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 ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide.

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Isemay M. Eachàin
Isemay M. Eachàin
ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_lk7ql1eBBp1qbtguuo1_500 — « Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire »
✣ ÂGE : vingt-deux ans.
✣ STATUT : célibataire et quelque peu volage.
✣ METIER : journaliste à la gazette.
✣ SCOLARITÉ : ravenclaw, poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : c'est une fausse voyante rousse complètement déjantée.
✣ EPOUVANTARD : Son prore cadavre, tenu en lévitation par une corde.
✣ PATRONUS : un sombral, signe de malchance, d'intelligence et de liberté.
✣ MIROIR DU RISED : Elle-même, à la tête de la gazette, en compagne d'un brun qu'elle ne nommera pas.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. Vide
MessageSujet: ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide.   ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyJeu 8 Mai - 20:12

ULYSSE ET ISEMAY.
J’aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l’espèce humaine, et qu’il est rare que je l’estime tout simplement. J’aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.



« … the golden unicorn … Eh, oh, May’, tu es là ? » Elle relève doucement ses yeux clairs vers la jolie brune. La vingtaine, des yeux bleus perçants, une chevelure de jais, vêtue à la dernière mode. Robe verte émeraude, sans doute achetée à Wealthdress, comme celle que porte actuellement l’interpellée, un peu rêveuse. Isemay Eachàin, la vingtaine aussi, les cheveux de feu, les yeux clairs, toujours le sourire aux lèvres, vêtue d’une sublime robe mordorée, coiffée le plus naturellement possible, pas trop maquillée. Un chef-d’œuvre, comme chaque soir depuis des mois. Des mois et des mois qu’elle passe son temps à faire la tournée des bars. Chaque soir, un nouveau test. Whisky pur feu, et Vodka de gobelin y passent, sans vergogne. Le temps s’arrête quand elle pose ses lèvres roses sur le verre. Quelques fois, elle favorise les chopes de bière au beurre, pour « être raisonnable ». C’est cela. Comme si la jeune Missy a été, un seul moment, raisonnable. « Eh oh, je dois appeler st Mungo, ou c’est bon ? » Isemay secoue la tête, se relève doucement, glisse sa paume sur sa robe pour retirer les plis disgracieux, attrape sa baguette, sa pochette de soirée et abaisse finalement la tête vers sa complice, ainsi que les cinq autres personnes. L’alarme silencieuse retentit au moment même où la reine des soirées hoche la tête, et elle ne signifie qu’une chose : Que la fête commence ! Trois heures plus tard, la fête bat son plein. Tous installés dans un coin de the dark tube, ils enchaînent les verres, rient aux éclats et s’amusent de la moindre réaction. Missy raconte sa matinée, ils rient parce qu’elle est tombée en essayant d’attraper sa baguette en sortant du lit. Elle raconte sa semaine, ils rient parce qu’elle a encore essayé de tirer les vers du nez de je ne sais quelle personne affluente. Encore une fois, Missy est le centre des attentions, enchaînant les histoires stupides et naïves qui ravissent à elles seules l’attention des cinq personnages hauts en couleurs qui l’accompagnent. Mais Missy n’a d’yeux que pour l’ombre non loin d’elle. Cette ombre qu’elle connaît mieux que personne, malgré le temps, malgré la distance qu’il a instauré. Elle se gifle mentalement. « Tu t’en fiches. Arrête ! Tourne les yeux. Il n’a pas envie de te voir. Il n’a pas répondu aux cinquante-six parchemins que tu lui as envoyés. Et il refuse toute entrevue. Maintenant, tourne la tête, bois ton verre et va danser. » Elle obtempère, un peu refroidie cependant. Les cinq paires d’yeux la fixent, sans trop comprendre. Missy, comme toujours, avale d’un coup, un seul, sa vodka et se lève, en faisant un clin d’œil à Carter qui la regarde depuis tout à l’heure avec ce petit sourire en coin. Il étire ses lèvres comme un primate près à lui bondir dessus. Un animal sauvage qui vient de trouver comment consommer quelques heures de sa vie contre un petit coït dans son hôtel dans le quartier de la tamise. Ce genre de sourire qui fait rire Isemay. Parce qu’elle sait comment les gérer, le gérer. C’est son ami, après tout, non ? Elle dépasse la foule et se pose au centre, avant d’entamer une danse légère. La fin de la musique la déchaîne, mais force est de constater qu’elle ne danse pas mal, au contraire. Quand la chanson prend fin, une autre enchaîne, plus enivrante. Plus douce, aussi. Les paroles la transpercent, elle ferme les yeux sous l’effet psychédélique de la musique qui s’immisce dans ses oreilles. Elle laisse ses hanches se balancer avec une facilité déconcertante. Ses bras se relèvent et viennent, entremêlés, se poster au-dessus de sa tête qui se penche doucement, comme droguée. Elle esquisse un sourire énigmatique, rêveur, tandis que ses yeux, aujourd’hui anthracite, restent fermés. Son bassin s’agite sensuellement sous l’effet irréel de la musique dont elle ignore le titre. Quelques secondes plus tard, des mains qu’elle reconnaît être celles de Carter se glissent sur ses hanches, l’accompagnant dans sa danse endiablée. Beaucoup de regard sont tournés vers eux, la routine. La rousse qui danse au milieu de la scène, et chaque soir un autre qui vient poser ses mains sur elle. Certains soirs, elle le repousse. D’autres, elle l’accompagne jusqu’à la fin de la danse mais s’en va vite sans lui. Et d’autres, ceux-ci sont plus rares, elle passe sa soirée avec lui, et dieu seul sait où ils terminent leurs verres. Ainsi, beaucoup savent qui il vaut mieux fréquenter, ou pas. « Hey, honey, je peux t’offrir un verre ? » Il blague. Et elle, elle se contente de sourire, laissant ses mains retomber lentement le long de son corps. Elle ne cesse pas de se déhancher au rythme de la musique. Quand la dernière note retentit, elle ouvre les yeux et croise le regard sombre de l’ombre.
Citation :
« Un autre, chaque fois, aucune attache, aucune promesse. Vivre d'humour, de coup d'un soir, et de musique psychédélique, et croire que ça suffit. »

