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 Land of misery - Mateus

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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
Land of misery - Mateus 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Land of misery - Mateus   Land of misery - Mateus EmptyMar 20 Mai - 17:47



«Land of misery »
Mateus & Ciaràn ▬ L'espérance est le seul bien de ceux qui n'en ont plus. Roger Bussy-Rabutin
(c) Myuu.BANG!

La nuit est tombée depuis longtemps et c’est le silence de la ville qui règne. Dans le lointain on entend encore les klaxons d’une ou deux voitures, des moteurs qui tournent au ralenti, des phares qui passent, fugitifs dans la nuit. Les pavés mouillés et disjoints de la rue laissent entrevoir de la verdure dans ce paradis où béton est roi. La rue semble pauvre, perdue et maussade. Une place abandonnée, une fontaine qui rouille dans un coin et Ciaràn au milieu qui fixe l’imposante bâtisse qui domine ce paysage pathétique. Son regard est lointain. Il est perdu des années en arrières, des années qu’il aurait préférées oubliées mais qui sont ancrées dans ses souvenirs comme des huîtres à leur rocher.
Il se souvient d’une maison en flamme, de cris inarticulés, d’une herbe mouillée dans laquelle on le pousse brutalement. Et puis plus rien. Rien que le néant. Du jour au lendemain il s’était retrouvé orphelin et avec une peur du feu absolument viscérale. Et pour seule maison, la grande bâtisse qui lui fait face. « Orphelinat Saincla » et des lettres manquantes, c’est tout ce qu’on peut lire au-dessus du portail rouillé qui fait office d’entrée à cet endroit de l’enfer. A l’intérieur, ils doivent tous dormir. Supposément du moins. Lui il ne dormait pas beaucoup, il était un peu trop agité alors. Il l’est encore mais dans une moindre mesure, il a grandi. Il ne comprend pas ce besoin viscéral de se confronter à un endroit qu’il exècre le plus au monde. Il sait juste qu’il était obligé d’y aller. Revenir à Londres après tant d’année avait été un coup dur mais il l’avait finalement vu comme une rédemption qu’il recherchait depuis quelque temps. Les images de morts atroces qui lui vrillaient l’esprit étaient peut-être rattachées à ce lieu, il n’en sait rien. Il a juste l’impression de perdre totalement l’esprit. Ces derniers mois n’ont été qu’une succession de cauchemars horrible dans lesquels il ôtait la vie avec un plaisir évident et dans lesquels il la perdait de manière tout aussi horrible. Dévoré par les crocs d’une immense bête qu’il aurait dit dragon. Glorieux.
Et personne ne le sait. Personne.
Parce qu’il aime écouter mais n’aime pas parler et surtout pas de lui. La seule personne qui sache quant à son extraction sociale est une poufsouffle rencontrée à Poudlard : Echo. Elle seule sait qu’il vient d’un orphelinat et à quel point il déteste tout ce qui s’y rapporte. Et les images atroces qui le hantent, personne ne le sait. Et pour cause … il se prend déjà pour un psychopathe. Qu’en penserait-on s’il se mettait à déblatérer sur le fait qu’il était un atroce meurtrier qui y prenait du plaisir ? Rien de bon.
Soudain, des bruits de pas derrière lui et une silhouette qu’il a déjà vue plusieurs fois. Rencontré à Poudlard, ils ne se sont jamais vraiment rapprochés, Ciaràn soupçonnant l’autre de le fuir mais depuis son retour à Londres, leur relation s’en trouvait améliorée. La boisson peut-être …
Dans le silence de la nuit, il ne dit pas un mot et se contente de regarder Mateus s’approcher. Ses pas résonnent étrangement, comme accentués par l’absence de témoins.

« Tu me suis ? Pas  d’inquiétude, je ne suis pas allé braquer une grand-mère pour m’approprier sa cave encore que j’ai des doutes quant à mes capacités d’intrusion dans une maison sans casser un ou deux meubles … »

Il n’était pas soûl ce soir. Une fois n’est pas coutume. Il buvait plus que de raison ces derniers mois, pour oublier. Oublier absolument tout ce qui faisait de lui ce qu’il était. Il se tourne de nouveau vers la façade vieillie et qui semble le narguer du haut de l’obscurité qui l’entoure comme un voile, se dérobant presque au regard accusateur qu’il lui lance. Il sent une rage froide monter en lui plus il regarde l’immonde bâtiment qu’il maudit plus que tout. Son regard est dur et acéré tandis qu’il lance :

