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 Let the game begin - Freya

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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
Let the game begin - Freya 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


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MessageSujet: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyMer 11 Juin - 21:26



« Let the game begin »
Freya & Ciaràn ▬Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence. Gandhi
(c) Myuu.BANG!


Il déambule dans les rues sombres, fantôme parmi les ombres. La soirée est douce, les passants ne se pressent pas. Il entend alentour des altercations indistinctes de gens qui se connaissent et s’appellent dans un bruit de fond lancinant. Il vient de saluer Cercei, lui a souhaité bonne nuit, son service venant juste de se terminer. Il est encore dans sa tenue de travail qu’il rêve juste d’envoyer valser. Daegan lui a déjà dit cent fois de quitter cet endroit glauque pour faire autre chose, elle lui a dit qu’il était assez intelligent pour ça mais il a peur au fond. De ne pas réussir, de décevoir. Là au moins il sait ce qu’il fait. Certes ce n’est pas très glorifiant et il a tendance à boire un peu trop par le biais de ce job mais il est avec ses amis et ça, c’est plutôt agréable. Avec Cercei, il met régulièrement le feu au bar, comme à Poudlard en somme. Les justiciers du château se sont retrouvés à Londres et ça a été pour le moins l’une des meilleures surprises lors de son retour de se retrouver nez à nez avec elle.
Soudain alors qu’il bifurque dans une rue adjacente il tombe sur un spectacle incongru. En pleine rue, une rixe éclate soudainement. Il ne comprend d’abord pas tout à fait la situation avant de se rendre compte que ce n’est en fait qu’un opprimé face à une brute. Et là son sang ne fait qu’un tour. Impulsif, il l’a toujours été, peut-être un peu trop, encore plus quand il s’agit d’une injustice. Il ne supporte tout simplement pas ça et il voit rouge immédiatement quand l’homme le plus grand et visiblement décidé à taper sur le plus petit commence à faire craquer ses articulations dans un simulacre de combat de rue. Il rit, sadique. Il sait qu’il va gagner et s’en réjouit d’avance. Ciaràn devrait rester là où il est mais il ne peut pas rester sans rien faire. De nature assez grand, ses années de quidditch lui ont données une carcasse encore assez baraquée malgré les années sans pratiquer. Il s’avance alors sans hésiter et alors que l’espèce de brute épaisse s’apprête à balancer son poing, Ciaràn l’arrête en plein mouvement, le poussant contre le mur avec une violence inhabituelle. Il déteste que l’on se prenne injustement à quelqu’un. Cependant l’autre est plus grand que lui, peut-être un peu plus fort aussi … Seulement maintenant il ne peut pas faire demi-tour et encore moins s’esquiver.

«  Alors toi mon gars tu viens de signer ton arrêt de mort. »
« Je t’attends mon gars, tant que je suis debout tu as encore tout à prouver. »

Imbécile qu’il est, il provoque encore et toujours plus. Mais il ne peut pas s’en empêcher. Des réminiscences de son enfance peut-être, sur le moment il n’a pas vraiment le temps de psychanalyser puisqu’un coup de poing qu’il n’avait pas vu venir arrive soudain sur lui à une allure telle qu’il ne peut que l’esquiver d’un cheveu mais il se retrouve à mordre la poussière, la lèvre en sang. La droite de l’autre est rudement bien aiguisée. Il se relève précipitamment avant de s’aviser qu’il a une baguette dans sa poche et qui plus est magique mais il risque des sanctions non souhaitables à s’en servir.

« T’as peur moustique ? T’en as eu assez ? »

L’autre sourit en se rapprochant et Ciaràn sourit de même, les dents rouges de sang. Il ressemble presque à un vampire et son regard se fait plus dur tandis que dans son cœur il sent un étau de haine envers l’homme qui lui fait face. Il a envie de le frapper. Un peu trop envie. Une pulsion presque meurtrière le prend tandis qu’il balance à son tour un coup de poing à son adversaire qui reste debout mais se retrouve obligé de prendre appui sur le mur.

« J’en aurais assez quand tu pourras plus marcher raclure. »

Toute cette haine qu’il ne connaissait pas auparavant. Toute cette folie. D’où lui vient-elle ? Mystère. Il sait juste qu’il voit rouge et qu’il a furieusement envie de taper sur quelqu’un. Il veut se venger. De quoi ? Il ne sait pas trop. De tout ce qui lui est tombé dessus, il veut se venger sur la vie et la brute qui lui fait face en sera la malheureuse victime. Ciaràn avait désespérément d’un punching-ball vivant de préférence. Et il venait juste de le trouver.
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Freya C. Greengrass
Freya C. Greengrass
Let the game begin - Freya Tumblr_inline_mm6lbbyosk1qh79i9 ✣ ÂGE : 22 ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : journaliste à la gazette du sorcier
✣ SCOLARITÉ : Poudlard - Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : don de voyance
✣ EPOUVANTARD : Un loup garou prêt à l'attaquer
✣ PATRONUS : un border collie


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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyJeu 12 Juin - 21:05

let the game begin...