Elle se sent alors affreusement mal. Le cœur au bord des lèvres, l’envie de mourir sur place. Parce qu’il est là, il la regarde, mais il est en colère. Et si, au fond, il n’a jamais fait que la détester ? Les hypothèses se glissent dans son esprit comme le plus vil des serpents. Son sourire s’évanouit complètement, et les mots qu’elle tente de faire résonner pour qu’il ne fuie pas meurent dans sa gorge. Elle aurait aimé parler, mais elle en est incapable. Alors, elle se met à courir. C’est fou l’effet qu’il lui fait. Il détruit un sourire aussi rapidement qu’elle avale un verre. Il bat tous les records. Et elle le déteste rien que pour cela. Parce que son regard noir tambourine en elle comme l’écho de ses propres sentiments. Parce qu’elle ne comprend pas. Parce qu’elle est aveugle. Alors elle court, et elle tombe. Assise dans une ruelle sombre, après avoir quitté the dark pub à sa suite, elle se met à rire. La situation est hilarante. Elle, Isemay, Missy, May’, qui vous voulez, a tenté de suivre Ulysse qui la fuit, soyons clairs, depuis des années. Et elle l’a perdu de vue. Son souffle saccadé se calme. Elle se relève et constate avec horreur l’état de sa robe préférée. Peu après, elle voit Ulysse entrer dans la ruelle comme si, justement, il est en train de fuir quelqu’un. Elle rit encore, il tourne les yeux vers elle, et c’est le drame. A la lueur d’un lumos, elle voit ses deux pupilles si attrayantes qui font fondre toute la population féminine de Londres. Elle se met alors à sourire. Il est là, juste là. Elle peut presque entendre des noms d’oiseaux ici, parce qu’il n’a pas réussi à courir assez loin. Il n’abaisse même pas les yeux sur la tenue salie de la rousse, non, il continue de la regarder, encore en colère. « Allez, Missy. C’est à toi. Avance. » Elle avance, encore. Elle bouge ses jambes, et arrive devant lui. Elle peut sentir son souffle chaud, voir son torse se soulever doucement par la faute de sa respiration. Elle esquisse un grand sourire. Ce genre de sourire qui vient mais qui ne devrait pas. Or, Missy ne peut s’en empêcher. C’est psychologique, dit-elle. « Tu crois que tu vas encore pouvoir courir longtemps, comme ça ? Non parce que si la réponse est oui, fais-moi penser à acheter d’autres chaussures. Je ne sais pas ce que tu as, mais Ulysse, je t’en prie, ARRÊTE, non d’un scroutt à pétard. Et tu me dois une robe. Si je n’ai pas la même robe chez moi dans moins d’un mois, j’engage tous les lutins de Cornouailles du pays, et je te les envoie en colis express chez toi. »
Elle reprend doucement son souffle, et pose ses mains sur ses hanches, avec un air exagéré de mégère, légèrement de mauvaise humeur. La reine des alliances entre la colère et l’humour. « Et sache, très cher, que je suis très sérieuse. »
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A. Ulysse Di Fazio
A. Ulysse Di Fazio
ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_md2xptQb4O1qeeqito6_r1_250 « well you only need the light when it's burning low. only miss the sun when it starts to snow. only know you love her when you let her go ».
✣ ÂGE : vingt-trois balais.
✣ STATUT : officiellement célibataire, bien trop têtu pour suivre les élans de son coeur.
✣ METIER : rédacteur-en-chef et héritier de la célèbre maison d'édition familiale, la Di Fazio Editions | futur pdg, il assiste régulièrement son père, qui compte lui laisser le flambeau.
✣ SCOLARITÉ : ancien préfet de serpentard, puis préfet-en-chef | ancien gardien de l'équipe de quidditch de sa maison | fut membre de la guide des gentlemen de diamant au cours de sa septième et dernière année, uniquement parce que son père le souhaitait.
✣ PARTICULARITÉ(S) : grand amateur de rapaces, il possède sa propre volière | son agenda est digne de celui d'un ministre, et il rêve souvent de liberté | très taciturne, il préfère s'exprimer à l'aide de son piano qu'avec la parole | raffole littéralement des cupcakes, surtout quand c'est écho qui les lui apporte.
✣ EPOUVANTARD : son propre cadavre pendant piteusement au bout d'une corde.
✣ PATRONUS : un aigle royal.
✣ MIROIR DU RISED : lui, haut juge au magenmagot, isemay a ses côtés.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. Vide
MessageSujet: Re: ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide.   ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyDim 18 Mai - 15:38

