faire rougir encore un peu plus. De nouveau, un éclat de rire finit par franchir ses lèvres carmins, et sa tête se secoue légérement de gauche à droite. Elle est amusée par la situation par ce garçon trop reservé et innoncent. Cela change. Et ça n'est pas plus mal. « Voyons, nous savons aussi bien toi que moi que je suis absolument canon. » Modestie ? Non merci. Elle savait reconnaître ses points forts et sa beauté en faisait partie. Ses cheveux finissent par retomber sur ses épaules alors que lentement, elle commence à desserrer son corsage, s'amusant à ne pas quitter le brun des yeux à travers le miroir pendant qu'elle le fait. C'est plaisant de séduire, de faire naître l'envie – une chose qu'elle n'a pas pu faire depuis ses fiançailles. Alors qu'elle fait trainer le plaisir, qu'elle enroule sensuellement les rubans blancs autour de ses doigts, elle finit par jeter un coup d'oeil vers la robe, avant d'hausser tranquillement les épaules, s'arrêtant quelques instants de se déshabiller pour répondre avec une pointe malicieuse dans la voix, toujours maîtresse d'elle-même. « Tu peux l'avoir si tu veux, je suis sûre qu'elle t'ira mieux qu'à moi. » Taquine, joueuse, elle ne change pas et alors qu'elle libére son corps du corsage, elle s'appuie négligemment et sans honte contre le robinet pour retirer ses jarretelles, offrant une vision d'ensemble de sa presque nudité au garçon. Elle a envie de jouer bizarrement, elle sent qu'il pourrait être la victime idéale. Elle soupire face à sa remarque, haussant lentement les épaules avant de sourire avec un air énigmatique, un air presque moqueur. Un air presque de Proserpine. « C'est surtout dommage pour sa bourse de gallions, vu que c'est lui qui l'a payée. » Elle commente, avant de retourner à son déshabillage – faussement négligé mais en réalité, aussi séducteur et envoûtant qu'il est possible de l'être. Elle se veut suave, elle se veut tentatrice, elle se veut luxure faite chair et quand le dernier bas a rejoint les vêtements sur le sol, quand son dessous est venu finalement couronné la petite pile blanche, elle se rapproche du garçon avec un léger soure carnassier sur les lèvres. Elle le mangerait si elle le pouvait. « Pousse-toi un peu et fais moi de la place. J'ai besoin de me doucher aussi. » Amusée, elle pose son doigt sur son front et le pousse jusqu'au fond de la douche avant de s'y glisser à son tour, le forçant à lacher son bouclier fait de tissu pour le refermer derrière elle. Nue tout comme lui, elle se penche en l'effleurant pour rallumer l'eau alors qu'elle s’empare tranquillement du gel douche pour commencer à se savonner sans la moindre gêne, fermant les yeux quelques instants pour laisser l'eau tomber sur son visage. « Dis... » Elle commence, pensive, presque ailleurs. Elle rouvre les yeux et fixe un petit moment le plafond avec un air distant, avant de sourire soudainement avec le même air prédateur qu'auparavant, comme prête à fondre sur lui. « Tu veux bien me laver le dos ? » Game Over, Mateus Lazaridis. Game Over.
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Mateus Lazaridis
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IL Y A TON SOURIRE QUI S’ÉLÈVE, C'EST COMME UNE LUEUR D'ESPOIR.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, serpentard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnier. / toujours puceau.
✣ EPOUVANTARD : ses proches (sa mère, sa sœur et primrose) baignant dans un bain de sang.
✣ PATRONUS : dragon de komodo. c'est moche. ça pue. j'veux mourir.
✣ MIROIR DU RISED : un bébé près de lui (celui qu'il aurait dû avoir), echo à la crinière blanche et son dragon qui cherche à l'atteindre.


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MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptySam 10 Mai - 21:56

Elle rit, Primrose, de le voir aussi embarrassé, de le voir aussi gêné. On dirait un gosse qu'elle vient de prendre par surprise. Et ça ne fait qu'aggraver la gêne de Mateus. Il a l'impression qu'elle se moque de lui, qu'elle se moque de son corps encore un peu fragile, de sa peau sur les os. C'est déroutant. Surtout de la part de Proserpine - pardon, de Primrose. Dans cette vie, il n'est pas aussi à l'aise avec son corps qu'il l'aurait voulu. Il ne laisse entrevoir que quelques morceaux de son corps quand il commence à faire chaud dehors, mais jamais plus loin que ses bras. Sa sexualité y joue pour beaucoup. N'ayant jamais eu la chance de pouvoir pratiquer des relations sexuelles, il est encore un peu timide, un peu maladroit. Pourtant, il le sait, qu'il n'a rien à envier aux autres. Il n'est pas parfait, mais il a du charme. Amédée en serait convaincu. Sauf qu'Amédée, lui, pouvait clairement se vanter d'avoir un corps bien fait. Mateus, lui, il aimerait simplement disparaître de la surface de la Terre, il aimerait pouvoir se réveiller de ce mauvais rêve et de pouvoir tout recommencer. C'est pas comme ça qu'elle devrait se passer leur première véritable conversation après la soirée d'hier. Dans les nombreux scénarios qu'il s'était crée durant la nuit, se retrouver dans une position aussi compromettante n'en faisait pas partie. « La lumière était toujours allumée dans notre manoir et mes frères avaient la salle tendance de toujours laisser leurs vêtements trainer n'importe où. Pauvre Dobby, il devait toujours nettoyer tout ça... » Qu'elle rétorque dans une petite moue qui fait presque sourire Mateus. Proserpine a l'air heureuse dans cette vie. Bien plus