Certaines personnes voyaient Freya comme une journaliste au rabais. Le genre de journalistes qui ne s'occupe que des potins sans aucune importance, notamment dans la section sport de la Gazette. Bon, il était vrai, que la section sport de ladite Gazette était composée de trente pour-cent d'informations sur les matchs de Quidditch, et de soixante dix pour-cent de ragots. Et Miss Greengrass aurait adoré s'occuper d'autre chose. Couvrir de vrais sujets d'actualités, par exemple. Elle se savait assez douée pour ça. Mais quelque chose l'empêchait de quitter la rubrique sports.
Et ce quelque chose, elle venait d'y passer la soirée. Toute la soirée, attablée à son bureau, à lire du courrier émanant de divers anonymes, et épluchant des tonnes de théories sur les joueurs de l'équipe anglaise. L'un d'entre eux l'intéressait tout particulièrement : Gareth Greengrass. Méticuleusement, Freya traquait chacune des rumeurs à son sujet, aussi bien celles qui l'accusaient d'être un loup-garou que celles qui faisaient de lui le grand gourou d'une secte où les Sorciers cherchaient la vie éternelle. (Indice : l'une de ces rumeurs est fausse). A la fin, elle en choisissait quelques unes qui paraissaient assez crédibles et en même temps, noyées dans la masse de fausses informations passait inaperçu. Et puis, il n'était pas le seul joueur à être la cible de rumeurs. Seulement, celles sur Gareth tombaient un peu trop souvent juste au goût de la jolie blonde. Ce soir là, par exemple, elle en sélectionna plusieurs, dont une qui l'amusa grandement : une sorcière du Kent était persuadée que Gareth Greengrass était en fait un homme à femme, et qu'il entretenait actuellement plusieurs liaisons, et même une avec la fille de cette dame ! Lorsque Freya l'ajouta à son article, elle se doutait bien que son frère aîné allait trouver la plaisanterie moins drôle. Oh, elle l'entendait râler d'ici ! « Freya, combien de fois te l'ai-je dit, ne mets pas de rumeurs sur ma vie sentimentale, je déteste ça, et après des femmes essaient de se déshabiller devant moi ». Oui bien sûr cher frère, sans doute préférerais tu que je mette en gros titres SCOOP GARETH GREENGRASS LE LYCAN ? Moi non, pensait-elle.  

Ainsi avait-elle passé sa soirée. Après le dernier match, les rumeurs allaient bon train, et généralement, elle s'occupait toujours de l'article qui relatait le dernier match et qui se trouvait dans les premières pages (la seule responsabilité que l'on lui confiait pour le moment). Elle était parvenue à le finir à temps pour l'édition du matin suivant. Mais il était tard, et Freya était épuisée. Alors qu'elle enfilait sa veste, tout ce dont elle rêvait c'était de son lit, son lit douillet, aux draps doux et qui sentaient si bon... A tel point qu'elle ne put retenir un bâillement sonore.
A sa grande surprise, l'air dehors était doux. Finalement, au lieu de juste transplaner, Freya décida de marcher un peu. Histoire de se réveiller un minimum. Un peu partout, elle entendait des discussions, des éclats de voix... Jusqu'à un qu'elle connaissait. Elle fronça les sourcils. La jolie blonde tourna alors dans la rue d'où semblaient venir les voix... Et se retrouva face à un spectacle qu'elle aurait préféré ne pas voir. Ciaràn Maxwell, en train de se battre, comme un chiffonnier avec un moldu ? Habituellement Freya se serait contentée de passer son chemin, mais là, elle ne pouvait pas le laisser faire quelque chose d'aussi idiot. Elle l'appréciait. Du peu qu'elle l'avait vu, en tout cas, elle l'aimait bien. Il lui plaisait aussi beaucoup, il fallait bien le dire. Et c'était un bon serveur ! Aussi s'engouffra-t-elle dans la rue, alors que Ciaràn menaçait ce pauvre moldu format armoire à glace. Elle n'avait pas vraiment de stratégie pré-établie, mais il lui semblait être une bonne idée que de jouer les ingénues. Ce genre de gros idiot aimait bien étaler sa force, mais il n'oserait pas frapper une jeune femme. Et s'il essayait, Freya aurait une bonne raison pour utiliser sa baguette qu'elle conservait dans une petite poche intérieure de sa veste. Aussi s'approcha-t-elle doucement, armée d'un sourire charmeur. « Allons, allons Ciaràn, nous savons bien que si quelqu'un va être dans l'incapacité de marcher ici, il s'agit de toi », dit-elle de sa voix la plus suave tout en fixant le moldu droit dans les yeux. « Je vous prie d'excuser mon ami. Il souffre d'un trouble très rare de la personnalité, et je ne vais pas perdre votre temps à vous l'expliquer, mais je vous serais fort reconnaissante de nous laisser partir. Oh, et je constate que vous l'avez déjà frappé. J'imagine que cela lui servira de leçon ! » Et tout en parlant, Freya avait attrapé le bras de Ciaràn et tentait de le tirer en arrière. Par chance, le lourdeau en face semblait moins intelligent que ce qu'elle avait soupçonné, et d'un geste de la main, il estima qu'il se donnait du mal pour pas grand chose, que le gringalet n'en valait pas la peine. Pour le plus grand plaisir de Freya.

Une fois qu'ils se furent suffisamment éloignés, Freya se retourna vers Ciaràn, et leva les yeux au ciel. « Un duel à la moldue ? Sérieusement ? Tu devrais me remercier, je viens certainement de t'éviter une soirée à Ste Mangouste ! » siffla-t-elle, toute trace de séduction disparue. Cette fois-ci, il ne restait qu'un soupçon d'agacement. Mais également un peu de soulagement. Cela aurait pu tourner bien plus mal, si l'on y réfléchissait.
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Ciaràn Maxwell
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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyDim 15 Juin - 12:54