Sous les lumières tamisées de la boîte de nuit, il semblait se fondre dans la pénombre ambiante de l'endroit. Ses prunelles sombres parcouraient la piste de danse de manière méthodique, alors que ses muscles tendus par la pression du quotidien rechignaient à se détendre. Même lorsqu'il était censé s'amuser, il préférait jouer les solitaires, et ne participait pas réellement à l'hystérie générale. Entouré d'un groupe dont il ne connaissait pas les trois quarts des membres, Ulysse Di Fazio se demandait ce qu'il pouvait bien faire la. D'une oreille distraite, il capta quelques bribes d'une conversation sans grand intérêt. Secondes après secondes, il maudissait le collègue un peu trop zélé qui l'avait attiré dans cette foutue boîte de nuit. Il avait protesté, pourtant, et avait longtemps hésité à refuser. Finalement, quelques bières eurent raison de sa résistance, et voilà qu'il se retrouvait au beau milieu du dark tube. Contrairement aux autres, il n'avait pas réellement l'habitude de ce genre de sorties. À poudlard, on l'avait connu comme ce Serpentard bien trop sérieux et solitaire, et il fallait avouer qu'il n'avait pas beaucoup changé depuis. La masse de travail qui l'attendait chaque jour ne l'aidait pas vraiment à prendre du bon temps, et son propre père semblait bien plus préoccupé par la maison d'édition que par le bien-être de son cadet. Depuis qu'Achille avait laissé tomber ses responsabilités, il misait tout sur Ulysse, qui commençait fortement à se demander s'il avait les épaules assez solides pour tout assumer. Même ici, sous les néons fluorescents du dark tube, le jeune homme n'avait que son agenda surchargé en tête. Les conversations qui l'entouraient ne l'intéressaient que très peu, et il n'avait jamais aimé danser, alors il n'avait visiblement que ça à faire de sa soirée. Pensif, le brun finit par détourner le regard de ses camarades du moment, et balaya la piste de danse d'un oeil distrait. La vision de ces corps transpirants entremêlés en une immense toile d'araignée ne l'attirait que très peu, et ne lui donnait absolument pas envie de les rejoindre. Un instant, son regard fut attiré par une jolie brune aux formes voluptueuses. L'énergie séductrice qu'elle mettait dans ses mouvements faisait d'elle une étrangère aux yeux d'Ulysse, et elle ne parvint pas à conserver son attention plus de quelques secondes. Au fur et à mesure que ses prunelles orageuses parcouraient l'endroit, le jeune homme commença à se sentir de plus en plus confus. Il étouffait dans cette chaleur harassante, et l'agitation ambiante le rendait de plus en plus mal à l'aise. Il avait clairement l'impression de n'avoir rien à faire ici. Alors qu'il s'apprêtait à partir, une vague étincelle orangée émergeant de la foule attira son attention. Déstabilisé, il plissa les yeux, mais il ne lui fallut que quelques secondes pour savoir à qui cette chevelure flamboyante appartenait. Missy. Un instant, Ulysse eut envie de se maudire. Il connaissait sa réputation de fêtarde, et aurait dû se douter qu'il tomberait sur elle en sortant. Après tout, le Londres sorcier ne possédait qu'une seule boîte de nuit valable, et elle en avait probablement fait son repaire, depuis le temps. Il ne l'avait pas aperçue, alors qu'elle devait être la depuis un moment. Peut-être même l'observait-elle, ou plutôt observait-elle son ombre, immobile, silencieuse, au milieu de cet univers nocturne auquel il se sentait étranger. Désormais, c'était à son tour de l'observer, alors qu'elle dansait. Tantôt sensuelle, tantôt sauvage, Missy n'achevait pas de fasciner le brun, qui ne parvint pas à se détacher d'elle, malgré tous ses efforts pour le faire. En observateur discret dans la pénombre, Ulysse se sentait bien plus à l'aise qu'à découvert, et pour une