heureuse que lorsqu'il l'avait retrouvée à moitié cramée. C'est un bon lot de consolation. Elle a retrouvé sa peau de pêche, ses yeux rieurs et son visage enfantin. La fraîcheur des premières années. Elle est toujours aussi joueuse, toujours aussi malicieuse, malgré la superficialité qu'elle fait preuve. Dans cette vie encore, les amants maudits viennent de deux mondes différents. Beaucoup trop différents. Et quand elle, peut se permettre d'avoir un manoir constamment éclairé, lui, vivrait dans l'obscurité la plus totale si cela pouvait aider sa mère à économiser de quelques noises. Quand elle, a droit à un elfe de maison, lui, range lui-même la maison avec un soin tout particulier. « On est plus ordonné que chez toi, faut croire. » Qu'il répond en haussant des épaules. Il s'amuse de leurs différences, se moque un peu de ces paroles qui viennent de la bouche d'une élite de la société. Il n'a peut-être pas d'argent, ne pourra jamais vivre comme elle vivait, mais il n'est pas dépendant d'un elfe. Et quand elle ajoute qu'elle n'est pas dupe sur sa beauté, Mateus ne peut s'empêcher de pouffer, pas par moquerie, parce qu'après tout, elle a raison. Il pouffe, parce qu'elle ne fait pas preuve de fausse modestie, qu'elle ne quémande pas les compliments comme certaines peuvent le faire. Elle, elle le sait qu'elle plait et puis c'est tout. Et elle n'a pas besoin de lui pour le savoir. « C'est un point qui se discute. Les goûts et les couleurs... » Il fait semblant, l'auror, de faire comme si elle était banale, comme s'il y avait mieux dehors. Peut-être qu'avec ça, elle perdra un peu de sa splendeur, elle descendra un peu de son piédestal. Ca le ramène à des années auparavant, quand Proserpine faisait sa belle et qu'Amédée tentait de lui prouver qu'elle ne l'était pas. C'est loin, tellement loin, mais c'est toujours un peu plus encourageant dans sa démarche de vouloir retrouver sa bien-aimée. Primrose n'est pas le moins du monde embarrassée par la présence du jeune homme au regard des rubans de corsage qu'elle commence à défaire. Lentement, surement, aguicheuse dans ses manières qu'elle cache de son visage qui se veut innocent. Alors, Mateus détourne la tête et change de sujet, qui tombe sur la robe. « Tu peux l'avoir si tu veux, je suis sûre qu'elle t'ira mieux qu'à moi. » Elle hausse des épaules, continuant son déshabillage avec soin, ôtant doucement son corsage, retirant délicatement ses jarretelles, offrant son corps sur un plateau d'argent à la vision du jeune homme. Il lève les yeux au ciel, cherche un objet à accrocher pour éviter de pratiquer ce qu'il considère comme du voyeurisme et décide se concentrer sur la petite tâche noire sur le plafond qu'il n'avait jamais remarqué jusque là. « N...non merci, j'aurai trop peur de l'abîmer. » Ça commence à devenir compliqué pour lui d'agir comme si la situation était tout à fait normal, comme s'il avait l'habitude d'accueillir des femmes dans sa douche. Il se risque un regard vers elle quand elle soupire et hausse des épaules, remarque le sourire énigmatique accroché sur ses lèvres, et s'en détourne immédiatement, toujours aussi mal à l'aise face à sa presque nudité. Si seulement elle voulait mettre un peignoir, ce serait tellement plus simple. « C'est surtout dommage pour sa bourse de gallions, vu que c'est lui qui l'a payée. » Dommage, dommage, tout dépend du point de vue. Pour les gens comme Primrose ou comme son fiancé, l'argent n'est pas un problème. Cette robe, qu'elle ait coûté une fortune ou pas, elle ne restera qu'une simple robe pour eux, qu'ils auront jeté dès le lendemain de la cérémonie. Pour les Lazaridis, elle doit valoir de l'or. « Tu m'as l'air effondré par cette idée. » Commente-t-il en risquant un nouveau regard vers la demoiselle, qui vient d'abandonner le dernier bout de tissu qui était encore sur son corps. Bien malgré lui, son regard la détaille, de son crâne jusqu'à son dernier doigt de pieds et il est tétanisé. Son cœur rate un battement, avant de recommencer à battre, plus vite, plus fort. Sa respiration se bloque, devient difficile tandis que ses joues se colorent. Mateus ferme un instant les yeux, compte jusqu'à trois, et pense à une multitude de choses aussi horrifiants que déroutants pour éviter la possible érection qui vient pointer le bout de son nez. Heureusement pour lui, encore caché derrière son rideau, cette technique lui permet de reprendre un peu de contenance. Et elle, elle est contente. Elle se réjouit d'être complètement nue face à lui, face à un gars à qui elle a refusé ses faveurs quelques années auparavant. Un gars qui n'a aucune expérience. Mateus prie Merlin pour que cette comédie s'arrête, mais y'a rien à faire, elle est toujours devant lui et elle s'amuse tellement que c'est à n'en rien comprendre. Elle doit se douter qu'il est bien trop chaste pour pouvoir la toucher, pour pouvoir entrer dans son jeu, qu'il pense, se maudissant intérieurement de ne pas avoir fermé cette fichue porte. « Pousse-toi un peu et fais moi de la place. J'ai besoin de me doucher aussi. » Et sans qu'il ne puisse protester, elle le rejoint sous la douche. Il perd sa robe de rideau quand elle la lui arrache des mains pour les enfermer tous les deux dans cette cage dorée. Par réflexe, ses mains agrippent ses parties pour les cacher à la vue de la prédatrice. Et le spectacle commence, avec Primrose en lionne et Mateus en petite brebis égarée. Elle se penche pour rallumer l'eau et s'emparer du gel douche et