Il voit rouge en cet instant et il a l’impression que plus rien ne le retient sur Terre ou ailleurs. Une violence qui ne lui appartient pas vient brûler ses veines et il pense à peine à utiliser sa baguette magique. Il veut taper, il veut exorciser ses démons même si pour cela il doit taper sur le premier inconnu venu, il s’en fout. Son retour à Londres, jusqu’ici, n’est qu’un échec cuisant. Certes, il a trouvé un boulot. Certes, il a également un appartement. Mais les retrouvailles avec ceux qui avaient comptés pour lui sont douloureuses, il ne parvient pas à expliquer les raisons de son départ. Il a été repêché dans la rue par Daegan qui désormais l’héberge chez elle. Et il se soûle un peu trop. Il ne s’aime pas en ce moment. Il ne s’aime plus. Tous ces souvenirs passés qui le rendent fou et instable. Il ne comprend plus sa vie. Aussi en cet instant il veut absolument tout lâcher et le blesser, lui faire mal. Lui faire mal autant que lui a mal peut-être. Aussi quand il prépare son poing pour frapper davantage et qu’il se retrouve bloqué en pleine course, il ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive. La rage qui l’aveugle soudain redescend vertigineusement et ses yeux rencontrent ceux très bleus d’un joli brin de fille qu’il a rencontré dans son bar. Il cligne des yeux comme une chouette pris dans les phares d’une voiture avant de comprendre ce qui lui arrive. Il sent la main de la jeune fille qui lui prend le bras pour l’empêcher d’aller plus loin et qui tente de parlementer avec l’homme avec lequel il se bat mais son esprit est à ce point tourmenté qu’il ne capte pas vraiment tous les mots ou les phrases. Il attrape au passage un « trouble très rare de la personnalité » ainsi qu’une incapacité de marcher pour lui dans le futur et il se fait entraîner à l’écart sans pouvoir rien dire ou faire. Il n’a pas vraiment envie de la frapper quand même. D’ailleurs il sent la violence qui l’habitait diminuer à chaque pas qu’il fait pour s’éloigner de l’espèce de brute au cerveau de la taille d’un pois chiche. En la voyant tout à coup perdre toute trace d’amabilité sur le visage, Ciaràn, interloqué ne trouve qu’une seule chose à répondre :

« J’aurais presque préféré aller à Ste Mangouste et l’étaler sur le bitume. Ce type n’a pas une once de cerveau. »

Son regard est dur, implacable et froid. Il déteste qu’on lui fasse la morale vraisemblablement et il est bien décidé à le lui faire comprendre même si elle vient certainement de lui sauver la mise. Les bras croisés sur sa poitrine, mécontent, il marmonne dans son coin, remâchant son mécontentement. Il se referme comme une huître drapé dans une dignité inexistante. Il s’appuie sur le mur derrière lui et écoute le silence de la nuit. Il sent son visage légèrement à l’agonie et qui le tiraille et il doit avoir une sale gueule c’est sûr. Après tout il s’est pris un sacré coup dans la tête. Du bout des doigts il se tâte pour évaluer les dégâts et grimace au contact de la peau tuméfiée et qui commence à gonfler. D’un glamour à toute épreuve.

« En tout cas on peut dire que tu sais arrêter une bagarre… cet espèce de tas de muscle ne t’as pas lâché du regard. Il doit être jaloux en ce moment même que ce soit moi et pas lui que tu as entraîné à l’écart. »

Un rire sans joie. Il lui aurait bien refait le portrait quand même. Il aurait peut-être pu évacuer une partie des frustrations de sa vie actuelle. Il lui lance un regard de travers, comme pour lui dire merci mais sans non plus prononcer les mots puisqu’il ne sait pas vraiment s’il doit être reconnaissant ou non. Sa tête et ses pensées sont un vrai bordel en ce moment même.
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Freya C. Greengrass
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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyDim 15 Juin - 21:28

let the game begin...


Freya le sentait arriver. Oh, oui, elle le savait, et elle n'avait pas vraiment besoin de son don de voyance pour s'en rendre compte : elle allait souvent lever les yeux au ciel ce soir. Car la voilà qui recommençait, moins d'une minute après la première fois. Elle n'allait pas le dire, mais elle doutait sérieusement des capacités de Ciaràn en duel moldu. Elle lui concédait l'aller simple à Ste Mangouste, pas l'étalage de gros lourd sur le goudron. « Je t'accorde ça. J'en ai vu des plus malins. » Une autre chose qu'elle se gardait bien d'ajouter, c'était qu'il n'était pas le seul crétin de la soirée. Ciaràn n'était pas loin du titre non plus. Et quelque part, Freya se surprenait. D'où lui venait un tel tact, et cette envie d'épargner les sentiments et l'égo du jeune homme ? Pour la première fois depuis qu'elle l'a emmené un peu plus loin, la jolie blonde le regarde vraiment. Appuyé contre le mur, les bras croisés, et ce regard dur... Il est beau, elle ne pouvait pas dire le contraire. Mais, il y avait autre chose. Comme un déjà-vu. Un sentiment familier l'envahit, comme si elle avait déjà vu ces yeux la regarder de cette façon. Alors que pourtant, Freya ne l'avait croisé que quelques fois, dans le bar où il travaillait.
Et alors qu'il levait la main, pour toucher son visage là où la peau commençait à changer de couleur, Freya réalisa qu'elle le fixait d'une façon assez étrange, et malpolie. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Heureusement pour elle, Ciaràn ne sembla se rendre compte de rien. Son rire ne la trompait pas, ce n'était pas un vrai rire, mais elle lui adressa néanmoins un de ces sourires en coin dont elle avait le secret. De ceux qui la faisaient paraître malicieuse, de ceux qui donnaient le sentiment qu'elle avait une idée derrière la tête. « Il faut savoir se servir des armes que la nature nous a donné, c'est ce que ma mère me disait. » C'était sorti tout seul. Il était vrai que sa mère lui disait cela lorsqu'elle était plus jeune, et qu'elle commençait à devenir jolie. La beauté est une arme, tout aussi dangereuse que l'intelligence.

