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 Stubborn love ♤ Gareth&Freya

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Freya C. Greengrass
Freya C. Greengrass
Stubborn love ♤ Gareth&Freya Tumblr_inline_mm6lbbyosk1qh79i9 ✣ ÂGE : 22 ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : journaliste à la gazette du sorcier
✣ SCOLARITÉ : Poudlard - Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : don de voyance
✣ EPOUVANTARD : Un loup garou prêt à l'attaquer
✣ PATRONUS : un border collie


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyDim 15 Juin - 9:31

and i don't blame you dear for running like you did all these years


Depuis sa plus tendre enfance, Freya a toujours à la fois adoré et détesté son don de voyance. D'abord, elle l'aimait  parce que voir le futur, et sentir ce qui était sur le point de se passer, ce n'était pas désagréable. Il lui arrivait de se sentir un peu supérieure aux autres à cause de ça. Et puis, elle le détestait, parce que parfois elle voyait des choses qu'elle aurait voulu ignorer, et souvent, elle ne pouvait pas parler de ses visions. Qui la croirait ? Seule sa famille était au courant, et son père semblait toujours si furieux lorsque l'on lui rappelait que sa fille était une extralucide. Il lui avait fallut des années pour le dire à quelqu'un, et ce quelqu'un, c'était Isemay. Elles avaient fait leur scolarité ensemble, et même après, elles se retrouvaient à travailler au même endroit. Oui, Isemay était bien ce qu'elle avait de plus proche d'une amie, alors un jour, elle lui avait avoué, qu'elle pouvait voir des choses. L'avantage, c'était qu'Isemay la croyait, mieux encore elle ne lui tournait pas le dos pour ça. A vrai dire, son amie avait toujours voulu être une voyante, et par Merlin, Freya aurait échangé ça contre la normalité la plus banale en un battement de cils !

Malheureusement, c'était complètement impossible. Et ces derniers temps, ce pouvoir avait vraiment tendance à lui porter sur les nerfs. Elle ne le contrôlait pas, elle ne contrôlait rien du tout. Il lui arrivait de marcher dans la rue, et de croiser une personne et tout d'un coup, de savoir quelque chose sur cette personne. Comme par exemple que le lendemain, cette personne allait tromper sa femme. Ou parfois qu'il allait se brûler en cuisinant. Des choses parfois banales, et des choses parfois vraiment trop étranges. Comme avec Ciaràn, par exemple. A chaque fois qu'elle le voyait, elle avait ces étranges flashs, d'elle couchant avec lui, ou juste discutant. Mais ce n'était pas elle. Quelque chose, l'instinct, ou un simple sixième sens lui disait que ce qu'elle voyait là ce n'était pas l'avenir. Elle ne se souvenait pourtant pas d'avoir vécu ces moments. Et cela la déstabilisait de plus en plus. Il fallait qu'elle parle avec quelqu'un. Et il n'y avait qu'une seule personne pour ça : Gareth.

Ils devaient se retrouver dans un bar, pour boire un café, rapidement. Ces derniers temps, l'un comme l'autre étaient très occupés : Gareth s'entraînait sans cesse, et Freya avait été très prise par le journal, et cette étrange maladie qui avait attaqué certains sorciers, troublant le monde sorcier au plus haut point. Et en toute honnêteté, il lui manquait. Pas seulement sentimentalement, mais presque physiquement. Il était rare qu'ils se voient si peu. Freya était déjà installée dans le bar depuis une dizaine de minutes lorsque son frère arriva enfin. Elle leva le nez de son café, et son visage de glace s'éclaira en un instant. La vue de son frère aîné la rassurait toujours. Avec ses cheveux longs attachés en un chignon rapide, et ses vêtements larges, il avait toujours l'air d'un ours un peu mal léché. Oh la barbe devait y être pour quelque chose. Ces deux là étaient aussi différents que le jour et la nuit. Il avait les cheveux foncés, il était grand, et il souriait peu. Elle était blonde, aux yeux clairs, petite, et son sourire était sa plus belle arme. Et pourtant, à l'intérieur, ils sont tellement similaires, avec cette incapacité à s'attacher. Le soleil et la lune, qui parfois se retrouvent la journée.
Freya prit Gareth dans ses bras dès qu'il fut assez proche. Ses bras fins glissés autour de son cou, elle sentait sa barbe et des petits cheveux lui chatouiller la joue. Une fois qu'elle eut suffisamment de contact pour bien s'assurer qu'il était là, elle s'éloigna un peu, et le regarda. La pleine lune était passée depuis quatre jours, mais il ne semblait vraiment pas au meilleur de sa forme. « Tu as l'air épuisé 'Reth ». Elle était bien la seule à raccourcir son prénom déjà pas bien long. Elle l'avait toujours fait. « Tu prends le temps de dormir au moins, dis ? Je sais que tu es occupé, mais tu dois dormir, et manger. Pas l'un ou l'autre. Les deux » dit-elle d'une voix douce que bien peu de gens lui connaissaient en se rasseyant. D'un signe de la main, elle commanda un autre café. « Ah oui, au fait, Maman me dit de te dire, dimanche, elle veut qu'on vienne déjeuner au manoir. » Le repas dominical des Greengrass. Généralement, Freya s'arrangeait pour ne pas y assister, l'attitude de son père l'agaçant parfois. Il était tout le temps, soit furieux, soit déprimé. Et la cadette des Greengrass n'avait pas franchement envie de subir les humeurs de son père. Mais elle savait que c'était le seul moyen de voir sa mère, depuis que cette dernière refusait de quitter le manoir...