comme par automatisme, il lève à nouveau les yeux au ciel. Il est figé comme une statue de pierre face à elle, se refusant toute pensée qui pourrait le compromettre, quand, soudain, elle murmure un mot, qui attise la curiosité du jeune homme. Elle ne joue plus, elle a repris son sérieux et pour Mateus, qui baisse des yeux pour l'observer, son visage soudainement lointain indique qu'elle risque sans doute de toucher un point plus sensible. Il attend. Il est accroché à ses lèvres, mais la déception est grande. Très grande, jusqu'à se lire sur son visage, lorsqu'un sourire carnassier se dessine à nouveau sur les lèvres de la brune pour lui poser la question la plus anodine du monde. La plus étrange aussi - l'était-ce vraiment ? « J'suis un peu occupé là, en fait... fais la queue s'te plait. » Qu'il rétorque en lui lançant un sourire presque désolé, comme s'il l'était réellement, de sorte à ce qu'elle comprenne qu'il aimerait terminer sa douche seul, pour pouvoir calmer un peu ses nerfs à vif. Mais Primrose s'en fout, elle lui tend le gel douche, qu'il finit par attraper maladroitement d'une main - l'autre gardant toujours secrète ses bijoux de famille - et elle se retourne. Elle lui a posé la question mais ce n'en était pas réellement une. Il n'a pas le choix. C'est un ordre déguisé derrière un beau sourire et une question enfantine. Mateus expire pour se donner du courage, et réalise qu'elle a très certainement senti son souffle caresser son cou. Ce n'est pas ce qui le préoccupe le plus à cet instant. Après avoir posé une noisette sur l'une de ses mains, il appose délicatement, dans une caresse le liquide sur son dos. Timide dans ses gestes, il n'est même pas sûr qu'elle sente réellement ses doigts glisser sur sa peau. De peur qu'elle ait l'impression qu'il en profite, Mateus fait le strict minimum et, concentré dans sa tâche pour ne pas perdre pieds, ni faire une erreur qui risquerait de lui coûter cher, il en a perdu toute parole. Son regard, lui, se perd dans la contemplation du corps féminin qu'il n'a jamais eu la chance d'observer de si près, puis tombe jusqu'à la chute des reins, avant qu'il ne s'arrête, sur son tatouage représentant un dragon entrelaçant une rose. Le symbole est fort, la signification pas le moins du monde anodine, et dans son cœur, c'est la dégringolade. Il effleure l'encre du bout des doigts, un peu surpris, un peu déboussolé par cette découverte. « Pourquoi un dragon ? » Qu'il demande, la gorge un peu sèche, même s'il en connait déjà la signification. Sans ses souvenirs d'autrefois, il est bien curieux de connaitre la raison de ce choix.
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Primrose Lehane
Primrose Lehane
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THE WICKED WITCH Δ Things we lost to the flames. Things we'll never see again. All that we've amassed sits before us, shattered into ash. These are the things, the things we lost. The things we lost in the fire.

✣ ÂGE : vingt-trois-ans.
✣ STATUT : fiancée en fuite de son cher et tendre.
✣ METIER : a arrêté ses études de médicomage.
✣ SCOLARITÉ : gryffondor ; poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : les dons des lehane.
✣ EPOUVANTARD : le garçon de ses rêves.
✣ PATRONUS : un sinistros.
✣ MIROIR DU RISED : elle, débarrassée de sa famille et de ses cauchemars.



matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. Vide
MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptySam 10 Mai - 23:49

I belong to you and always have.
Our day will come.
When you play it hard, and I try to follow you there. It's not about control but I turn back when I see where you go. Are you going to age with grace? Are you going to leave a path to trace? Oblivion is calling out your name, You always take it further than I ever can.❞



Primrose est une prédatrice. C'est dans son sang même que coule ce goût pour la chasse, pour la domination et le jeu et elle n'a jamais cherché à lutter contre cette partie d'elle. Si ses pouvoirs de Lehane l'avaient toujours effrayée, elle avait au contraire embrassé cette partie de son être avec un plaisir certain. Elle était l'alpha bitch, celle qui regardait les gens de haut et qui, un sourire aux lèvres, récoltaient la gloire et les lauriers. Gagnante, souriante, battante, elle faisait de l'ombre aux étoiles et à la lune elle-même. Ce matin-là, son nouveau défi portait le nom de Mateus Lazaridis et elle avait décidé de voir jusqu'à quel point il était possible de taquiner son sauveur d'une nuit. Il était gentil Mateus. Tendre et timide. Elle ne regrettait pas aujourd'hui de ne pas lui avoir donné sa chance dans le passé mais plus pour les mêmes raisons. Non, ce n'était pas à cause de ses cauchemars récurrents qu'elle pensait que c'était mieux qu'il n'y ait rien entre eux mais parce qu'elle savait tout au fond d'elle qu'elle l'aurait dévoré. Oui, elle aurait dévoré cette âme innocente et elle était contente de voir qu'il avait réussi à lui échapper. Elle sourit face à ces remarques, est amusé par sa gêne et pudeur qui n'ont rien de commun pour un jeune homme de son âge. N'importe quel autre garçon aurait déjà profité de la situation pour se jeter sur elle, pour coller ses lèvres chaudes contre les siennes mais non, lui, il rougissait comme un enfant pris en faute et quelque part au fond d'elle, elle trouvait cela adorable. « J'ai toujours préféré le chaos à l'ordre de toi à moi. » Elle confessa en souriant mystèrieusement en coin. Proserpine