fois, il ne sembla pas rejeter tout contact, même visuel, avec celle qu'il avait aimé plus intensément qu'il ne l'aurait voulu. Comme captivé, Ulysse ne détourna pas ses prunelles sombres de la rousse. Il le vit arriver, lui, avec son insupportable sourire en coin, se léchant presque les babines et se délectant du spectacle. Lorsqu'il posa ses mains sur elle, le brun crut presque sentir un grondement sourd, rauque, s'échapper de sa poitrine. Il ne perdait jamais son sang froid, ou presque. La vision déchainait toutefois une réaction presque animale en lui. Un autre homme la touchait, elle, sa Missy. Il ne fallut pas longtemps à l'ancien Serpentard pour se souvenir qu'elle n'avait jamais été sienne. Oui, elle ne l'avait jamais été, mais pendant une demi-seconde, il avait remplacé ce mot par « toujours ». Déstabilisé, partagé entre confusion et colère, Ulysse se leva. Plus rien ne le retenait ici, visiblement, et il n'avait aucune envie d'assister à la suite de la scène. Des caresses, une danse sensuelle, puis ? Il ne voulait même pas y penser, et il s'échappa donc sans regarder derrière lui. À l'air libre, le brun prit une grande bouffée d'air frais, et se sentit légèrement mieux. Respirer, enfin, loin de cette atmosphère pesante, de ces désirs étouffés et de cette colère brutale. Dans sa fuite insensée, ses pieds semblèrent le guider bien davantage que son esprit. Ses pas rapides et saccadés martelèrent le sol pavé des petites rues londoniennes, et ce pendant plusieurs minutes. Il ne savait pas où il allait, mais quelle importance ? Penser à autre chose, respirer. Chasser définitivement l'image de ces mains sales sur le corps de Missy, oublier ses mouvements sensuels et ses mèches orangées volant au rythme de ses ondulations. Dans sa routine épuisante, Ulysse avait presque oublié ce que signifiait le mot ressentir. Il n'avait longtemps pensé qu'à bosser, puis, ce jour la, la réalité lui revenait en pleine figure, brutalement. La douche froide ne lui donnait que l'envie de fuir, et un instant, il pria pour qu'il se réveille, le lendemain, sans aucun souvenir de cette soirée. Il n'avait rien à garder, de toute manière. Seulement de la confusion, de la colère et de la déception. Des bruits de pas le tirèrent brusquement de ses sombres pensées. On le suivait ? Le brun se qualifia lui-même de paranoïaque. Il n'avait pas l'habitude de boire autre chose que du vin et de la bière, et le verre de vodka qu'il avait l'avalé sous le coup de la colère lui restait probablement sur l'estomac. Oui, ça devait être ça. La prochaine minute lui sembla durer des heures, et il ne se rendit pas réellement compte qu'il tournait en rond, qu'il était perdu. Lorsqu'il tourna à l'angle d'une ruelle, il aperçut quelqu'un, par terre. Ce n'est qu'après avoir fait quelques pas dans sa direction qu'il vit que c'était elle, encore elle. Décidément, le sort s'acharnait sur lui, aujourd'hui. Plus il la fuyait, et plus son image s'imposait à lui, encore et encore, inlassablement. Les choses étaient comme cela depuis des années, et pourtant, il n'avait toujours pas compris que le seul moyen de s'en débarrasser serait de l'affronter. Assise par terre, Missy semblait saoule, et affichait le sourire béat d'une joyeuse éméchée. Figé, Ulysse ne parvint pas à détacher ses prunelles sombres de celles de la rousse, bien plus claires, plus limpides. Un instant, le brun pensa à fuir, encore une fois, mais ses pieds ne semblèrent pas réagir lorsqu'il leur donna l'ordre d'avancer. Si même son corps était contre lui, il était perdu. Il perdit toute notion du temps, et l'échange de regard lui sembla durer des heures. Tendu, toujours en colère, Ulysse s'efforça de calmer sa respiration bien trop saccadée pour sembler naturelle. Lorsqu'elle se leva, il réalisa qu'il ne pouvait plus retourner en arrière, ni même remonter le temps. Il ne pouvait plus fuir, et se sentit soudainement pris au piège, pris dans son piège. Elle s'approcha, et il voulut la repousser, mais il n'esquissa pas le moindre mouvement. Ce sourire, ces yeux rieurs le paralysèrent littéralement. Sa voix cristalline lui sembla presque irréelle.  « Tu crois que tu vas encore pouvoir courir longtemps, comme ça ? Non parce que si la réponse est oui, fais-moi penser à acheter d’autres chaussures. Je ne sais pas ce que tu as, mais Ulysse, je t’en prie, ARRÊTE, non d’un scroutt à pétard. Et tu me dois une robe. Si je n’ai pas la même robe chez moi dans moins d’un mois, j’engage tous les lutins de Cornouailles du pays, et je te les envoie en colis express chez toi. » « Et sache, très cher, que je suis très sérieuse. ». Le jeune homme crut halluciner, et fronça les sourcils. S'agissait-il d'une accusation, ou d'une blague ? Ils ne s'étaient quasiment pas adressé la parole depuis des années, et le jeune homme ne savait pas ce qu'il devait prendre au sérieux chez cette reine des répliques taquines bien placées. La tension qui les séparait quelques minutes auparavant lui sembla s'atténuer légèrement, même si son visage ne parvint pas à se dérider aussi facilement. D'ordinaire, rien ne pouvait déstabiliser Ulysse Di Fazio. Il savait toujours comment agir, et quoi répondre, sur un ton sec, de préférence. Il se connaissait, et savait se protéger des attaques extérieures. D'ordinaire. Ce soir la, il n'était qu'un homme à terre, assailli de toute part par des émotions dont il avait oublié l'intensité, depuis le temps. Pour la première fois depuis longtemps, Ulysse ne savait pas quoi répondre, comme si la demoiselle lui ôtait les mots de la bouche avant même qu'ils n'en sortent. Il lui fallut quelques secondes pour réagir, et sa voix s'éleva dans les airs sans qu'il n'ait réellement le temps de s'en rendre compte. « Va pour la robe ». Son ton rauque et incertain traduisait sa confusion, et ces quelques mots furent les seuls qui lui vinrent à l'esprit pour le moment. Il n'avait jamais été loquace, et ce même lorsqu'il se sentait maître de la situation. Ici, il ne maîtrisait absolument rien, et ne semblait pas avoir envie de s'exprimer plus longtemps. Il n'avait aucune envie de lui donner les explications qu'elle semblait désirer. Pour sa part, cela faisait bien longtemps qu'il n'en attendait plus, et n'en désirait plus. Il ne se résolut toutefois pas à la laisser seule. Elle était bien trop saoule pour repartir, et même s'il restait en colère, Ulysse avait toujours été un gentleman. Il lui tiendrait compagnie autant de temps qu'il le faudrait, et la raccompagnerait même chez elle, s'il le fallait. « Qu'est ce que tu fiches ici, Missy ? » demanda-t-il sur un ton un peu trop sec, comme à son habitude. « Tu es saoule ». Ses prunelles sombres semblèrent accusatrices, alors qu'il remarquait finalement l'état désastreux de sa robe. Lâchant un bref soupir, il se résigna à la laisser s'approcher davantage. Alors qu'il la toisait, il s'efforça de chasser de son esprit les nombreux souvenirs qu'ils avaient partagé. Leur amitié, il y a des années. Ses sentiments, tués par le couple qu'elle forma avec son abruti de frère. Puis, la longue période d'éloignement total, de rapports froids, de désir de se tenir à distance d'elle. Le brun devait lui reconnaître de nombreux efforts. À poudlard, fuir lui avait semblé douloureux et difficile, alors qu'à Londres, il lui avait suffi de ne pas répondre à ses lettres pour avoir l'impression de l'oublier. Jusqu'ici, il avait choisi de l'ignorer, lâchement, peut-être. N'était-ce pas un peu ironique, pour quelqu'un qui tentait d'appliquer des valeurs nobles à son quotidien ?