Freya but une gorgée de son café, avant de souffler un peu. Ses deux mains bien à plat sur la table, elle releva les yeux vers son aîné. « 'Reth, je voulais... Je voulais te parler d'un truc, qui me tracasse un peu, ces temps-ci ». Bon, l'introduction n'était pas des plus rassurantes, c'était le moins que l'on puisse dire.
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Gareth Greengrass
Gareth Greengrass
✣ ÂGE : 25
✣ METIER : Poursuiveur dans l'équipe britannique
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope
✣ EPOUVANTARD : Le noir, vide, profond. Et des hurlements de loups.
✣ PATRONUS : Caribou
✣ MIROIR DU RISED : Il ne l'a jamais regardé. Lui, mêlé à ses traits de loup, tenant une coupe de Quidditch avec ses coéquipiers


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MessageSujet: Re: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyLun 16 Juin - 10:57

    De grandes enjambées, la silhouette légèrement inclinée vers l'avant, Gareth filait le plus rapidement possible, le regard bas. Caché sous un sweat à capuche, un jean délavé, troué aux genoux comme ceux des gamins et des baskets qui avaient fait la guerre, le tout couronné par une paire de lunettes aux verres fumeux alors qu'il faisait gris comme ciment, Gareth devait avait un look entre le mec je-m'en-foutiste, le clochard et le lycée rebelle underground. Bon, en vrai, il était sapé de guenilles bien loin de traduire la lignée de son sang et à mille lieues de l'image que l'on se fait du sportif de haut niveau, qu'on imagine bien volontiers prendre soin de lui, de son corps et de son image. Mais, outre le fait que Gareth n'avait jamais vraiment aimé les défilés de mode, c'était bien pratique de ne ressembler à « rien » lorsqu'il voulait passer inaperçu. Si, pour certains, flâner de rues en rues, aller boire un verre ou s'arrêter pour discuter avec le libraire semblaient des activités d'une banalité rare, elles devenaient un parcours du combattant pour quiconque avait un nom et une trombine célèbre. Et un désir d'invisibilité. Il détestait qu'on le reconnaisse, qu'on l'aborde et qu'on lui cause à tout bout de champ. Les jours où il était d'humeur, il acceptait de faire des efforts. Mais, qu'on se le dise, ces jours étaient plutôt rares.