Finalement, Freya appuya son épaule contre le mur à côté de Ciaràn, histoire de continuer à le voir. Elle n'était pas trop sûre de ce qui allait se passer après. Allait-il repartir dans un délire berserker et tenter de démolir le portrait du premier venu ? Devait-elle s'attendre à se défendre contre lui ? Il avait toujours l'air très en colère, ce qui la surprenait. Elle n'avait jamais eu l'occasion de le voir comme ça. A vrai dire, elle ne le voyait que sur son lieu de travail, souriant et blagueur. « Alors, dis moi... Pourquoi tu t'es attaqué à ce type là ? Il avait fait quelque chose qui justifiait ça, ou t'avais juste envie de te défouler gratuitement ? » son ton était plus calme que lorsqu'elle l'avait trouvé, presque doux. Presque. Et tandis qu'il lui parlait, elle retrouvait cette impression de déjà vu. Dans sa colère, elle trouvait quelque chose de familier, c'était cela. C'était sur le bout de sa langue, mais elle était incapable de le faire remonter à la surface.

Et puis, soudain, quelque chose était revenu. Etait-ce ce qu'il avait dit ? La façon dont il avait prononcé un mot ? Ou juste la façon dont il l'avait regardée dans les yeux ? Freya ne saurait le dire. Mais, en parallèle de la scène dans laquelle elle actait, elle en revit une autre, en à peine une seconde, un simple flash. Elle s'était vue, elle, très proche de Ciaràn. Et par très proche, j'entends physiquement. Elle l'avait vu, lui murmurant quelque chose à l'oreille, quelque chose qu'elle n'avait pas pu saisir, avant de l'embrasser. Son échine fut parcourue d'un frisson qui lui fit ouvrir grand les yeux. Oh, comme elle détestait ce don de voyance. Pourquoi venait-il l'ennuyer lorsqu'elle n'avait rien demandé ? Surtout pour lui montrer des choses aussi étranges... Qui ne venaient pas du futur. La pensée la frappa d'un seul coup, comme une évidence. Non, ce flash qu'elle venait d'avoir, il ne lui montrait pas quelque chose qui devait se passer, mais quelque chose qui s'était passé. Et pourtant, elle n'en avait pas le moindre souvenir. Comment cela était-il possible ? Avait-elle inventé ce flash ? Non, non, c'était une vraie vision, elle savait désormais les reconnaître. Mais là, c'était trop bizarre, même pour elle. Et pourtant, les choses bizarre, ça les connaît bien les Greengrass.
Freya réalisa juste un peu en retard qu'elle avait du avoir l'air assez étrange. En moins d'une minute, son visage avait du passer par une palette d'expressions plutôt impressionnante. Elle avait commencé par pas d'expression du tout, puis la surprise, un semblant d'agacement, la surprise de nouveau, et enfin le choc. Elle replaça une mèche blonde derrière son oreille. « Ça t'arrive d'avoir l'impression d'avoir déjà vécu un moment ? » demanda-t-elle à tout hasard après un instant de silence, la voix légèrement plus aiguë que précédemment.
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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyLun 16 Juin - 11:02


Buté comme un enfant qu’on rabroue, il ne se rend absolument pas compte de ce qui se passe autour de lui. Aussi le regard appuyé de Freya passe t-il inaperçu, obnubilé qu’il est par les blessures qu’il a pu encaisser. Il doit avoir une sale tête à l’heure actuelle. L’énorme bleu qui irradie sur son visage doit être en train de changer de couleur mais au fur et à mesure que Freya parle il sent comme une onde de tranquillité le gagner peu à peu. Peu de gens ont ce pouvoir sur lui. Il est plutôt du genre à fuir comme la peste toute personne lui faisant la morale mais étrangement la voir là, en cet instant, est réconfortant. Il a un sale caractère, il le sait mieux que quiconque et a tendance à repousser quiconque arrive à se frayer un passage dans sa carapace et il aurait pu s’enfuir dix fois et la planter là mais il n’en a pas envie. Il reste là. Il lui sourit sans rien répondre lorsqu’elle évoque ce que sa mère lui disait : cette dernière n’avait pas tort bien que Ciaràn doute des armes à sa disposition. Il ne voit pas vraiment d’arme pour son propos sauf sa baguette mais sinon … Il doute de ses capacités et la confiance en lui n’est pas vraiment son fort.
En la voyant s’appuyer contre le mur à ses côtés il réalise qu’elle n’a pas vraiment l’intention de le laisser là à ruminer et d’ailleurs le faire parler est peut-être l’une des meilleures solutions pour lui faire retrouver son sang-froid et sa bonne humeur de façade habituelle.

« Il s’en prenait à un plus petit que lui. »

Il réalise que dit à voix haute cette explication paraît pour le moins héroïque. Un héros qu’il n’est pas. IL n’a juste pas pu passer son chemin devant ce spectacle affligeant c’était tout, point final, fin de l’histoire. Seulement revenir à l’expliquer reviendrait à certainement faire le justicier. Il déteste l’injustice, il en a bien trop souvent été victime alors fermer les yeux à ce spectacle était tout simplement impossible.