« Superbe endroit pour une rencontre, vraiment. Rarement vu un quartier aussi accueillant. »

Son ton est acerbe et amer. Mateus ne doit certainement rien comprendre à ses propos énigmatiques qui ne parlent qu’à lui. Il sent sa baguette dans sa poche, tout contre sa hanche. Il suffirait d’un geste, d’un seul geste et le tout partirait en fumée. Orphelinat et souvenirs avec. Un geste …
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Mateus Lazaridis
Mateus Lazaridis
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IL Y A TON SOURIRE QUI S’ÉLÈVE, C'EST COMME UNE LUEUR D'ESPOIR.

✣ ÂGE : vingt-trois ans.
✣ STATUT : célibataire.
✣ METIER : auror.
✣ SCOLARITÉ : poudlard, serpentard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : dragonnier. / toujours puceau.
✣ EPOUVANTARD : ses proches (sa mère, sa sœur et primrose) baignant dans un bain de sang.
✣ PATRONUS : dragon de komodo. c'est moche. ça pue. j'veux mourir.
✣ MIROIR DU RISED : un bébé près de lui (celui qu'il aurait dû avoir), echo à la crinière blanche et son dragon qui cherche à l'atteindre.


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MessageSujet: Re: Land of misery - Mateus   Land of misery - Mateus EmptyVen 23 Mai - 22:21

Sometimes days are so hard to survive, a million ways to bury you alive. The sun goes down like a bad bad dream. You're wound up tight, gotta let off stream.

Il fait nuit quand Mateus marche d’un pas nonchalant, les mains dans les poches dans les rues de Londres. Sa dernière mission de la semaine vient de toucher à sa fin. Elle l’a épuisé, mais il est content, ça s’est bien terminé. On lui a accordé quelques jours de repos, il compte bien en profiter. Il songe à Primrose qui doit l’attendre dans son appartement comme tous les soirs. Il se demande si elle a eu l’occasion de s’occuper durant la journée, de revoir du monde, de recroiser son fiancé. Peut-être qu’elle ne sera plus là, quand il rentrera. Il ne connait toujours pas les raisons de sa fuite, il espère que ça viendra. Mais pas ce soir. Ce soir, le devoir l’appelle une nouvelle fois. Ce n’est pas un mage qu’il doit pourchasser, mais un sorcier paumé. Il est coincé dans un état de léthargie qui inquiète Mateus plus que de raison. En temps normal, il ne se serait pas arrêté, il aurait continué son chemin en se demandant si cette vieille bâtisse vaut vraiment le coup d’œil. Il serait repassé plus tard en faisant plus attention aux murs qui lui font face, aux petits détails qui rendent cet endroit unique. Lui qui passe rarement dans ces lieux est peut-être face à un bout de l’Histoire. Sauf que ce sorcier, c’est Ciaràn. Un gars bien, comme y’en a un peu partout dans le monde magique. Il n’est pas méchant, celui-là, il est juste perdu. Il a besoin d’un guide, de quelqu’un sur qui compter. Il l’a vu dans ses yeux quand il l’a revu après Poudlard. Il était à moitié allongé sur le comptoir, à demander un énième verre au barman. Mateus ne voulait pas, et puis il a fini par céder quand il s’est levé pour commencer un striptease raté. Piégé par ses collègues, il a dû le ramener. C’est comme ça qu’il a compris qu’il valait peut-être mieux l’avoir près de soi pour le garder à l’œil. Ciaràn, il se laisse guider par l’alcool, par la folie. Mais Mateus ne le laissera pas faire. Alexei, il doit rester enterrer. Quand l’auror arrive à sa hauteur, il remarque le visage un peu fatigué de son vis-à-vis. Lui aussi est fatigué, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Aucun d’eux ne prononce un seul mot. C’est comme si chacun avait peur de briser ce silence religieux. Et soudain, Ciaràn ouvre la bouche. Il a l’air un peu différent de leurs précédentes rencontres, malgré l’autodérision qu’il fait preuve. Il est suspicieux, mais il a tort de l’être ce soir. Mateus, il ne l’a pas suivi, s’il l’avait fait, Ciaràn ne s’en serait jamais aperçu. C’est un fantôme, l’auror. Même à Poudlard, il était invisible. Il aime simplement se balader dans les rues quand y’a plus personne. Faut dire qu’il n’est pas très à l’aise en société. « Je ne m’inquiète pas, je ne suis pas sûr que tu trouveras grand-chose par ici. » Qu’il lui dit, même s’il s’inquiète quand même un peu. L’ancien gryffondor est parfois bien plus étrange qu’il n’y parait. Errer dans un lieu pareil ne fait que confirmer ses doutes sur la santé mentale de son interlocuteur. La place est vide. L’endroit plus vraiment fréquenté. La bâtisse est abandonnée depuis longtemps. Il n’y a pas âme qui vive par ici. Ce n’est plus qu’un tas de vieux souvenirs qui n’ont aucune signification pour Mateus, mais qui représentent sans aucun doute une grande partie du passé de l’homme qui lui fait face à l’entente de ses mots. Son ton est dur, acide. Il crache ses paroles avec une violence que l’auror ne lui connaissait pas, mais qu’il reconnait. Elle vient de loin, sa haine. Elle vient d’une autre vie. D’Alexei qui vit encore en lui. Mais il ne le prend pas en compte. Au début, il le faisait. Et puis, ça s'est accumulé sans que cela ne change véritablement grand chose. Ciaràn, il est rarement sobre. Ses paroles, elles n’ont souvent aucun sens, elles sont parfois amères, mais elles ne sont jamais véritablement sérieuses. « Sans nul doute… » Il n’a pas la moindre idée du sens des propos de Ciaràn et c’est d’autant plus inquiétant quand on connait son passé. Mateus passe une main dans ses cheveux, légèrement gêné par la situation qui lui fait face. Il a toujours l’impression de marcher sur des œufs avec lui. Il ne souhaite pas le contrarier, mais ne souhaite pas non plus le soulager. Ce n’est pas sa quête. Il a d’autres chats à fouetter. D’autres vies, plus importantes selon lui, à sauver. « T’es saoul ? » Il ne peut pas s’empêcher de le lui demander, parce qu’il n’a pas l’impression qu’il soit dans son état normal. Ca ne l’étonne pas non plus. Il le retrouve souvent attablé à l’un des bars de la ville, à boire comme un trou et à ressasser de vieux souvenirs. Mateus s’y est habitué. « Je te ramène… » Qu’il souffle en s’approchant de lui pour lui attraper le bras. Il retient le soupir entre ses lèvres. Il l'aime bien Ciaràn, mais il ne devrait pas passer autant de temps avec lui. Ça le coute de dire un truc pareil, mais cela semble être la meilleure solution à adopter au regard de la situation.
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Ciaràn Maxwell
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MessageSujet: Re: Land of misery - Mateus   Land of misery - Mateus EmptyLun 9 Juin - 18:42