    Arrivé à l'arrêt de bus, le brun s'arrêta, sortit son paquet de cigarettes de l'une de ses nombreuses poches, mais une des rares dont le fond n'était pas encore décousu. Pas un fumeur de haute compétition, il appréciait toutefois en avoir quelques-unes à disposition, au cas où. Ah, ce goût un peu âpre, amer.  Une bouffée. Les yeux qui se ferment une seconde ou deux. L'air expulsé. Drogue de détente. Il n'avait pas le droit de fumer ; c'était strictement interdit par son contrat, les divers médecins, les coach, et même certains collègues qui trouvaient de bon ton de rappeler qu'il risquait problèmes cardiaques et respiratoires, maladies diverses et même la mort, tiens. Bonheur éphémère que cette bouffée. Bonheur rapidement interrompu par une voix douce et claire mais affirmée
    . « Excusez-moi, vous auriez pas une clope pour moi, s'il-vous-plait ? »IIl sonda la demoiselle d'un regard noir invisible sous ses lunettes - bonjour l'inutilité. Il grogna un peu. Le paquet qui dépassait de sa poche ne laissait que peu de doutes quant à la réponse à la question. « La question n'est pas de savoir s'il m'en reste, mais pourquoi je devrais vous en donner. » Son ton était mi-blasé, mi-moqueur, à son habitude. « Parce que je suis jeune, fauchée et que mon paquet est terminé ? » « Je vous pensais plus originale que cela. » Quitte à s'emmerder en attendant le bus, autant faire passer le temps, se dit-il. La blondinette eut un petit rictus amusé. Vraisemblablement, elle n'avait pas l'habitude que l'on rentre ainsi dans son jeu... Elle s'approcha un peu de lui et lui glissa à l'oreille, le ton plus bas. « Parce que j'pourrais révéler votre identité en quelques secondes, Monsieur Greengrass, et qu'vous avez pas l'air d'en avoir envie. » Plus un pour elle. Il hésite à dénier, mais à quoi bon ?  Le jeu prenait une tournure qu'il n'aimait pas  beaucoup et qui commençait déjà à l'agacer. Cela, plus la fatigue accumulée, il n'allait pas tarder à l'envoyer chier.  « Du chantage, vraiment ? Chez moi, on joue fair-play. » « Ca me plairait bien d'en griller une en votre compagnie. » La petite voix mielleuse en disait long. Il plongea sa main dans sa poche et soupira, un peu las. Il n'avait soudain plus du tout envie de bavarder. S'était fermé comme une huître, le loup. Pas spécialement d'humeur, pressé, il avait surtout envie de fuir. Fort heureusement pour lui, son bus pointa le bout de son nez. « Désolé, mon bus est là. » La demoiselle détourna la tête et mima une petite moue. « J'prends pas le même. Sauvé par le gong ! » Cette fois-ci, il sourit franchement, extirpa le paquet de sa poche et le lui tendit. « C'est cadeau. »  Elle sourit.  Il grimpa dans le bus, en se disant qu'au moins, elle lui avait fait passer le temps. Les stations de bus défilèrent à toute allure, et pour cause : après s'être appuyé contre la vitre, Gareth sombra dans un demi-sommeil, bien caché dans son pull vert bouteille trop grand et la tête tournée vers l'extérieur.

    Quelques minutes plus tard, le jeune homme, qui s'était réveillé à temps, pénétrait dans le bar où l'attendait sa sœur. A peine l'aperçut-il qu'il accéléra le pas, ôta sa capuche. Suffisamment maligne et discrète, elle avait choisi une place isolée, au fin fond du café. Il la serra fort dans ses bras et caressa doucement ses cheveux blonds, tout doux, comme elle. Sa présence physique lui rappelait à quel point, ensemble, ils trouvaient une certaine stabilité. Et plus encore depuis leur malédiction et instabilité individuelle. Ils ne se voyaient pas beaucoup, mais rien que cette étreinte aurait suffit à redonner un peu de peps à Gareth. Après ces retrouvailles, il se fixèrent un instant, instant au cours duquel sa sœur s'empressa de commenter la fatigue qui se lisait sur son visage.
    « J'ai jamais aussi bien dormi que dans le bus pour venir te voir. La vitre-oreiller, c'est top confort, je t'assure. » Un petit sourire aux coins des lèvres. Pas la peine de parler du décalage horaire ni des entraînements, tout ça, elle le savait déjà. Ils s'installèrent à table et, aussitôt, Freya le mit au courant des dispositions familiales dominicales, comme si elle avait peur d'oublier de lui en parler. Le genre de petits actes manqués qui arrivent bien trop fréquemment. « Je passerai te chercher. Tu fais bien de venir, ça ferait plaisir à maman. Ce serait bien de la faire sortir un peu. Une randonnée en forêt, peut-être. Quelque chose comme ça. On verra. » Le serveur déposa deux cafés noir fumant sur leur table. Mais Gareth était préoccupé par le regard de sa cadette. Il y avait un quelque chose d'inhabituel en elle. Un reflet soucieux. Il la connaissait par cœur et savait qu'il ne valait mieux pas forcer sa parole. Elle parlerait quand elle en aurait envie. Et cette envie ne tarda pas, peut-être parce qu'ils disposaient de peu de temps, ou peut-être parce qu'elle n'avait pas la foi de passer par quatre chemins. Le ton de Freya n'avait rien de rassurant. Ses mots non plus. Le regard de Gareth, lui, l'était. Posé, calme. « Je t'écoute, ma belle. »




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Freya C. Greengrass
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MessageSujet: Re: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyLun 16 Juin - 12:47