était pareille, elle n'aimait pas ranger la cabane ou passer le balai et petite riche pourrie gâtée et oisive qu'elle était, elle laissait toujours Amédée faire en critiquant sa manière de s'y prendre. Si la Lehane n'avait plus rien à voir avec sa vie passée, elle en avait gardé tout de même quelques traits de caractères qui se manifestaient dans des situations bien spécifiques. Et trouver son hôte nu dans sa salle de bain en était une. Une nouvelle fois, elle éclata d'un rire franc et un brin moqueur alors qu'elle secouait tranquillement sa tête. Il était amusant ce garçon et peut être aurait-il réussi à tromper une autre. Mais pas elle. Non, elle, elle savait qu'il la trouvait belle. Elle le voyait dans l'éclat de ce regard qu'il tentait de ne pas poser sur elle et qui ne faisait que renforcer son désir de le forcer à le faire. Il la voulait, il la désirait. Mais il se retenait. Quel gentleman. « Ne nous mentons pas : je suis tes goûts et tes couleurs. » Elle dit, avec une confiance insolente qu'elle a depuis son enfance. Elle ne jouait pas les fausses modestes, les ingénues qui font semblant de ne pas avoir conscience du charme qui est le leur. Le sien, elle le contrôlait, elle le retournait et en faisait autant une arme qu'une protection. Un atout certain. Et à voir les réactions du brun, un atout puissant. De nouveau, elle jouait avec lui, avec ses nerfs, avec ses envies et c'était si plaisant qu'elle pourrait continuer des jours durant. A sa manière, Mateus lui apportait une forme de plaisir, celui du chat qui faisant glisser la pauvre souris entre ses pattes et elle devait bien le reconnaître : elle adorait ça. « Je parlais de te la donner, tu peux l'abimer si tu le désires, je m'en fiche vois-ça comme une... rétribution pour le canapé cette nuit. » Elle dit calmement en haussant des épaules. C'était son dernier vêtement mais ce n'était pas bien grave : elle ne tenait pas à garder cette fichu robe qui lui rappelait bien tôt de mauvais souvenirs, de contraintes et de sévices. Elle voulait oublier cette période, oublier les chaînes et les mauvais jours. Elle voulait redevenir la libre Primrose qui ne devait rendre de compte à rien ni à personne. Elle voulait redevenir la vraie elle. « Tu trouves ? Parce que clairement, je m'en doigte. » Elle dit tranquillement, alors qu'elle finit par le rejoindre sous la douche sans attendre son consentement. Et ce qu'elle vit la fait sourire de plus belle : un garçon affreusement gêné au désir pointant le bout de son nez malgré ses vaines tentatives pour le cacher. Elle ne pouvait que se demander si c'est la situation en elle-même qui le rendait aussi nerveux ou si c'était le fait que cela soit la jeune fille qui soit avec lui qui le dérangeait tant. Peut être était-il en couple ou quelque chose dans le même genre ? Non, elle en doutait cruellement. Il avait l'air de ce genre d'hommes qui jonglait entre un travail à plein temps et une mère à aimer. Elle rit à son refus, le balayant d'une main joueuse alors qu'elle s'approchait de lui, qu'elle caressait presque ses lèvres de son souffle chaud. Ses doigts effleurèrent, taquins, son ventre alors qu'elle venait lui mordiller le bout du nez. Il était à croquer. Il l'ignorait juste. « Tu es sûr qu'il est judicieux pour toi de parler de queue maintenant? » Elle dit, amusée, laissant sa langue venir lécher légérement, à peine, la machoire du brun avant de se reculer pour lui présenter son dos. Oui, Mateus, elle avait vu cette érection que tu essayais de cacher, mec. Elle frissonna tout doucement en sentant les doigts du jeune homme, fermant les yeux dans un soupir – un gémissement même – équivoque. Elle le laissa faire un petit moment en silence, finissant par entrouvrir les lèvres pour chuchoter, pour faire une remarque. « Tu as les doigts chauds... » Et oui Proserpine, comme tous les dragonniers, Mateus avait la peau chaude, bien plus que les humains lambdas comme toi. Et sans qu'elle ne sache pourquoi, elle appréciait cette chaleur nouvelles qui envoyait des frissons presque délicieux sur son épiderme. Un en particulier la fit se mordre les lèvres alors que lentement elle retournait son visage pour regarder le brun qui venait de caresser son tatouage – provoquant cette réaction surprenante chez elle. Un léger sourire, mi-coquin mi-pensif, vint arrondir la courbe de ses lèvres alors qu'elle finit par les entrouvrir, sincère pour une fois. « Je ne sais pas, honnêtement. Cela a toujours été comme... une évidence. Une certitude au fond de moi, tu vois le genre ? Quelque chose que j'ai dans la peau et que j'avais besoin de laisser sortir. Je ne sais pas trop comment l'expliquer... Le dragon et la rose c'est un peu... » Elle prend une pause, pensive et mutine avant de compléter finalement. « C'est un peu ce qui vit en moi. » Elle ne savait pas mieux comment l'expliquer. C'était en elle, c'était elle. Ca avait toujours été elle. Et ça remontait bien plus loin que ce qu'elle pouvait imaginer.
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Mateus Lazaridis
Mateus Lazaridis
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IL Y A TON SOURIRE QUI S’ÉLÈVE, C'EST COMME UNE LUEUR D'ESPOIR.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, serpentard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnier. / toujours puceau.
✣ EPOUVANTARD : ses proches (sa mère, sa sœur et primrose) baignant dans un bain de sang.
✣ PATRONUS : dragon de komodo. c'est moche. ça pue. j'veux mourir.