Boum.
Son cœur qui bat dans sa poitrine et qui ne laisse rien d’autre qu’un silence aussi épais que celui qui règne alentour. Il serre sa baguette dans sa main, cachée aux yeux de Mateus. Il lui fait un vague sourire en réponse à ses propos. Il ne s’inquiète pas. Il faut pas s’inquiéter pour lui de toute façon. Tout le monde s’acharne à lui dire qu’il va mal mais c’est pas vrai.
Boum.
Encore un battement, encore une seconde. Il se tourne vers Mateus et esquisse un rapide sourire. IL l’aime bien Mateus. Il l’a déjà croisé quelquefois et il l’aime bien. Etrange de se dire qu’à Poudlard ils s’évitaient et que maintenant ils se connaissent alors que la ville de Londres est bien plus grande que le château.
Boum.

«  Je suis pas saoul. J’ai rien bu ce soir pour une fois … remarque l’effort ! »

Un regard de connivence et il revient se fixer sur la grande bâtisse qui lui fait face, lugubre comme la mort. Son regard se brouille, les souvenirs reviennent. Et il regrette sa bouteille d’alcool soudain. Qu’est-ce qu’il fait là ? Rien de bon. Il ressasse des mauvais souvenirs.
Boum.
Alors qu’il s’apprête à s’excuser, que sa peur redescend lentement, que le taux d’adrénaline faiblit, il sent Mateus qui s’approche et là c’est l’électrochoc.
Boum.
Ciaràn n’est plus là.
Alexeï est là.
Il fixe Mateus d’un regard tout à coup froid et méprisant. Hautain. Sanguinaire. Comme la Méduse qu’il était dans des temps maintenant révolus. Sa baguette jusqu’ici cachée se retrouve dans sa paume, il la tient bien en main. Il fixe son ancien tueur dans les yeux, une lueur sadique vient allumer son regard. Alexeï a soif de vengeance.