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Il l'écoutait. C'était une chose qu'elle avait toujours apprécié chez son frère aîné. Il savait l'écouter, il la croyait toujours, peu importait ce qu'elle lui disait, et généralement, il était de bon conseil. Là où les choses différaient, c'était au niveau de leurs actions. Là où Freya avait tendance à agir d'abord, et à réfléchir après, Gareth lui se montrait plus prudent. Enfin, prudent, selon Freya, c'était un euphémisme. Elle trouvait que son frère prenait trop la fuite. Sa condition de lycan ne l'aidait certes pas, mais il ne se laissait pas assez aller selon la jolie blonde. Elle le lui avait dit, mais de quel droit pouvait-elle critiquer cet état de fait, lorsqu'elle faisait la même chose ? L'un comme l'autre avait trop tendance à se laisser définir par la malédiction qui touchait cette famille, là où ils auraient du lutter et s'émanciper.

Freya passa une main dans ses cheveux, replaçant plusieurs mèches qui venaient fureter un peu trop près de son visage. Sa langue la picotait presque, tant les mots avaient besoin de sortir. Mais elle avait besoin d'y mettre de l'ordre, sans quoi elle allait juste lui dire quelque chose qui ressemblait à « ehuejurezhjdk ». Et ça n'avancerait pas Gareth. Elle souffla de nouveau, avant de se lancer. Comment expliquer clairement, quelque chose qui n'est pas clair dans l'esprit ? « Ça fait quelques temps, que... Je vois des choses. Mais pas comme d'habitude. Ça y ressemble, c'est vraiment comme les visions que j'ai toujours eu. » Elle parlait à mi-voix. Même si elle savait que personne ne pouvait l'entendre autour d'eux, elle n'avait pas envie d'étaler ça au grand jour. Et avec le bruit ambiant dans le bar, il n'y avait aucune chance que l'on les surprenne. « Sauf que là, c'est pas le futur que je vois. Gareth, soit je deviens complètement cinglée, soit j'ai des visions d'un passé dont je ne me souviens pas. » finit-elle par avouer dans un souffle. Oui, voilà ce qui la gênait vraiment. Elle posait enfin le doigt sur son problème. « Ça fait quelques semaines que ça arrive, et tu sais que je n'ai aucun contrôle sur ces foutues visions d'habitude, mais là c'est pire. C'est pire parce que je vois des choses qui sont du passé et que je ne me souviens pas d'avoir vécu. Et que ce que je vois n'est vraiment pas du tout agréable. » Bon, enfin s'il fallait être vraiment objective, ce n'était pas toujours totalement désagréable. Déstabilisant, oui.
Freya tendit le bras, et attrapa la main de son frère. Elle avait fait ça par instinct pur. Elle avait besoin d'un contact physique avec la personne qui comptait le plus dans son monde. Et serrer la main chaude de Gareth entre les siennes la rassurait, lui permettait de garder un lien avec le monde, de ne pas complètement péter les plombs. « Alors je sais pas si c'est mon côté voyant qui devient vraiment plus puissant et totalement hors de contrôle, ou si je suis juste en train de devenir folle. » Elle inspira une grande goulée d'air, avant de lâcher, la voix tendue par l'angoisse « tu sais que chez les Greengrass, la folie c'est pas rare. Regarde Papa. Il est en bonne voie pour ça. Et peut-être que moi aussi. » Et puis aussi brutalement qu'elle s'était ouverte, la vanne à paroles s'arrêta. Freya respira une ou deux fois, histoire de se donner une contenance, avant d'enfin affronter le regard de son frère aîné.