✣ MIROIR DU RISED : un bébé près de lui (celui qu'il aurait dû avoir), echo à la crinière blanche et son dragon qui cherche à l'atteindre.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyLun 26 Mai - 14:40

« J'ai toujours préféré le chaos à l'ordre de toi à moi. » Mateus ne le sait que trop bien. Il la connait bien plus qu’elle n’en sait sur elle-même. Il la suit depuis leurs premières années à Poudlard, depuis qu’il a compris qui ils étaient réellement. La ressemblance avec Proserpine est saisissante, autant physiquement que psychologiquement, à son grand désarroi. Non pas qu’il puisse un instant penser qu’elle aurait pu être mieux d’une quelconque façon, il aime chaque petite partie d’elle, même la plus insignifiante. Non, ce que Mateus aurait naïvement espéré, c’était de la voir un peu plus différente, avec une âme moins noire que la précédente. Il s’était trompé. Le chaos vivait en elle et vivra toujours en elle quoiqu’il puisse en dire ou en faire. Il ne pouvait pas le nier, il resterait toujours une part sombre en elle. Très sombre. Mateus ne répond rien à sa remarque parce que rien ne lui vient à l’esprit. Dans cette petite remarque, elle s’amuse avec lui, elle en plaisante avec un sourire sur les lèvres, sans réaliser le véritable sens de ses mots. Mateus ne dit rien mais n’en pense pas moins. Il ne peut lui répondre sans trop en dévoiler et il ne souhaite pas l’alerter. Elle ne comprendrait pas. L’ignorance est tellement plus simple à vivre. « Ne nous mentons pas : je suis tes goûts et tes couleurs. » Qu’elle rétorque en riant avec une mine insolente. Bien sûr qu’elle l’est. Ce serait se mentir à soi-même que de refuser de l’admettre. Elle plait à tout le monde, Primrose. Elle est le type même de ces femmes qui savent se mettre en valeur sans pour autant trop en faire. Il lui suffit de sourire en rangeant négligemment une mèche derrière son oreille pour avoir tous les hommes à ses pieds. Prim, elle aime plaire. Ça se lit sur son visage quand elle voit Mateus lever les yeux au ciel pour ne pas trop la détailler. Mais il ne veut pas en démordre. Il ne compte pas la laisser gagner aussi facilement la partie, alors il hausse des épaules, un peu désinvolte, un peu désabusé. « Il m’en faut plus pour m’intéresser. » Qu’il annonce avec arrogance. Mateus est facilement impressionnable par le corps des femmes mais beaucoup moins par leur esprit. Il ne s’arrête pas qu’au physique, parce que Merlin sait comme certaines femmes peuvent être belles à en crever. Il en a vu, des belles créatures. A Poudlard, elle en regorgeait. Evidemment, son amour pour Primrose lui a toujours répété qu’il n’y avait plus belle qu’elle, mais c’était faux. Il y aura toujours plus jolie. Des femmes belles et intelligentes, y’en a tout de suite beaucoup moins. Quand on commence à creuser en profondeur, on comprend pourquoi certaines préfèrent jouer de leur physique. Ce n’est pas un reproche, c’est un constat qu’il en a fait depuis ces dernières années. Pour lui, il est évident que la première époque à laquelle il a vécu était plus intéressante. Plus mouvementée. Moins écrit, moins calculé. Heureusement, Primrose a gardé son esprit vif, son impulsivité et sa ruse, des caractéristiques qui lui avaient déjà plus dans cette autre vie. « Je parlais de te la donner, tu peux l'abimer si tu le désires, je m'en fiche vois-ça comme une... rétribution pour le canapé cette nuit. » Par cette offrande, elle marque sans aucun doute la fin de son ancienne vie. Elle veut tourner la page, mais elle ne se rend sans doute pas compte que Mateus lui aussi, a très mal vécu son futur mariage. Pas autant qu’elle sans aucun doute, mais tout de même. Il lui était difficile de concevoir une vie sans elle, même s’il l’aurait fait, comme le bon gentleman qu’il était. Alors, sa robe, il n’en veut pas non plus, malgré sa valeur. Il pourrait la vendre et surement qu’il en gagnerait un bon pactole mais il ne se le permettrait jamais. « Tu me la donnes parce que tu ne sais pas la jeter toi-même ? » Après tout, cette gamine, elle est née avec une cuillère en or dans la bouche. Il n’est même pas sûr qu’elle sache réellement s’occuper d’elle-même avec tous ces elfes qui doivent peupler sa demeure pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. La poubelle, elle ne doit même pas connaitre le sens de ce mot. Est-ce qu’elle est capable d’aller aux toilettes elle-même ou est ce qu’on l’aide aussi à s’asseoir sur le trône ? Mateus, ça le fait de rire de penser à ce genre de choses. Il aime caricaturer la vie de ces riches sorciers, parce qu’au fond de lui, il les envie quand même un peu. Sa mère, elle mérite tellement mieux que le taudis dans lequel ils ont longtemps vécu. Ca aurait été plus facile pour elle. Pour eux. « Tu trouves ? Parce que clairement, je m'en doigte. » Qu’elle dit alors que soudainement, il se met à tousser après avoir avalé de travers. Il a cru mal comprendre et puis il a compris qu’elle était sérieuse quand elle n’y a fait guère attention et qu’elle s’est tout simplement engouffré sous la douche, à ses côtés. Ces expressions sont anodines. Elle les utilise sans aucun doute depuis toujours, ou en tout cas, depuis un certain temps, et elle ne réalise pas l’effet que cela produit à Mateus. Il est mal à l’aise, lui, qui ne parle que rarement de sa vie sexuelle. Pour lui, c’est quelque chose d’intime, quelque chose de privé qui doit rester entre lui et sa partenaire. En parler, ça gâche toute la magie, tout l’intérêt. Mais elle continue de s’amuser de sa gaucherie. Il ne quitte pas des yeux ses doigts qui viennent effleurer son ventre alors qu’elle profite de son attention pour mordiller le bout de son nez. Le rouge lui monte aux joues, malgré toute la volonté pour cacher son malaise qui continue de grandir. « Tu es sûr qu'il est judicieux pour toi de parler de queue maintenant? » Lui, il n’a même pas réalise le sous-entendu évident qu’il lui a lancé lorsqu’il a prononcé