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Isemay M. Eachàin
Isemay M. Eachàin
ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_lk7ql1eBBp1qbtguuo1_500 — « Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire »
✣ ÂGE : vingt-deux ans.
✣ STATUT : célibataire et quelque peu volage.
✣ METIER : journaliste à la gazette.
✣ SCOLARITÉ : ravenclaw, poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : c'est une fausse voyante rousse complètement déjantée.
✣ EPOUVANTARD : Son prore cadavre, tenu en lévitation par une corde.
✣ PATRONUS : un sombral, signe de malchance, d'intelligence et de liberté.
✣ MIROIR DU RISED : Elle-même, à la tête de la gazette, en compagne d'un brun qu'elle ne nommera pas.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
MES CONTACTS LES PLUS ENSORCELANTS ☆:
MON RAPPELTOUT, MON JOURNAL INTIME ☆:


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MessageSujet: Re: ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide.   ulysse ♦ look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyLun 19 Mai - 17:12

ULYSSE ET ISEMAY.
Il y a pire qu'un garçon qui vous déteste : un garçon qui vous aime.



Citation :
« No more tears, my heart is dry
I don't laugh and I don't cry
I don't think about you all the time
But when I do - I wonder why. »

Elle tombe dans le noir profond que cachent ses pupilles. Les ténèbres que l'on ne peut voir que de l'intérieur. Les secrets qui ne vous appartiendront jamais. Elle fixe ses pensées qui se promènent dans une autre dimension, tellement vaste, tellement sombre, que l'on nomme esprit. Contrée inexplorée qu'elle n'a jamais trouvée opportun de partager. A quoi bon, avait-elle répondu, à quoi bon tout offrir à quelqu'un qui ne comprendra jamais ? Et on l'a regardé. On l’a fixé longtemps, en silence, comme si elle était folle. Parce que Missy est de ces femmes qui ne veulent pas d’un avenir bien rangé. L’attente interminable d’un hibou qui ne viendra jamais, le premier rendez-vous raté, l’attente, encore, la peur, ensuite. Elle n’en veut pas. Personne n’a jamais comprit. Mais elle, elle sait. La routine l’effraie. Tu vas voir, on lui a répondu, tu vas revenir pour le trouver, ce garçon avec qui tu voudras enfin partager ta vie, mais il ne sera pas là. Tu sais pourquoi ? Parce que personne n’est éternel. Personne ne t’attendra. Et elle y pense, parfois. Au mariage, à cette case dans laquelle elle doit être mais dont elle ne veut pas. Elle écoute chaque mot mais n’arrive pas à un mettre un sens correct. Car l’amour ne veut rien dire. C’est une illusion. Un charme quelconque dont les hommes se servent aisément depuis la nuit des temps. Or, elle a cette impression absurde de connaître l’amour. De se souvenir du plaisir certain d’être cajolé par les bras de l’être aimé. Et puis, de la perte, abominable, qui vous ronge l’esprit et qui fait de votre tête un trou sans fond. Elle n’a pas envie de vivre ce cauchemar. Elle ne s’en sent pas capable.

Citation :
« You have to go out of my door
And leave just like you did before
I know I said that I was sure
But rich men can't imagine poor. »

Elle finit par rouvrir les yeux, par automatisme. Elle se sent observée. Étrangement, les yeux posés sur elle ont plus d’importance. D’habitude, elle n’y prête même pas attention –les gens regardent ce qu’ils veulent, ils sont mettre de leur choix- mais ces yeux … Ils lui brûlent la peau. Ils la scannent et elle a l’impression d’être fouillée, de perdre ses moyens légendaires. Elle a peur. Peur de ce que ces yeux pourraient y découvrir. Alors elle essaie de les rencontrer, pour découvrir l’ombre qui abrite ces deux orbes colorés. Le choc, d’abord, l’incompréhension, ensuite, puis finalement et fatalement, la peur. Des mains qui se glissent contre son corps, et l’ombre, qui fuit. Qui fuit ce qu’elle ne connaît pas. Ce qu’elle ne comprend pas. Ce qu’elle ne veut pas comprendre. L’ombre s’enfuit dans les ténèbres. Les mots qu’elle veut faire sortir se coincent dans sa gorge. Elle suffoque. Les mains baladeuses la brûlent. Elle le rejette sans états d’âme, sans regrets. Et pour retrouver de l’air, elle passe à son tour dans les ténèbres. Elle marche, d’abord, lentement de peur de s’effondrer et de le rater. Puis, inconsciemment, elle court pour le rattraper. C’est son ami, après tout. Un ami qu’il la fuit, un ami qui ne lui adresse plus la parole, un ami plongé dans les ténèbres, dans la nuit, un ami qui refuse de la voir. Appelle-t-on encore ça un ami ?  Elle soupire. Et continue d’avancer. Elle pousse des gens sur son passage, elle manque de casser un talon de ses chaussures précieuses. Au diable ses fringues si elle n’a pas l’occasion de le voir, juste une fois … Une fois.