« Par exemple, » reprit-elle plus calmement que les minutes précédentes, « il y a eu le serveur du Jolly Imp. Quand je l'ai rencontré, j'avais cette impression bizarre que je l'avais déjà vu quelque part. Oui je sais, c'est pas impossible. Par contre, je suis sûre que je ne l'ai jamais embrassé. Et pourtant, je l'ai vu. Reth, je me suis vue l'embrasser. Mais c'était pas moi. Enfin, si c'était moi, mais pas moi-moi. Dis moi que tu comprends, je t'en supplie. » Ah Freya qui suppliait quelqu'un, voilà quelque chose qui n'arrivait pas très souvent. Mais elle était incapable d'expliquer correctement ce qu'elle avait en tête. Et pour être honnête, ça la rendait vraiment furieuse. A nouveau, elle passa une main dans ses cheveux blonds. Elle sentait un arrière goût de peur dans sa bouche, et elle détestait ça. Alors, elle plongeait dans le regard de son frère, tâchant de trouver quelque chose, des réponses, ou juste quelque chose pour l'aider à éteindre l'incendie de folie qui menaçait de la dévorer vivante. Tout son être était tendu, bien que cela soit parfaitement imperceptible pour qui ne la connaîtrait pas. Le dos bien droit, une main posée sur la table, l'autre toujours serrant celle de Gareth. Mais les veines de ses avants bras étaient un peu plus saillantes, signe qu'elle était stressée. Et surtout, ses sourcils plus haussé qu'à l'habitude témoignaient de l'état de fébrilité dans lequel elle se trouvait réellement. « Je ne veux pas devenir folle comme papa », souffla-t-elle si bas qu'elle doutait presque que Gareth l'ait entendue. Il savait qu'elle avait peur de cette folie, il l'avait toujours su. Du moment où son don avait commencé à se manifester c'était devenu une angoisse récurrente chez Freya. Celle la, et la peur des loups-garou. Mais celle la, elle datait de l'époque où Gareth s'était fait mordre, et ne la quittait jamais, tandis que la précédente allait et venait selon les humeurs de la jeune femme.
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Gareth Greengrass
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MessageSujet: Re: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyMer 18 Juin - 0:02

    Ils se confiaient l'un à l'autre. Sur à peu près tous les sujets qui soient. Il n'y avait entre eux ni secrets, ni tabous, tout au plus des disputes occasionnelles et généralement liées à des malentendus. Quand ils décidaient de se parler l'un à l'autre, cela pouvait donc toucher n'importe quel sujet, en passant de leur vie sentimentale à une découverte culinaire. Mais il y avait ce ton, grave, cet air, sérieux, et cette angoisse qui se transmettait de l'un à l'autre sans les mots. Cette-là, on pouvait immédiatement la traduire par l'emploi du mot « malédiction. » Immédiatement, l'un comme l'autre reprenait un sérieux sans faille. Gareth ne fut pas surpris de la discussion et il la laissa entamer à son aise, à son rythme aussi. Cependant, une phrase attira son attention : « Sauf que là, c'est pas le futur que je vois. Gareth, soit je deviens complètement cinglée, soit j'ai des visions d'un passé dont je ne me souviens pas. » Il haussa un sourcil, très légèrement. Peut-être la nouveauté dans son discours mais, a priori, rien d'alarmant n'est-ce pas ? L'on pouvait tous souffrir d'amnésies partielles, de séquences de vies oubliées, se rassura-t-il, ajoutant cet argument dans un coin de sa tête. Je dis bien dans un coin de sa tête, parce que notre jeune homme détestait interrompre. C'était ainsi, il pensait plus juste d'attendre que la parole ait été entièrement mise en mots pour pouvoir en comprendre le sens, et ce d'autant plus lorsqu'il s'agissait de sa sœur qui, comme lui avec elle, formulait et précisait sa pensée sur le tas, traduisant ainsi une guerre des émotions en une pensée à peu près logique. Il l'incita à continuer d'une simple inclinaison de la tête.

    La jeune femme précisa sa pensée et la durée de ses troubles récents. Quelques semaines, ça commençait à faire long, songea-t-il, du moins suffisamment longtemps pour que ce ne soit pas dû au hasard. Par la suite, elle sous-entendit l'extension de ses pouvoirs, et mêla cet argument à la folie. Il songea que tout ce discours était fort confus, mêlé d'ambigüités et d'amalgames douteux. Même si elle ne le regardait pas toujours, Gareth la fixait sans sourciller. Comme pour se rappeler que c'était bien elle qui lui parlait. Qu'il devait l'écouter vraiment, et non pas répondre une connerie un peu sarcastique pour balayer le remue-ménage qu'elle créait dans sa propre pensée. Freya fit un vœu qu'il ne pouvait exaucer : « Dis moi que tu comprends, je t'en supplie. » Il se mordit clairement la lèvre inférieure. Elle clôtura son discours sur ses craintes de ne pas sombrer dans la folie. Gareth serra fort, très fort, la main de sa sœur dans la sienne. Jamais il n'avait cessé de la fixer mais, là, il baissa le regard. « Je ne suis pas certain de tout comprendre. Mais je vais essayer. »