cette phrase. Mateus, il n’est pas franchement doué avec les relations, encore moins amoureuses. La drague, les sourires, les clins d’œil, pour lui, n’ont aucun véritable sens. Son manque d’expérience explique sans doute sa maladresse, et le bâton qu’il lui tend est aussitôt attrapé par une Primrose définitivement amusée. Il tente de reculer quand elle vient lécher la mâchoire du brun en l’effleurant délicatement mais ne peut s’empêcher de fermer les yeux pour en apprécier la saveur, avant qu’il tente de reprendre – péniblement – ses esprits. « Ton esprit est vraiment mal tourné, c’en est désespérant. On pourrait penser que tu me cours après. » Ce n’est pas vraiment ce qui le dérangerait. Au contraire. Il espère presque qu’elle ait abandonné son mariage après un éclair de lucidité en réalisant que c’est Mateus, l’homme qu’il lui faut. Mais évidemment, c’est bien trop pour être réel. Quand il commence à s’affairer sur le dos de la demoiselle, il la sent d’abord un peu crispée, avant qu’elle ne se détende un peu trop en laissant échapper un gémissement dès plus explicite. Mateus s’arrête brusquement, ses yeux s’écarquillent un instant, surpris par sa réaction. Il reste interdit, ne sait plus réellement comment se comporter mais son silence finit par le convaincre qu’il vaut sans doute mieux ne faire aucune remarque sur la situation. « Tu as les doigts chauds... » Qu’elle murmure dans un souffle, lui faisant esquisser un sourire. Bien sûr qu’ils le sont. Proserpine lui avait fait la même remarque, à peu de chose près. Ca lui rappelle toujours plus de souvenirs. C’est comme s’ils étaient presque à nouveau réunis, comme avant, sans personne pour les séparer de cette utopie. « Pas que les doigts. » Qu’il rétorque sans même se rendre compte du nouveau sous-entendu. Non, lui, il pense tout simplement à la particularité magique qu’il a toujours eu et qu’il aura toujours en lui, pas à une quelconque manière de lui montrer son attirance – malgré sa réelle attirance. Quand il effleure son tatouage à plusieurs reprises, elle finit par se retourner doucement vers lui avec un visage qu’il reconnaitrait entre mille. Un visage que Proserpine aurait eu. A sa question, elle hésite un instant, pensive, comme si elle cherchait les mots, ne sachant réellement par où commencer, avant de se lancer. Il acquiesce vivement, ne peut s’empêcher de sourire en l’entendant se révéler pour la première fois à lui. Et quelle révélation ! Elle ne termine pas sa phrase, pas tout de suite, mais ce n’est pas la peine parce qu’il comprend immédiatement que ce qu’elle ressent, il le ressent aussi. « Comme si ça avait toujours été là… » qu’il ajoute, un peu rêveur. Finalement, c’est un peu le cas. Ils n'ont jamais cessé d'être ensemble, même alors qu'on pensait les avoir séparé. Y’a un ange qui passe entre eux pendant un instant, quand leurs yeux sont plongés l’un dans l’autre. Et soudain, Mateus comprend qu’elle est face à lui et que ses mains ne cachent plus rien. Son regard descend doucement vers sa partie en ébullition, avant d’attraper à nouveau le rideau pour se l’enrouler – en l’arrachant définitivement de la douche – et quitter la baignoire avec sa nouvelle robe sur le dos, du shampoing toujours pleins les cheveux. « Bon, je pense que ton dos est assez propre comme ça, je… vais te laisser terminer. » Annonce-t-il, mal assuré. Et lui, se débrouillera avec le lavabo de la cuisine.
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Primrose Lehane
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✣ ÂGE : vingt-trois-ans.
✣ STATUT : fiancée en fuite de son cher et tendre.
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MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyDim 1 Juin - 16:07

I belong to you and always have.
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When you play it hard, and I try to follow you there. It's not about control but I turn back when I see where you go. Are you going to age with grace? Are you going to leave a path to trace? Oblivion is calling out your name, You always take it further than I ever can.❞



Oui, il y aurait toujours une partie sombre en Primrose, la trace de celle qu'elle avait été dans le passé. On n'effaçait pas les ardoises aussi facilement et même la mort. Ou même encore le sang. Le sang des Lehane était moisi que la brune le voulait ou non et leur malédiction ainsi que leur sale histoire coulait dans les veines de l'ancienne lionne. Elle ne pourrait jamais s'en débarrasser et tout ce qu'elle pouvait tenter de faire était de racheter les actes de ses ancêtres. Malheureusement l'ancienne petite bourgeoise qu'elle était était actuellement bien trop égoïste, bien trop immature pour penser à ce genre de choses et elle agissait comme si le monde dans son intégralité ne tournait que tout autour d'elle et de personne d'autre. Voilà pourquoi ça l'amusait tant de se jouer de ce pauvre Mateus et des nerfs de celui-ci. Elle n'était pas vilaine, Primrose. Elle faisait ça presque en toute innocence, presque comme une enfant qui s'amuserait à taquiner un autre dans le bac à sable. Il n'y avait rien de vicieux derrière tout cela, elle ne voulait pas que le grec se sente mal et si elle avait perçu son trouble elle l’attribuait plus au fait que cela devait le perturber de se retrouver sans y être préparé totalement nu avec une femme qui l'était tout autant. Il était attendrissant, Mateus. Si il n'avait pas hanté ses cauchemars sans aucune raison depuis son enfance, elle aurait volontiers cherché à le connaître, à savoir ce qui pouvait se cacher derrière cette timidité et cette pudeur. Mais la brune ne pouvait pas oublier. Elle ne pouvait pas effacer la terreur, les hurlements au réveil et les longues insomnies qui en avaient suivi. Elle ne pouvait pas non plus lui en parler: il la trouverait bizarre, étrange. Il la jugerait sans le moindre doute – et avec ce qui l'attendait, si elle pouvait éviter qu'au moins une personne