« J’aime pas ce genre de mec qui pense pouvoir faire sa loi c’est tout. »

Il se tait et écoute les sons du soir revenu calme maintenant qu’il n’est plus brisé par des cris de bagarreurs en furie. Maintenant qu’il revient sur ce qui s’est passé il s’en veut un peu d’avoir perdu son sang froid. Lui d’ordinaire si calme … Oui mais voilà dernièrement il n’est plus lui-même, dernièrement il est en train de devenir une personne tout à fait différente et il déteste ça. Tous ses sentiments violents qui lui viennent sans qu’il le veuille, sans que ce soit lui qui les commande. Ces visions d’apocalypse qui se font de plus en plus présentes. Il déteste ça. Tout à ses pensées il ne remarque d’abord pas le mutisme de Freya. Ce n’est que lorsqu’il pose les yeux sur elle qu’il se rend compte qu’elle passe par toute une série d’émotions violentes qui transforment tout son visage subitement, en une fraction de seconde. Interloqué, il se demande d’abord si elle ne fait pas une attaque ou un truc de ce genre mais elle semble juste dans un autre monde. Un monde dans lequel il ne peut pas la suivre. Désarçonné, il fronce les sourcils devant sa question qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.

«  Wow… »

Et le voilà maintenant complètement désarçonné par cette question saugrenue, comme si elle avait pu lire dans ses pensées pendant un bref instant. Elle vient de mettre le doigt sur l’un des plus grands drames de son existence actuelle à vrai dire. Il cherche ses mots et reste muet pendant un moment avant de lâcher un petit rire comme pour dédramatiser la situation qui vient d’un seul coup de lui échapper.

« Tu es parti loin pendant environ cinq secondes et tu reviens pour me demander ça d’un seul coup … T’es sûre que tu n’as pas lu dans mes pensées ? »

Il soupire avant de prendre un air grave encore une fois inhabituel. Décidément Freya a le don de le transformer ce soir. Et il hésite à lui répondre honnêtement. Il n’en a parlé à personne jusqu’à présent, trop inquiet de découvrir ce qui se cache derrière ces visions venus d’un autre temps. Persuadé que ce n’était que le fruit de son imagination, elle vient peut-être juste d’entrouvrir une brèche dans laquelle il veut s’engouffrer pour s’y perdre et avoir des réponses. Il a désespérément besoin de réponses. Alors il se jette à l’eau et décide de jouer la carte de l’honnêteté. Il lui sourit, légèrement gêné.

« Je ne sais pas si on parle de la même chose mais parfois j’ai l’impression de connaître des gens sans les avoir jamais vu de ma vie. Parfois je ressens de la haine ou de la peur envers des personnes que j’aimais bien jusqu’ici. Parfois j’ai envie de frapper tout le monde … »

Il se tait comme s’il en avait trop dit. Ces pulsions meurtrières qui parfois le secouent sont d’ailleurs un peu trop fréquentes à son goût ces derniers temps. Conscient qu’il vient de se livrer sur un sujet qu’il pensait ne jamais évoquer avec quelqu’un, il se referme instinctivement, désireux de ne laisser personne entrer dans sa carapace même si c’est déjà à moitié fait. Il ne se livre pas facilement, Ciaràn. D’ailleurs il a même sacrifié une de ses amitiés avec l’une de ses meilleures amies par peur justement de ces visions et n’en a jamais parlé. Freya sait trouver les mots justes vraisemblablement. Et puis il pose la question en retour pour se persuader qu'il n'est pas fou, qu'il n'est pas le seul dans cette galère. Il espère qu'elle lui dira ce qu'il veut entendre même s'il ne lui souhaite pas ça.

« Pourquoi ? Toi aussi ? »

Son ton est presque défensif mais implorant à la fois. Il veut comprendre sans vraiment le vouloir. Il a peur de cette réponse parce que si elle lui répond oui alors il n'est pas le seul. Si elle lui répond oui, il sent déjà qu'il aura peur. Encore plus que maintenant.


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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyLun 16 Juin - 15:19

let the game begin...


Wow. Oui, c'est le mot. La seule réponse de circonstance. Que pouvait-il répondre d'autre, en effet ? Freya secoua légèrement la tête, et se mordit la lèvre. Intérieurement, elle se giflait. Pourquoi ne pouvais-tu pas tenir ta langue Freya ? « Je suis désolée, je ne sais pas trop d'où ça m'est venu ! » marmonna-t-elle, baissant légèrement les yeux. Et puis, après un instant de silence, Ciaràn lâcha un petit rire. Mais encore une fois, il ne sonnait pas très honnête. Freya sentait bien qu'il devait essayer de couper cette tension qui soudain était devenue très très dense. Mais de là à croire qu'elle lisait dans les pensées ? Freya ne put que sourire d'un air contrit. Elle ne lisait pas dans les pensées, elle voyait le futur. Un peu moins handicapant au quotidien, mais même pour des sorciers, c'était rare et étrange. Et parfois, mal vu. Freya s'apprêtait à utiliser une excuse, n'importe laquelle, mais le changement d'expression du jeune homme la coupa dans son élan. Elle ne connaissait pas cet air sombre, qui conférait à son visage une sagesse des plus surprenantes. Et là, elle n'avait pas besoin de son don de devin, pour deviner que peu de gens avaient vu cette partie de lui. Et puis, il mit enfin des mots sur ce qu'il ressentait, et par extension sur ce que Freya ressentait. Et cette fois-ci, elle tenta de maîtriser un peu mieux son visage et ses expressions, restant neutre au possible, écoutant patiemment. L'impression de connaître des gens sans les avoir jamais vus... Par Merlin, la jolie blonde avait envie de lui sauter au coup. Elle n'était plus seule. Ce n'était pas forcément une bonne chose, mais au moins, quitte à être cinglés, ils étaient deux, ça valait mieux !