    Par où commencer ? Il lui aurait bien dit qu'elle avait besoin de sommeil, que peut-être elle rêvait éveillée. Mais c'était pas le genre de Freya de se laisser avoir par ce genre de biais. Si la source de ses mots avait pu être si simple, elle aurait déjà remédié à la question. Cela dit, il était certain d'une chose : Freya n'était pas folle. Disons qu'aucun argument rationnel ne pouvait expliquer ce fait, sinon... « Freya. Tu n'es pas folle. Tu te souviens de... » Des images lui revinrent en tête... Alors qu'il était encore étudiant à Poudlard, Gareth avait fait une crise, particulièrement aigüe, lors de sa transformation. Un problème accidentel, peut-être dû à une erreur lors de la prise de potions, ou que sais-je. Toujours est-il que, bien que transformé, il s'était trouvé complètement paralysé. Sous sa forme lupine. Sur le champ, l'infirmière fit le nécessaire pour le transporter en urgence à Sainte-Mangouste. Là-bas, on prit soin de lui, bien sûr. Mais il eut également le temps, lors de ses trois jours de convalescence, de se balader dans les couloirs. Des impressions étranges lui parvenaient, disons des certitudes. Oh, non, il n'avait ni des visions, ni des dons particuliers. Mais il sentait les patients qui, comme lui, avaient atterri là par erreur, bien qu'il fût incapable d'en préciser la nature, de ceux qui étaient atteints de folie au plus profond de leur âme. Comme une évidence, ses sens s'aiguisaient, son intérêt était accru. Etait-ce là sa part animale ? Celle bien éloignée de la conscience humaine dans sa forme classique, rationnelle, précisée par le langage ? Oui, c'était cette conscience du corps, de l'être. Un je-ne-sais-quoi qui lui permettait, barrières sociales ôtées, de saisir la complexité des êtres qui lui faisaient face. « De mon séjour à Sainte-Mangouste ? De la façon dont je « sens » la folie ? Eh bien, cette intuition, je ne l'ai pas avec toi. Et je suis certain de ne pas me planter là-dessus. » Un petit silence ponctua sa phrase. Une inspiration, puis une deuxième. Il ne savait pas trop par où commencer. « Tout cela est étrange, je te le concède. Disons que... L'explication la plus rationnelle à tout cela me paraît être l'extension de tes pouvoirs. Ce n'est pas le passé, dis-tu ? Mais peut-être perçois-tu le passé que tu aurais pu avoir ? Ou peut-être sont-ces les désirs inconscients des personnes qui te font face ? » Son ton se voulait neutre. Mais il n'était pas dénué d'une petite once d'espoir. Parce qu'au fin fond de son esprit, la flamme d'une petite lanterne venait de s'allumer et crispa un peu Gareth. « A moins que tu ne te sois mise à croire aux légendes qui circulent... »
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Freya C. Greengrass
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MessageSujet: Re: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyMer 18 Juin - 21:56

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Un premier soupir de soulagement passa les lèvres de Freya. Le premier depuis plusieurs jours. Le nœud qui composait désormais ses organes internes semblait se défaire lentement. La sentence prononcée par Gareth était rassurante. Elle n'était pas folle. Peut-être le deviendrait-elle, oui, mais pour l'instant, elle était éloignée de toute forme de démence. Et elle y croyait, car oui, elle se souvenait du séjour à Ste Mangouste. Lorsqu'il le mentionna, elle ne put empêcher ce petit sourire triste, celui dont les coins tombaient d'apparaître furtivement sur son visage. A l'époque où ils étaient à Poudlard, chacune des transformations de Gareth était source d'inquiétude pour Freya, d'autant plus qu'elle ne pouvait pas rester avec lui durant ses périodes. Il devait rester enfermé. Mais chaque matin après que la pleine lune soit passée, Freya venait le voir, pour le raccompagner à la salle commune de serdaigle, et restait avec lui, comme elle le faisait depuis sa toute première transformation. Et voilà qu'un matin, lorsqu'elle s'était rendue à l'infirmerie, on lui avait annoncé que quelque chose s'était produit, et qu'il avait été interné. Aucun mot ne pourrait alors décrire l'angoisse qu'avait ressentie Freya. Le pire étant qu'elle n'avait pas eu le droit de quitter Poudlard pour aller le voir. Elle avait du attendre trois longs jours son retour. Et après cela, elle avait été incapable de le lâcher des yeux pendant une semaine, de peur de le voir à nouveau disparaître. Alors, oui, elle s'en souvenait bien.