se rit d'elle et la regarde de haut, c'était au moins ça. Elle ne put que ricaner en entendant le jeune homme et soudainement sa moue prédatrice et séductrice apparut sur son visage alors qu'elle plantait son regard sombre dans le sien. Se rapprochant lentement mais surement de lui jusqu'à ce qu'il ne puisse s'enfuir, elle enroula ses bras autour de son cou et colla sensuellement son corps contre le sien – de manière si étroite qu'une feuille de parchemin n'aurait pas pu être glissée entre eux. "Oh vraiment? Et que faut-il alors?" Elle répondit, en chuchotant, laissant des mèches de cheveux noirs de l'auror s'enrouler autour de ses longs doigts alors qu'elle s'amusait avec lui, avec son désir évident pour elle. Elle était coquine, Primrose. Elle était joueuse. Et malheureusement pour Mateus, elle avait besoin de jouer pour se déstresser de tous les évènements qu'elle avait subi ces derniers jours. Nul doute que si son corps n'avait pas été sous un sortilège cachant ses bleus et diverses blessures, elle n'aurait pas été aussi aguicheuse. Elle aurait d'ailleurs probablement fui le regard du jeune homme pour ne pas y lire de la pitié et du dégoût. La magie était définitivement une chose formidable et elle était plus qu'heureuse d'être une sorcière à cet instant précis. Chassant ses pensées à la remarque du jeune homme, elle ne put qu'éclater de rire alors qu'elle se mettait à secouer la tête de gauche à droite, une petite moue joueuse sur les lèvres alors qu'elle se décidait à rentrer dans son jeu, une main sur sa hanche nue. S'il voulait aller sur cette voie, il allait être bien servi. "Mince alors je suis démasquée." Lui pinçant toutefois légérement le nez, elle lui tira légérement la langue avant de se pencher légérement pour venir mordiller sa mâchoire, s'amusant à planter sans lui faire mal ses crocs dans sa peau pâle et nue de marque quelconque. "Tu as une bien piètre opinion de moi dis-donc!" Elle rajouta, avec une petite moue enfantine sur les lèvres. Bien sûr, elle se doutait que ce n'était pas le cas – bien au contraire. Elle voyait bien ses joues rouges, son regard fuyant et puis, elle n'avait pas oublié ce qu'il s'était passé plusieurs années auparavant bien qu'aucun d'entre eux n'en parlait. C'était un tabou, une chose à ne pas ramener sur la table pour éviter que les choses ne deviennent encore plus étranges qu'elles ne l'étaient déjà. Elle préférait plutôt jouer sur des allusions sexuelles, sur un terrain qu'elle maîtrisait totalement et qui ne pouvait pas, à ses yeux, les amener sur des eaux dangereuses. Voilà pourquoi elle se mit à ricaner de nouveau à ses quelques mots en hochant les épaules, pas du tout gênée par la situation alors qu'elle faisait un vague geste de la main, avant de la porter à ses lèvres en pouffant. "Mon petit doigt me dit que je n'aurais pas à courir bien longtemps – tant mieux d'ailleurs, je n'aime pas vraiment le sport. Enfin, sauf un..." Elle dit, mystérieusement, une lueur coquine tout au fond de ses yeux bruns. Mateus était si innocent que cela ne pouvait que faire fondre son coeur. Aux yeux de la brune, il était un peu comme une licorne dans un monde de lions et elle se demandait encore comment un garçon comme lui avait pu faire pour ne pas se faire croquer tout entier. Elle eut de nouveau un tressaillement – mélange du plaisir de ses doigts sur sa peau et de l'amusement de sa naïveté - alors qu'elle finissait par tourner légérement son visage vers le sien, susurrant sa réponse de sa voix la plus charmeuse et la plus invitante à la débauche. "Oh vraiment? Et si tu me montrais ce que tu as d'autres de chaud..?" Elles se doutait qu'avec cette remarque elle allait encore réussir à le perdre et à le faire rougir et cela ne pouvait que la satisfaire grandement. Elle pourrait y prendre goût vraiment et elle regrettait presque son idée de partir dès qu'elle serait propre. Mais elle ne pouvait pas risquer de s'imposer et de leur attirer des problèmes. Elle savait que son fiancé allait continuer à la chercher et qu'il s'en prendrait sans le moindre remord à tous ceux et celles qui oseraient l'aider et elle ne voulait pas ça pour Mateus et sa mère. Malgré leur pauvreté, ils avaient été bons avec elle et elle ne voulait pas risquer de leur attirer des ennuis. Malgré elle, la jeune fille s'était un peu livrée à lui, sur un sujet qu'elle n'abordait que très rarement. Généralement, les hommes se contentaient de lui dire que son tatouage était sexy avant de passer à autre chose mais visiblement l'auror s'y était vraiment intéressée et sans qu'elle ne sache pourquoi, cela l'avait touchée et elle avait ressenti le besoin de tenter de lui expliquer. Ses lèvres s'écartèrent tout doucement en un bref sourire tendre alors que ses doigts venaient d'eux mêmes caresser légèrement le bras du jeune homme, jouant en dessinant des arabesques sur sa peau tendue. C'était un geste instinctif, un geste de Proserpine vers Amédée, un geste auquel elle n'avait même pas fait attention. "Oui, c'est ça..." Elle chuchota à son tour avec douceur, avant de sursauter lorsque le jeune homme finit par arracher le rideau de douche et de retrouver par la même occasion son air coquin et joueur. Le regardant de bas en haut avec un sourire en coin des lèvres, elle finit par lui tendre la main – comme une vile invitation – alors qu'elle ne le quittait pas des yeux. "Ne sois pas ridicule, tu as encore du shampoing plein les yeux. Allez mon petit ange innocent, je fermerais les yeux si ça te dérange trop que je te regarde." Elle dit, taquine au possible alors qu'elle garde sa main tendue vers lui pour qu'il la prenne et qu'il la rejoigne. C'était la première fois qu'elle faisait vraiment un geste vers lui. Et peut être que ça ne serait pas la dernière.
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Mateus Lazaridis
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✣ PATRONUS : dragon de komodo. c'est moche. ça pue. j'veux mourir.