« Mon vieil ami … »

Il insiste sur le dernier mot comme pour le savourer. Alexeï n’a pas vraiment aimé sa façon de mourir. Il n’a pas aimé mourir tout court de toute manière. Et voilà qu’il se retrouve dans un des endroits qu’il hait le plus au monde avec quelqu’un qu’il veut à tout prix assassiner. Deux pour le prix d’un. Parfaite situation. Ce soir, le corps de Ciaràn va commettre un meurtre mais il ne s’en rappellera pas cette pauvre épave.

«  Tu vois, de toutes les personnes présentes à Londres ce devait être toi que je m’attendais le moins à voir ici ce soir. Cette pauvre petite chose qu’est Ciaràn fait quand même certaines choses bien puisque ses pas l’ont mené ici. C’est bien la seule qualité à son actif jusqu’ici. »

Il se rapproche de Mateus jusqu’à quelques centimètres et le jauge lentement en le regardant de la tête au pied. Etrange situation que de se retrouver 400 ans plus tard devant celui qui vous à ôté la vie. Alexeï savoure chaque instant. Ce soir, il va tuer et c’est une activité qu’il aime par-dessus tout. Mais avant ça, la torture est aussi une de ses spécialités et il ne va pas s’en priver. Il est en sommeil depuis bien longtemps mais il n’a rien perdu. Il lève sa baguette et vient caresser presque amoureusement la joue de Mateus en murmurant d’un ton presque inaudible :

« Oui, c’est parfait. Toi et moi ici. Comme au bon vieux temps hein ? »

Il lui sourit d’un air diabolique et se retourne soudainement sur la bâtisse qui lui fait face, insensible à la scène qui se déroule à ses pieds. Il n’y a personne, seulement eux et ce quartier on ne peut plus glauque. Alexeï inspire et expire à plein poumons. Le parfum de la liberté lui avait manqué décidément. Etre coincé dans le corps d’un pauvre plouc alcoolique n’est pas vraiment une sinécure pour le tortionnaire de Durmstrang. Ciaràn ne se souvient pas ou très partiellement de lui, de sa vie passée mais Alexeï est bien décidé à prendre la place de cet espèce de loque humaine. Il agite sa baguette dans un simulacre de combat et lance avec une teinte d’amusement dans la voix.

« Excuse-moi, j’ai besoin de m’échauffer avant. Je pense à détruire peut-être une ou deux maisons et faire exploser cet infâme orphelinat. Une objection ? »

Carnassier. Son sourire se découpe à la lueur des étoiles. Ce soir est le grand soir. Alexeï est aux commandes.
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Mateus Lazaridis
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MessageSujet: Re: Land of misery - Mateus   Land of misery - Mateus EmptyVen 20 Juin - 19:47

Spoiler:

Mateus s’oblige à sourire à la remarque de Ciaràn. Pas saoul, vraiment ? Malgré le regard qu’il lui lance, il n’est pas totalement convaincu. Il lui en faudra plus pour le persuader de sa sobriété, mais l’auror ne répond rien. Il hausse simplement des épaules, un peu désabusé, un peu fatigué. Il ne connait que trop bien les réactions d’hommes ivres qui veulent se prouver le contraire. Ils sont imprévisibles. Certains sont plus violents que d’autres et même si son interlocuteur ne fera jamais de mal à une mouche, Mateus préfère se préserver. On n’est jamais trop prudents. L’atmosphère est plus étrange. Il a l’impression de rater quelque chose, mais il ne saurait réellement expliquer ce sentiment qui l’assaille. Aucun mot ne parvient à définir son véritable état d’esprit, et encore moins celui de son ami, complètement tourné vers la bâtisse. Que cache-t-elle pour être son centre d’attentions ? Quel souvenir enferme-t-elle entre ses murs ? De nombreuses questions chamboulent son esprit. Se promettant de lui en parler lorsqu’il sera dans un meilleur état, il lui propose – sans qu’il n’ait vraiment le choix – de le ramener chez lui. Option plus saine que de rester toute la nuit face à ce tas de ruines. Sa main se pose délicatement sur son épaule, comme il le ferait avec l’un de ses amis, comme il le ferait avec n’importe qui. Le geste est anodin, il n’est pas calculé. Mateus ne cherche pas à le manipuler en lui proposant son aide, il le fait seulement par devoir, par respect pour cet être qui n’est pas né pour tuer, qui n’a rien demandé. Il se montre sympathique avec lui, amical, et le mépris qu’il a toujours ressenti pour Alexeï ne se lit pas sur son visage, ni sur sa manière d’agir avec lui – malgré les nombreuses situations qui pourraient prouver le contraire – mais Ciaràn ne l’interprète pas comme il le souhaiterait. Son visage se tourne vers lui, ses yeux plongent dans ceux de l’auror et ce qu’il découvre en est déconcertant, en devient même terrifiant. Alexeï brille dans son regard. Il brûle encore en lui, et réclame vengeance. L’espace d’un instant, Mateus hésite à ôter sa main, à reculer de quelques pas et à attraper sa baguette, mais il se retient. Comme s’il avait affaire à un enfant en colère pris sur le fait, il ne bouge pas et reste relativement calme. Il en a vécu, de ce genre de situations durant ses entrainements. Elles ne sont faciles pour personne, encore moins pour l’auror qui doit arrêter le mage noir en quête de pouvoir. En faisant ce métier, son but n’était pas de tuer, mais de sauver des vies. Et des vies, il en a sauvé, mais il en a aussi perdu. Se refusant de perdre Ciaràn au profit d’un homme comme Alexeï – qu’il ne pouvait d’ailleurs qualifier d’homme tant sa folie le rendait inhumain – Mateus ôte doucement sa main, avec la plus grande des précautions alors que la baguette de son adversaire est déjà sortie et prête à faire de possibles dégâts. Tous ses sens sont aux aguets quand il écoute l’ancien méduse lui déblatérer son discours de psychopathe. Ses sourcils se froncent, ses poings se serrent. Sa main glisse déjà dans sa poche pour attraper sa baguette et la tenir fermement entre ses doigts. A la moindre incartade, il n’hésitera pas à se battre, et ce, même malgré toute l’affection qu’il porte à la vieille « épave ». Il se grandit, bombe presque son torse, fier, imposant, quand Ciaràn – ou devrait-on plutôt l’appeler Alexeï – s’approche de lui pour le jauger de toute sa hauteur. S’il pense pouvoir l’intimider, il se trompe lourdement. Mateus n’a pas peur. Il n’avait déjà pas peur la première fois, ce n’est pas aujourd’hui qu’il réussira à l’apeurer. Après tout, ils en connaissent déjà l’issu, ils l’ont vécu. Ses yeux accrochés à ceux de Ciaràn, ses doigts serrent un peu plus sa baguette alors que celle de son vis-à-vis vient caresser sa joue dans un geste tendre, inhabituel quand on connait ses capacités à tout détruire sur son passage. « Faut croire qu’on est destinés à se côtoyer. » Il annonce, froid et distant. Le destin, une connerie sans nom. Il lui botterait bien son postérieur à ce destin de malheur. Il se retourne à nouveau pour fixer la grande bâtisse avec un certain intérêt qui échappe totalement à l’auror, mais qui lui permet tout de même de sortir sa baguette silencieusement de sa poche pour la pointer vers lui. Toute cette histoire est insensée, mais il se félicite tout de même à avoir gardé un œil sur Ciaràn après Poudlard. Il le fallait. Il aurait dû le faire dès leurs retrouvailles, tout ceci ne se serait peut-être jamais produit s’ils avaient été assez proches pour le cuisiner sur ses possibles souvenirs de sa vie passée. Il aurait fait en sorte qu’il se batte contre Alexeï et que jamais, il ne revienne le hanter. Les hanter. « Tu permets que j’en fasse de même ? Expelliarmus ! » Sa baguette s’envole un peu plus loin, mais il n’y fait guère attention, toujours concentré sur Ciaràn. Au moindre geste, il risque gros. Mais contrairement à son adversaire, lui, n’en profitera pour le torturer ou le tuer. Il l’arrêtera, tout simplement, en attendant que le propriétaire du corps revienne peut-être un jour. « Ah, on dirait que je n’ai pas perdu la main. » Un sous-entendu dissimulé dans cette mauvaise plaisanterie. Fais gaffe, je sais moi aussi me servir de ma baguette, et sans doute d’une meilleure manière. Il ne reste peut-être plus qu’un tas de débris en souvenir de cette vieille bâtisse, mais cela ne veut pas en dire pour autant que Mateus le laissera détruire les restes. « Que t’est-il donc arrivé pour que tu en veilles autant à ce vieux tas de pierres ? » Qu’ils fassent donc la conversation, cela le détournera de son objectif principal.
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