Elle acquiesça silencieusement. Oui, il avait cette sensibilité presque animale qui le faisait sentir la folie, à la manière d'un chien qui sent la maladie. A nouveau, une vague de soulagement vint apaiser Freya. Elle avait une confiance aveugle en son frère, et s'il lui assurait qu'elle n'avait rien à craindre de ce côté là, cela suffisait à museler ses doutes pour le moment. Mais il semblait aussi perdu qu'elle, et n'avait pas non plus de bonne explication. Or, Freya se montrait parfois têtue et d'une rationalité presque stupide : si elle ne trouvait pas la raison d'une chose, elle avait peur de cette chose. Il lui fallait comprendre ce qui l'entourait pour l'appréhender, tâchant de ne laisser aucune place au mystère. Non, définitivement, Freya n'aimait pas ce qu'elle ne comprenait pas. Mais elle savait qu'en l’occurrence, les explications de Gareth tombaient à côté. Le passé qu'elle aurait pu avoir ? Non, Freya secoua la tête. Elle sentait que ce n'était pas quelque chose qui aurait pu se passer, mais quelque chose qui s'était passé. Encore moins les désirs des gens en face. Elle n'était pas empathe, dieu merci, un handicap à la fois. Et puis, à nouveau, elle savait au fond d'elle qu'il s'agissait de quelque chose de réel, mais seulement d'un fantasme. C'était aussi tangible qu'une vision. Seulement, ce n'était pas ancré dans le futur.

S'être mise à croire aux légendes qui circulaient ? Freya n'eut pas besoin de demander plus de détails. Elle travaillait à la gazette, et elle aurait eu beaucoup de mal à ne pas entendre parler de ces rumeurs... Des gens qui étaient hantés par leurs vies antérieures... Ces temps-ci, le journal recevait de plus en plus de lettres de gens qui étaient effrayés par ces versions passées d'eux même qui les hantaient. Freya haussa les épaules. « Y croire, peut-être pas, mais ça n'est pas complètement dépourvu de sens. » Elle n'avait pas fait le lien jusque là, mais après tout, oui pourquoi pas... « Peut-être que oui, peut-être que je vois des choses d'une vie antérieure... Je n'ai pas encore assez d'éléments pour vraiment mettre des dates dessus, mais... » Mais plus elle en parlait, plus elle voyait que ce n'était pas si fou que cela. « Il faudrait que je fasse quelques recherches, au niveau vestimentaire surtout. C'était pas récent. Je n'y avais pas pensé plus tôt, mais oui, je crois que j'ai vu des choses vraiment vraiment vieilles. »

Freya prit une nouvelle gorgée de café, et tourna la tête, observant un moment les gens présents dans ce café. Se pouvait-il que le monde sorcier soit réellement face à une crise ? Est ce que d'autres personnes dans cette pièce se sentaient également harcelés par un passé dont ils ne pouvaient avoir aucun souvenir ? Était-elle la seule ? Enfin, elle reposa le regard sur son frère aîné. « Ca a du sens en fait, 'Reth. Ca... Ca concorde avec mes visions en tout cas. Et ça expliquerait pourquoi je ne me souvenais pas de ça tout en sachant très bien qu'il s'agissait d'une période passée. » Avec douceur, elle posa son autre main sur celle de son frère. Non seulement il n'avait pas l'air d'accord avec elle, mais plus les mots sortaient de sa bouche à elle, et plus il avait l'air tendu. Freya plissa les yeux. « Oh, Gareth Greengrass, je connais bien cette réaction. » souffla-t-elle. Elle le connaissait mieux que quiconque, mieux que leurs parents. « Vas y, vide ton sac. »


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Gareth Greengrass
Gareth Greengrass
✣ ÂGE : 25
✣ METIER : Poursuiveur dans l'équipe britannique
✣ SCOLARITÉ : Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : Lycanthrope
✣ EPOUVANTARD : Le noir, vide, profond. Et des hurlements de loups.
✣ PATRONUS : Caribou
✣ MIROIR DU RISED : Il ne l'a jamais regardé. Lui, mêlé à ses traits de loup, tenant une coupe de Quidditch avec ses coéquipiers


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: Stubborn love ♤ Gareth&Freya   Stubborn love ♤ Gareth&Freya EmptyJeu 19 Juin - 19:37