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MessageSujet: Re: matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares.   matrose ≠ wicked love & beautiful nightmares. EmptyMar 1 Juil - 15:28

Il y a quelque chose d’apaisant à la voir sourire et se jouer de lui comme une petite fille de cinq ans. Il a l’impression que durant ces quelques instants partagés, les souvenirs de leur vie passée disparaissent de son esprit pour laisser place à un sentiment plus doux, plus tranquille. Dans les yeux de la brune, ne se lisent que malice et taquinerie. Comme Proserpine et Amédée, la séduction revient naturellement dans leurs gestes et dans leurs mots. Leurs corps se manquent et réclament l’autre, ils s’épousent et se mélangent dans une harmonie parfaite lorsqu’elle vient se coller à lui. Cette fois, Mateus souhaite faire les choses comme il faut, avec une grande attention dans ses véritables intentions. Il est conscient que jouer à son propre jeu n’est pas la meilleure option qu’il ait pu choisir. Bien plus expérimentée que lui dans ce domaine, il ne lui faudra pas longtemps à la demoiselle pour le faire tomber dans son propre piège. Néanmoins tenace, Mateus se permet une parenthèse dans sa vie déjà bien remplie et sans qu’il ne s’en rende compte, se retrouve déjà dans ses filets. « De la passion. De l’amour. Ces choses-là qui rendent nos instants uniques. » Qu’il rétorque en prenant le même ton qu’elle a adopté, un chuchotement, un souffle qui caresse presque le visage de sa bien-aimée. Si elle s’en souvenait, elle comprendrait comme la passion les a guidés dans leur histoire. Elle a été le déclenchement de leur relation. Lui, il se souvient de la frustration qu’elle lui causait quand il tentait de l’apprivoiser. Elle avait longtemps été un animal sauvage, qui mordait à chaque nouveau pas qu’il faisait vers elle. Le processus avait été long et seule la passion avait réussi à leur faire lâcher prise. Et l’amour s’était progressivement installé, mais à aujourd’hui, il n’en demande pas tant. Après tout, il y a quelques heures encore, elle était prête à s’unir à un autre, il en faut de l’amour pour passer une telle étape dans sa vie. Elle rit de sa remarque déplacée, vient pincer son nez et mordiller sa mâchoire. Il esquisse un sourire amusé, un peu gêné par la tournure que cette conversation prend. Elle a le don pour tout rendre sensuel et sexuel, ce qui ne fait qu’augmenter un peu plus la difficulté de cacher son désir grandissant. Elle a la chance qu’il sache se tenir –du moins, cherche-t-il à s’en persuader- un autre lui aurait probablement déjà sauté dessus comme un vulgaire morceau de viande. Lui, ne se permettrait jamais de la considérer ainsi. Elle a tout le potentiel pour être une grande dame, elle ne s’en rend simplement pas encore compte. « Donne-moi l’occasion de découvrir que j’ai tort. » Dit-il en s’approchant un peu plus de ses lèvres, si proche qu’il pourrait les effleurer avec les siennes. Et dans ses mots, aucune connotation sexuelle n’est à comprendre, mais probablement qu’il est un peu trop naïf et chaste pour réaliser qu’il lui propose presque l’occasion de lui montrer les talents qu’elle possède à rendre fou n’importe quel être humain normalement constitué – et surtout quand on s’appelle Mateus et qu’on partage un lien particulièrement fort avec elle. Il lui laisse pourtant en douter, du moins, tente-t-il puisqu’elle n’est pas dupe de son petit jeu. Ça se lit sur son visage et sur son corps qu’il ne suffirait qu’un geste de la part de la jolie brune pour que ses barrières s’effritent et qu’il lâche définitivement prise. En temps normal, Mateus garde un parfait contrôle de ses émotions. Il le faut bien quand on commence une carrière d’auror. Il n’y a pas de place pour les sentiments dans ce métier, mais aussi dans ce monde. Le danger se montre à chaque coin de rue et la catastrophe, elle, peut exploser à tout moment. Pourtant, aux côtés de Primrose, Mateus oublie tous les gestes qu’on lui a appris. Il lui est totalement dévoué et nul doute que la prédatrice qu’elle est, pourrait le dévorer tout cru sans qu’il ne cherche à fuir la sentence. « Que tu dis, mais je cours très vite. » Qu’il annonce, plus pour lui-même que pour elle. Il se rassure en lui disant que la course n’est pas encore terminée, qu’elle a beau être désirable dans son plus simple appareil et lui faire perdre la tête, elle n’a pas encore gagné. Preuve en est, elle n’est pas encore parvenue à avoir ce qu’elle souhaitait. Il occulte volontairement la révélation qu’elle lui fait sur son sport préféré, son malaise étant déjà assez grand pour qu’il n’en rajoute un peu plus. Si seulement il n’était pas aussi chaste, sans doute qu’ils partageraient un point commun pour ce sport dont il en a oublié la saveur tant ses derniers ébats remontent loin – à une toute autre vie pour être exact. Il déglutit à l’entente de sa proposition indécente. Ce qu’il a d’autres de chaud ? Est-ce qu’on pense à la même chose, ou… ? Sans qu’il ne réfléchisse plus longtemps, il secoue de la tête, chassant ses mauvaises pensées de la tête alors qu’il continue ses caresses le long de son dos. « Eh bien… je crois que tu t’en es déjà rendu compte quand tu t’es collé à moi. » Il détourne la conversation, alors même que son corps est en ébullition. Il aimerait bien pourtant, pouvoir disposer entièrement d’elle et de son corps, mais il ne sait plus réellement comme s’y prendre sans qu’il ne finisse par se tourner en ridicule. Par chance, le sujet se tourne sur son tatouage. Mateus ne peut s’en détacher, attiré par ce simple petit dessin qui représente pourtant toute leur histoire. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle caresse son bras d’un geste tendre. Proserpine avait l’habitude d’en faire de même lorsqu’ils étaient ensemble. Cet instant aurait pu durer toute une vie si Mateus n’était pas aussi sensible. Chaque geste qu’elle avance vers lui le rend totalement fou d’elle et si son esprit tente de ne pas s’échauffer, son corps, lui, ne respecte plus aucune limite qu’il s’était imposé. D’une mine boudeuse, il attrape néanmoins sa main non sans avoir hésité, et revient près elle, sa robe toujours sur lui. « Ce n’est pas drôle, tu n’avais qu’à pas être aussi sexy. » Qu’il rétorque avant de se reprendre bien vite, réalisant ses mots qui étaient en contradiction avec tout ce qu’il lui avait montré quelques minutes plus tôt. Il a parlé beaucoup trop vite, cherchant à justifier son comportement incongru. « Même si sexy est un grand mot pour te décrire, évidemment. » Ouh qu’il est vilain de mentir comme tu le fais, Mateus. Primrose, elle a le diable au corps. Il lui suffit d’onduler un peu trop pour qu’il se sente à nouveau prêt à partir. « Tu me le promets que tu ne regarderas pas ? J’ai… pas l’habitude, c’est tout. » A dire vrai, il n’a jamais partagé un moment aussi intime avec une fille autre que Primrose. Elle devrait presque en être enchantée mais de nos jours, un garçon comme lui qui n’a eu aucune expérience ne fait probablement pas autant rêver qu’un don juan qui connait le corps des filles et leurs petits péchés mignons. Après qu’il lui ait intimé de se retourner, il laisse enfin ce pauvre rideau de douche tranquille et décide qu’il est temps d’en terminer avec ce supplice en attrapant le pommeau de douche. Merlin ce que cela peut être compliqué de rester tranquille quand on est en présence de la seule femme à pouvoir éveiller en soi de telles sensations.
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