Citation :
« One day baby, we'll be old
Oh baby, we'll be old
And think of all the stories that we could have told. »

Âme égarée sur terre, perdue dans les ténèbres, loin des enfers. Chevelure de feu parmi la brume. Souffle saccadé au milieu de la rivière, princesse perdue dans son immense palais, elle tombe. La chute est courte, rapide, elle suffit à elle seule pour la faire retomber gracieusement sur terre. C’est pire qu’une douche froide, mais c’est étrangement efficace. Il n’a aucunement envie de la voir, elle. Il a passé sa soirée avec je ne sais quelle pimbêche, et je ne sais quel pseudo-gentleman de son univers bien rangé, mais il refuse de la voir. Est-ce une question de honte ? Il est vrai qu’elle lui a attiré quelques ennuis par le passé … Mais elle n’imagine pas qu’il puisse lui en vouloir tant pour une historie d’image. Ce n’est plus un garçon, maintenant, c’est un homme. Un travail, une maison, une vie rangée et bientôt une fem… Son esprit s’arrête totalement. Un sourire dément se glisse sur ses lèvres rosées. Elle se sent fière de l’avoir trouvé. Et au fond, elle remercie le destin d’avoir mené Ulysse jusqu’à elle. Missy oublie le temps, oublie l’espace, oublie sa fichue tenue et sa sobriété à beau s’être envolée, elle revient quelques instants. Pour ne pas oublier le plaisir enfantin de plonger ses deux grands yeux dans ceux du garçon. Homme, répète son esprit. Mais elle n’en veut pas. Plus les années passent, plus il lui échappe. Alors, elle préfère le voir en tant que garçon, adolescent. Quand, au fond, il était encore sien. On nomme ça possessivité, mais elle n’en a que faire. Il a été plutôt bien entouré, mais elle a toujours su qu’elle était sa préférée … La lueur dans ses yeux n’a jamais menti. Pouvait-il voir la même chose ? Dans les cas désespérés avec lesquels elle traînait, Ulysse était son préféré. Il n’a jamais voulu changer. Mais il l’a fait, une semaine ou deux, pour les beaux yeux d’une rousse. Une soirée ou il n’aurait jamais voulu aller, et pourtant, il l’avait fait. Oui, Ulysse a toujours été son préféré.

Citation :
« Little me and little you
Kept doing all the things they do
They never really think it through
Like I can never think you're true. »

L’adolescent est devenu grand. Le temps passe vite, lui a-t-on dit. Elle n’a jamais compris. Les minutes défilent, c’est normal, c’est dans l’ordre des choses, c’est ce qu’elle a répondu. Mais c’est faux. Parce que des milliards de minutes ont défilé entre eux deux. Ce n’a jamais été l’ordre des choses. Ils auraient pu combattre le temps, tuer les minutes, effacer les heures, manger les jours et recracher les semaines. Or, il a fuit. Le temps a continué de courir, sans eux. Elle se relève, avec cet air béat sur le visage. L’alcool ne modifie pas ses émotions, non, elles restent pures. L’alcool l’empêche juste de les cacher. Elle s’approche, d’un pas inquisiteur, princier. Reine des soirées arrosées, couronne de papier sur la tête, tous ses sujets sont à ses pieds. Une soirée sans Missy n’est pas une bonne soirée, tout le monde le sait. « Tu crois que tu vas encore pouvoir courir longtemps, comme ça ? Non parce que si la réponse est oui, fais-moi penser à acheter d’autres chaussures. Je ne sais pas ce que tu as, mais Ulysse, je t’en prie, ARRÊTE, non d’un scroutt à pétard. Et tu me dois une robe. Si je n’ai pas la même robe chez moi dans moins d’un mois, j’engage tous les lutins de Cornouailles du pays, et je te les envoie en colis express chez toi. » « Et sache, très cher, que je suis très sérieuse. ». Elle le menace gentiment. Elle espère voir l’ébauche d’un sourire amusé. Mais il n’y a rien. D’où vient-elle, cette barrière invisible, a-t-elle envie de lui demander. Mais elle n’en fait rien. Elle redevient étrangement silencieuse. Elle n’a pas l’alcool malheureux, d’habitude, bien au contraire. Mais Ulysse a le don de foudroyer toutes ses habitudes, de les piétiner sans le savoir. Un long silence angoissant suit. Laissant à Missy le temps de redevenir celle qu’elle est. Grand sourire mystérieux, droite, prête à faire n’importe quel geste grotesque pour que son ami se mette à rire. « Va pour la robe. » Elle se met à rire légèrement. Croit-il vraiment que c’est la robe qui l’intéresse ? « Et pour mes explications ? Que dois-je faire pour les mériter, Ulysse ? » Elle murmure presque son prénom, comme si elle teste sa consonance. Pour la énième fois, elle trouve ce prénom vraiment mélodieux. Elle pourrait le répéter mille fois, pour l’unique plaisir de rouler chaque lettre à l’aide de sa langue. « Qu’est-ce que tu fiches ici, Missy ? » Elle ravale son sourire et a envie de vomir son rire. Il n’a pas du rater le spectacle. Sa voix froide et sèche a eu le don d’ébranler toutes ses certitudes. Elle a eu l’habitude, fut un temps, d’avoir ce genre de réponse. Mais là … c’est trop. Trop. Trop. Trop. Son grand sourire béat, naïf, candide meurt. Il s’effrite et son cadavre tombe au sol. Elle a l’étrange impression de voir Ulysse le déchirer pour être sûr qu’il ne revienne pas. C’est d’une mine déconfite qu’elle relève les yeux vers lui. Elle n’a pas l’alcool mauvais, répète-t-elle. Mais son esprit n’écoute plus. Il est à l’affût du moindre mouvement d’Ulysse lui prouvant qu’il tient encore un minimum à elle. Mais il n’y a rien d’autre qu’un gouffre entre eux. Son rire est mort, ses espoirs avec. Habituellement, elle ne se laisse pas faire, elle relance un sujet plus léger sur le tapis pour oublier le malaise. Mais avec de l’alcool dans le sang, elle n’a pas envie de réfléchir. Elle soupire, s’approche d’un pas, et le regarde intensément de longues minutes, sans trouver de réponse adéquate. Que fiches-t-elle ici ? N’est-ce pas pour lui ? « Tu es soûle. » Elle avale le reproche avec difficulté, en fouillant ses yeux, dans l’espoir d’y trouver un petit quelque chose. Inutile. Tu sais bien qu’il ne montre jamais rien, Ulysse.