    Gareth avait un rapport ambivalent avec la rationalité. Dans la vie de tous les jours, on pouvait résumer ainsi sa position : il ne croyait (quasiment) que ce qu'il voyait. Amoureux des preuves et de la logique, il souhait toujours tout prouver par A + B. Ouvert au dialogue et à l'échange, prêt à modifier sa pensée initiale s'il avait vent d'une logique à laquelle il n'avait pas songé, il était tout de même du genre tenace. Pas obtus, mais un peu têtu. Têtu et cartésien. Du moins, cartésien comme pouvait l'être un magicien... C'est-à-dire qu'il croyait à ce que le monde magique avait révélé de ses entrailles, mais n'était pas convaincu par tout ce qui pouvait être résumé par des « on dit que. » A côté de cela, évidemment, il y avait la Malédiction Greengrass, le mauvais sort qui les poursuivrait, l'intervention du "Mal", celui qu'on connaît si peu et dont on parle tant. Evidemment, il suffisait de jeter un œil à l'arbre généalogique de la famille pour être convaincu - à l'exception d'une certaine branche fort décriée - que les Greengrass étaient réellement pourchassés par le mauvais sort. En revanche, dès que l'on cherchait la cause, tout devenait flou et obscur. On grognait sur ce qu'on ne comprenait pas et admettait bien volontiers de s'en remettre à l'irrationnel et l'illogisme. Au milieu de tout cela, Gareth était balancé de droite, à gauche. Il ne savait pas trop à quel saint se vouer, alors il divisait l'incompréhensible en deux : la malédiction dans l'inconnu, et tout le reste dans les fantasmes.

    Les rumeurs faisaient parti d'un fantasme collectif. Ces trucs-là, ça se propageait à une vitesse folle. Il suffisait qu'un mec plutôt malin ait besoin de rationaliser une hallucination et hop ! l'engrenage était lancé. Répété. Propagé. Ca pouvait prendre une dimension folle, et pourquoi pas se propager dans tout le monde magique ? Les nouvelles allaient si vite ! Mais personne n'avait jamais pu démontrer cela, et la plupart des cas "atteints" se gardaient bien d'en parler publiquement. Peut-être des exemples concrets se propageaient sous la manche, en famille ou dans un cercle privé, mais, publiquement, on avait vite-fait de passer pour un fou. Gareth n'avait jamais cru à ces bruits qui circulaient. Peut-être étaient-ils dus à des jeunes en quête de reconnaissance, des gens un peu plus faibles qui avaient besoin de croire en quelque chose ou encore des fous. Personne de confiance ne lui avait jamais parlé de tout cela, et il était absolument au clair avec lui-même : JAMAIS il n'avait éprouvé quoi que ce soit de similaire à ce que l'on disait. Il ne voyait ni le futur, ni le passé.

    « Ca a du sens en fait, 'Reth. Ca... Ca concorde avec mes visions en tout cas. Et ça expliquerait pourquoi je ne me souvenais pas de ça tout en sachant très bien qu'il s'agissait d'une période passée. »

    Le problème qui se dressait là actuellement était sa confiance en sa sœur, à supposer que l'on puisse dire que la confiance est un problème. Ce qu'elle disait était vrai. C'était aussi simple que cela : elle pensait réellement ce qu'elle disait. Alors quoi ? Elle n'était pas folle. Ni en pleine crise d'adolescence avec un cruel besoin de s'affirmer. Elle n'était pas du genre naïf, à croire tout et n'importe quoi. Et pourtant, elle voyait le passé. Ou ce qu'elle pensait être le passé.

    Les doigts du jeune homme, qui s'étaient resserrés autour de ceux de sa sœur lorsqu'elle s'était confiée à lui, se dénouèrent lorsqu'elle l'invita à prendre la parole. Un peu nerveux, il refit son chignon qui commençait à se défaire. Le regard vague, l'air un peu absent il but une gorgée de café et de plonger à nouveau son regard dans celui de sa cadette.

    « Freya... Peut-êre que cela concorde, mais ce n'est pas une preuve pour autant n'est-ce pas ? Tu es intelligente et tu sais connais les implications de tes paroles. Avant nous, il s'est passé beaucoup de choses. Mais d'après ce que tu dit, ce ce n'était pas toi, mais c'est quand même toi je... C'est admettre que l'on peut se réincarner, et cette pensée m'effraie. » Il réfléchit un instant et corrigea. « Enfin, plus exactement, quand bien même ça coïnciderait sur la forme, qu'elle soit vestimentaire, historique ou sentimentale, cette idée me dérange. » C'était exactement ça : cela le dérangeait de croire sa sœur et pour une fois il aurait aimé s'extraire de leur lien et de lui dire qu'elle se trompait, ou qu'elle mentait avant de se sauver en galopant, toute solution aurait été bonne à prendre. « Et puis, je n'ai jamais été sujet à des pensées de la sorte. Pourquoi certains et pas d'autres, le sortilège aurait ses petits protégés ? On dit souvent qu'il ne suffit que d'un contre-exemple pour infirmer la règle...»
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