Et voilà qu'il se taisait tout d'un coup. Bon certes, ce qu'il disait était assez... Choquant, mais pour le coup, Freya aurait préféré qu'il continue. Sans vraiment s'en rendre compte, elle s'était rapprochée imperceptiblement au fur et à mesure qu'il parlait, comme si être plus proche des confessions physiquement allait l'aider à mieux les appréhender. Puis venait fatalement la question retournée. Elle aurait du s'en douter. Une confession appelait toujours une confession en retour, elle le savait pourtant. Elle le fixait assez intensément, comme si, elle allait pouvoir lire dans ses pensées si elle le regardait assez fort. Il avait besoin qu'elle apporte une réponse, elle le savait. Et puis, il venait de la soulager d'un poids, elle ne pouvait pas être égoïste au point de le lui refuser la même chose, le même repos, ne serait-ce que pour quelques minutes. Comprendre qu'il n'était pas seul dans cette histoire. Elle inspira une fois, deux fois, avant de se jeter à l'eau. « C'est exactement ce dont je parlais. » Et elle plantait ses grands yeux bleus dans ceux de Ciaràn, cherchant des preuves qu'il ne lui mentait pas. Oh, s'il lui mentait là dessus, elle le tuerait.

« Je n'ai pas envie de frapper des gens comme toi, ceci dit. Mais oui. Il y a des fois, je croise des gens, et je sens, je sais, que je les ai connus. Alors que je ne les ai jamais vus. » Freya laissa passer quelques secondes, histoire que l'information rentre, et que le choc passe, avant de lâcher sa seconde bombe. « Quand je t'ai vu, dans ce bar, j'ai eu cette sorte de... flash. » A vrai dire, elle répugnait un peu à expliquer qu'elle possédait le don de voyance. Oh, ils allaient certainement y venir, parce que Ciaràn était loin d'être idiot, et qu'il risquait de poser les bonnes questions, mais le plus tard était le mieux. « Je t'ai connu. Pas toi, Ciaràn. Mais une version de toi. Un écho, peut-être. Je ne sais pas comment appeler ça. » La voix de Freya était basse, et elle passa la main dans ses boucles blondes. Et puis, elle laissa échapper un petit rire, un tout petit gloussement nerveux. « J'ai cru que je devenais folle. Parce que je voyais des choses qui n'étaient pas arrivées, et je sentais bien qu'il s'agissait pourtant du passé. » Freya releva les yeux vers lui.

Elle avait envie de lui demander ce qu'il se passait, mais elle se doutait bien qu'il était aussi perdu qu'elle. « Parfois, j'ai l'impression que je vais me souvenir de quelque chose, comme si c'était sur le bout de ma langue. Mais je suis toujours incapable d'attraper cette chose, qui pourrait m'expliquer ce qu'il se passe. » avoua-t-elle, à mi-voix. Pour la première fois depuis des semaines, Freya se sentait comprise, par quelqu'un d'autre que son frère. Elle soupira, mélange de soulagement, et de frustration. « Tout ce que je peux dire, c'est qu'un jour, nous avons été liés. » Quelque chose en elle, probablement son instinct, lui murmurait que ce lien n'avait pas été bon pour elle. Nocif, était le mot qui remontait à la surface. Oh, pour une fois, Freya aurait adoré provoquer une vision. Le mieux aurait certes été qu'elle puisse la montrer en même temps à Ciaràn. Mais ils n'avaient pas de pensine sous la main, et puis de toutes façons, ses visions ne lui avaient jamais obéi ! A nouveau elle passa la main dans ses cheveux. « Je pense qu'il s'agit de la même chose. Ces visions que j'ai, tes accès de violences... Je crois que c'est lié, ça revient au même. » Elle avait l'impression d'y voir un peu plus clair, même si elle se doutait qu'il s'agissait surtout d'une illusion. Doucement, elle posa la main sur le bras de Ciaràn « J'aurais aimé t'apporter plus, je suis désolée... Mais je suis aussi perdue que toi je crois. » A nouveau, elle fut saisie de cette impression de déjà vu. Pas de vision. Juste le sentiment que cette scène s'était déjà déroulée. Avec un grognement agacé, Freya ôta sa main de là où elle était, et fit un pas en arrière. « J'ai l'impression de vivre dans un foutu rêve ! » dit-elle un peu plus fort, un peu de colère perçant dans ses mots. « C'est complètement fou, je ne peux pas faire un geste sans avoir l'impression d'avoir déjà vécu ça ! »
Cette situation l'énervait. Et en même temps, elle n'était pas sûre d'avoir envie de connaître toute la vérité. Si son impression était bonne, si Ciaràn avait été mauvais pour elle, avait-elle vraiment envie que sa vision change ? Ce soir là, elle se sentait proche du jeune homme, et elle n'était pas sûre de gagner au change en apprenant la vérité...
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Ciaràn Maxwell
Ciaràn Maxwell
Let the game begin - Freya 1390425203-tumblr-msohaj5pee1qazm8bo2-250 People always leave - And I'm feeling so small. It was over my head. I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl.
✣ ÂGE : 23 ans
✣ STATUT : En perdition
✣ METIER : Serveur au Jolly Imp. Stagiaire chez DiFazio.
✣ SCOLARITÉ : Gryffondor - Poudlard.
✣ PARTICULARITÉ(S) : Pilier de bar. Fêtard invétéré.
✣ EPOUVANTARD : Une maison en flamme.
✣ PATRONUS : Un mustang.
✣ MIROIR DU RISED : Serein et entouré d'une famille. C'est tout bête mais c'est ce qu'il n'a jamais eu.