Citation :
« Here I go again - the blame
The guilt, the pain, the hurt, the shame
The founding fathers of our plane
That's stuck in heavy clouds of rain. »

Elle fait encore quelques pas, pour sentir son souffle se mêler au sien. Elle approche doucement sa tête de son torse, et pose son oreille contre son cœur, sans aucune gêne. Elle entend alors le doux battement de son palpitant qui commence à s’affoler. Mais elle ne fait aucun lien avec sa présence. Peut-être bouillonne-t-il de rage, après tout. Elle veut juste vérifier si c'est bien lui. S'il n'a pas été victime d'un sort. Parce qu'il n'a pas le droit d'avoir cette attitude avec elle. Après un long silence, elle relève les yeux et penche la tête, reculant d’un pas. « Toi. Seulement toi. Toujours toi. Je ne sors jamais du Dark Tube. Je peux donc en conclure que ce n’est que pour toi … » Les mots roulent sur sa langue et glissent hors de bouche. Elle les chantonne presque. Mais l’instant d’après, sa mine redevient dur. Vexée, la pauvre Missy. Vexée d’être ainsi rejetée alors qu’elle n’a rien fait. « Je ne suis pas assez soûle pour devoir être raccompagné. Je vais rentrer. » Sa voix se brise au milieu de la phrase, incapable de retenir le soupir de lassitude qui recouvre chaque mot. Même rengaine. Et entre l’angoisse, la peur, et la colère, c’est le sentiment le plus fort qui l’emporte. « Mais avant de partir, je veux savoir, Ulysse. Joli prénom, d’ailleurs, je te l’ai déjà dit ? J’aime beaucoup … Oh, mais arrête de me faire changer de sujet comme ça. » Elle croise ses bras sur sa poitrine, l’air boudeur, comme une gamine. « Maintenant, il n’y a que nous. Alors tu vas me dire pourquoi tu m’en veux. T’as pas le droit de … Nouvelle chemise ? Tu voudrais pas m’la prêter, dis ? Ah, non, je ne peux pas mettre des vêtements d’homme … euh, ou j’en étais ? Oh, c’est bon. POURQUOI. EST-CE QUE. TU. REFUSES. DE. ME. REPONDRE ? »

Citation :
« One day baby, we'll be old
Oh baby, we'll be old
And think of all the stories that we could have told. »

Elle crie. Elle s’en fiche. Ils ne sont que tous les deux. Toujours. C’est leur règle principale, après tout. Parce qu’Ulysse n’est pas, n’a jamais été le même quand il y a du monde. Maintenant, tu es toute seule. Et c’est la voix qui résonne, qui lui fout une migraine monstre. Peut-on haïr sa propre conscience ? N’est-ce pas être fou ? Sans doute. Mais elle se hait. Parce qu’elle comprend qu’elle l’aime beaucoup, Ulysse. Beaucoup trop pour envisager de ne plus le voir. Pas assez pour le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive pour l’affront qu’il vient de lui faire. Elle soupire. Encore.
Personne ne t’attendra, qu’on lui a dit, parce que jolie Missy, tu es trop volage. Les hommes n’essaieront pas de te changer, ils en sont incapables. Tu es maîtresse de toi-même, princesse de ton monde et reine du leur. Ils n’y peuvent rien. Et si aujourd’hui ils sont encore là, ils ne le seront pas toujours.
Personne ne t’attendra, Isemay. Et la routine tant redoutée finira par t’écraser.

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