MON MIROIR MAGIQUE ☆
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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyLun 16 Juin - 16:32


Pour la première fois depuis longtemps il se sent en terrain sécurisé et non pas miné. Jusqu’ici il avait peur de faire un faux pas et de devoir affronter ces démons qui le tourmentent un peu trop souvent. Ces images de morts qui défigurent ces rêves. Ce sang qu’il peut encore sentir sur ces mains en sachant cependant que ce n’est pas lui qui l’a fait couler. Quelqu’un comme lui mais pas lui. Le ton de la plaisanterie qu’il a pu jusqu’ici adopter n’est qu’une façade qui dissimule un autre lui complètement détruit. Un machiavélique qui veut prendre le dessus et le vrai Ciaràn qui se bat pour garder la tête hors de l’eau. Son autre lui était plutôt vindicatif, ces derniers temps encore plus. Alors il écoute et essaie de se rassurer dans les paroles de la belle blonde qui semble si bien mettre les mots sur ces souffrances. Sans doute doit-elle avoir les mêmes. Il ne sait pas. Tout ce qu’il sait c’est qu’elle reprend en écho tout ce qu’il vient de dire et qu’elle le conforte sur ces positions et il se sent mieux. Pas forcément bien mais mieux en tout cas. Il l’écoute comme un enfant qui écouterait une berceuse, trouvant le sens parfait dans ces mots qui définissent sa vie. Aussi lorsqu’elle reprend sa respiration, laisse un vide et lâche qu’ils se sont connus avant, leurs « eux » d’avant en tout cas, il peine à la regarder de nouveau dans les yeux. Il a senti son cœur comme rater un battement et il cligne des yeux dans la pénombre. Il reprend sa respiration tel une apnée non désirée, il sent qu’il se noie. Ce n’est pas une crise d’angoisse c’est un retour à la réalité ou un retour dans le passé peut-être un peu brutal. Parce qu’au moment où elle lui dit ça, il a une vision très nette qui ne dure que le temps d’une image sporadique. Il se voit lui. Lui. Des vêtements d’un autre temps. Un regard haineux. Des cheveux en bataille et une épée négligemment jetée sur ses genoux. Il se rattrape au mur comme à une bouée de sauvetage. Ce n’est pas possible, ça ne peut pas être vrai. Tout n’est qu’illusion, cauchemar. Rien n’est vrai.
Alors il l’écoute et il se raccroche à sa voix, fil conducteur entre un passé et un futur qui se dispute ce corps identique. Et à chaque phrase, tout trouve un sens dans son esprit. A chaque phrase il se rapproche un peu plus, il comprend un peu plus. Ces réactions. Ces émotions. Tout. Et c’est un soulagement.

« Lié … Mais lié comment ?  On se connaissait bien ? Qui étais-tu ? Je ne me souviens pas … »

Et il voudrait savoir. Maintenant il en est sûr, il veut faire la connaissance de lui, son autre lui. Il pense déjà savoir qu’il ne devait pas forcément partie de la gent très fréquentable mais qu’importe. Il veut comprendre d’où lui viennent ces soudaines pulsions. Il veut savoir qui était Freya pour lui et pourquoi il a l’impression de la connaître déjà si bien. En cet instant il donnerait tout pour savoir. Mais rien ne se passe. Les flashs qu’il a eu jusqu’à présent ne lui retrace qu’un passé aléatoire et peu glorieux. Il sait en tout cas une chose : sa mort. Il se souvient de sa mort et ce depuis quelques mois déjà et c’est cet évènement en partie qui l’a convaincu de revenir et c’est ce pourquoi il est là aujourd’hui. En voyant Freya s’énerver contre ce capricieux destin qui s’amusait à leur rappeler par intermittence qui ils avaient été, il tente de la retenir et l’empêche d’enlever sa main de son bras, main  qu’elle avait déposé avec la délicatesse d’un papillon sur une fleur. Il l’emprisonne et plante ses prunelles dans les siennes :

« Si tu savais … ça fait des années que je suis perdu et que je n’ose le dire à personne de peur de passer pour un fou furieux ! J’ai perdu des amis à cause de ces visions. Je suis parti complètement en live à cause de ces visions alors maintenant… je veux comprendre. »

C’est comme une nécessité désormais. Et maintenant il ne veut plus se cacher et se dérober. Il veut mettre ses idées en place, il veut se souvenir et même s’il n’a aucune idée du mode d’emploi il doit essayer. Il le faut. Alors il presse la main de la jeune femme dans la sienne et avec l’énergie du désespoir lui demande :

« Dis-moi. Dis-moi de ce que tu te rappelles. »
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Freya C. Greengrass
Freya C. Greengrass
Let the game begin - Freya Tumblr_inline_mm6lbbyosk1qh79i9 ✣ ÂGE : 22 ans
✣ STATUT : célibataire
✣ METIER : journaliste à la gazette du sorcier
✣ SCOLARITÉ : Poudlard - Serdaigle
✣ PARTICULARITÉ(S) : don de voyance
✣ EPOUVANTARD : Un loup garou prêt à l'attaquer
✣ PATRONUS : un border collie


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MessageSujet: Re: Let the game begin - Freya   Let the game begin - Freya EmptyLun 16 Juin - 19:10

let the game begin...


Si Freya avait songé à fuir, elle n'avait pas pensé que ce serait facile pour autant. Et elle avait bien raison. Déjà trop de choses avaient été dites en cette soirée, et elle savait qu'ils ne pouvaient pas s'arrêter maintenant. Et lorsque Ciaràn serra sa main entre les siennes, elle aurait voulu s'en détacher, et s'éloigner, jusqu'à partir. Elle sentait au plus profond d'elle que si elle apprenait plus de choses sur ce passé, elle le regretterait. Et pourtant, elle était incapable de le quitter en cet instant. Peut-être était-ce parce qu'il la regardait droit dans les yeux, et que ce qu'elle y voyait n'était qu'un reflet de ce qu'elle ressentait. Ou juste étaient-ce ses mots qui la convainquirent. La peur de passer pour un fou furieux. Oh, comme elle connaissait cette peur. Elle en parlait quelques jours plus tôt, avec Gareth. Chez les Greengrass, la peur de la folie était malheureusement fondée. A part sa chanceuse de cousine, personne n'y échappait. Et Ciaràn serra sa main un peu plus fort, lui demandant une nouvelle fois de lui raconter ce passé dont ils ont quelques souvenirs l'un et l'autre. Et quelque part, un petit bout du cœur de glace de Freya se brisa. Par avance, elle détestait ce qu'elle allait faire. Elle allait avouer quelque chose, et elle allait se montrer faible. Et cela, oh cela c'était quelque chose qu'elle redoutait par dessus tout. Oui mais Ciaràn ne te jugera certainement pas, pas maintenant, susurrait une petite voix dans sa tête.  A n'en pas douter la voix de la raison.
Freya fronça légèrement les sourcils, et ferma les yeux, pour prendre une bonne respiration. Elle avait toujours besoin de bien respirer avant d'avouer des choses. « C'est... C'est pas si simple Ciaràn. » murmura-t-elle. « Je n'ai aucun contrôle là dessus. Je vois des choses, mais habituellement, ce sont des choses qui vont se produire. Pas des choses qui se sont produites dans un ancien temps. Je ne sais pas comment les provoquer. » acheva-t-elle sur un ton d'excuse. « Mais je peux te dire, ce que j'ai vu jusque là. » ajouta-t-elle, pour adoucir l'expression de... Il lui avait semblé voir de la douleur sur le visage de Ciaràn. Et elle qui pourtant se vantait de n'être pas si sensible se sentait touchée par le jeune homme. Etait-ce à cause de son présent, de sa perte de contrôle qui fait que Freya compatissait ? Ou était ce cet étrange lien du passé qui lui donnait envie d'être proche de lui ? Freya n'avait pas de réponse. Une de ses mains était toujours emprisonnée dans celles de Ciaràn, et elle déposa l'autre sur sa joue avec douceur, pour ne pas lui faire mal. Sa barbe lui chatouillait paume, et elle sentait la chaleur de l'hématome qui se formait sur son visage. « Nous avons été proches. Physiquement. Je l'ai vu. » Il n'était pas le seul qu'elle avait vu. Elle avait aussi vu un autre jeune homme dont elle était sûre qu'il était son époux. Elle avait ressenti une certaine complicité, qu'elle n'avait pas avec le Ciaràn du passé. « Et j'ai le sentiment que notre relation n'était pas... Bonne. L'un d'entre nous faisait quelque chose de mal là dedans. Peut-être nous deux, je ne sais pas. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Je n'ai pas vu grand chose de plus. J'ai vu quelques discussions aussi, mais je n'ai jamais réussi à entendre ce que nous disions. »

Et plus elle y réfléchissait, plus elle savait qu'il ne fallait pas pousser plus loin dans cette direction. Et pourtant, une force semblait l'attirer là dedans. Ce n'était pas une force surnaturelle. Simplement la tentation. Exactement la même qui la poussait, lorsqu'elle était petite, à chercher ses cadeaux d'anniversaire à travers le manoir. Elle aimait les surprises, mais la curiosité était souvent bien plus forte. Mais aujourd'hui, il s'agissait d'un dessein bien moins innocent. Et elle n'arrivait pas à déterminer s'il était plus grave d'ignorer la vérité ou de savoir. Elle poussa un nouveau soupir. « Ciaràn, si je savais comment provoquer ces visions, je te jure que j'essaierais. Mais je n'ai absolument aucun contrôle sur cette stupide malédiction. » Elle laissa glisser sa main le long de la joue du jeune homme, la laissant reposer sur le torse de ce dernier.
Et il fallait croire que le hasard faisait bien les choses. Car, ainsi posée, la tête baissée, une nouvelle impression de déjà-vu vint l'envahir. Mais cette fois-ci, Freya décida d'essayer quelque chose de nouveau. Elle ne lutta pas. Elle ferma les yeux, et la laissa venir. Voir jusqu'où elle arrivait à déclencher un souvenir. Mais il n'y eut pas de vision. Juste une nouvelle information. « Je me suis fait du mal avec toi. Et j'ai blessé un être cher. » dit-elle soudainement, et assez brutalement en fait. Sa voix avait perdu de sa douceur, et lorsqu'elle releva la tête, pour planter son regard dans celui de Ciaràn, elle en était désormais sûre. Ils avaient tous deux eu des torts. Mais les siens étaient importants. Très importants. Un relan de culpabilité envahit son cerveau, envers une personne dont elle ne se souvenait pas, dont elle n'avait pas de souvenirs.
Ca devenait trop dur. Elle secoua la tête, et arracha sa main de celles de Ciaràn, reculant d'un pas. « Ne m'oblige pas à aller plus loin. S'il te plait. C'est... C'est trop dur. » Sa voix tremblait un peu. C'était nouveau ça aussi. La culpabilité qu'elle ressentait était plus forte que tout ce qu'elle avait pu ressentir ces dernières semaines. A vrai dire, depuis qu'elle avait commencé à avoir ces visions, jamais elle n'avait été assaillie de la sorte par quelque chose. Et ce n'était pas agréable. Car elle avait vraiment l'impression que c'était elle, qui ressentait cela, et non pas un écho d'elle, comme elle l'avait cru durant des semaines. A croire que les deux jeunes femmes commençaient à se mêler un peu trop. Elle laissa échapper un petit gémissement de douleur, tout en écartant les cheveux de son visage. C'était une mauvaise idée, elle le savait, elle le savait, et voilà qu'il était désormais trop tard. Elle avait ouvert quelque chose qu'elle aurait désormais beaucoup de mal à refermer. Si elle pouvait jamais le refermer.
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